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IIe Festival du Film Espagnol de Nîmes: réception de Victoria Abril à la Macarena…

Vous commencez à nous connaitre : nous ne manquons pas une occasion pour élargir les horizons tauromachiques de notre Peña…

Nous avons déjà abordé des thèmes techniques, artistiques, littéraires, mais pas encore cinématographiques.

Le second Festival du Film Espagnol de Nimes dont ci-joint l’affiche, nous en donne l’occasion.

C’est avec un immense plaisir que nous invitons ce 26 avril, après la projection du film au cinéma CGR, en nos locaux de la MACARENA

                 Madame Victoria ABRIL , Marraine du Festival

                   pour une soirée dont le thème sera  Les femmes, le cinéma et la tauromachie…

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Pour cette occasion, elle sera accompagnée de Madame Miriam DIAZ AROCA, qui elle aussi a tourné dans le film « Talons Aiguilles », et qui est très connue en Espagne pour ses parutions dans des séries télévisées.

La soirée démarrera à partir de 20h00.

Comme à l’accoutumée, la soirée se poursuivra dans le plus pur esprit « Sevillanas » de la Macarena qui vous proposera un service de tapas et boissons...

(Communiqué de la Peña Rufo)

“Lever la tête c’est regarder plus loin”

Sur l’albero du Baratillo, Juan Ortega réalisait son chef d’œuvre hier, le jour même et presqu’à la même heure où l’on enterrait le grand artiste du rugby André Boniface dans son petit village de Monfort-en Chalosse. Coïncidence qui nous permet de faire un rapprochement non pas sur le rugby et la tauromachie qui ont si peu à voir (on les aime tous les deux néanmoins), mais sur une certaine conception de la vie, du spectacle, de la beauté des choses. Les landais, pour lesquels Dédé était une icône, le comparait souvent à Curro Romero car ils admiraient son goût du beau geste et son allure de majesté, sur le terrain comme en ville. Dédé marchait “en torero” sans être particulièrement aficionado.

Cette colonne de la beauté devenue inexistante dans le rugby moderne – Boni s’en plaignait- reste fondamentale du rite taurin. C’est un pilier souvent galvaudé, menacé et branlant. Séville en est une sorte de Mecque et de ses quartiers les plus humbles sont sortis les gardiens les plus brillants de ce Temple : je pense à Curro Romero, Pepe Luis Vasquez, au voisin jerezano Rafaël de Paula. Le rejet le plus saillant de cet arbre chenu est Morante de la Puebla venu des confins de la Marisma. Il l’a fait à sa manière à lui avec plus de techniques et de solutions que ses pairs et par conséquent avec des échecs plus rares mais avec une même exigence.

Toréer comme l’a fait Ortega hier cela demande beaucoup de courage et de lucidité. Avoir en tête le désir de séduire alors que l’on est confronté aux cornes du monstre ; ne jamais brusquer les attaques ; choisir la douceur pour conduire le fauve et trouver le bon rythme pour calmer la violence, cela exige un effort immense de concentration et une dense préparation. Certes on peut croire au duende, à l’inspiration car la raison n’explique pas tout et il y a des jours avec comme il y a des jours sans… Mais il n’y pas de véritable surprise pour qui sait observer :Juan Ortega portait en lui cette grande faena qui le révèle dans sa plénitude.

Ancien Ministre, grand aficionado  et ami d’André Boniface, Jean Glavany rappelait hier soir dans le petit village chalossais pour un dernier adieu à celui que nous aimions car justement c’était un artiste, ce théorème du champion : « Baisser la tête, c’est se regarder soi-même, réduire son champ de vision. Lever la tête, c’est regarder plus loin, observer la défense adverse pour repérer les ouvertures et faire les meilleures passes possibles. Lever la tête, c’est une philosophie de la vie ».

Et nous somme heureux que la faena lumineuse de Juan Ortega nous donne ici l’occasion de rendre hommage à celui qui, avec son frère Guy, fut le héros de notre jeunesse.

PV

Séville: Toreo de salon musical vu par JY Blouin

Carlos Olsina en toréo de salon sur les rives du Guadalquivir, Séville le 15 avril 2024. ©JYB

Comme il est de tradition, quand on vient à Séville, on visite élevages et assiste aux tientas dans les placitas des ganaderias. Pour Cactus Event (cactus-event.com) qui accueille des aficionados français avec beaucoup d’efficacité, l’occasion est surtout de leur faire rencontrer un torero, le faire toréer de salon devant eux et permettre le contact.

Carlos Olsina invité par Cactus -Event à toréer de salon sur les rives du Guadalquivir. Séville le 15 avril 2024. ©JYB

Cette année, l’invité du jour était Carlos Olsina qui s’est distingué en graciant un toro de Margé à la dernière féria de Béziers, où on le reverra après Alès et Istres ses principales comparutions signées à ce jour.

Carlos Olsina en toréo de salon sur les rives du Guadalquivir, Séville le 15 avril 2024. ©JYB

Aidé par Quentin Revilla, peintre connu et aficionado practico, qui avait pris gracieusement le rôle du toro, Carlos a montré et expliqué avec beaucoup de simplicité et de sincérité les différentes passes, principalement les classiques, ses préférées, à la cape et à la muleta. Sous les questions pointues de Zocato, Carlos a pu s’exprimer sur son concept du toreo et son aficion.

Carlos Olsina en toréo de salon sur les rives du Guadalquivir, Séville le 15 avril 2024. ©JYB
Carlos Olsina en toréo de salon sur les rives du Guadalquivir, Séville le 15 avril 2024. ©JYB

Il est entré dans des détails pratiques passionnant son auditoire (nombreux car les promeneurs espagnols s’arrêtaient aussi pour l’admirer) par exemple en expliquant la manière de tenir la « béquille » de la muleta du bout des doigts, avant d’en faire la démonstration.

Manière de tenir la muleta

Mais la surprise est venue quand sont arrivés sur le quai les musiciens des Armagnacs d’Eauze, un des meilleurs orchestres taurins de la planète. Les armagnacs viennent à Séville depuis 51 ans excusez du peu ! Ils jouent à la féria et à certaines occasions comme cette invitation de Cécile de Cactus-Event, mais toujours avec un énorme succès!

Carlos Olsina toréant en musique accompagné par les Armagnacs, à Séville le 15 avril 2024. ©JYB

Et c’est au son de Puerta Grande, un des morceaux qu’il aime le plus que Carlos Olsina a poursuivi sa séance de toréo de salon, la musique lui donnant une inspiration supplémentaire.

Passage de trastos entre Carlos Olsina et Mathieu, le chef de musique des Armagnacs d’Eauze. ©JYB

Mais les surprises n’étaient pas terminées: apprenant que Mathieu, le chef de musique des Armagnacs avait pratiqué le toréo de salon, Carlos Olsina l’invitait à prendre les instruments et à s’exprimer devant des aficionados ravis. Ayant passé les commandes à un de ses compagnons, celui-ci s’exécutait avec quelque qualité et visiblement beaucoup de plaisir.

Toréo de salon en musique par le chef des Armagnacs, à Séville le 15 avril 2024. ©JYB

In facealacorne.fr

“Minotaures Voyage au cœur de la corrida” : le regard passionné de Yannis Ezziadi

Dans ses « Minotaures » qui viennent de paraître aux éditions Fayard, Yannis Ezziadi aborde le monde de la tauromachie avec enthousiasme. Il entreprend ce « voyage au cœur de la corrida » (c’est sous-titre de son ouvrage) avec l’exaltation du néophyte bien intentionné et il est gagné rapidement par cette passion qui nous ronge, pour notre part, depuis de longues années.

A la fraîcheur du regard de Yannis -qui nous touche- il faut répondre par un sentiment équivalent car, disons-le, son attitude n’est pas si courante dans le monde qui nous entoure : il y est de bon ton de déprécier la tauromachie et de jeter l’opprobre ceux qui la défendent, sans rien en connaître. Comédien –on se souvient de lui dans une production remarquable du « Postillon Longjumeau » à l’Opéra-Comique-, écrivain, introduit dans les cénacles parisiens où il a son rond de serviette, Yannis a fait un effort loyal et sincère pour découvrir le monde de la tauromachie et il en est revenu enchanté, adoptant cette morale qui est celle de tous les aficionados : « Aux toros on se donne. Jusqu’au bout. Jusqu’à la fin ». C’est ainsi qu’il conclut son ouvrage, montrant qu’il avait à son tour attrapé ce « gusanillo », ce goût du combat, cette saveur des ruedos  qui nous possède parfois jusqu’à l’obsession.

Pour en arriver à cet état –extatique !- il faut parcourir un long chemin. Yannis nous conte le sien sans ambages dans cet ouvrage. Sa route passe par une série de rencontres avec ceux qui composent le paysage taurin français. Un archipel pittoresque, reconnu désormais et qui a gagné son indépendance. L’auteur est-mené dans ses pérégrinations par la main experte de Marc Serrano à qui il a dédié son ouvrage. Sur cette route il est charmé par l’éloquence de Simon Casas –comment ne le serait-il pas ? « La théâtralité de la mort crée de la joie. Le pape et moi nous savons cela » lui confie le « producteur ». C’est déjà une première clé. Essentielle. Plus tard, à Béziers, il sera le spectateur d’une dure corrida de Miura où Manuel Escribano sera blessé qui lui fait dire : « « C’est bien le combat qui semble être le terrain le plus propice à l’expression de l’animalité, de la personnalité du toro bravo ».

Sa quête se poursuit auprès de personnage aussi divers qu’Alain Finkielkraut dont il obtient des confidences inattendues, Miguel Angel Perrera pour lequel il ne cache une admiration –légitime-, Curro Caro, Jacques Durand qui lui confie au sujet de Curro cette vérité essentielle : « quelque part les toreros gitans montrent qu’il y a quelque chose de miraculeux ». Mais comme tous les chemins mènent aux Monteilles il y fera la rencontre de celui qui est désormais le pape débonnaire de la tauromachie française: Robert Margé. Entre un plat de quenelles concocté par Françoise et une bouteille de « Mire l’Etang », à l’occasion d’une controverse nà propos de tienta, Robert apostrophe avec sévérité « Réfléchis ! Tu as encore des choses à apprendre mon poulet ».

Robert a raison : « Paris ne s’est pas fait en un jour » et ce n’est pas si facile de devenir aficionado. Un aficionado averti, du moins. Il faut de la curiosité et une bonne dose d’humilité ce dont Yannis ne se départit jamais dans ce périple au sein du mundillo. Il évoque ainsi justement le goût de la perfection qui habite Sébastien Castella. Puis il fait le détour parmi les grands précurseurs qui habitent notre mémoire : Richard Milian, Nimeño I et II; nos héros, quoi…

Il ne faut pas tout dire et il y a d’autres personnages, d’autres réflexions dans ces « Minotaures » de Yannis Ezziadi. Réjouissons-nous de son regard passionné, de sa voix juvénile ; de la venue de cette personnalité nouvelle et brillante qui découvre avec amour le monde du toro.

Pierre Vidal

« Minotaures Voyage au cœur de la corrida »

De Yannis Ezzialdi

Photographies de Wiliam Lentz

Editions Fayard 20 euros.

A Béziers et Nîmes, livres en vente sur place.

Les toreros Français très présents au Salon de l’Agriculture

L’association des toreros français était présente sur le salon de l’agriculture avec la présence de son président le matador de toro Marc Serrano et de nombreux taurins français, toreros, éleveurs, directeurs d’arènes, etc.

Marc Serrano avec Carole Delga la présidente de la Région Occitanie

Personnalités du monde agricole: l’ancien ministre François Guillaume, le président des jeunes agriculteurs des Bouches du Rhône Clément Lajoux, la présidente de la Chambre d’agriculture du Gard Magali Saumade à la rencontre du milieu taurin Marc Serrano et Manon Alexandre (ganaderia El Campo) notamment.
Maxime Solera avec l’homme politique béarnais très sensibilisé au monde rural; Jean Lassalle
Sur le stand des jeunes agriculteurs des Boucjes du Rhône qui a accueilli les toreros français

Toros et TV

Plusieurs spectacles sont retransmis à la TV à partir de demain sur diverses chaines que l’on peut regarder sur internet : Canal Extremadura (gratuit), Castilla la Mancha Media (gratuit), Telemadrid (gratuit), Onetoro (payant) et Unicable (payant). Les affaires reprennent ..

Regardez l’excellent site elmuletazo pour avoir tous les détails.

https://elmuletazo.com/agenda-de-toros-en-television/

Les jeunes espagnols reviennent aux arènes

Selon le site mundoro.com :

“La dernière Enquête sur les habitudes culturelles en Espagne , publiée par le ministère de la Culture, révèle un changement radical dans l’âge cible des consommateurs de tauromachie et met fin au mantra négatif du détachement des jeunes par rapport à la tauromachie. Les Espagnols entre 15 et 24 ans qui sont allés aux taureaux au moins une fois sont plus nombreux que ceux de la tranche d’âge de 65 ans et plus . 9,1% contre 8,7%. Une différence substantielle, étant donné que jusqu’avant la pandémie, la présence des personnes âgées était de près de trois points supérieur à celui des plus jeunes.

Mais si l’on compare les données des participants plus jeunes à celles des plus âgés, la différence est bien plus significative. Le nombre de participants entre 15 et 19 ans est le double du nombre de participants
de plus de 75 ans . 6,1%, contre 3,1%. En tenant compte de deux facteurs qui contribueraient à inverser cette comparaison. D’une part, il existe des communautés autonomes où l’on tente d’interdire la présence de mineurs de moins de 16 ans ou moins. En revanche, la tauromachie est la seule activité culturelle qui donne la priorité économique aux retraités espagnols avec des prix subventionnés par les entreprises elles-mêmes.

Dans ces statistiques du ministère de la Culture espagnol, il y a des données qui indiquent des problèmes d’accès aux taureaux pour les plus jeunes, qui, s’ils sont résolus, pourraient encore augmenter la fréquentation du public taurin des jeunes. D’une part, 7% des personnes interrogées affirment qu’elles ne vont pas ou ne vont pas plus souvent aux taureaux en raison de l’offre limitée dans leur domaine de vie
habituel et 12% affirment que la tauromachie est difficile à comprendre. C’est un problème qui devrait faire réfléchir en raison d’un déficit de compréhension/communication (du contenu à la terminologie
excessivement technique) qui éloigne la tauromachie du langage compréhensible et de l’accessibilité mentale des plus jeunes.
Compte tenu de l’autofinancement des entreprises taurines elles-mêmes, les jeunes ne se plaignent pas trop du prix des billets ou ce n’est pas leur principal argument pour ne pas aller aux taureaux. Seuls 1,5% des mineurs citent les prix élevés comme motif d’absence. Une cause d’exclusion bien moindre que celle de l’accès à l’offre dans son environnement et le grave problème de compréhension et de communication”.

AG Esprit du sud 13

Monsieur Virgile Alexandre, ancien président des éleveurs de toros de combat (AEFTC) succède à Monsieur Vincent Ramon, président fondateur de 2017 à 2024. Vincent Ramon devient Président d’honneur.
ESPRIT DU SUD 13 a tenu son assemblée générale le jeudi 8 février dans les locaux du Centre Français du Riz à Arles. Autour de leur nouveau président, les représentants des associations adhérentes ont fait le bilan de l’année 2023 avec notamment le point d’orgue du rassemblement du 11 février à Montpellier.
2023 a vu aussi la création d’un projet d’ateliers pédagogiques pour les écoles, collèges et villages du Pays d’Arles. 2024 en verra la concrétisation. Arles accueillera le regroupement des autres ESPRIT DU SUD en septembre 2024 (11,32 33,34,40). Et un programme de sensibilisation et de recrutement sera mené tout au long de l’année par notre nouveau président et toute l’équipe de la commission permanente pilotée par Evelyne Lanfranchi.
Messieurs Pierre Raviol, Bruno Reynier représentants de la Ville d’Arles et Monsieur Emmanuel Taché de la Pagerie, député de la circonscription ont assisté à cette assemblée générale. Monsieur Cyril Juglaret, conseiller régional était excusé. Monsieur Nicolas Triol, président de la FFCC également.
Rappel : Esprit du sud 13 a pour but d’organiser par tous moyens et initiatives la valorisation, la promotion et la défense de l’identité provençale, de son patrimoine matériel et immatériel et en particulier, culturel, naturel, gastronomique et économique. Et plus généralement, elle conduit des actions se rattachant directement ou indirectement à son objet ou toutes actions concourant à sa
réalisation .
Les associations locales : AECRC ( ass éleveurs chevaux de race Camargue)AEFTC (ass éleveurs toros de combat), AMTA (amis du musée taurin d’Arles),AOP taureau Camargue, APASMS (ass des pêcheurs Arles ST Martin de Crau), AVA (amis du Vieil Arles), Bovins 13, Centre Français du Riz, Club Taurin les Andalouses, Club taurin d’Arles, Club Taurin La Unica, Comité de la Féria, Confrérie des Gardians, ETPA
(École taurine du Pays d’Arles), FDM (Fédération des Manadiers), Fédération des Ovins, GCA (Groupe Cynégétique Arlésien – chasseurs), LES SUDS à Arles, LGRB ( Livre généalogique de la raço di biou), Nacioun Gardiano, SFRF (syndicat français Riziculteurs et filières), Union des Jeunes ( plusieurs associations regroupées).
Les nouveaux membres : Festiv’Arles, École de raseteurs Arles, Gens de Bouvine PCI Unesco Camargue.
Des représentants des associations nationales complètent le conseil d’administration : UBTF (Union des bibliophiles taurins de France, FSTF (Fédération des sociétés taurines de France), UCTF (Union des clubs taurins de France), ONCT (Observatoire National des Cultures Taurines).
Des adhésions individuelles de soutien sont possibles, 30 personnes ressources ont rejoint les rangs.
Cette belle dynamique , capable de se mobiliser en un rien de temps sera coordonnée par une équipe déterminée à défendre notre identité et notre mode de vie !

La commission permanente ESPRID DU SUD 13
Samedi 10 février 2024
mail : espritdusud132022@gmail.com
page facebook https://www.facebook.com/groups/1083974155567792 adresse : Mas de Sonnailler n°80, VC 108 Route de gimeaux, 13200 ARLES

Au son des Clarines Dacquoise

Les Clarines dacquoises, connues pour leur sonorité distinctive, retentissent dans certaines arènes du sud-ouest, en particulier à Dax, pour signaler les changements de tiers et les annonces. Elles sont étroitement liées à la Maestranza de Séville.

Faisons plus ample connaissance avec son président Christophe Mora.

Pouvez-vous nous présenter les musiciens des Clarines dacquoises (n’hésite pas à donner des détails et anecdote) ?

Nous sommes 8 aux clarines à DAX. (JAD de DAX) Nous sommes 6 sonneurs et 2 timbaliers.Nous venons de batterie fanfare (Instrument naturel) .Les âges vont de 18 à 62 ans.

Pourriez-vous nous parler de l’histoire de leur introduction dans les arènes de Dax ?

Les clarines sont jouées à DAX par la batterie fanfare de la JAD. Je pense même que c’est la clique dacquoise qui les à faite en premier. Le but de l’époque étant de monter les 3 sociétés de DAX (NEHE, Calientes et JAD).C’est à partir des année 2000 que nous nous sommes structurés en clarines. (Groupe au sein de la batterie fanfare de la JAD).

Comment arrive on en vient à jouer de cet instrument ?

Notre instrument étant un instrument naturel, les notes se font avec les lèvres. (pas de pistons). La puissance de souffle fait le reste.

Quelle est la particularité de cet instrument et y a-t-il des difficultés associées à sa pratique ?

Nos clarines sont longues, aussi trouver le bon son devient un exercice plus compliqué car plus éloigné de l’oreille. La tonalité en Mi bémol ne simplifie pas la chose, mais avec de l’entrainement on y arrive.

Quel est la différence avec celle de la Maestranza de Séville ?

Je pense qu’à Séville ils utilisent des trompettes style cavalerie. Nous nous utilisons des “trompettes sans garde” ou “trompette d’ordonnancement” utilisée sous NAPOLEON pour rendre les honneurs au troupes triomphantes. Vous pouvez voir ces instruments au musée des armées à PARIS.

On vous entend dans quelques arènes du Sud-Ouest. Y a-t-il des arenes dans lesquelles vous aimeriez jouer ?

Nous aimerions jouer bien sûr à la MAESTRANZA et à LAS VENTAS (Rêvons) Arles et Nîmes font aussi partie de nos rêves. Sinon Mont de MARSAN.

Dernière question avez-vous un endroit secret dans les arènes de Dax ou vous retrouvez entre vous   et avez-vous une mascotte ?

Pour l’endroit des arènes, je pense que beaucoup de monde le connait. (Pour l’instant billetterie escalier 15) et nos mascottes sont : CLARIN et MEUH

Clarin et MEUH ( photo Clarines Dacquoise)

Merci Christophe d’avoir répondu à ces quelques questions pour mieux vous connaître et partager votre passion de la tauromachie. Le public sera ravi de  vous retrouver lors de cette temporada dans nos arènes

Nicolas Couffignal

Sidération et grandes craintes

Par Charles Figini

Mon cher Pierre,

Je t’avoue ma sidération et mes grandes craintes quand je lis les lignes pleines de fiel et de mensonges entre Messieurs Dominguez et Jalabert. Ces propos n’auraient aucune importance si ces deux apoderados ne représentaient pas deux des grands toreros d’époque.
Nous  sortons d’une crise qui pouvait être létale pour la tauromachie. Nous avons la chance d’être dans une période plutôt faste et voilà qu’on demande au Mundillo de frémir au rythme des propos malvenus et maladroits (souvent mal traduits) de l’un et de l’autre.
Par pitié : arrêtez ces pitreries et ces caprices d’enfants gâtés. Nous les aficionados ne demandons pas de combat de coqs! Mais simplement de retrouver souvent et partout en France , en Espagne ou ailleurs ces maestros courageux et déterminés. Laissons à d’autres les caprices de divas.
Abrazos

Charles FIGINI

PS Oui Bien sûr, tu peux publier. Je pense que la corrida ne peut vraiment pas se permettre ce genre de conflits. Nous qui connaissons un peu les difficultés que peut rencontrer un torero tous les jours de sa vie professionnelle, pouvons comprendre que chacun avec son tempérament, qui par définition est hors du commun, défende son pré-carré, mais il est très dommage de le mettre sur la place publique . On ne gagnera pas une guerre en fabriquant des guerres civiles.!
Amitiés et à très bientôt.

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