Cette corrida d’Escolar est très spectaculaire comme elle le fut à Madrid, où le toro el toro “Cartelero” a été récompensé d’une vuelta al ruedo Elle sera lidiée le 16 juillet à Céret par Fernando Robleño, Alvaro de la Calle qui trouve là enfin sa juste récompense de son exploit madrilène lors de la blessure Emilo de Justo et Gomez del Pilar qui a coupé une oreille à Madrid.
Catégorie : ganaderia Page 1 sur 2
La visite de l’élevage s’est effectuée tandis que se poursuivait une tienta de 6 vaches.
Sur l’élevage :

La propriété fait 600 ha perdus au bout d’une piste en terre de 7 km. Elle comporte 5 puits permettant d’abreuver les toros même en période de sécheresse. Jean-Marie Raymond confiait que chez Miura, il ne restait qu’un mois de réserve d’eau !

Un circuit de course de 3 km fait le tour d’une colline à l’est de la propriété.
Le gros problème est le budget du pienso qui devient énorme.

Les lots de toros sont mélangés avec des lots de novillos ce qui est sensé diminuer les bagarres. Mais comme la journée avait commencé par quelques gouttes de pluie à caractère orageux, les mugissements n’ont pas cessé pendant toute la présence des visiteurs dans les cercados et ils ont pu assister à 3 pelléas significatives dont celle entre 2 sementales qui ne s’est terminée que quand un 3ème toro est venu s’allier à l’un des deux adversaires, et une autre entre un novillo et un toro ! Un peu plus tôt dans la matinée, une première bagarre avait entraîné, pour un toro au trapio superbe, le piton d’une corne cassé malgré les fundas : invendable après cet accident, le toro devait être combattu en privé par Esau Fernandez quelques jours plus tard.
Cela désolait jean-Marie Raymond, qui aime à rappeler que lors de sa présentation avec un lot complet à Séville, il avait été convoqué avant la course par le « conseil des présidents de corridas » qui avait tenu à le féliciter pour la présentation de ses toros.
Sur la tienta : Jean-Marie Raymond avait préparé 6 vaches nées de 2 nouveaux sementales sélectionnés dans l’élevage.

La lidia était assurée à tour de rôle par Esau Fernandez, habitué de la maison,

Diego Bastos novillero d’avenir selon le ganadero

et Manuel Roman qui a remporté le dernier Bolsin de Bougues.
Les 6 vaches ont présenté une caractéristique commune : elles avaient un moteur énorme montrant bravoure à la pique et prenant ensuite plusieurs centaines de passes. Les toreros semblaient devoir s’épuiser avant elles !
Sur les 6, Jean-Marie Raymond en gardera finalement 2, peut-être 3, ce qui est énorme par rapport aux critères habituels de sélection (10% des vaches tientées sont retenues pour la reproduction).
Texte et photos JY Blouin





GANADERIA SANTIAGO DOMECQ TIENTA A CAMPO ABIERTO
Pour mémoire, la ganaderia a été fondée en 1983 avec un fer racheté à Nunez. Elle comportait au départ 70 vaches et 3 étalons d’origine Domecq. Ont été rajoutés 2 lots de vaches et 2 étalons de Jandilla, puis 2 étalons de Juan Pedro : tous ces achats effectués lors de partitions entre les héritiers des élevages Domecq. Santiago Domecq hijo qui gère l’élevage ne s’interdit pas d’aller piocher dans d’autres encastes pour améliorer le sang. Il parle même de Victorino !!
La finca comporte 2200 ha dont 600 seulement disponibles pour l’élevage, le reste essentiellement des collines abruptes étant une réserve de chasse. Sur cette surface vivent 630 têtes de bétail dont 322 vaches de ventre.
En 2023 des lots ont été vendus à Séville, Madrid (des toros impressionnants), Azpeitia, et un toro isolé à Béziers.
2 vaches ont été tientées en accoso y derribo sous une pluie persistante.
La première vache negra a été bonne à la muleta, mais selon le ganadero, pas assez pour la reproduction ! Pour lui, elle n’humiliait pas assez.
La seconde, colorado, était très mobile avec beaucoup de classe, mais sa mobilité masquait le fait qu’elle ne chargeait pas vraiment. Or, selon un important principe de l’élevage du toro brave, les défauts de la mère se retrouvent 4 ans plus tard, multipliés par 3 ou 4 chez leurs fils. Elle était donc condamnée, elle aussi au matadero ! Néanmoins, Santiago Domecq fils, qui a pris la muleta devant cette vache, présentera à son père les vidéos du tentadero avant que ne soit prise la décision définitive.
JY B.
Robert Margé, éleveur français dans l’Hérault, est le nouveau président de l’Association des éleveurs de taureaux de combat français (AEFTC). Il représentera les éleveurs taurins face aux attaques des groupes anti-corridas et montrera la bonne image de l’élevage du taureau de combat français comme facteur écologique.
L’association s’est réunie vendredi dernier 31 mars et l’élu à l’unanimité.


L'équipe d'épidémiologie du ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation (MAPA) espagnol a informé de la nouvelle réglementation de la mobilité motivée par le virus EHE (Epizootic Hemorrhagic Disease), développé dans le sud-ouest de la péninsule au cours du dernier trimestre 2022. Suite à l'accord conclu avec les autorités vétérinaires françaises pour le transfert d'animaux entre l'Espagne et la France, qui concerne le bétail taurin, les mesures suivantes ont été prises : 1.- Lorsque les animaux proviennent d'une exploitation située dans une zone touchée par l'EHE : – Ils doivent avoir été protégés contre le vecteur par désinsectisation et avoir été testés négatifs par PCR contre le virus EHE dans un échantillon de sang prélevé 14 jours après le début de la protection contre le vecteur. – Ils ne présenteront pas de symptômes cliniques compatibles avec l'EHE au moment du transport. – Les véhicules seront désinfectés Le résultat du PCR EHE et les informations sur la désinsectisation du véhicule seront intégrés dans le certificat TRACES. 2.- Lorsque les animaux proviennent d'une exploitation située en dehors de la zone concernée par l'EHE, ils doivent être accompagnés de la déclaration ci-jointe dûment complétée et signée par le vétérinaire officiel. Les zones actuellement considérées comme touchées en Espagne, dans un rayon de 150 km, sont les provinces de Cadix, Huelva, Séville, Malaga et Cordoue dans la Communauté autonome d'Andalousie, et la province de Badajoz dans la Communauté autonome d'Estrémadure. Ces nouvelles restrictions sanitaires pour le taureau de combat pourraient affecter, outre le mouvement des taureaux de combat d'Espagne vers les arènes françaises, le transfert de bétail vers la Venta del Batán. (source mundotoro.com)

Les Cuadri remplacent les toros de Los Maños ce dimanche des Rameaux à Madrid. Les toros aragonais n’ont pas passé le reconocimiento des vétérinaires madrilènes toujours aussi sectaires pour des raisons de poids et de trapio. Seul un toro sur les huit envoyés de Luesia a franchi le cap, bien que dans la corrida propsée de nombreux cinqueños étaient prévus. Il manquait quelques kilos. Cela a fait bondir l’éleveur Pepe Marcuellos qui rappelle dans la presse à juste titre qu’il s’agit du type de son toro : une ganaderia qui a fait le choix du Santa Coloma par Pablo Mayoral. Un toro plus bas, plus ramassé qui a fait ses preuves dans le combat et qui est une des révélations ganaderas de ces dernières années. Elle est privée d’une consécration qu’elle méritait en raison de jugements arbitraires et sectaires. C’est bien dommage.
On ne regrettera pas les Cuadri néanmoins qui viennent en remplacement, élevage pour lequel on peut avoir une profonde considération, absent de Las Ventas depuis 2019 (on se demande pourquoi). Rappelons les braves du jour : Esau Fernandez, Adrian de Torres et Gomez del Pilar.
PV
Voici le communiqué de la famille Marcuello:
“Notre bétail ne combattra pas dimanche prochain, le 2 avril, comme annoncé, dans les arènes de Las Ventas. D’ici, depuis notre blog à travers lequel nous enseignons notre bétail depuis 14 ans sans interruption et partageons avec toutes les entreprises, commissions et presse, absolument tous les taureaux avant le combat, nous voulons transmettre que nous regrettons profondément que les choses ne se soient pas déroulées comme nous l’aurions souhaité Surtout pour ces aficionados qui nous suivent et nous attendaient avec le même enthousiasme que nous, à cette date importante.
Un rêve s’est évanoui, mais nous allons continuer à nous battre avec la même humilité et honnêteté pour notre taureau, notre élevage et notre façon de l’élever. Et c’est que nous avons de nombreux rêves à réaliser, et l’un d’eux est de pouvoir profiter à nouveau ensemble dès que possible, et de nous enthousiasmer à nouveau avec le jeu de nos taureaux dans les arènes
Sincèrement, Ganadería Los Maños ».

Communiqué de la Peña Taurine Garlinoise:
Conférence « Pedraza de Yeltes, una ganaderia joven con experiencia »
Samedi 1er avril au Cinéma de Garlin, à 21h
Dans le cadre du 10ème anniversaire de la présence de l’élevage de Pedraza de Yeltes à Garlin, une Conférence consacrée à Pedraza de Yeltes aura lieu le samedi 1er avril 2023 à 21h au Cinéma de Garlin avec la présence du représentant de l’élevage, José Ignacio Sanchez, du mayoral Curro Sanchez (également picador), de l’écrivain espagnol Vicente Sanchez Lopez, auteur du livre « El Toro Charro » grand spécialiste des ganaderias salmantinas.
Les revisteros Miguel Darrieumerlou et Jean-Louis Haurat animeront la soirée au cours de laquelle seront abordées toutes les questions autour de cette ganaderia : sa création récente, ses caractéristiques génétiques, morphologiques, ses perspectives, la sélection, le travail au campo… et une analyse particulière des tercios de piques souvent spectaculaires.
A travers son objectif, la photographe Jennifer Harispe nous fera découvrir ses clichés dans l’intimité du campo sous la forme d’un diaporama et diverses vidéos d’Alain Garres (Corrida.TV – Tertulias.fr) nous permettront d’analyser la formidable ascension de cet élevage.
L’entrée à la conférence est gratuite.
Au cours de la soirée, aura également lieu la remise des prix du Concours Photo et les novilleros de la journée taurine du lendemain seront présentés au public.
Pour rappel, la réservation pour la 21ème Novillada de Printemps se poursuit au 07 72 26 42 45 , jusqu’au Samedi 1er Avril, de 10h à 12h et de 16h à 19h.
Gradins entièrement couverts
11h: Fiesta Campera qualificative au vote du public: 2 Toros-Novillos de Pedraza de Yeltes pour Jorge MOLINA (Espagne) et Bruno ALOI (Mexique)
16h30: 21ème Novillada de Printemps: 6 Toros-Novillos de Pedraza de Yeltes pour Guillermo GARCIA PULIDO (Espagne), Christian PAREJO (Espagne) et le qualifié de la Fiesta Campera
13h: Grand repas Festi’Garbures


Une histoire des éleveurs de toros braves de la province de Salamanque nous est proposée par Lilian de Normandia un livre à commander sur le site Amazon.fr Prix: 30 euros. Pour tous renseignements: lilian.normandia@gmail.com
–Pour débuter et mieux comprendre votre approche merci de nous expliquer comment vous êtes venu à écrire ce livre?
-J’ai 62 ans, retraité depuis peu. J’habite en Normandie (d’où je suis originaire) près de Rouen. Aficionado depuis ma jeunesse, je parcours le campo depuis une vingtaine d’année, en France, en Espagne et au Portugal.
–Dites nous le pourquoi de l’ouvrage
-Le Campo Charro est un endroit magnifique et en tant que lieu d’élevage, il a peu été modifié au cours des ans. Certaines fincas hébergent des toros depuis plus de deux siècles. De plus, la plupart des éleveurs sont issus de familles qui élèvent des toros depuis plusieurs générations. Tout cela donne à cette contrée et aux personnes qui y élèvent des toros, une cohérence, une unité, un ensemble humain riche et attachant. Si plusieurs ouvrages traitent des différents élevages charros, il manquait une histoire globale des ganaderos de Salamanque. La rédaction de cet ouvrage tente, modestement, de combler ce vide.
–Que trouve-t-on dans cet ouvrage?
-Le livre est rédigé chronologiquement. L’histoire a été scindée en plusieurs périodes qui tiennent compte des événements politiques (guerres, coup d’état, changements de régime…) économiques (desamortizacion, crise de la seconde république, crise de 2008…) de l’évolution du toreo (Joselito- Belmonte, la faena de Chicuelo à Corchaito, l’influence de Manolete…) et des événements plus directement liés à l’élevage (création de l’UCTL, adoption du guarismo…). Les événements importants et les anecdotes (parfois drôles ou tragiques) s’entrecroisent. En annexe, on trouve les arbres généalogiques des principales familles d’éleveurs, des tableaux permettant de suivre l’évolution des principaux élevages, une liste des fincas et plusieurs cartes.
