VIVE LES JO !

Photo de la magnifique cérémonie d’ouverture des JO de Paris. Le toro veille: bienvenue à tous. Très beau détail qui nous emplit de fierté.

La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris a été un grand succès montrant au monde entier par sa créativité, son ingénierie et sa technologie ce dont la France est capable. Elle a promu ses valeurs républicaines d’égalité et de tolérance. Certains regretterons quelques petites approximations historiques on mettra cela sur le compte de l’ironie et de la provocation ce qui vaut mieux qu’une cérémonie « sin pena ni gloria » plate et convenue pour plaire à tout le monde. La magie de cette soirée c’est que malgré les moyens énormes mis en œuvre elle a toujours gardé une véritable originalité et malgré sa durée elle n’a jamais lassé -à ma grande surprise, je l’avoue.

On a accusée la soirée de faire la promotion de la woke culture, la présence insistante de ce superbe frontal de toro de combat sur la tribune d’honneur montre qu’il n’en est rien. Pourquoi ici et maintenant ? me demandent des amis aficionados. Et bien c’est d’abord pour honorer l’animal sacré que nous aimons pour sa force, son intelligence, son amour du combat. N’est-ce pas ce que l’on demande à un athlète ?

Ensuite et surtout il s’agit d’une reconnaissance de la diversité dont est constituée notre pays : il y a des amateurs de rap mais il y a aussi des passionnés de corridas. C’est un signe adressé à tous ceux qui ne seront pas de la fête : les provinciaux, les ruraux. Un geste d’affection qui proclame au monde entier -des centaines de millions de téléspectateurs- que le culte du toro est toujours bien vivant et que la culture taurine irrigue notre sud. Il est vain et injuste de vouloir l’éradiquer comme le souhaitent certains fanatiques.

Bravo donc au metteur en scène et à tous les acteurs ! Bienvenue aux athlètes ! Vive les JO ! Nous aficionados nous sommes fiers d’être français !

Pierre Vidal

Santander: Final décevant

Brindis de Luque à Perera


Si ce final est déçevant c’est la faute aux toros de La Quinta qui, comme le reconnaissait le ganadero lui-même en fin de corrida, ont manqué de fond de race et de caste. Six exemplaires très inégaux tant de poids que de tête, totalement absents au premier tiers, tous inintéressants mis à part le cinquième qui a un peu relevé le niveau pour en mano à mano :

Miguel Angel Perera : salut, salut et salut
Daniel Luque : salut, salut et salut.
On le voit égalité dans le médiocre pour ce mano à mano dont on aurait pu attendre beaucoup plus

Miguel Angel Perera n’a pas démérité devant son premier qui entre dans la faena la tête haute pour pour suivre à mi-hauteur jusqu’au bout. Perera saura donner par moment du rythme à un toro qui n’en a guère, laissant de bons derechazos. A main gauche les séries seront d’une en une. Le final est par bonnes manoletinas avant une entière dans les bas-fonds.
A son second les mêmes causes produisant les mêmes effets, la faena ne décollera jamais malgré les efforts louables de Perera qui conclura d’un trois quarts en arrière desprendida.
Au cinquième Perera ne peut que s’en prendre à son mauvais maniement des aciers d’être passé à côté d’un succès majeur. Dès le capote Le toro montre ses bonnes dispositions. La pique est symbolique, et c’est avec un toro cru que Perera entame une faena sur les chapeaux de roue. Début au centre par des changées dans le dos puis longues séries sur les deux bords, rythmées et templées. Le seul souci serait les chutes de l’animal mais Perera sait le maintenir et la faena intelligente ne perd rien, et enfin touche les gradins. On s’achemine vers le triomphe mais une mise à mort désastreuse gâchera tout.
Luque n’aura pas la chance de son compagnon de cartel de toucher un toro potable. Ses trois adversaires sont décastés et limites de force même si parfois ils sont dotés d’un peu de noblesse. Son premier prend un pique en venant de loin. Luque l’entreprend à droite puis par un grand changement de main il donne une série de naturelles profondes qui déclenchent la musique qu’aussitôt Luque fait taire, il a sans doute vu les limites artistiques de l’animal, pour continuer à gauche. Il se livre à une faena très techniques qui n’est pas sans rappeler un certain Ponce capable d’inventer un toro là où il n’y a qu’un bœuf. Malheureusement la technique ne passe pas la rampe et malgré une bonne estocade Luque se contentera de saluer.
Le second est un gros lourdaud qui de plus à tendance à se défendre de la tête. Luque ne pourra lier qu’une série à droite en milieu de faena, tout le reste ne sera que d’une en une. A noter la série de luquesinas finales qui tireront le respectable de la torpeur. Un pinchazo et une bonne entière pour terminer ne permettront à celui de Gerena que de saluer.
Le dernier, brindé à Perera, ne donnera aucune option dans une faena essentiellement gauchère, le seul bord à peu près utilisable. Malgré les efforts de Luque il n’y a rien de mieux à en tirer avant de tuer d’une bonne estocade entière longue à agir au centre.
Voilà donc le pauvre final de cette féria estivale de Santander qui aura vu la renaissance du cigarero et un émouvant départ de Ponce et de Pablo de Mendoza.

Jean Dupin

Décès de Pepe Luis Vasquez

Le torero sevillano Pepe Luis Vázquez Silva est décédé ce vendredi à l’âge de 67 ans dans la finca  ‘El Canto’, située dans la ville sévillane de Carmona. Selon les premières informations, le propriétaire a retrouvé le corps sans vie du maestro, qui se remettait d’une intervention chirurgicale mineure qu’il avait subie ces derniers jours, (ABC de Séville).

Le diestro, appartenait à une grande lignée de toreros sévillans : il était le fils du maestro Pepe Luis Vázquez, décédé en 2013, et le neveu de Manolo Vázquez. La dernière fois qu’ il a toréé c’était le 12 octobre 2018 à la Real Maestranza de Caballería de Séville, lors du festival organisé par la Hermandad de la Macarena. Pepe Luis Vázquez a subi un accident vasculaire cérébral en 2019 qui a provoqué une paralysie modérée du côté gauche.

Beaucaire: nouveau (et ultime) communiqué

COMMUNIQUE DE M. Thierry CAZAUBON

“La Société PODEROSA représentée par Monsieur Thierry CAZAUBON a pris connaissance du nouveau communiqué des professionnels français et espagnols. onsieur Thierry CAZAUBON ne peut que confirmer les termes des communiqués précédents.
Il n’a jamais été question de diaboliser les professionnels taurins, ou de se poser en victime de
la part de la Société PODEROSA.
Le convenio ou convention collective espagnole ne présente aucun caractère obligatoire en France, mais se trouve en pratique imposée par certains professionnels dans un esprit corporatiste éloigné des intérêts de la tauromachie française.
Le communiqué des professionnels taurins contient des accusations diffamatoires à l’encontre de Monsieur CAZAUBON et de sa Société, invoquant « des manquements répétés aux obligations du convenio, en France et en Espagne, ainsi que pour divers impayés au détriments de toreros ».

La Société PODEROSA a déjà déposé plainte pour diffamation à l’encontre d’un élu du Sud-Ouest qui a fait les mêmes déclarations auprès de la Presse et a été mis en examen. La Société PODEROSA prépare une plainte de même nature à l’encontre des rédacteurs du communiqué des professionnels français et espagnols sous la réserve d’excuses publiques de la part des quatre Syndicats signataires dans un délai de 10 jours.
Par le présent communiqué, la Société PODEROSA met en demeure les quatre associations signataires des communiqués de justifier des prétendues plaintes déposées pour non respect du convenio en France et en Espagne, ainsi que des prétendus impayés en cours à ce jour.
Il est important d’insister sur le fait que la Commission de suivi du convenio est une simple Commission syndicale espagnole qui n’a aucune autorité sur le territoire national français. De plus, cette commission se donne pouvoir d’accorder, à son bon vouloir, des réductions d’honoraires du convenio de 10% à 25% à des ORGANISATEURS ESPAGNOLS.
Il est indispensable de comprendre que le convenio n’ayant aucun caractère obligatoire sur le sol français, que seule la négociation au gré à gré des honoraires des professionnels taurins est juridiquement envisageable. De ce fait, à la demande des organisateurs de Beaucaire, nous avons proposé aux intervenants un salaire net supérieur à celui appliqué dans de nombreuses arènes de même catégorie. Pour ce faire, nous appliquons une méthode de calcul légale en France (Circulaire de Ministère du
travail DSS/5C/2C N°60 du 12/02/04) consistant à verser une partie du salaire sous forme de frais professionnels ; ce qui est appliqué à tous les professionnels Français depuis de nombreuses années.

Monsieur CAZAUBON, dirigeant de la Société PODEROSA, tient à disposition de qui bon le souhaite tous les documents justifiants ces écris ; attestations diverses établies par les administrations Française et Espagnole, ainsi que les divers articles de lois concernant les organisateurs taurins Français. La Société PODEROSA représentée par Monsieur Thierry CAZAUBON ne laissera passer aucune accusation aussi injuste qu’infondée.
La Société PODEROSA note également que les différents communiqués des professionnels taurins restent curieusement silencieux sur les arguments légaux et règlementaires relatifs au caractère non obligatoire du convenio espagnol en France tel qu’invoqués par ladite Société PODEROSA dans son communiqué de presse du mois de juin 2024.”

Ndlr. Il s’agit de l’ultime communiqué – c’est un droit de réponse- que nous diffuserons dans nos colonnes sur cette triste affaire de Beaucaire. Nous nous sommes toujours prononcés ici contre les polémiques car elles nuisent à l’essentiel: à l’avenir de la tauromachie. La presse (fut-elle spécialisée) n’est pas un punching-ball. Il n’ y aura pas de droit de réponse au droit de réponse – si tant est qu’il soit demandé. Place aux toros.

Tyrosse, c’est samedi !

Samedi c’est Tyrosse avec en vidéo le retour des toros de Gallon dans le sud-ouest puis l’appel des trois toreros: Clemente, Colombo et Yon Lamothe.

Suerte a todos!

Séville: Pepe Martinez vainqueur des “sans picadors”

Plaza de toros de La Real Maestranza de Caballería de Sevilla. Fnale du Certamen de Novilladas de Promoción de Sevilla. 

Novillos de Gabriel Rojas, bien presentés et compliqués.

PEPE MARTÍNEZ (Valencina de la Concepción, Sevilla), oreille après avis et oreille après avis.

MANUEL TRONCOSO (Escuela Taurina ‘Curro Guillén’ de Utrera, Sevilla), silence après avis et silence après deux avis.

JORGE HURTADO (Coria, Cáceres), oreille et ovation après deux avis.

Santander : Roca Rey en triomphe

Plaza de toros de Santander, Cantabria.  Lleno de ‘No hay billetes’. 

Toros de El Puerto de San Lorenzo et La Ventana del Puerto (6º).

• CAYETANO, silence et silence après avis. 

• JUAN ORTEGA, vuelta al ruedo et oreille. 

• ROCA REY, oreille et oreille et pétition de la seconde après avis.  

MARIO NAVAS, VAINQUEUR DU CONCOURS ‘CÉNATE LAS VENTAS’ 2024

Arènes de Las Ventas , Madrid. Grande finale du concours taurin ‘Cénate Las Ventas’ . 9 629 spectateurs. Novillos de Talavante (1er, 3ème et 5ème) et El Freixo (2ème, 4ème et 6ème),

  • VALENTÍN HOYOS , en lilas et or vuelta après demande et ovation après avertissement
  • FABIO JIMÉNEZ, du tabac et de l’or silence après deux avertissements et applaudissements
  • MARIO NAVAS, en vert bouteille et or silence après avertissement et applaudissements après avertissement.

Henrique Herculano présente son toro “Dengoso” dans les arènes du Pesqué dimanche 28 Juillet

Logroño

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