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Maxime Ducasse au Musée Taurin de Béziers

Lire à Caissargues

Café Toro

La corrida cité à comparaître

Au Club Taurin de Paris: “le souvenir taurin”par Jean Pierre Hédoin

Jean-Marie Magnan, notamment, l’a écrit: “la corrida est une mémoire”. En effet, dans une vie d’aficionado, les réminiscences comptent sans doute autant que ce que l’on vit dans l’instant présent. Les aficionados sont souvent hypermnésiques et en tout cas aiment se remémorer les grands moments qu’ils ont vécu: telle faena, tel grand toro, telle “rencontre” -sujet auquel nous sommes particulièrement sensibles – entre un torero et un toro…et parfois aussi, car cela fait partie de la tauromachie, telle tarde particulièrement désastreuse. Certains d’entre nous, des décennies plus tard, se souviennent  du moindre cartel, du nom de la ganaderia, alors même qu’il ne s’est rien passé de bien marquant lors de la corrida en question. Mais, d’un autre côté, la corrida étant un art de l’instant, la mémoire taurine peut être trompeuse: on a souvent tendance à embellir voire à mythifier ce que l’on a vécu sur les tendidos dans sa jeunesse, voire plus récemment, au point d’ailleurs que l’on hésite parfois à revoir sur écran telle ou telle grande faena que l’on a vécue en direct, de crainte d’être déçu. C’est dire si la mémoire est omniprésente dans une vie d’aficionado.
Nul n’était plus légitime que notre président d’honneur, Jean-Pierre Hédoin, grand aficionado et pourvu d’une mémoire prodigieuse, pour évoquer ce sujet. Il le fera au cours d’une conférence portant sur:
  “Le souvenir taurin”
   au restaurant Loubnane
  le mercredi 12 avril à partir de 20h

  Tarifs: membres du Club à jour de cotisation: 32 euros; jeunes de moins de 25 ans: 15 euros; hôtes de passage: 40 euros.

Merci de vous inscrire rapidement(compte tenu du délai relativement rapproché) par retour de mail ou à l’adresse: clubtaurindeparis@gmail.com

Présentation du film documentaire “Nimeño II , au bout d’une passion” à Tercis-les-Bains

Nous avons l’honneur de vous présenter, pour la première fois dans le Sud-Ouest, le film documentaire NIMEÑO II qui sera diffusé le vendredi 28 avril à partir de 20h à la salle polyvalente de Tercis-les-Bains. Nous aurons l’immense joie de recevoir les Maestros Richard Milian et Victor Mendes à cette soirée. Ils
viendront évoquer leurs moments de vie partagés avec NIMEÑO II. Venez nombreux rendre hommage à ce grand torero français !

Soirée à la Peña des Graves

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Précisions sur la réception vendredi du ganadero de Valverde Jean-Luc Couturier...La soirée avec Jean-Luc COUTURIER se déroulera chez notre partenaire et adhérent de la Peña, Grégoire GABIN, Château Haut-Reys, 18 allée Perrucade – 33 650 La BRÈDE.Le 31 mars, nous recevrons le ganadero Jean-Luc Couturier qui nous présentera son élevage “Curé de Valverde” et sa finca de Coste Haute avec sa très belle arène, à Saint Martin de Crau dans les Bouches-du-Rhône.Nous terminerons la soirée par un apéritif dînatoire façon Peña.Le prix de la soirée est fixé à 15€ pour les adhérents, 18€ pour les non-adhérents et gratuit pour les moins de 20 ans.Pour une bonne organisation, vous pouvez réserver jusqu’au mardi 28 mars auprès de Michel au 06.83.147.141.(Communiqué)

Soirée “los mozos de espada”

LA PROVINCE DE CADIX CELEBRE LA FAMILLE TAURINE

Beaucoup de monde dans la salle au 1er rang les lauréats: Manuel Escribano,, Victorino Martin,, Juan Contreras et Antonio Valencia (photo JD)



Ce vendredi de nombreux aficionados, professionnels de la tauromachie et responsables politiques de la province de CADIX ont rempli la bodega El Cortijo du Puerto de Santa Maria pour la deuxième remise des prix taurins de la province.

Ce fut tout d’abord un hommage à Luis GONZALO artiste peintre et grand aficionado qui nous a quitté cette année, il est l’auteur du prix remis cette année.

Le prix de la promotion de la tauromachie est décerné à l’association des écoles taurines andalouse “PABLO ROMERO”. Tous les intervenants de la soirée ont insisté sur l’importance des écoles taurines pour le futur de la fiesta. Javier BOCANEGRA présentateur de la soirée a particulièrement insisté sur le dévouement des maestros présents qui se dépensent sans compter dans cette oeuvre de formation Ruiz Miguel José Luis Galloso et une mention toute spéciale à Luis Para “JEREZANO qui tous les samedis dispense son enseignements sur le trottoir devant l’école taurine de Jerez fermée par un pouvoir politique sectaire. Hommage  a été rendu à cette école par un de ses anciens élèves Juan CONTRERAS primé ce jour comme meilleur subalterne.

Au rang des primés ce jours furent chaudement applaudis Victorino MARRTIN meilleure ganaderia, Manuel ESCRIBANO  meilleure faena pour celle donnée à son quatrième toro au Puerto de Santa Maria et le jeune novilllero avec picadors Jose Antonio VALENCIA. Le jeune vénézuélien avait pardonné la vie à l’un de ses novillos lors de la novillada de SANLUCAR DE BARAMEDA à l’issue d’une faena époustouflante qui est restée gravée dans nos mémoires.

Après la remise des prix il revenait à Antonio Sanz CABELLO ministre de l’intérieur d’Andalousie de clore la soirée. Il rappelait tout d’abord toute sa fierté d’être dans la famille taurine et tout l’intérêt que le gouvernement Andalou porte à la “fiesta nacional” en tant que bien culturel, bien sûr, mais aussi et peut être surtout  comme acteur économique indispensable et incontournable. Il a annoncé que la Junta allait renforcer législativement cette activité renforçant ses défenses face à toutes les attaques. Les aides aux écoles seront augmentées ainsi que les heures de programmation de “CANAL SUR” mais surtout et c’est la grande nouveauté de 2023, il a parlé de la rédaction du nouveau règlement taurin qui à l’initiative de l’Andalousie devrait homogénéiser tous les règlements existant en Espagne afin d’arriver à un règlement national unique, jusqu’à présent chaque région autonome dispose de son propre règlement.

C’est bien évidemment autour d’un verre de Jerez que c’est terminée cette soirée de haut niveau et de grande convivialité.

Jean Dupin

CESAR RINCON AU CLUB TAURIN DE PARIS

César Rincon entre le président Vignal et Aracell Guillaume (photo JY Blouin)


Devant une soixantaine de membres et une salle pleine, César Rincon a retrouvé le Club Taurin de Paris où il n’était pas venu depuis 1994. Accueilli par Thierry Vignal et Araceli Guillaume Alonso (qui traduisait ses propos) il a surtout évoqué des souvenirs, notamment ceux de ses grandes portes de Madrid en 1991. Interrogé sur son concept du toréo, il a reconnu que sa pauvreté l’ayant empêché de fréquenter écoles taurines et milieu taurin, il s’était formé au fil des ans, en subissant l’influence de quelques grands maîtres dont Antonete et Paco Camino. En outre, sa petite taille l’empêchait de toréer comme Paco Ojeda très à la mode à l’époque : il lui fallait donc trouver un autre style!
Parmi les ganaderias qu’il a toréées, il conserva un faible pour Baltazar Iban, qui lui permit d’ouvrir sa première grande porte à Madrid. mais il reconnait qu’il n’a jamais lidié les Miuras, “trop grands pour lui”.
Sur l’actualité, il est infiniment triste de la situation en Colombie, regrettant que les élus et les gouverneurs n’aient même pas le courage d’appliquer les décisions de la cour constitutionnelle, quand ils ne freinent pas la mise en œuvre de celles-ci. Son plus grand regret est de voir le risque que cela fait prendre à la race magnifique du toro de combat.
Sur ses relations avec le public français, il souligne que sa nationalité colombienne n’a jamais eu l’importance qu’elle prenait en Espagne où la Colombie était assimilée au narcotrafic, même après la fin du cartel de Pablo Escobar.
Au total une excellente soirée conclue pour le Maestro par la dédicace du livre Bastonito Rincon que les nombreux présents avaient pu se procurer à l’entrée.

Jean Yves Blouin

Photo JY Blouin

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