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Ganaderias montoises

Charles Dayot, maire de Mont de Marsan, et Christophe Andiné, président de la commission taurine extra-municipale viennent d’annoncer les premiers éléments des cartels de la feria 2025 avec les élevages sélectionnés promettent des confrontations inoubliables…

La feria 2024 à peine terminée que la commission taurine extra-municipale (CTEM) et le mandataire des arènes du Plumaçon, Jean-Baptiste Jalabert, étaient déjà à pied d’œuvre pour offrir à l’aficion montoise une grande feria 2025. Alors que les cartels avec les grands toreros du moment sont encore en phase d’affinage, l’équipe est rentrée du campo avec beaucoup de satisfaction. Ce voyage a permis de confirmer les élevages qui feront le cœur de cette prochaine feria. Une sélection, fruit d’un travail rigoureux, basé sur l’observation, l’écoute, et surtout la passion, pour offrir aux aficionados du Plumaçon des moments de grande intensité.

« Notre objectif était de trouver un équilibre entre élevages reconnus torista et torerista, dans le respect de la philosophie du Plumaçon, pour satisfaire la demande de l’ensemble des aficionados tout en tenant compte de l’actualité taurine» explique Christophe Andiné, président de la commission taurine extra-municipale.

Le retour de deux ganaderías légendaires : Fuente Ymbro et Escolar Gil

Ces deux ganaderías ont marqué à jamais l’histoire des corridas montoises. Renommée pour ses toros athlétiques, braves et encastés, Fuente Ymbro reviendra pour la 8e fois dans la feria montoise, porteur de l’espoir d’un nouvel après-midi riche en émotions. Quant aux Escolar Gil, ils incarnent l’esprit du toro Albaserrada, avec des bêtes puissantes et imprévisibles qui demandent des toreros déterminés, au courage sans faille. Régulièrement programmée dans les arènes de Madrid, cette ganadería attire un public averti en quête d’émotions.

Victorino Martín : le toro mythique

Après cinq années de silence, la dernière feria a marqué le retour de ce grand élevage avec un spectacle à la hauteur de sa réputation. Un retour qui a rappelé que le toro de Victorino porte en lui une part de mystère et de défi, imposant une tension dans l’arène. En 2025, l’élevage mythique viendra poursuivre son histoire avec Mont de Marsan.

El Parralejo : l’émergence d’une nouvelle référence

En 2024, ce fer a marqué les esprits lors de sa présentation en novillada piquée. Après avoir prouvé son potentiel, El Parralejo sera présenté en corrida de toros, une évolution naturelle pour cette ganadería qui s’affirme comme l’une des plus prometteuses de la nouvelle génération.

Santiago Domecq : fleuron de la tauromachie actuelle

Depuis plusieurs temporadas, la ganadería rayonne par la qualité exceptionnelle de ses toros et s’impose comme l’une des plus respectées et recherchées du moment. Une demande si forte qu’il a souvent été complexe de pouvoir composer un lot conforme aux exigences de la feria montoise. Mais c’est aujourd’hui chose faite avec un lot qui suscite tous les espoirs et les attentes du public.

Les novillos de Philippe Cuillé : une promesse de bravoure

Après une présentation remarquable en 2023, les novillos de Cuillé seront à nouveau présents au Plumaçon, avec l’espoir de renouveler la même magie qui a séduit le public l’année passée. Leur force, leur vivacité et leur noblesse sont des qualités qui assurent des confrontations spectaculaires.

Plus d’infos :

Ouverture des abonnements à partir du 10 mars 2025 à la Régie des Fêtes et Animations.

479 av. du Mal Foch 40000 Mont de Marsan | 05 58 75 39 08

montdemarsan.fr

(Communiqué)

Nouvelles rassurantes de Patrick Laugier qui est sorti de l’hôpital…

Dans un communiqué sur son réseau de soutien, le ganadero fait le point sur sa situation en laissant entrevoir une ouverture vers une potentielle issue susceptible de dénouer ce conflit…

 Chers amis, soutiens, famille,

Je tiens à vous rassurer et à vous informer personnellement que je suis enfin sorti de l’hôpital. Toujours très affaibli, je suis suivi quotidiennement par des professionnels de santé, et je fais tout pour retrouver des forces.

Cette période a été éprouvante pour moi, ma famille, pour vous tous, mais je garde espoir et reste toujours aussi déterminé.

Comme il a été évoqué précédemment, nous avons entamé des échanges avec le Conservatoire du Littoral.

C’est une étape importante, qui m’a conduit à suspendre temporairement ma grève de la faim. Cependant, je reste vigilant, déterminé et prêt à reprendre mon combat.

Je vous remercie pour vos nombreux messages de soutien, qui me touchent beaucoup et me donnent du courage tout au long de cette épreuve.

Je continuerai à vous tenir informés des évolutions à venir.

Patrick Laugier in http://torofiesta.com

Et il, ajoute sur facebook:

Très fatigué et encore affaibli, je tenais chaleureusement à tous vous remercier pour vos nombreux messages qui me touchent comme vous ne pouvez imaginer.

Je remercie toute l’équipe médicale de l’hôpital d’Arles. Je continue mes examens et soins et poursuis mon repos après 10 jours très éprouvants.

Je tiens à vous faire part que les visites ne sont pas autorisées. De plus, je suis très touché par vos nombreux appels, mais je vous prie de ne pas saturer la ligne de l’hôpital servant uniquement aux appels urgents.

Je tenais vraiment à vous transmettre à tous ma reconnaissance pour vos innombrable marques d’attention.

Je réitère ma demande au Conservatoire du littoral pour un retour rapide, la situation n’a qu’à trop duré.

Je ne lâche rien, le combat continue

Arles: Ils étaient là pour Patrick Laugier…

Ganaderos, manadiers, éleveurs, toreros, raseteurs, professionnels taurins de la corrida et de la course camarguaise et bien entendu de très nombreux aficionados… avec au centre de la manifestation, des chevaux et des juments camargue entourés d’éleveurs et de gardians à cheval, tout comme Gabin avec son cheval de piques.

Dans sa prise de parole, Patrick de Carolis, le maire d’Arles, a annoncé « … Qu’une poutre bouge… » et qu’une réunion était prévue ce lundi avec le nouveau directeur du Conservatoire du Littoral… « C’est un premier geste positif pour Patrick Laugier…« .

Énormément d’émotions ensuite dans les discours de Robert Margé, Président de l’Association des éleveurs de taureaux de combat français, et surtout du ganadero arlésien, toujours prêt à aller au bout de son combat… Un combat contre des bureaucrates qui veulent nous dicter depuis leurs officines via leurs ordinateurs, comment nous devons vivre…

Thierry Ripoll

http://torofiesta.com

Rencontre avec Patrick Laugier à Arles pour faire le point sur sa préoccupante situation…

 

Certaines visites ne se font pas de gaieté de cœur… C’était le cas ce mercredi en début d’après-midi où je me suis rendu avec l’ami Serge Alméras sur la Place de la République d’Arles afin de rencontrer le ganadero. Autour de lui, quelques personnes étaient présentes pour le soutenir avec en outre les jeunes de l’Ecole taurine du Pays d’Arles venus s’entrainer sur ce lieu insolite, aux pieds de la mairie.

Sur cette place, rien ne ressemble à un camp retranché, tout est à la vue, les gens passent, certains s’arrêtent pour prendre des nouvelles ou pour un simple bonjour, chacun peut écrire un mot sur un livre qui recueille tous les messages de soutien et au pied de son fourgon, Patrick reçoit les uns et les autres. Aussi pénible que soit sa situation, il est loin d’être seul, famille, personnalités, amis, tous passent pour un moment de réconfort. Samedi dernier, un premier rassemblement a eu lieu au même endroit et Patrick a particulièrement insisté sur celui qui se prépare pour samedi et qui devrait avoir encore plus de répercussion…

« L’histoire, c’est que le Conservatoire du Littoral a hérité de la propriété dont je suis fermier. Au départ, j’avais un fermage stipulant que l’on ne pouvait pas m’exproprier, ce qu’ils ont pourtant voulu faire. Le propriétaire qui est décédé le leur a cédé en héritage, on s’est assis alors autour d’une table et leur façon d’exploiter cette propriété était incompatible avec mon élevage. Il fallait que je continue, mais en refusant de recevoir tous ces gens qui promènent, des pseudos ingénieurs et des sectes qui gravitent autour, et j’ai donc refusé. Ils n’ont pas voulu accepter mon point de vue et ont cassé mon fermage. Il a fini en 2021, mais il faut savoir qu’il ne pouvait pas terminer car il était renouvelable par tacite reconduction. Donc en 2021, ils me cassent le bail, ils voulaient que je signe pour six ans, mais il, y avait un cahier des charges pas possible, on a donc décidé d’une indemnisation. Ils ont nommé un expert et lorsqu’il a terminé, ils sont revenus, ils étaient alors d’accord de me payer. Mais coïncidence, est-ce qu’ils ont appris ma maladie, c’est d’ailleurs ce que je pense, ils ont dû se dire ce type va bientôt mourir et on va économiser cette indemnité ! Le malheur pour eux et le bonheur pour moi, c’est que grâce à Dieu je suis encore là et maintenant, leur plan ne marche plus. Alors, comment fait-on ? S’ils me paient, je m’en vais…

En outre, ils ne peuvent même pas revenir en arrière car c’est inaliénable. Un nouveau directeur a été nommé, apparemment il n’était pas au courant de tout, je lui faisais confiance, il devait me rappeler lundi ou mardi, mais finalement, c’est comme avec les autres puisque aujourd’hui mercredi, j’attends encore (NDLR : il était environ 16h, assertion au bénéfice du doute car journée non terminée). Bref, jusqu’à samedi, je lui ferai encore confiance, mais après… Il faut qu’il sache que je n’ai plus rien à perdre !

Concernant les soutiens, je dois dire que je n’avais jamais vu ça de ma vie ! Tout le monde m’appelle, du Pérou, d’Espagne, du Portugal, mes amis, Simon Casas, Didier Lacroix, Robert Margé, le maire qui est exceptionnel envers moi, des professionnels, des politiciens, des sportifs, des artistes, des aficionados… Franchement, tous ces soutiens m’émeuvent et ça va même jusqu’à me faire penser que quelque part, notre pays n’est pas foutu ! Ça va si mal en ce moment qu’on se dit quand-même qu’il existe encore des braves gens et que la vie continue. Peut-être que nos enfants auront encore un avenir…

Au sujet du rassemblement de samedi prochain, les gens m’appellent de partout, il y aura non seulement des particuliers, mais tous les gens concernés par l’injustice de ma situation, des membres d’associations diverses, éleveurs, cavaliers, arlésiennes… Parce que mon combat, c’est celui de tous, après ce sera la famille Yonnet, mais d’autres encore… J’ai des appels du Doubs, où le problème existe aussi. Ce n’est plus de l’écologie, alors que les premiers protecteurs de la nature, c’est nous, on devrait nous donner des médailles, mais au lieu de ça, on nous assassine !

Je compte donc beaucoup sur cette manif de samedi, sur les gens, les professionnels, comme Christian Chomel, une authentique star, mais aussi Marie Sara, Lalo et Joachim Cadenas… Ne serait-ce que pour eux et tous les autres, je n’ai pas le droit de baisser les bras, et pourtant, je suis au bout !

En outre, c’est notre culture, qu’elle soit taurine ou provençale. Parce qu’ils sont en train de bousiller non seulement les toros, mais aussi les vignerons, tout le monde rural…

J’ajoute que je remercie tous les médias qui véhiculent les informations, c’est évidemment très important pour moi… »

Ce soutien, c’est l’affaire de tous, du moins de tous ceux qui souhaitent que Patrick, compte tenu de sa passion et de sa détermination, et malgré les affres d’une maladie pour le moins contraignante, puisse voir bientôt le bout du tunnel ! Ojalá…

Paul Hermé http://torofiesta.com

Mobilisation pour le Respect des Droits des Éleveurs…

Patrick Laugier entame une grève de la faim pour défendre l’avenir de l’élevage dans les Bouches-du-Rhône.

Rendez-vous à Arles, Place de la République, samedi 16 novembre 2024, à 10h

Arles, le 13 novembre 2024 – Dès samedi 16 novembre à 10h, Place de la République à Arles, Monsieur Patrick Laugier, éleveur de taureaux de combat, entamera une grève de la faim pour dénoncer une situation injuste et inadmissible menaçant les droits des agriculteurs et l’avenir de l’élevage dans les Bouches-du-Rhône.

Depuis 1999, Patrick Laugier exploite les terres du Mas de l’Ilon, situées au cœur des Alpilles. Ce domaine, initialement confié par bail rural par des propriétaires privés, a vu son bail renouvelé en 2013 par acte authentique.

En 2017, cependant, ces terres ont été léguées au Conservatoire du littoral. Depuis lors, un contentieux oppose Monsieur Laugier au Conservatoire : bien qu’un accord initial ait été établi pour résilier le bail avec indemnisation, le Conservatoire refuse désormais de verser les compensations dues, arguant du classement des terres dans son domaine propre. Cette décision prive Monsieur Laugier non seulement de ses droits en tant que fermier, mais aussi de l’indemnisation pour ses investissements, ses améliorations, et ses pertes économiques.

Appel à la Mobilisation des Éleveurs et Agriculteurs Français

La grève de la faim de Patrick Laugier va bien au-delà de sa situation personnelle. Ce combat symbolise la lutte de tous les éleveurs de France contre la dévalorisation de leurs droits et contre l’expansion des terres agricoles dans le domaine public. C’est pourquoi, au nom des éleveurs de taureaux de combat de France, nous appelons à la mobilisation de tous les acteurs du monde agricole et des citoyens solidaires de ces valeurs. La défense des droits des  fermiers, la pérennité de l’élevage de qualité, l’arrêt de la privatisation des terres agricoles, et le respect du monde  rural sont des principes fondamentaux de notre engagement commun.

Appel au Soutien des Élus, Institutions et Citoyens

Nous demandons aux institutions compétentes, aux élus locaux et nationaux, et à chaque citoyen d’intervenir pour soutenir Patrick Laugier et, à travers lui, tous les agriculteurs français. Ces derniers risquent de voir leurs droits affaiblis et leurs terres transférées de façon permanente dans le domaine public, empêchant toute transmission patrimoniale aux générations futures. Le respect des engagements contractuels et le droit à une indemnisation équitable sont des fondements du droit rural qu’il est inadmissible de bafouer.

Nous invitons tous ceux qui soutiennent ces valeurs à se joindre à nous, samedi 16 novembre à 10h, Place de la  République à Arles, pour soutenir Patrick Laugier dans ce combat pour la justice et pour l’avenir de l’élevage en Camargue et au-delà.

Robert MARGÉ – Président des Éleveurs Français des Taureaux de Combat

Contact Presse : 06 09 53 31 71

(Communiqué)

Sourçe: torofiesta.com

VISITE DE LA GANADERIA RETA DE CASTE NAVARRA

La ganaderia Reta de Casta Navarra est dirigée par Miguel Reta (après son père toujours présent).

Miguel Reta, ©JYB

Son l’objectif proclamé est de faire renaître l’encaste Navarra. Celui-ci a été peu à peu abandonné car son trapio n’était plus en rapport avec les desiderata des empresas et du public : trop petit, il ne peut aujourd’hui être lidié qu’à l’âge de 5 ans, avec l’inconvénient de l’augmentation de son sentido.

Généalogie de l’encaste Navarra. ©JYB

Depuis 100 ans, les éleveurs de sang navarrais ont sélectionné leurs bêtes pour une lidia dans les spectacles populaires nombreux en Navarre. Le problème de Reta, qui veut lidier en corrida est donc de revenir sur 100 années de sélection.

Vaches de la ganaderia RETA. ©JYB

En conséquence, Reta possède 3 fers, dont 1 acquis avec l’aide de Victorino Martin, appartient à l’UCTL. Les bêtes (mâles et femelles) marquées de 2 de ces fers sont systématiquement envoyées en spectacles de rue, les autres réservées pour la corrida. A l’évidence, ces deux origines n’ont rien à voir en termes de nourriture et de reproduction.

Toutes les vaches nées au campo sont tientées avant d’être affectées à l’une ou l’autre destination.

Sur le plan économique, l’élevage de bêtes pour la rue pose plusieurs problèmes administratifs : d’abord, l’Europe ne considère pas qu’il s’agit d’une activité d’élevage, mais comme de l’organisation de spectacles : en conséquence, pas de subvention, puisque les éleveurs ne participent pas à la PAC et des charges beaucoup plus fortes !

Vache de la ganaderia RETA. ©JYB

Pour pallier cet inconvénient, les vaches destinées aux spectacles de rue ont fait l’objet d’une dérogation à la législation espagnole qui oblige notamment à les conduire à l’abattoir après le spectacle. Les ganaderos navarrais ont obtenu l’autorisation de louer leurs bêtes, suivant un modèle analogue à celui de la Camargue, et de ne pas les afeiter (contrairement aux autres communidades) les toros étant ici emboulés.

Une réflexion en cours vise à reproduire le modèle camarguais en termes de vente de la viande : traditionnellement, les ganaderos du Sud de l’Espagne sont de grands propriétaires et riches d’autres activités pour lesquels la viande n’est qu’un à côté négligeable. Les éleveurs navarrais au contraire sont plus proches des agriculteurs camarguais et souhaitent modifier les mentalités en créant une AOP pour la viande de toros de combat comme cela s’est fait en Camargue. La conséquence serait l’augmentation de rentabilité des élevages et des recettes supérieures pour les empresas.

Toro de la ganaderia RETA. ©JYB

La ganaderia Reta est relativement petite 120 hectares seulement, plus 10 ha pour les cultures permettant l’alimentation du bétail. Les sols très accidentés et arborés en chênes blancs et verts, sont à la base argileux. A noter que la réglementation locale ne permet pas d’élever parallèlement des porcs pour profiter des glands qui ne servent qu’aux sangliers ! La raison ? d’obscurs problèmes sanitaires possibles…

Les sols imposent un manejo des animaux particulier : ici tout se fait à pieds. Ni chevaux ni quads comme dans d’autres élevages, mais des chiens (bergers allemands) accompagnant l’éleveur et les vaqueros. Les visiteurs bénéficient aussi de la possibilité de marcher dans les enclos accompagnant Miguel Reta et ses chiens !

Sur cet espace vivent 150 à 180 vaches de ventre réparties en 3 lots pour les fêtes populaires et 2 lots pour la corrida. Les lots de fécondation sont sélectionnés sur les cahiers généalogiques ; le semental reste en monte 4 à 5 mois, mais le rythme traditionnel de la monte pour provoquer des naissances en automne est ici modifié : les femelles sortant en spectacle populaire (vaquilla) en été ne peuvent pas être pleines pendant cette saison d’où le décalage dans l’approche du semental. Les femelles sont sevrées à 4 mois, et tientées à 2 ans.

Toro de la ganaderia RETA. ©JYB

Le toro navarrais est de type aleonado : gros devant, plus petit derrière. Miguel Reta considère que c’est un toro intelligent, en ce sens qu’il ne retourne pas à la pique (contrairement à la réputation de bravoure du toro navarrais au 19 ème siècle), surtout à l’âge de 5 ans.

Tentative de pique par les picadors de Miguel Angel Pacheco au toro n°59 de Reta de Casta Navarra, à Céret, le 17 juillet 2021. ©JYB

D’où l’explication de la corrida de Céret, qui rappelons le, avait dépassé les 6 ans. Facteur aggravant dans ce dernier cas, il avait été demandé de faire courir les animaux. Or un taureau qui court ne s’arrête pas et donc devient beaucoup plus difficile à remater. (Ceci étant, on sait que les mères de ces toros avaient été sorties des lots de corrida ou envoyées à l’abattoir par Miguel Reta au lendemain de la course).

Sanchez Vara à Tafalla.

Depuis cette course, les lots de vaches pour la corrida ont été reconstitués, et de nouvelles tentatives en novillada ont été organisées avec des résultats plus satisfaisants. La dernière corrida de Reta a eu lieu cette année sous la forme d’un seul contre 6 de Sanchez Vara dans sa ville de Tafalla: le lot afficha encore un fond de mansedumbre mais se révéla plus toréable que celui de Céret.

JEAN YVES BLOUIN

https://facealacorne.fr/ganaderia-reta-de-caste-navarra

Les Margé pour Nîmes

Toros de Robert Margé qui seront combattus le samedi 14 septembre à 11h30 à l’occasion de la corrida hommage à la Tauromachie Française ainsi que le lien direct vers la billetterie. 

https://wetransfer.com/downloads/e3dd9069443a0eb495fe6da76b3aa43720240912071056/8270795e5d74adba4c6786dd5cd850f520240912071056/2fd4d9?trk=TRN_TDL_01&utm_campaign=TRN_TDL_01&utm_medium=email&utm_source=sendgrid

Rappelons le cartel : – Samedi 14 septembre 2024 – 11h30 – Corrida. 4 toros de Robert Margé et 2 toros de Fermín Bohórquez pour la rejoneadora Léa Vicens et les matadors de toros Sébastien Castella et Clemente (qui confirmera son alternative).

Toros Y Salsa ( les photos des toros de la Ganaderia Jandilla)

Dernière corrida de la temporada dacquoise. On peut s’attendre à une superbe confrontation entre Sébastien Castella et Daniel Luque.La Ganaderia Jandilla déjà présente l’an dernier à Dax est de retour.

Lien vers les autres élevages de Toros Y Salsa Dax 2024

et la corrida portugaise

Texte et photos de Nicolas Couffignal

Lire la suite : Toros Y Salsa ( les photos des toros de la Ganaderia Jandilla)

Dax, Toros Y Salsa 2024 : toros de la Ganaderia de Margé

Poursuite de la visite des toros prévus pour le week-end de Toros Y Salsa 2024 à Dax.
Toros de la Ganaderia de Margé, avec une présentation à couper le souffle. Ils seront combattus par Manuel Escribano, Esaü Fernandez que l’on a à Pentecôtes à Vic- Fezensac et El Rafi qui a triomphé dans cette même arène l’an dernier.

Texte et photos de Nicolas Couffignal

Béziers, les Santiago Domecq pour le 16 août

Béziers Le magnifique lot de toros de Santiago Domecq pour la corrida du vendredi 16 août pour Alejandro Talavante, Daniel Luque et Borja Jimenez.

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