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Aguascalientes: l’oreille d’or pour Sebastian Ibelles

 Mercredi 24 avril. Aguascalientes. Corrida Oreja de oro, l’oreille d’or. 1/3 d’arène

(toros de Julio Delgado

José María Pastor, al tercio

José María Macías, palmas

André Lagravére “El Galo”, al tercio

José María Hermosillo, oreille

Sebastián Ibelles, oreille

José Miguel Arellano, palmas

Un lot de toros avec des poids entre 514 et 588kg. Un encierro marqué par une grande faiblesse, quasi invalide celui du Galo. Seul le 5, brave au cheval, offrait de vraies possibilités de triomphe.

Seulement JM Pastor et le Galo ont compris comment toréer de tels toros, à base de cités suaves et plutôt avec le vuelo de la muleta. Tout toque appuyé provoquant un refus.

JM Pastor a su garder avec temple la tête de son toro dans la muleta et lui faire oublier ses signes de mansedumbre pour le faire se livrer, dans les limites de ses forces limitées. Salut au tiers.

JM Macías a usé de toques brusques déclenchants refus plutôt que charges. Silence.

Avec un toro affalé après une première série pourtant courte, le Galo a réussi une vraie faena inespérée déclenchant des olés profonds et la musique. À détacher un molinete à mi hauteur, puis surtout une passe des fleurs enchainée avec deux redondos liés, le tout d’une grande lenteur, le sceau du temple. Malheureusement, avec un toro devenu de marbre, deux pinchazos, une demie épée et un descabello firent s’envoler tout espoir de trophée.

JM Hermosillo a eu le tort de s’enfermer trop vite dans un arrimon qui lui a permis de tirer des passes isolées mais de grande valeur. Malgré un pinchazo, ses supporters venus en nombre, surtout vu la petite chambrée, lui permirent de couper une oreille protestée.

Sebastian Ibelles a touché le toro de l’après-midi. Sa faena, malgré des hauts et des bas, a déclenché la musique pour la deuxième fois de la tarde et lui a permis de couper une oreille malgré un pinchazo. L’arrastre lent accordé au toro, même s’il a été protesté, relativise l’ensemble.

JM Arellano a touché pour finir un toro faible et dangereux qui l’a laissé inédit vu son expérience limitée due à sa récente alternative.

Ibelles a remporté l’oreille d’or

Michel NAUDY (envoyé spécial)

GALLEGO ET ZULUETA TIRENT LEUR EPINGLE DU JEU D’UNE IMBUVABLE NOVILLADA DE MURUBE


Avant tout je voudrais rappeler que le public des arènes d’ATARFE, pour la première demi-finale du certamen andalou des novilladas piquées est essentiellement composé de supporters des impétrants, Notons au passage l’absence d’un groupe de JEREZ DE LA FRONTERA dont l’aficion est déclinante, seuls quelques individuels soutenaient le torero de la ville. Les deux autres avaient monté des autobus et cela compte à l’heure des trophées.
D’un point de vue purement taurin, la novillada de MURUBE était très inégale de présentation tant de trapio que de tête, inégale aussi dans les diverses nuances de mauvais comportement : tous mansos, totalement décastés, les uns avec un fond de noblesse d’autres dotés d’un puissant et malsain genio.

Pedro GALLEGO une oreille après avis et une oreille
Javier PRERGRINO ovation et silence après deux avis
Javier ZULUETA une oreille après un avis et deux oreilles

Pedro GALLEGO a le sens de la compétition et c’est à la porte des torils qu’il accueillera ses deux opposants. Le premier est distrait, il faut en permanence aller le chercher mais lorsqu’il entre dans la muleta il fait preuve d’une certaine noblesse qui permet un travail agréable à condition de ne pas le contraindre. Tant à droite qu’à gauche les séries sont émaillées de fuite du novillo vers sa querencia. Le final par bernardinas sera peut être le meilleur. La mise à mort est laborieuse trois quart de bajonazo tendido trois coups de verdugo infructueux avant que le novillo ne se couche seul après avoir entendu un avis, une oreille à mon avis à contresens.
Son second adversaire est du même tonneau manso fuyard avec un fond de noblesse, peut- être un peu moins que le premier. Gallego lui servira de ça de là quelques bons muletazos tant à gauche qu’à droite sans jamais arriver à lier. La fin de faena se fera entièrement dans la quérencia. Une entière desprendida déclenchera la sortie des mouchoirs géants des supporters fort nombreux mais la présidente ne se laissera pas impressionner par la pétition de seconde oreille.
Le Jerezano Javier PREREGRINO doit se sentir un peu seul dans ce conclave de socios dignes du PSG ou de l’OM. Pour tout arranger il héritera des pires du lot. Le premier vilain de tête est en manso de gala uniquement intéressé par les tablas du toril, et pour tout arranger il dispose d’un terrible « genio » qui rend quasi impossible toute expression artistique, protestant à coup de tête à chaque passe. Si les deux premières séries à droite sont à peu près liées, la suite devient impossible. La corne gauche est pire que la droite, il en tirera pourtant deux séries de deux passes en deux passes. C’est pourtant par naturelles qu’il choisira de terminer avant d’être fortement jeté au sol à la quatrième. Visiblement choqué par la voltereta il tuera d’un entière en place au troisième essai sous l’ovation du public.

Son second adversaire est lui aussi un grand manso et quand je dis grand , c’est aussi pour la taille un quasi toro. Peregrino lui sert sert deux bonnes séries à droite puis prend la corne gauche inservable. Retour à droite pour quelques passes en tentant de sortir du refuge de la porte du toril. Le manque total de classe et de caste de l’animal amènent PEREGRINO à abréger ce que n’a visiblement pas compris le chef de musique bien décidé à terminer son morceau alors que le toro est sur le point de se profiler. Tout un travail de mise en place à refaire avec cet animal pour le moins compliqué. La mise à mort sera terriblement difficile et longue deux avis sonneront avant que le toro ne se décide à plier les gaules.

Javier ZULUETA est le plus jeune torero du jour. Il avait impressionné l’an dernier en non piquée et il confirme la justesse de son passage dans la classe supérieure. Son premier adversaire es lui aussi un fuyard difficile à fixer au capote qui par la site ira d’abord goûter le fer du picador de réserve avant de prendre un picotazo du picador de tour. Le novillo proteste dans la première série puis par la suite le fond de noblesse dont il dispose. Intelligemment ZULUETA s’adapte aux défauts de l’animal plus qu’il ne cher à les améliorer et cela lui permet de servir une faena de peu de poids mais qui plaît à son public. La mise à mort est en trois temps une entière contraire, retirée par le banderillero, un pinchazo et une demi plate qui sera longue à agir et vaudra un avis. Ici encore l’oreille à contre sens est le fait des fans.

Le dernier est aussi couard que ses frères mais dispose de ce fond de noblesse qui permet de s’exprimer tant que l’on garde l’animal dans la flanelle lui faisant provisoirement oublier son refuge. Les séries tant à droite qu’à gauche sont liées avec douceur laissant les meilleurs moments de cette soirée dont la bravoure est absente. En fin de faena la couardise reprend le dessus et Zulueta résume son final à quelques bons dérechazos dans la quérencia. L’estocade est parfaite quoique peut être un peu plate et vaut à elle seule l’oreille de la présidente la première étant celle des supporters.

Espérons que samedi prochain les novillos de la seconde demi permettront plus de jeu.

Jean Dupin

Seville. Une Miurada de puertas gayolas et de banderilles

Miura Séville 21 avril 2024 © Ferdinand De Marchi

SEVILLE 12em et ultime corrida de la Feria d’avril. Grande entrée. Ciel mitigé. 25°.

6 toros de MIURA bien présentés dans le type de la ganaderia, longs, grands et bien encornés, 590 Kg, de robes et de jeu variés, 4 ans et 2 piques chacun, toréable le 3°, le 5° un Miura d’antan, les autres sans possibilité à la faena par manque d’humiliation ou de franchise, se retournant comme des chats, silence à l’arrastre pour tous, pour :

DAVID FANDILLA EL FANDI, Bleu roi et or. Ovation et Vuelta après pétition paraissant majoritaire.

MANUEL ESCRIBANO, Blanc parsemé de roses et or. Ovation et Ovation.

ESAU FERNANDEZ, Bleu et or. Une oreille et silence.

Ovation à Manuel Escribano à l’issue du paseo en remerciement pour sa grande après midi avec les toros de Victorino Martin du samedi 13 avril.

Tercio de banderilles partagées entre El Fandi et Escribano à chacun de leur toro. Un festival de tout l’art contemporain des banderilles : 12 paires al cuarteo, de poder a poder, al quiebro, al violin, al quiebro et al violin, por dentro, por afuera, dans le berceau ou à cornes passées, le tout donné avec joie et entrain par ces deux vétérans.

El Fandi Miura Séville 21 avril 2024 © Ferdinand De Marchi
El Fandi Miura Séville 21 avril 2024 © Ferdinand De Marchi

EL FANDI est matador de toros depuis l’an 2000. A 45 ans Il a déjà coupé pas moins de 2000 oreilles et des dizaines de queues dans des arènes de petite catégorie. Ici, à Séville, il est heureux de toréer et même si on ne lui donne pas l’oreille qu’il avait mérité à son deuxième toro, il reste souriant.

Deux fois il a été recevoir le toro a puerta gayola, deux fois il s’en ait bien sorti malgré des toros réservés à leur sortie.

Deux fois il a croisé les banderilles avec Manuel Escribano, deux fois il n’a pu toréer des toros impossibles pour lui qui n’est pas un muletero puissant, n’est pas Ruiz Miguel qui veut, mais deux fois il a tué recta. Chapeau l’artiste qui fait honneur à sa profession depuis 25 ans.

Photo J.Y Blouin
Photo J.Y Bloin

Manuel ESCRIBANO revient après son après-midi héroïque des Victorino Martin. Il est heureux de retrouver son parrain d’alternative, reçue il y a 21 ans.

Visiblement ces deux matadors sont en grande complicité depuis cette date, le festival aux banderilles le montre à tout le monde, embrassades et effusions sont légion, brindis réciproque même. A la muleta rien n’est possible malgré l’envie. Deux fois le toro a été reçu à la porte du toril comme l’a fait son ami, deux fois il s’en est sorti indemne malgré le risque.

Un grand merci à ces deux artistes d’avoir animé cette corrida qui aurait été bien peu plaisante sans eux. C’est aussi cela la corrida de toros, savoir donner du plaisir au public en s’employant à fond dans ce que l’on sait bien faire.

Photo J.Y Blouin
Photo J.Y Blouin

Esau FERNANDEZ se présente après ses deux grâces de toros de l’an passé, dont une d’un Miura à Sanlucar de Barrameda. Sa faena a son premier toro est intelligente, au début le toro ne passe ni à droite ni à gauche et se retourne trop rapidement. Mais à force d’engagement et de domination il arrive à tirer quelques passes sur la corne droite, précédant une belle épée concluante. Une oreille méritée.

A son deuxième toro qu’il a été recevoir à genoux à la porte du toril pour faire comme les autres il ne peut rien. Mais il a eu le geste de brinder ce dernier toro de la feria à ses deux compagnons de cartel, comme pour les remercier du spectacle offert.

Ainsi s’est terminée cette feria d’avril 2024 qui a connu le match nul entre Daniel Luque et Roca Rey, une porte du Prince chacun, la résurrection de Miguel Angel Perera, une porte du Prince, mais surtout l’immense faena « pour le souvenir » de Juan Ortega à un toro de Garcigrande le 15.

EXIR

Gamarde : doublé du Rafi

Gamarde-les Bains. Corrida. Lleno de no Hay billetes. 6  toros de Castillejo de Huebra.

Diego Urdiales : silence et ovation après avis.

Clemente : silence après deux avis et silence après deux avis.

El Rafi : oreille après avis et oreille.

Très belle ambiance et grand succès populaire pour cette corrida de Gamarde pour laquelle il ne restait plus un billet. Le lot de Castillejo de Huebra juste de présentation, aux armures commodes a montré une certaine noblesse, avec un fond de soseria et des forces limités. Deux éléments ont néanmoins relevé le niveau le troisième noble mais avec la transmission nécessaire et le sixième humiliant avec classe.

Diego Urdiales était venu auréolé de son récent succès à Séville. Le natif d’Arnedo était chez lui dans ces terres dacquoises puisqu’il y a pris l’alternative il y a 25 ans des mains de Paco Ojeda. Les organisateurs n’avaient pas laissé passer l’événement en le récompensant en piste. Diego ne distribua que de minces pincées de ce toreo profond et sobre où il excelle. Les opposants ne s’y prêtaient guère. Il fallut se contenter de quelques détails de sa marque. A noter un excellent passage à la cape à son second allant des planches vers le centre, avec goût et profondeur. Il mania l’épée sans convition.

Décidé Clemente qui avait triomphé l’an dernier dans cette même arène. Peu convainquant néanmoins, car il a manqué à ses deux travaux une cohérence nécessaire à la connexion avec le public. Il est vrai que la fadeur de l’opposition ne l’aidait guère à bâtir des trasteos cohérents. On vit néanmoins de beaux passages à la muleta notamment avec une série finale bien cadencée à son premier passage et une première partie de faena bien menée lors de sa seconde prestation. Il tua mal ses deux adversaires ce qui empêcha toute chance de récompense.

Bien Le Rafi qui touchant le bon lot ne l’a pas laissé passer. On sait que c’est le plus difficile : être bien devant un bon toro ; car on n’a pas d’excuses. El Rafi sut mettre à profit la vibration de ses deux adversaires pour bâtir des travaux solides, menés dans un bon tempo, séries par séries sans se faire toucher la muleta. Deux faenas qui reflètent un caractère rigoureux et soucieux de faire les choses bien : comme elles doivent l’être. Il y a une sorte d’académisme, de recherche de l’orthodoxie dans son toreo et cela est bien respectable. Comme il tua bien ses deux adversaires, il coupa un total de deux oreilles et obtint un beau succès. Il conforte ces bonnes manières qui avaient séduit lors de la dernière féria dacquoise.

Pierre Vidal

Photos Bruno Lasnier

Saint-Martin de Crau: oreille pour Lamelas

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L’unique oreille pour Alberto Lamelas, mais le Prix à la Combativité à partager par les trois diestros pour leur aptitude à traguer les fortes rafales…

Trois quarts environ, vent violent. Six toros de Saltillo bien présentés, charpentés, avec de la présence et un comportement inégal, plus incertains les trois derniers.

Alberto Lamelas : saluts et oreille.

Damián Castaño : applaudissements et silence.

Tibo Garcia : silence et palmitas.

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Avec ce qu’il s’est passé aujourd’hui dans les arènes Louis Thiers, et outre le résultat comptable, il convient, me semble-t-il, de préciser que les acteurs ont évolué dans des conditions météorologiques épouvantables, à savoir  des rafales très violentes qui leur ont s‌ingulièrement compliqué la tâche. Bravo à eux pour avoir tout de même tenté de donner le maximum…

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Alberto Lamelas ouvrit la séance en se signalant au capote et après deux piques sous forme d’exercice d’équilibre, il brinda à l’assistance un premier trasteo marqué par un bel arrimón, surtout à tribord, avant entière tombée au troisième coup. Son deuxième alla au cheval par trois fois,  la seconde de loin et la troisième en étant long à se décider. Brindant au public, sa faena a été celle d’un valiente manifestant une haute dose de volonté dans des conditions difficiles, ce qui lui valut d’empocher après espadazo l’unique oreille de cette tarde. 

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Damián Castaño  a écouté les premiers olés dès la réception de son premier au capote, ponctuée par une superbe demie. Après deux piques, il brinda au conclave une faena relevée par plusieurs passages ambidextres appliqués, affichant une conviction qui malheureusement n’a pu être valorisée à cause du maniement discutable des aciers. Ensuite, face à un quinto qui n’avait rien de bueno, le Saltillo allait passablement compliquer la tâche du Salmantinoà la muleta  qui s’accrocha autant qu’il le pouvait dans la tourmente. Le Saltillo finit par le contraindre à faire profil bas à l’heure de conclure où Damián multiplia les échecs avec la ferraille jusqu’à entendre le troisième avis fatidique…

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Tibo avec le capote de paseo de Tom Garcia

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Tibo Garcia se fit applaudir pour servir à son premier plusieurs capotazos dynamiques avant deux puyas suivies d’une belle performance de Thomas Ubeda avec les palos qui s’attira une belle ovation.

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Brindis à l’auditoire d’un premier trasteo appliqué sur les deux bords, malheusement conclu sans éclat. Face à l’ultime, les choses ne se sont pas arrangées, son adversaire n’ayant pas les qualités requises pour donner plus de brillant à l’effort consenti, Tibo s’évertuant à tirer du sang d’une pierre avant une conclusion en trois fois.

Mais j’insiste, enhorabuena à la terna pour son abnégation dans la bourrasque…

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Matin. Demi-arène. Après le lever du jour, on a assisté à celui de la tempête qui n’allait plus nous lâcher de la journée ! Quatre novillos de Valverde irréprochables de présentation, de tamaño conséquent, exigeants mais toréables, la palme allant au troisième qui eut les honneurs de la vuelta posthume. 

Clemente Jaume : saluts et vuelta.

Nino Julián : saluts et vuelta.

Sobresaliente : Pablo Jaramillo.

En préalable, une minute d’applaussiments a été dédiée aux personnalités taurines décédées dans l’année, notamment Pierre Doumenc qui pendant une dizaine d’années avait été président de la Unica.

Les deux compères eurent eux aussi à combattre la trosième corne des toros, ce qui évidemment a compliqué d’autant leur prestation. Les deux ont tout de même relevé le défi du mieux qu’ils le pouvaient et rien que pour ça, ils doivent en être félicités.

cj19k

Clemente Jaume tira quelques belles véroniques de son premier avant une faena appliquée, mais de portée inégale. Il se fit ensuite ouvrir la taleguilla en s’engageant sur le premier assaut. Son second était celui qui permettait le plus et Clément, qui le reçut a portagayola, se montra entreprenant après deux piques poussées. Faena en demi-teinte, les aciers laissant encore à désirer.

nino19k

Nino débuta avec un novillo avec lequel il afficha dès l’entame une belle décision, banderillant lui-même avec succès après deux piques, puis brindant aux gradins une faena au cours de laquelle est ressortie son entrega, se faisant lui aussi secouer au moment de porter l’épée. Avec son second, bien piqué en trois fois par Gabin, Nino fit preuve une nouvelle fois de vaillance et de volonté,  tout au long d’une faena où il a transmis. Entière trasera avant d’entamer une vuelta applaudie après pétition…

Paul Hermé http://torofiesta.com

(Photos : Daniel Chicot)

Séville: Roca Rey impérial sort par la Porte du Prince.


Puerta del Principe Andrés Roca Rey Séville 20 avril 2024 © Ferdinand De Marchi

Samedi 20 avril 2024, Real Maestranza de Sevilla.

12eme corrida de la Feria d’Avril. Corrida de Victoriano del rio et Toros de Cortes.

Juan Ortega, de vert céladon et or, ovation et silence.

Andrès Roca Rey de Grana et or: deux oreilles et une oreille, Porte du Prince

Pablo Aguado : de noir et argent, Salut au tiers et une oreille.

Un lot de toros noirs  tous de 4ans et demi , bien présentés armés finement, de peu de charge le 1, et le 4 ( le lot de Juan Ortega), mobiles et forts bien que diversement piqués le 2, le 3, le 5 et le 6ème, le meilleur.

Pour ce qui est de Juan Ortega , son premier toro  entre très bellement, armé haut, piqué trop en arrière ce qui ne permettra pas de le toréer en humiliant, dès la première pique le bicho part a tablas  et sa seconde pique sera un picotazo dont il sort seul.

Ph. JY Blouin

Le maestro ne pourra pas faire grand chose, a droite la tête du toro est flottante, assez vite réglée par le maestro qui donne deux séries de derechazos par le bas , mais le toro s’affaiblit, à gauche il n’a pas de charge et estoqué il va mourir aux planches. Ovation sans salut au tiers.

Photo J.Y Blouin

Au quatrième on se dit qu’Ortega fera le maximum et c’est bien dans son intention … mais le toro accroche la cape deux fois, et n’est pas clair.

Mais Juan Ortega brinde au public, entraine le toro avec sa muleta très basse jusqu’au centre , le toro s’entrave, Ortega ne sait que faire, le toro manque de force, va a menos et reçoit une entière contraire. Le toro est sifflé à l’arrastre.

Ortega écoute le silence de Séville.

Photo JY Blouin

Grand jour pour Roca Rey dont ce peut être considéré comme la revanche.  Luque est parti au Mexique, il va pouvoir régler ses comptes ! je plaisante?  oui un peu, mais pas tant que ça. Il reçoit son Toro de Cortes par quatre veronicas et  une larga cordobesa de grand style.  On commence à espérer. Deux piques bravement reçues bien que pas très appuyées, surtout la seconde, une égratignure tout au plus. 

Mais le toro a du coffre , Andrès le sait le sent et n’hésite pas il va brinder au public. A genoux il attend la charge qui tarde  de ce toro installé aux tablas, le cite l’interpelle et finit par obtenir ce qu’il veut : une charge rapide et forte, le génial péruvien lui refile 6 muletazos vertigineux rematés par deux pechos de chaque côté.  Pas le temps de finir, la musique joue, et chacun sait qu’a Séville elle ne joue pas pour rien, le chef de musique est aficionado et à tous les droits.

Photo J.Y Blouin

A gauche , plus tard dans cette faena impressionnante les naturelles sont données en arrondissant le passage du leurre jusque presque dans le dos.  On déguste, et tout cela est fait aux medios, pas pénard dans la querencia d’un petit toro sans danger. Estoconazo , et les deux oreilles tombent du palco.

Andrés Roca Rey Victoriano del Rio Séville 20 avril 2024 © Ferdinand De Marchi

Au 5eme toro, autres temps autres moeurs le toro, de Cortes lui aussi, le danger rôde, et cependant Roca rey sait qu’il doit prouver son statut de figura numero 1. Piques moyennes, le torero se poste à la première raie , droit comme un i, muleta en main pour offrir sans prudence , mais Roca rey est il jamais prudent, au mauvais sens du terme? le toro passe six fois dans cette statue immobile rematr par un pecho. trop confiant, main trop basse le toro voit l’homme et lui fonce dessus, accroc habilement évité. a gauche il faut garder l’animal avec soi, il a tendance a filer droit loin du matador.  Alors que faire d’autre que faire frémir l’assemblée?  corne sur la cuisse , ou sur le ventre, choisissez monsieur le toro je vous domine tellement que vous n’oserez pas! et effectivement tout fonctionne et le tremendisme  emporte l’adhésion. Là tout se joue, la précision du geste qui ouvrira ou non la Porte duPrince.

Photo J.Y Blouin

Photo J.Y Blouin

Roca Rey se jette dans les cornes. Matar o Morir. Et il tue. Un avis. Une Oreille de grand poids!

Photo J.Y blouin
Photo J.Y Blouin

Pablo Aguado dont on dit souvent qu’il est un torero de cape mais pas grand muletero nous prouvé le contraire ce soir, certes moins flamboyant et coruscant que notre Roca rey mais tout de même..

A son premier, le troisème toro de Cortes, bien joli bébé de 530kg Aguado est excellent au capote, Ortega vient au quite par delanteras et une belle media. Aguado lui répond par chicuelinas.. ouais…

Grand début à la muleta, grande série à droite , changement de main de grande valeur, coulé fluide , la musique ne joue pas , et ici cela manque. Le toro bien fixé,  Aguado fait un desplante entre les cornes près des tablas. Entière sans puntilla, cela valait probablement une oreille, mais pas de pétition. Salut au tiers.

Le sixième, ah le sixième, le meilleur toro de la soirée, et de très loin, du nerf de la noblesse du caractère de la force jusqu’au bout… Aguado a su en profiter certes puisqu’il lui a coupé une oreille, mais le toro méritait mieux, le vent s’est levé, il pleut, il faut quitter la piste et voir partir le rayonnant Roca Rey sur les épaules d’une jeunesse aficionada qui a trouvé son idole, et qui a bien raison.

Juan Sierra a salué pour une très bonne paire de banderilles et d’une façon générale les hommes de plata ont tous bien rempli leur office.

Jean François Nevière

COPA CHENEL : CHRISTIAN PEREZ S’IMPOSE DEVANT LE MEILLEUR DU LOT

ALGETE province de Madrid, arènes quasi combles pour cette première demie finale de la Copa CHENEL qui réunit trois toreros ayant moins d’un an d’alternative.

Un lot de toros d’élevages disparate, biens présentés en général dans l’ordre de sortie : un exemplaire de MONTEALTO encasté brave et noble, trois de MONTE LA ERMITA le premier manso perdido avec du genio, le second bravito et encasté, le troisième parfait de vuelta al ruedo, un de LOS EULOGIOS imbuvable et enfin un exemplaire de MANUEL SANZ mansito et manœuvrable pour :
Christian PEREZ une oreille après avis et deux oreilles après avis
Christian PAREJO salut et salut
Alejandro MORA vuelta et silence après deux avis


Sans aucun doute Christian PEREZ était le chanceux du jour, touchant deux toros de luxe. Si le premier est passé à côté de la vuelta al ruedo le second y eut, en toute logique, droit. PEREZ attend son premier à genoux à la porte des toriles pour une grande larga cambiada suivie de bonnes chicuelinas. Suivant la pique unique il donnera un très beau quite par saltilleras.


C’est encore à genoux qu’il entamera la faena dans le premier tiers avec entre autre une passe dans le dos osée. La faena se poursuit d’abord à droite puis à gauche PEREZ pèse peu sur son toro et les trajectoires sont souvent rectilignes mais il profite de la classe de son opposant. L’animal est encasté et il paraît difficile de canaliser et de templer son ardeur et c’est peut-être ce qui me manque dans cet ouvrage. L’estocade est très engagée et en sort contraire et peu efficace deux descabellos seront nécessaires pour en terminer.


Son second est beau et parfait, il l’accueille par une larga à genoux au fil des planches puis une belle série de delantales. La pique malheureusement unique sera prise en brave. L’entame de muleta sera par doblones enchaînant immédiatement par naturelles sur une très bonne corne gauche. L’animal a de la caste et sur le final PEREZ se fait avertir, ici encore le temple fit défaut. Le final sera par manoletinas ultra serrées Deux tiers de lame longues à agir, quoiqu’en place feront sonner un avis ce qui n’empêchera pas l’octroi de deux oreilles et la vuelta al ruedo bien mérité au toro.


Christian PAREJO lui touchera le pire du lot son premier est manso il cherche le refuge des planches et aimerait bien revenir d’où il est sorti pourtant le plus bitterois des chiclanero, ou inversement, fera tout pour essayer de lui tirer une faena prenant beaucoup de risques il arrivera à construire malgré les protestations permanentes de l’animal dont les coups de tête en aurait refroidi plus d’un. L’estocade portée avec sincérité est desprendida mais efficace. Il semble que le public n’ait pas saisi l’effort et reste froid. Pourtant PAREJO n’avait rien vu encore, son dernier toro est pire que tout, manso et faible ne pensant qu’à se défendre en derrotant le cul aux planches. Ici encore avec beaucoup de courage, Christian tentera l’impossible en prenant tous les risques. Mais, las, le courage ne suffit pas quand l’adversité s’en mêle L’entière tombée nécessitera l’usage du verdugo.

Alejandro MORA était le plus jeune et paraît aussi le moins expérimenté des trois toreros. Le moins que l’on puisse dire est qu’il ne fut guère convaincant devant ses deux opposants. Le premier bravito dans ses deux rencontres avec les chevaux paraissait manœuvrable, pourtant la faena fut peu aboutie et vide de toute émotion. L’estocade fut elle bonne et très efficace mais si cela est nécessaire ce n’est toute fois pas suffisant pour triompher. Son second est un peu plus compliqué et jamais Alejandro ne ce hissera à son niveau souvent débordé par la caste de l’animal. La mise à mort fut laborieuse et ne se conclut qu’après le deuxième avis le pire a été évité.

Jean Dupin

Seville, des Alcurrucen sans fond ni bravoure, mais un grand Castella

Photo JY Blouin

Seville, 19 avril, Real Maestranza, lleno de no hay billetes. Temps clair et un peu de vent.

pour: J A Morante de la Puebla, de Havane et or, Silence et silence.
Sébastien Castella, de Grana et argent, Grande ovation au tiers après pétition, et grande ovation au tiers après un avis.
Tomas Rufo, de lilas et or, silence et silence.

Les toros d’Alcurrucen de souche Carlos Nuénez ont tout fait pour faire échouer cette corrida. Présentation variée, armures astifinas tantôt vers le haut tantôt en avant, poids moyen 530 kg et 4 ans.
Nuls , fuyards, parados et mansos le 1er le 3, noble mais faible le 2, manso con genio le 5, manso arrêté le 6.
Avec cela que vouliez vous qu’ils fissent ?

Morante , cela devient une habitude, après 5 contrats signés dans cette feria d’avril de Seville, a fait du Morante ; et du meilleur, mais sur trois , voire quatre véroniques de réception à ses deux adversaires. Le premier se lassa avant tout le monde et Morante n’insista pas, une petite moue de désappointement et hop, on va chercher l’épée.


A son deuxième, le plus encasté du lot mais trop piqué par un picador zélé, beaucoup de choses à mon sens étaient possibles mais la mansedumbre ressortit durant la faena et comme de bien entendu le maestro de la Puebla pensa que cela suffisait. Il lui avait pourtant offert une réception à mi hauteur à la cape par veronicas absolument superbes. A la fin de la faena une belle série à gauche, arrachée à ce toro parado, puis, misère de misère, trois pinchazos un pinchazo hondo… Morante est sifflé, mais il s’en fout, les sifflets peuvent aller au toro …

Sébastien Castella a sauvé la tarde , et je dis bien sauvé , car avec un poil de plus d’aficion l’oreille de son premier serait tombée, par son seul mérite. Que dis je? non , précisément il eût fallu que le toro y mette un peu plus du sien..Mais Castella a livré une faena très méritante à un toro noir astifino, veletto avec un énorme début par veronicas très lentes et profondes.

Ruffo est allé au quite par chicuelinas, et José Chacon après deux paires de banderilles plus que risquées a été appelé à saluer. Cela démarrait bien, brindis au centre, dès les premières passes le toro derrote en fin de passage mais Castella règle les pendules et tout s’enroule , charge bien réglée à droite puis à gauche avec intensité et harmonie. A ce moment de la faena l’oreille doit tomber, mais l’épée bien qu’entière est trop longue d’effet, la pétition non majoritaire, le matador ira à la deuxième ligne saluer l’assistance.


Ce qui est extraordinaire avec Sébastien Castella c’est cette pureté du geste cette façon de refuser la facilité, cette profonde élégance, il sait marcher , attendre le toro, une fois les talons plantés dans le sable. C’est plus que de l’aguante, c’est une sorte d’invitation à une danse possiblement macabre, assurance et risques confondus.

Le cinquième toro, un colorado oeil de perdrix de 4ans lui aussi commence en chargeant dans le capote en zigzag, freins sur les pattes arrières, écart brutal des antérieurs et coups de tête mal intentionnés. Le public hurle, réclame le changement. Sébastien Castella qui lui sait ce qu’il pourra tenter de faire, fait signe d’une main: “calmez vous, attendez…”
Le toro part au cheval mais ne s’y attarde pas plus d’une seconde à chaque passage, au total 6 , ce qui, d’après le maestro vaut bien deux piques réglementaires et que le palco accepte. Bravo mr le président, et double bravo au maestro qui va faire une démonstration superbe de toreria et de dominio, le toro va suivre la muleta de mieux en mieux, les cornes à ras des chevilles : Castella dit et démontre: chaque toro a sa lidia!
Et là, croyez le, ce n’etait pas commode.
Une demie , un descabello, moi j’aurais agité mon mouchoir mais , en rélaité c’est sans importance: ce fut un grand Castella, transformateur de toro.

Photo JY Blouin

Deux mots sur Tomas Ruffo. Le toledano est bon torero mais froid et il ne transmet rien, même quand il est bon comme ce soir avec son deuxième toro.

A son premier lourd et noir et blanc comme une descente de lit qui se poste dès l’entrée dans sa querencia attendant qu’on aille l’y chercher, la mise en suerte pour aller au cheval est pénible et le toro sort très vite de cet endroit. Il est tardo, a une charge désordonnée ; enfin un manso de plus.

Au sixième qui se présente physiquement mieux, plus lourd, tout noir, mobile on a un bon début à la muleta, mais tout cela bien que précis, reste froid et .. et rien.

Sebastien Castella a tout montré, extrayant des pépites du vide sidéral des Alcurrucen.
Encore une tarde sans toros.

Jean François Nevière

Seville. El Cid et De Justo surpassent la corrida de La Quinta.


Après le désastre ganadero des trois jours précédents on attendait beaucoup, et peut être trop, des Santa Coloma de LA QUINTA. La plaza de toros de la Maestranza de Séville avait quasiment fait le plein pour cette corrida donc. Six toros de quatre ans de la QUINTA bien présentés, très bon le premier (vuelta al ruedo), en dessous les autres ; compliqué le dernier pour :

EL CID une oreille avec pétition de la deuxième et salut.
Daniel LUQUE salut et salut.
Emilio de JUSTO oreille et oreille

Le premier QUINTA sort des chiqueros comme un missile avant de rencontrer le capote du CID qui le temple et le domine par véroniques et chicuelinas jusqu’au centre de la piste. Le tercio de piques sera en demi-teinte, le toro poussant peu et gardant la tête très haute. Au banderilles l’animal poursuit les hommes d’argent jusqu’aux planches.

Photo JY Blouin


Jesus Manuel prend la muleta et brinde au public. Le vétéran récemment revenu aux affaires presse l’adversaire à la hauteur de son art. Les premières passes bien liées en rond sont tout de douceur et de longueur. Homme et animal s’entendent à merveille dans un ballet parfaitement réglé par la musique de la banda. Les séries ne sont qu’une passe surtout sur le bord droit bien meilleur que le gauche. Le CID se contentera d’une série de naturelle de bonne qualité certes, mais plus incertaines. Il revient à droite pour un final tout empreint de vérité et de sincérité tant de la part du torero que du toro. L’estocade est portée dans les canons quoique desprendida. Ce défaut coûtera certainement la seconde oreille au CID malgré la pétition très forte. On pourra toujours discuter de la vuelta al ruedo au regard du premier tiers mais la noblesse du toro fit oublier cela et, après tout, ce fut quand même un grand toro. Il faut le reconnaître : ce fut le seul de l’après-midi à ce niveau.

Le second du CID est insignifiant à la pique et s’avère rapidement faible. Si les deux premières séries sont bonnes, les suivantes sont de deux passes et une passe de poitrine. Le Le toro ne transmet pas malgré sa réelle noblesse. La faena dure et le toro va à menos. L’estocade est en deux temps : pinchazo et pinchazo profond puis descabello après avis.

Photo JY Blouin

Le premier de LUQUE s’agenouillera après la première pique. Daniel qui a déjà triomphé ici cette année aimerait bien renouveler mais son toro ne lui permet pas malgré tous ses efforts. Noble certes mais sans force ; la faena ne passe pas : ni émotion ni transmission et le torero n’y est pour rien. Le public le reconnaîtra l’appelant à saluer après une entière « traserita » et « tendidita ».
A son second les mêmes effets ayant les mêmes causes – je ne me répéterai pas.

Photo JY Blouin

Emilio de JUSTO est dans un grand moment il nous avait montré l’autre jour devant les « Garcichicos » qu’il avait parfaitement récupéré de sa grave blessure. Son premier prendra une première pique inexistante quittant la pièce montée avant même de la toucher, eh oui il y a des mansos chez les Santa Coloma ! Les deux rencontres suivantes sont de peu de classe. Emilio a pourtant décelé un fond de noblesse chez l’animal et il entend l’exploiter. Il entame par doblones genou fléchi puis suit une série à droite qui suffit à déclencher la musique par sa profondeur et sa lenteur. La suite de bon niveau ne sera que par la qualité et la volonté du torero et l’estocade en décomposant les temps et parfaitement située valait à elle seule cette première oreille.
Le second est bien différent. Il sort comme un furieux des torils et d’entrée Emilio lui sert une larga de rodillas au fil des planches, puis il entreprend de lui apprendre à charger. A la muleta Emilio de JUSTO s’arrime devant un animal qui rechigne à se soumettre. Bien difficile d’enchaîner des passes devant les protestations violentes du fauve Là où beaucoup auraient jeté l’éponge, DE JUSTO s’entête et torée mettant un point d’honneur à soumettre l’animal.

Photo J.Y Blouin

Les choses s’avèrent compliquées mais le maestro s’acharne dans une faena sans musique mais de poids. Le public sévillan reconnaît l’effort et comme l’estocade est ici aussi parfaite c’est une deuxième oreille bien méritée qui récompense l’extremeño.

Jean Dupin

IIe Festival du Film Espagnol de Nîmes: réception de Victoria Abril à la Macarena…

Vous commencez à nous connaitre : nous ne manquons pas une occasion pour élargir les horizons tauromachiques de notre Peña…

Nous avons déjà abordé des thèmes techniques, artistiques, littéraires, mais pas encore cinématographiques.

Le second Festival du Film Espagnol de Nimes dont ci-joint l’affiche, nous en donne l’occasion.

C’est avec un immense plaisir que nous invitons ce 26 avril, après la projection du film au cinéma CGR, en nos locaux de la MACARENA

                 Madame Victoria ABRIL , Marraine du Festival

                   pour une soirée dont le thème sera  Les femmes, le cinéma et la tauromachie…

rufo17k

Pour cette occasion, elle sera accompagnée de Madame Miriam DIAZ AROCA, qui elle aussi a tourné dans le film « Talons Aiguilles », et qui est très connue en Espagne pour ses parutions dans des séries télévisées.

La soirée démarrera à partir de 20h00.

Comme à l’accoutumée, la soirée se poursuivra dans le plus pur esprit « Sevillanas » de la Macarena qui vous proposera un service de tapas et boissons...

(Communiqué de la Peña Rufo)

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