San Agustín de Guadalix (Madrid). Samedi 25 avril, soirée. Plaza de Toros Antonio Ronda Ortiz. Deuxième de la Feria del Aficionado. Corrida Desafío. Lleno
Toros de Palha, (4°, 6°), Herederos del Conde de la Corte (1°, 2° bis, 3° et 5°).
Sánchez Vara: Silence après avis et silence.
Morenito de Aranda: Palmas et ovation et saluts
Ángel Sánchez: Silence et silence.
Details:
Après la mort du premier, Sánchez Vara est passé à l’infirmerie pour un point à l’oeil gauche.
Victor del Pozo salut au troisième
Iván García Marugan a été ovationné à la pique du 3ème.
A la fin de la corrida le responsable du club “3 Puyazos” a demandé pardon pour l’ensemble de la journée.
Les prix au meilleur varilarguero et meilleur torero de plata sont restés déert.
Los Picadors annoncés au cartel: Adrián Navarette et Juan Antonio Agudo; Héctor Piña et Iván García Marugan; Jesús Vicente García et Juan Francisco Peña.
Cuadra de Caballos: Equigarce
Peu de choses à dire de cette corrida gâchée en partie par le vent et le froid. Les toros après avoir encaissé 3 piques voire 5 pour le 3ème n’avaient plus de quoi soutenir une faena de 30 ou 40 muletazos.
Les piques elles mêmes bien que relevées rapidement étaient encore majoritairement traseras et souvent pompées et/ou carioquées. Seul point à retenir la prestation du jeune Angel Sanchez que l’on aimerait revoir dans d’autres conditions: il a été très bien face au 6ème de Palha lui arrachant des passes et a osé des naturelles de face à ce 6ème. Total une tarde dont on ne se souviendra pas sauf pour se rappeler du froid..
San Agustín de Guadalix(Madrid). Samedi 25 avril 2024, matinée. Arènes Antonio Ronda Ortiz. Première de la Feria des Aficionados. 3/4 d’entrée. Défi de ganaderias.
Novillos de Isaías et Tulio Vázquez (1er, 2e) et Raso de Portillo (3e et 4e).
João d’Alva : Silence et silence après avertissement.
Miguel Andrades : Silence après l’avertissement et oreille.
Sobresaliente Borja Ximelis
Les Picadors annoncés sur les affiches et étaient Helder Pires, Rafael Agudo y J C Fernandez y Alberto Sandoval.
Cuadra de Caballos: Equigarce
Peu de chose à dire sur cette novillada gâchée par le vent et la pluie. Les meilleurs moments ont été les banderilles, les 2 novilleros ayant des qualités dans cette suerte. Les toros ont été conformes à leur encaste, les Isaac et Tullio Vazquez plus agressifs (le premier se casse la corne contre un burladero) les Raso de Portillo plus complets. Joao D’Alva n’a pas vraiment convaincu. Miguel Andrades avoulu porter un grand coup d’abord en allant à porta gayola, puis en se jetant littéralement sur le frontal à l’estocade pour une cogida certainement extrêmement douloureuse qui lui vaut l’oreille du courage.
Un lot de toros avec des poids entre 514 et 588kg. Un encierro marqué par une grande faiblesse, quasi invalide celui du Galo. Seul le 5, brave au cheval, offrait de vraies possibilités de triomphe.
Seulement JM Pastor et le Galo ont compris comment toréer de tels toros, à base de cités suaves et plutôt avec le vuelo de la muleta. Tout toque appuyé provoquant un refus.
JM Pastor a su garder avec temple la tête de son toro dans la muleta et lui faire oublier ses signes de mansedumbre pour le faire se livrer, dans les limites de ses forces limitées. Salut au tiers.
JM Macías a usé de toques brusques déclenchants refus plutôt que charges. Silence.
Avec un toro affalé après une première série pourtant courte, le Galo a réussi une vraie faena inespérée déclenchant des olés profonds et la musique. À détacher un molinete à mi hauteur, puis surtout une passe des fleurs enchainée avec deux redondos liés, le tout d’une grande lenteur, le sceau du temple. Malheureusement, avec un toro devenu de marbre, deux pinchazos, une demie épée et un descabello firent s’envoler tout espoir de trophée.
JM Hermosillo a eu le tort de s’enfermer trop vite dans un arrimon qui lui a permis de tirer des passes isolées mais de grande valeur. Malgré un pinchazo, ses supporters venus en nombre, surtout vu la petite chambrée, lui permirent de couper une oreille protestée.
Sebastian Ibelles a touché le toro de l’après-midi. Sa faena, malgré des hauts et des bas, a déclenché la musique pour la deuxième fois de la tarde et lui a permis de couper une oreille malgré un pinchazo. L’arrastre lent accordé au toro, même s’il a été protesté, relativise l’ensemble.
JM Arellano a touché pour finir un toro faible et dangereux qui l’a laissé inédit vu son expérience limitée due à sa récente alternative.
Arène de Saragosse Feria de San Jorge. 1/3 d’arène. Taureaux de Ana Romero et Núñez del Cuvillo (2º), bien présentés mais de jeux inégal. Le pire étant celui de Núñez del Cuvillo. Meilleur le 4ème pour lequl le public a demandé la vuelta.
EL CID, silence après un avis et une oreille avec deux tours de piste
BORJA JIMÉNEZ, silence après avis et ovation
CLEMENTE, tour de piste après demande de l’oreille par le public et ovation après trois avis.
La feria de Nîmes débute vendredi 17 mai 2024 à 18h00 avec une affiche incroyable pour le retour de Enrique Ponce dans les arènes. Sa tournée d’adieux, où sera-t-il en France cette année ensuite ? Il est accompagné par Talavante qui est dans un bon moment après son triomphe éclatant avec 4 oreilles à la feria de Pâques d’Arles cette année. Pour compléter : David Galvan ami de Ponce qui fera sa confirmation d’alternative à Nîmes et qui est un torero courageux avec beaucoup de goûts. Les toros de Juan Pedro Domecq pour satisfaire les toreros.
Le samedi 18 mai 2024 à 11h30 une novillada sans picadors avec 4 erales de Raphaël Chaubet pour Marco Polope, « Victor », Alejandro González et « Valentin ».
Puis à 18h00 la corrida de Garcigrande – un élevage de garantie – pour Sébastien Castella (le triomphateur de la saison 2023), Andrés Roca Rey : le numéro 1 qui remplit les arènes partout et qui vient d’ouvrir la porte du prince des arènes de Seville. Et le français El Rafi qui va tout donner après avoir triomphé pour sa première corrida en France à Gamarde dimanche dernier. Un cartel explosif à ne pas rater.
Dimanche 19 mai 2024 à 11h30 une belle affiche pour la novillada piquée avec 6 novillos de Piedras Rojas pour Lalo de María qui va prendre l’alternative cette année et deux promesses qui se sont illustrées à Arles à Pâques : Manuel Román et Samuel Navalón.
Dimanche à 18h00 une Corrida de Victoriano del Río – autre élevage prestigieux – pour le second contrat de Sébastien Castella, Emilio de Justo – qui est dans le top 5 des matador fin 2023 et a marqué les esprits à Seville – et Tomás Rufo jeune torero de Talavera de la Reina (alternative en sept 2021) qui fait des débuts époustouflants.
Lundi 20 mai 2024 à 11h30 – Corrida de rejón avec des toros de Fermín Bohórquez pour Rui Fernandes pour ouvrir le bal, Diego Ventura le numero 1 du rejon et notre amazone française Léa Vicens qui ne cesse de triompher partout.
A 18h00 c’est une corrida de Virgen María qui a fait des sorties remarquables l’année dernière. Pour Juan Leal, l’Arlésien qui a fait une remarquable prestation à la feria de Pâques, Fernando Adrián ancien élève de la fondation El juli qui a fait beaucoup de chemin et a ouvert la grande porte de Madrid l’année dernière et le français Solal qui a pris l’alternative à Nîmes l’année dernière.
Beaucoup de belles choses au programme de cette feria de Nîmes 2024 avec 4 toreros français dont deux nîmois
Nouveau : Le pack « Expliquez-moi la corrida » qui est animé par une guide-conférencière de l’Office de Tourisme de la Ville de Nîmes. Ce pack comprend une place en Porte Présidence ainsi que la mise à disposition de chuchoteurs afin d’écouter le commentaire de la guide en toute discrétion. Il s’agit d’une explication objective, en lien direct avec le règlement taurin et les traditions taurines.
Il est valable pour la corrida du samedi après-midi et/ou celle du lundi matin.
Daniel Luque, est le triomphateur XXXVIII Trofeos Puerta del Príncipe après son succès avec les toros de Núñez del Cuvillo,où il a coupé 3 oreilles; ainsi en a décidé le jury du Corte Inglés
Triomphateur de la Feria, Trofeo Espartaco: Daniel Luque.
Meilleure faena, trofeo Vicente Zabala: Juan Ortega.
Meilleur toreo de capa, trofeo Curro Romero: Pablo Aguado.
Meilleur suerte de matar: Emilio De Justo.
Meilleur rejoneador: Diego Ventura.
Meilleur banderillero: Curro Javier.
Meilleur picador: Juan Francisco Peña.
Meilleure ganadería: Santiago Domecq.
Mention spéciale Manuel Escribano pour la corrida de Victorino Martín.
Palmarès très sévillan qui fait peu de cas des grandes tardes de puerta del principe de Miguel Angel Perera et d’Andrés Roca Rey.
Avant tout je voudrais rappeler que le public des arènes d’ATARFE, pour la première demi-finale du certamen andalou des novilladas piquées est essentiellement composé de supporters des impétrants, Notons au passage l’absence d’un groupe de JEREZ DE LA FRONTERA dont l’aficion est déclinante, seuls quelques individuels soutenaient le torero de la ville. Les deux autres avaient monté des autobus et cela compte à l’heure des trophées. D’un point de vue purement taurin, la novillada de MURUBE était très inégale de présentation tant de trapio que de tête, inégale aussi dans les diverses nuances de mauvais comportement : tous mansos, totalement décastés, les uns avec un fond de noblesse d’autres dotés d’un puissant et malsain genio.
Pedro GALLEGO une oreille après avis et une oreille Javier PRERGRINO ovation et silence après deux avis Javier ZULUETA une oreille après un avis et deux oreilles
Pedro GALLEGO a le sens de la compétition et c’est à la porte des torils qu’il accueillera ses deux opposants. Le premier est distrait, il faut en permanence aller le chercher mais lorsqu’il entre dans la muleta il fait preuve d’une certaine noblesse qui permet un travail agréable à condition de ne pas le contraindre. Tant à droite qu’à gauche les séries sont émaillées de fuite du novillo vers sa querencia. Le final par bernardinas sera peut être le meilleur. La mise à mort est laborieuse trois quart de bajonazo tendido trois coups de verdugo infructueux avant que le novillo ne se couche seul après avoir entendu un avis, une oreille à mon avis à contresens. Son second adversaire est du même tonneau manso fuyard avec un fond de noblesse, peut- être un peu moins que le premier. Gallego lui servira de ça de là quelques bons muletazos tant à gauche qu’à droite sans jamais arriver à lier. La fin de faena se fera entièrement dans la quérencia. Une entière desprendida déclenchera la sortie des mouchoirs géants des supporters fort nombreux mais la présidente ne se laissera pas impressionner par la pétition de seconde oreille. Le Jerezano Javier PREREGRINO doit se sentir un peu seul dans ce conclave de socios dignes du PSG ou de l’OM. Pour tout arranger il héritera des pires du lot. Le premier vilain de tête est en manso de gala uniquement intéressé par les tablas du toril, et pour tout arranger il dispose d’un terrible « genio » qui rend quasi impossible toute expression artistique, protestant à coup de tête à chaque passe. Si les deux premières séries à droite sont à peu près liées, la suite devient impossible. La corne gauche est pire que la droite, il en tirera pourtant deux séries de deux passes en deux passes. C’est pourtant par naturelles qu’il choisira de terminer avant d’être fortement jeté au sol à la quatrième. Visiblement choqué par la voltereta il tuera d’un entière en place au troisième essai sous l’ovation du public.
Son second adversaire est lui aussi un grand manso et quand je dis grand , c’est aussi pour la taille un quasi toro. Peregrino lui sert sert deux bonnes séries à droite puis prend la corne gauche inservable. Retour à droite pour quelques passes en tentant de sortir du refuge de la porte du toril. Le manque total de classe et de caste de l’animal amènent PEREGRINO à abréger ce que n’a visiblement pas compris le chef de musique bien décidé à terminer son morceau alors que le toro est sur le point de se profiler. Tout un travail de mise en place à refaire avec cet animal pour le moins compliqué. La mise à mort sera terriblement difficile et longue deux avis sonneront avant que le toro ne se décide à plier les gaules.
Javier ZULUETA est le plus jeune torero du jour. Il avait impressionné l’an dernier en non piquée et il confirme la justesse de son passage dans la classe supérieure. Son premier adversaire es lui aussi un fuyard difficile à fixer au capote qui par la site ira d’abord goûter le fer du picador de réserve avant de prendre un picotazo du picador de tour. Le novillo proteste dans la première série puis par la suite le fond de noblesse dont il dispose. Intelligemment ZULUETA s’adapte aux défauts de l’animal plus qu’il ne cher à les améliorer et cela lui permet de servir une faena de peu de poids mais qui plaît à son public. La mise à mort est en trois temps une entière contraire, retirée par le banderillero, un pinchazo et une demi plate qui sera longue à agir et vaudra un avis. Ici encore l’oreille à contre sens est le fait des fans.
Le dernier est aussi couard que ses frères mais dispose de ce fond de noblesse qui permet de s’exprimer tant que l’on garde l’animal dans la flanelle lui faisant provisoirement oublier son refuge. Les séries tant à droite qu’à gauche sont liées avec douceur laissant les meilleurs moments de cette soirée dont la bravoure est absente. En fin de faena la couardise reprend le dessus et Zulueta résume son final à quelques bons dérechazos dans la quérencia. L’estocade est parfaite quoique peut être un peu plate et vaut à elle seule l’oreille de la présidente la première étant celle des supporters.
Espérons que samedi prochain les novillos de la seconde demi permettront plus de jeu.