Dernière corrida de la temporada dacquoise. On peut s’attendre à une superbe confrontation entre Sébastien Castella et Daniel Luque.La Ganaderia Jandilla déjà présente l’an dernier à Dax est de retour.
Lien vers les autres élevages de Toros Y Salsa Dax 2024
Poursuite de la visite des toros prévus pour le week-end de Toros Y Salsa 2024 à Dax. Toros de la Ganaderia de Margé, avec une présentation à couper le souffle. Ils seront combattus par Manuel Escribano, Esaü Fernandez que l’on a à Pentecôtes à Vic- Fezensac et El Rafi qui a triomphé dans cette même arène l’an dernier.
Aujourd’hui deux élevages des corridas du quinze août et du seize août. La Ganaderia Santiago Domecq est associée à Dax depuis l’indulto de Lebrero. Cette année, on reste sur un immense souvenir à Séville. La Ganaderia Victoriano Del Rio qui aurait dû voir l’Alternative de Tristan Barroso.
Le Cartel est parfait pour cette corrida avec Miguel Andres Perrera, qui a gracié Desgarbado de la Ganaderia Victoriano Del Rio à Dax en 1998 et qui a remporté un triomphe à Séville cette année. Le taureau de cet élevage a été gracié par Gines Marin et Clémente a été acclamé dans cette arène, grâce à sa tauromachie qui peut émouvoir les passionnés de la Plaza de toros de Dax.
A quelque soixante-douze heures de l’ouverture de la feria de Dax. Le public est invité à visiter les corrals pour découvrir les taureaux sélectionnés par la commission taurine de Dax. Le visiteur se compose d’un assortiment de portraits, allant de l’adolescent passionné de corrida à l’amateur de longue date des spectacles taurins. Nous pouvons trouver des touristes de différentes régions de France, ainsi que des étrangers.
Michel Gallon l’a dit à notre ami et collaborateur photographe Roland Costedoat, il est déjà venu en matinale à Tyrosse et garde “un souvenir ému de ces arènes pleines et enthousiastes. Autre souvenir plus lointain Aimé mon père avait amené une tienta à Saubion chez le peintre Ducasse. Elle avait été télévisée sur Télé Dimanche. Il y avait Antonio Bienvenida, Simon Casas. En 1971!”
La santé de Michel est bonne désormais. Il se remet douçement d’un grave accident mais comme il le dit : “c’est une péripétie, le boulot se fait. Tout le monde s’est mobilisé pour nous aider: la famille, les enfants, les amis aussi”. Michel aime le sud-ouest il se souvient de sa dernière sortie en corrida à Mimizan: ” C’était l’alternative de Brandon Campos, Joselito Adame était sorti en triomphe, Thomas Dufau avait pinché et Brandon Campos aussi au dernier toro, un jabonero. Le lot avait été bien. Tout le monde aurait pu sortir en triomphe. Un très bon souvenir“.
Il y a longtemps que le légendaire élevage du Mas Thibert des frères Gallon n’était pas venu dans le sud-ouest, en corrida. Il est présent avec succès depuis 3 ans en sans piquée à Arzacq mais il a disparu des radars gascons après avoir connu des succès en novilladas à Garlin par exemple puis à Mimizan en corrida. Ce retour sera donc l’occasion pour le public de faire le point sur un des élevages français au passé des plus brillants : une référence pour les professionnels espagnols ou français.
“Cette année j’ai 15 toros. On aura notamment un toro en corrida concours à Chateaurenard. Il y en a deux pour Lunelpour Léa Vicens“. Gallon c’est désormais un nom connu en Espagne notamment par l’intermédiaire de la famille des cavaliers d’Estella Mendoza et aussi par celle de l’ancien matador Cesar Jimenez organisateur désormais qui leur ont offert à plusieurs reprises des opportunités. A Iniesta notamment: “Le jabonero en qui j’avais confiance a été gracié par Morenito de Aranda. C’était magique!” Premier toro français gracié en Espagne. “Du coup un azulejo a été posé dans les arènes et l’année d’après on y est retourné” .
“Pendant la pandémie on avait 50 toros, des 5 ans et de 4 ans. 35 quasiment faits. Avec la pandémie bagarres entre eux: on en a perdu 18. On n’a même pas pu garder la viande. Economiquement ça a été dur car pour les préparer ils coutent autour de 3 euros 50 par jour. Si tu les vends tu récupères ta mise. Sinon… Mais bon c’est une belle aventure que de pouvoir en vivre et il y a des gens biens dans ce milieu qui tiennent parole. Il faut rester unis et faire les choses bien pour les toreros mais aussi pour le public. Il faut une présentation irréprochable comme elle sera à Tyrosse.” A Tyrosse les toros seront d’origine Hermanos Sanpedro par leurs mères avec un semental de Lola Domecq (Casa torero).
Tyrosse c’est donc un rendez-vous crucial pour la famille Gallon. De son côté Jean François Pilés l’organisateur nous indique : “À cinq jours de la grande corrida des Fêtes de Saint-Vincent-de-Tyrosse, les toreros engagés ce samedi pour toréer le lot de Gallon ont réaffirmé personnalité et ambition.Programmé samedi dernier à Mont-de-Marsan, Clemente s’est montré à son avantage en ravissant la première oreille de la corrida de La Quinta. Deux jours, plus tôt, sur le sable du Plumaçon, Yon Lamothe avait été applaudi pour son retour dans les arènes de sa cité natale, un an après son alternative. De l’autre côté de l’Atlantique, Jesús Enrique Colombo a enchaîné les triomphes sur le rythme de Pampelune ! Crédité de deux oreilles vendredi dernier lors de sa première corrida à Bambamarca (Pérou), le matador vénézuélien a remis les couverts deux jours plus tard, obtenant un total de quatre oreilles, dont deux symboliques, avec la grâce d’un toro de Paijan à la clé !”
Reportage Roland Costedoat
Texte Pierre Vidal
La billetterie pour la corrida des Fêtes est ouverte sur le site internet https://arenesdetyrosse.festik.net ainsi qu’au numéro de téléphone suivant : 05 58 77 12 00 (Office de Tourisme). La vente en présentiel des billets de la corrida des Fêtes s’effectue aux guichets de l’Office de Tourisme de Saint-Vincent-de-Tyrosse.
Le contact mail est le suivant : tyrosse@landesatlantiquesud.com.
Par ailleurs, en partenariat avec l’Union des Villes taurines de France, la commune de Saint-Vincent-de-Tyrosse proposera également 100 places gratuites pour les jeunes de moins de 25 ans, sur candidature à adresser par courrier électronique à : contact@tyrosseville.com, avec une copie de la carte d’identité en pièce jointe. Une tarification à -50% sera également proposée aux moins de 25 ans.
Javier Pérégrino et Myriam Cabas après le tentadero. Photo JD
Dix heures du soir ce samedi, le téléphone sonne « que fais tu demain matin » me demande Rafael Valenzuela président de la Fondation Cultura Taurina de Jerez, « rien de spécial » répondis-je « parfait tu viens avec nous au campo ». Huit heures du matin et nous voilà partis en compagnie de deux autres anciens toreros Chotesco et Henrique qui fit partie des équipes de Talavante et Jose Tomas,. sur la route des toros en direction de Médina Sidonia . Quelle meilleure compagnie pour profiter d’une matinée de toros !
Nous arrivons à la finca de Juan Torres, La Canaleja, pour un tentadero. Au programme quatre vaches d’encaste Domecq et Nunez la première une anora pour un tout jeune « nino prodigio » de la province qui, ma foi, donna une bonne faena à une becerita de très grande noblesse, même si l’animal était à la taille de son tout jeune torero.
Les choses furent plus sérieuses pour les adversaires de Xavier Pérégrino et Myriam Cabas avec deux vaches de bon trapio. La première vache vint trois fois au cheval et la dernière depuis la porte du toril avec une alegria certaine. Pérégrino s’accorda parfaitement avec son exceptionnelle noblesse et donna une faena très templée toute en douceur bien dans son style. L’animal fit montre d’une très grande noblesse et d’une caste certaine. Le jeune novillero jerezano se montra sous son meilleur jour alternant avec goût un toreo très sauve sur les deux bords.
Myriam Cabas qui est à quelques jours de se présenter dans la Real Maestranza de Séville, parut elle aussi très en forme devant une vache de grande qualité. Elle aussi fût très brave au cheval venant de loin au galop dans trois bons puyazos. Par la suite la vache ne se fatiguait jamais dans la muleta de Myriam qui put elle aussi profiter de sa noblesse extrême, un excellent entraînement avant ses futurs rendez-vous.
La matinée touche à sa fin autour d’un verre de fino, évidemment !! encore une bonne journée dans ce campo bravo béni des dieux pour tous le aficionados.
La agnaderia landaise a décidé de fermer ses portes. Il y aura un dernier novillo qui sera combattu lors de la novillada sans picador de Castelnau-Rivière-Basse. Un événement à ne pas manquer.
Petite ganaderia de la région de Colmenar Viejo, la ganaderia Dona Maria Antonia de la Serna appartient à la « Associacion » et ne fait pratiquement jamais lidier de corridas ou de novilladas. C’est une de ces ganaderias qui, selon Thomas Thuries, ( l’auteur du site Terre de toros) permet de conserver vivants des encastes qui n’auraient plus leur place dans la tauromachie car négligés par les empresas et les figuras.
A la mort du ganadero Ignacio en juillet dernier, la ganaderia est passée au nom de sa veuve mais elle est gérée par son fils Jacopo qui a essayé des mayorals professionnels, mais avec trop de déboires et a donc choisi un jeune pour le former afin qu’il devienne le titulaire de l’élevage.
Le sang d’origine est du Santa Coloma par Dionisio Rodriguez, auquel s’est rajouté du Vega Villar d’où la présence au sein du cheptel de taureaux blancs à bouche noire et de berrendos en cardenos.
La ganaderia possède 75 vaches de ventre et 25 vaches à tienter, car même si les toros ne vont pas aux arènes, la bravoure des mères est un élément fondamental de toute tauromachie. Les produits sont conservés jusqu’à 4 ans pour être vendus à la rue. Les robes blanches font quasiment l’objet de ventes aux enchères tellement les organisateurs de courses se les disputent!