A la suite de violents affrontements entre plusieurs toros du Curé de Valverde, prévus pour Istres, l’éleveur Jean Luc Couturier n’a pu qu’en constater les dégâts.
Il est donc résigné à ne présenter que trois toros sur six pour la corrida du vendredi 13 juin au Palio.
Afin de pallier à ce cas de force majeure, le directeur des arènes d’Istres accompagné du président de la CTEM se sont rendus chez Charlotte Yonnet et ont pu, ainsi, bénéficier de trois toros qui compléteront la corrida d’ouverture.
Cette corrida se transforme, donc en :
DESAFIO GANADEROS entre VALVERDE & YONNET.
Grâce au professionnalisme de nos deux ganaderos, cette corrida continuera à maintenir un intérêt majeur et « torista ».
Ce sera, aussi, une PREMIÈRE ! Ce DESAFIO ne s’étant jamais annoncé avant.
Isaac ne pourra pas être présent, ayant été engagé pour une corrida à Leon au Mexique le samedi 24 mai. Il sera remplacé par le torero français « EL RAFI ».
La conférence de vendredi soir est annulée.
Et une photo de l’exposition « tauromachies universelles » de l’UVTF à l’église
JJ Padilla le cyclone de Jerez, photo Manuel Aranda
Jerez de la Frontera (Cádiz) España – 1ère de la féria del caballo. Plus d’un quart d’arène.
Novillos de La Palmosilla
Javier López Peregrino, ovation et oreille;
Javier Zulueta, palmas et palmas;
Martín Morilla, palmas et oreille;
Ignacio Candelas, oreille et palmas après deux avis
Le côté positif est certainement l’existence même de cette novillada suggérée et fortement soutenue par la mairie de Jerez et la diputacion de la Province de Cadiz dont les deux élues étaient présente ce soir. Vingt ans sans une novillada avec picadors cela est impensable pour une ville taurine comme Jerez de la Frontera, L’oubli est réparé, espérons seulement qu’il ne s’agira pas seulement d’une passade. A part cela la novillada fut des plus décevante par la faute avant tout du bétail décasté en général et manso pour beaucoup de la Palmosilla. Six toros ennuyeux cela fait long alors imaginez vous huit pour plus de trois heures trente d’abrutissement, Le Président avachi dans le palco et marquant son ennui donnait le ton . Décevant aussi pour le manque de public un gros quart d’arène seulement il y a tout une aficion à refaire ici.
Je tacherai donc de faire court. Zulueta fut absent ce soir et son lot ne l’a pas aidé. Martin Morilla invisible à son premier tenta beaucoup à son second par quelques bonnes séries des deux bord mais le bajonazo final n’aurait jamais du lui permettre l’oreille que le président sorti de sa torpeur lui octroya.
Les deux seuls à avoir tiré leur épingle du jeu furent les deux novilleros jerezanos. Pérégrino ne put rien tirer de son premier, brindé à Maria Jose Pelayo maire de Jerez en remerciement de ses efforts pour la tauromachie dans sa ville, passait mal en décochant de terribles coups de cornes. Son second un peu meilleur lui permit de développer son toréo de cape une longue série de véroniques d’une douceur infinie amena les deux protagoniste au centre du ruedo pour terminer par une demie et une revolvera qui nous aurait presque ramené au temps de Rafael. Et que dire du quite par chiculinas brodées au petit point en fin de premier tiers. Peregrino posa les banderilles la dernière paire largement meilleure que les deux premières. La faena de muleta fut de très bon niveau particulièrement à gauche très liée et templée malgré les estranos du novillo. Un toreo de face, tout en douceur, très classique et d’une grande pureté. Cerise sur le gâteau l’estoconazo porté en marquant les temps parfaitement placé valait à lui seul l’oreille accordée par le palco qui c’était réveillé.
Ignacio Candelas toréait sa première novillada avec picador et comme le faisait dire à son Cid le grand Corneille: « et pour leurs coups d’essai veulent des coups de maître » Candelas à parfaitement appliqué l’adage. Il attend son premier à puerta gayola et poursuit par un bon toreo de capote. Erreur de jeunesse certainement, si son premier est certainement le meilleur ou du moins le mois mauvais du lot, il possède bien des vices de ses frères. Candelas entame la faena à genoux et se fait prendre d’entrée de façon impressionnante. IL repart au combat, un peu sonné certes, mais plus lucide et il donnera la meilleure faena de la soirée. Son ouvrage est templé et lié des deux mains le novillo met bien la tête dans la muleta et les séries s’enchaînent avec bonheur le public revit et se prend à rêver. Ignacio terminera par une série de manoletinas conclue malheureusement par une épée efficace certes mais bien mal placée qui ne ne lui vaudra qu’une oreille malgré une forte pétition pour la seconde, on s’était tant ennuyé jusque là. Son second toro le huitième, une partie du public était partie pour l’alumbrado, ne lui permet pas de rééditer. La faena est moins intense et la mise à mort désastreuse.
Voila pour le début j’espère ne pas vous avoir aussi trop ennuyé demain est un autre jour avec la corrida de rejon espérant que Ventura sera en pleine possession de ses moyens
À Dax, sous un ciel radieux, le parc Théodore Denis s’est transformé en un haut lieu de transmission et de passion taurine. À l’initiative de Stéphane Darracq et Alexis Persillon, accompagnés de l’ensemble de l’association Chiqui’Toros, cette première journée dédiée à la jeunesse taurine a marqué les esprits.
Le matin, les jeunes et les curieux ont eu l’opportunité de plonger dans l’univers tauromachique aux côtés du Matador El Rafi, des novilleros Juan Molas et Hugo Tarbelli, ainsi que sous l’œil attentif d’Alexis Ducasse et de l’ancien matador Julien Lescarret. Une initiation captivante où les enfants, de tout âge, ont pu découvrir les codes et les gestes de cet art .
La journée a débuté par un encierro, traversant le parc dans une course effervescente avant d’aboutir dans les arènes, à la manière des grandes fêtes de Pampelune. Un moment de joie et de partage rendu possible grâce au soutien précieux de la Peña Taurine de Dax, du CTJA, des Jeunesses de l’Adour, des jeunes aficionados du sud ouest et de la Peña Alegria, ainsi que de partenaires privés engagés dans cette initiative.
Au cœur du ruedo dacquois, les ateliers animés par des professionnels ont permis aux jeunes d’apprendre les gestes essentiels de la tauromachie, dans une ambiance festive rythmée par la musique et les éclats de rire. En périphérie des arènes, des structures gonflables ont offert aux enfants des instants de détente et de jeu, complétant ainsi cette journée placée sous le signe du partage et de la tradition.
Une réussite qui en appelle d’autres, et qui inscrit Dax comme une ville toujours plus engagée dans la transmission de sa culture taurine aux nouvelles générations.
Madrid, San Isidro 7°, Beau temps ( enfin ), Arènes pleines, 2 toros du Puerto de San Lorenzo ( 1 et 2 ), 2 toros de la Ventana du Puerto ( 4 et 6 ), 2 toros de Victoriano del Rio ( 3 et 5 ), pour :
JM MANZANARES, bleu nuit et or, silence et silence.
Fernando ADRIAN, bleu pâle et blanc, silence et vuelta très fêtée.
PABLO AGUADO, noir et or, silence et silence.
Sans doute pour commémorer le 105 ° anniversaire de la mort de Joselito el Gallo, une minute de silence à l’issue du paseo, Madrid avait décidé de réunir un cocktail de toros avec un cocktail de Toreros. Quelle autre discipline artistique, culturelle ou sportive, commémore-t-elle la mort de l’une de ses étoiles plus de cent ans après la mort de celle-ci, et ceci chaque année avant une représentation ? Allez expliquer cela à un anti… Quatre toros donc de la zone de Salamanque, deux toros de la zone de Madrid, avec un matador méditerranéen, Manzanares, un matador madrilène, Adrian, et un matador andalou, Aguado. Et bien ce fut le duo madrilène qui sauva l’après-midi, le cinquième toro de Victoriano del Rio accouplé à Fernando Adrian, le seul couple de l’après-midi. Un toro brave bien piqué par Alberto Sandoval, un toro de 559 Kg, noir, de cinq ans, bien armé et surtout bien disposé à charger avec franchise et allégresse de sa corne droite, un peu moins de sa corne gauche, mais suffisamment pour permettre à Adrian de construire un travail complet, allant de moins à plus jusqu’à la fin, avec des séries de la droite donnant l’avantage au toro par des cites lointains et une conduite parfaite de la charge. Puis des naturelles données en se centrant firent rugir Madrid.
Un travail commencé à genoux au centre de la piste par une passe dans le dos très risquée et terminé par des Bernadinas du meilleur cru précédant une passe de poitrine et une trinchera de gala. Les areneros commençaient déjà à ouvrir la grande porte. Hélas, trois fois hélas, un pinchazo, une demi et trois descabellos transformèrent ce qui devait être l’apothéose en une descente aux enfers. Une vuelta très fêtée tout de même.
Avec Manzanares on n’est jamais déçu car depuis longtemps on n’attend rien, et on ne reçoit rien, donc tout va bien. On a le temps d’aller s’acheter de la boisson ou des friandises pendant qu’il fait semblant de toréer. Et pourtant le premier toro aurait bien voulu perdre une ou deux oreilles. Avec Aguado on est souvent déçu car on attend beaucoup de lui, ses véroniques sévillanes onctueuses, son temple, sa toreria, mais c’est rare, très rare. Les toros ne l’ont pas servi cet après-midi, comme d’habitude, son premier cependant aurait pu, mais non, c’était le jour de Madrid, pas de Séville. EXIR
La présentation des cartels de la temporada dacquoise 2025 se répète cette année. Comme l’an passé, elle a lieu à l’Atrium, connu pour sa décoration Art deco. Il est 19H ce 16 mai.
Les élus, l’ensemble de la commission taurine ainsi que les matadors El Rafi, Tristan Barroso et éleveurs sont présents à cet événement…
Depuis décembre, on connaît la confiance accordée aux élevages de la saison précédente à Dax. Une présentation sera faite avec la Ganaderia El Freixo en corrida et le retour de la Ganaderia Victorino Martin. La présentation des toros est prévue pour le plaisir visuel des aficionados qui seront présents ainsi que des photographes lors de la feria et de Toros Y Salsa.
La salle est comble, et les discussions vont bon train sur les dernières rumeurs avant d’être dissipées par le maître de cérémonie Eric Darriere.
Un retour sur la temporada précédente avec Mr le Maire Mr Dubois et la présentation de l’affiche de la tauromachie de Diego Ramos.
Feria de Dax 2025
Mercredi 13 Aout
Corrida à 17H00
Ganadería Victoriano Del Rio
Pour Sebastien Castella Daniel Luque et Pablo Aguado
Jeudi 14 Aout
Novillada non Piquée (Qualification)11H00
Pour Clovis Germain et le reste va suivre
Ganaderia à definir
Corrida à18h00
Ganaderia Victorino Martin pour Morenito de Aranda, Clemente et Tomás Rufo
Vendredi 15 Aout
Finale de la Novillada Non Piquée
Ganaderia
Corrida à 18h00
Ganaderia Juan Pedro Domecq
Pour Juan Ortega Andres Roca Rey et Tristan Barroso
Samedi 16 Aout
Novillada Piquée 11h00
Ganaderia Juan Manuel Criado
Pour : A définir
Corrida 18h00
Ganaderia El Freixo
Pour : Miguel Angel Perrera Daniel Luque et Borja Jimenez
Dimanche 17 Aout
Matinale Corrida Rejon 11h00
Ganaderia de Murube
Corrida de l’Agur 18h00
Ganaderia de Pedraza de Yeltes
Pour: Saúl Jiménez Fortes David Galván El Rafi
Les Cartels de Toros Y Salsa 2025
Samedi 13 Septembre
Corrida Portugaise 11h00
Ganaderia Campos Pena
Pour :
Corrida à 17H30
Ganaderia de Robert Marge
Dimanche 14 Septembre
Matinale avec la course à la cocarde
Corrida à 17h30
Ganadería de Santiago Domecq mano à mano
Un feu d’artifice pour clôturer la temporada dacquoise en prenant le meilleur de la temporada dacquoise 2024.
Chaque aficionado aura sa propre opinion concernant la présence d’un élevage, d’un matador ou non, le fait qu’il soit triplé, doublé ou qu’un mano a mano prive la présence d’un poste. C’est à la fin de la temporada que l’on pourra faire le bilan, et non à l’annonce. Par exemple, qui aurait pu prévoir lors de l’annonce des cartels de la temporada 2024, que la corrida de Juan Pedro Domecq serait un grand moment et de la présence de David Galvan ? Il y aura toujours cet élément d’incertitude. N’oublions pas que pour que notre culture perdure, il est essentiel d’être présent dans nos arènes.