Catégorie : torero Page 1 sur 21

Castella en Aguascalientes

Deux corridas à Aguascalientes pour l’anniversaire et la célébration des Calaveras avec un invité de marque : Sébastien Castella

Samedi 21 octobre. Corrida del Aniversario. Toros de Fernando de la Mora  Sebastián Castella, Joselito Adame et Isaac Fonseca. 

Samedi 4 novembre. Corrida de la festividad de Calaveras. Toros de Villa Carmela pour le rejoneador Pablo Hermoso de Mendoza, et les diestros Leo Valadez et Diego San Román. 

Vera : Jorge Martinez pour Daniel Luque

Daniel Luque qui se ressent toujours de sa blessure du 11 août au Puerto de Santa Maria a décidé de faire l’impasse sur les contrats de Logroño et de Vera (Almeria). Il devrait revenir le 1er octobre à la Maestranza de Séville avec El Juli et Morante de la Puebla. En attendant il ser remplacé à Vera par Jorge Martinez

Istres: Marco Perez sur Onetoro tv

Les caméras de one toro tv retransmettront les débuts en novillada piquée de Marco Perez. L’événement se déroulera à Istres le 15 octobre. Le jeune salmantino est apodéré par Jean Baptiste Jalabert et rappelons que l’an dernier quasi jour pour jour, il avait deux oreilles et une queue à la Maestranza de Séville lors du festival de fin de temporada. Un exploit parmi d’autres. Ce sera la première incursion en France des caméras de One toro tv.

Salamanque: Nouvelle absence de Morante

Morante de La Puebla ne sera pas Salamanque ce jeudi 21 pour le plato fuerte de la série de la Glorieta: la corrida concours du cycle qui célèbrera à la fois la despedida d’El Juli mais aussi celle Lopez-Chaves le gand torero de la tierra. L’organisation a décidé de laisser la chose en mano à mano entre les deux vétérans. Ils seront confrontés à des toros de Puerto de San Lorenzo, Garcigrande, José Enrique Fraile de Valdefresno, Domingo Hernández, Carmen Lorenzo et Hnos. García Jiménez. Une des affiches les plus intéressantes de la saison que ce mano à mano entre deux des plus grands lidiadors de ces vingt dernières années.

Cette absence est due officiellement à l’aggravation du blessure à la main (rupture du ligament escafo-semilunar) torero cigarero mais il se dit aussi que le moral n’y est pas et que sa participation à la féria d’automne de Séville ne serait pas assurée. Il y est cité deux fois. L’icône absent à la Maestranza ? Quelle déception…

Arturo Macias se retire

Le grand torero mexicain Arturo Macias se retire. Figura dans son pays il reste inédit en Europe et singulièrement en France. Il a pourtant longtemps vécu à Sanlucar de Barrameda où il a vécu parmi les toreros en devenir durant plusieurs années. Il a été durement blessé à plusieurs reprises et notamment (de gavedad) lors de la dernière féria d’Aguascalientes ce qui explique cette retraite. Voici son communiqué de despedida, très émouvan,t:

« Ces derniers mois, j’ai réaffirmé ma vocation, plus que jamais je me suis assumé comme torero intègre, j’ai démontré dans chaque arène l’amour profond et le respect que j’ai pour le métier que j’embrasse, avec tout l’amour depuis mes premières années de vie. J’ai donné le meilleur de moi-même à chaque présentation, en pensant toujours à réaliser les rêves de cet enfant qui jouait au torero et qui utilisait une petite cape et une multea légère, des instruments de plaisir que j’ai ensuite transformés en outils pour réaliser de glorieux spectacles.

Je porte sur ma peau les traces de centaines de batailles, la dernière, très grave, celle de l’après-midi dans mon pays, à Aguascalientes, qui a laissé des cicatrices sur mes poumons, les conséquences ont été nombreuses et, par conséquent, mes facultés physiques ont diminué. Corps, âme et esprit, je me suis préparé comme si c’était mes débuts, j’ai redoublé mon entraînement physique, j’ai suivi religieusement des thérapies, tout ce qu’exige un torero de haut niveau, mais il m’est déjà difficile d’être devant du visage du torero, et je l’ai reconnu ce week-end lorsque j’ai combattu à Juriquilla, Aguascalientes et Zacatecas, où mon esprit était à cent pour cent, mais pas mon corps.

Aujourd’hui, je m’approche de vous tous, avec la même transparence avec laquelle je marche dans les arènes et dans la vie, pour vous annoncer que je dois arrêter. Avec des émotions mitigées, j’annonce ma RETRAITE INDÉFINIE de l’arène. Je le fais consciemment, en tenant compte de la raison, car le public a besoin d’un Arturo Macías qui donne toujours sa meilleure version.

 Je suis infiniment reconnaissant à chacun d’entre vous qui avez toujours accompagné mon parcours dans le monde taurin où je me suis produit, je vous quitte sous les notes de nostalgie, mais cette pause est nécessaire. Je remercie tant de personnes qui ont cru en moi et qui, grâce à leur soutien, m’ont fait ressentir la grandeur d’être torero. Je suis un homme de foi et je suis sûr que je reviendrai, car cela fait partie de la dureté de la tauromachie, les mésaventures font partie de la difficulté du métier que j’ai choisi, et comme le dit le proverbe, ” qu’est-ce que ce n’est pas ça te tue, ça te rend fort.

 Avec tout mon amour profond, au revoir, Arturo Macías.

Nîmes, Solalito: images de l’alternative

Ph. JYB
Ph. JYB
Ph. JYB
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Débuts de Marco Prez en Espagne

Solalito avant l’alternative: “Pour que ça soit réussi, il faut que je donne tout”

C’est à Sanlucar de Barrameda que Solal Calmet « Solalito », 22 ans, prépare en ce moment le grand jour de l’alternative qui se déroulera dimanche à Nîmes avec des toros de Garcigrande et un parrain prestigieux : El Juli. Sanlucar, la cité d’où Magellan prit son départ pour le Tour du Monde a toujours accueilli avec sympathie les jeunes promesses du toreo. Après de longs footings le long du Guadalquivir, ils se retrouvent le matin sur le sable du Coso del Pino pour de longues séances de toreo de salon. On y trouve des noms célèbres comme Emilio de Justo ou Pablo Aguado mais aussi des aspirants à la gloire encore anonymes. Ici tout le monde bosse pour réussir : on refait cent fois les mêmes gestes avec humilité et abnégation. C’est à cette discipline austère que se plie Solalito à l’approche du grand jour. Il le fait avec simplicité et modestie, dans une apparente sérénité avec lucidité aussi…

Photo Michel Armengol

-Depuis toujours je rêve d’un jour comme celui de dimanche donc je m’entraine depuis le premier jour où ont débuté ces rêves. Concrètement c’est beaucoup de toreo de salon, beaucoup d’entrainement physique aussi. Je traine une blessure au dos donc je dois faire avec. Mon objectif est de m’entrainer tout en récupérant pour être prêt.

-Tu as beaucoup toréé de novilladas cette temporada avant cette échéance cruciale de dimanche, est-ce un avantage ?

-Oui, j’ai beaucoup toréé et c’est une bonne chose. Ça me permet d’arriver en fin de saison sur une lancée. J’ai eu la chance de combattre des novilladas pas toujours petites, loin de là. C’est une super préparation aussi. Je n’ai jamais pris aucune course comme préparant la suivante. A chaque fois cela a été une finale. J’ai eu une novillada très difficile physiquement c’est celle de Saint Perdon. J’ai eu une douleur énorme toute l’après-midi, surtout à partir de mon second novillo. J’ai pu atténuer cette douleur par la suite avec des médicaments et maintenant ça va nettement mieux. Ils m’ont fait très peur lors des examens mais au final il n’y avait rien d’inquiétant.

-Comment vois-tu ton alternative ? Est-ce un moment auquel tu penses depuis longtemps ?

-L’alternative c’est le jour dont chaque torero se souvient parfaitement de tous les détails : de la date, du lieu, du cartel, des toros, même du nom des toros, de leurs numéros. Ca n’est pas pour rien : c’est le grand jour ; le premier jour dans la réalité…

-Quand tu as débuté dans le toreo pensais-tu pouvoir atteindre cet objectif de l’alternative?

-Prendre l’alternative ça n’a jamais été pour moi un objectif inatteignable. La prendre dans des conditions aussi bonnes je n’y pensais surement pas. J’ai rêvé de ce jour et donc j’ai atteint mon rêve. Mais je pense que si on m’avait demandé le cartel de mes rêves je n’aurais jamais pensé à une affiche aussi belle.

-Es-tu angoissé ? Stressé ? Dors-tu bien ?

-Je dormais bien jusqu’à maintenant… Mais j’ai de l’anxiété, beaucoup de trac. Je me mets beaucoup de pression car j’ai envie que ça soit un jour réussi. Pour que ça soit réussi, il faut que je donne tout et cela engendre énormément d’appréhension avant la course.

-Sais-tu à qui tu vas brinder ton toro d’alternative ?

-Oui je le sais. J’ai déjà mon idée.

A une dame ?

-Peut-être… Peut-être…

Itw Pierre Vidal

PS. Le prénom Solal est d’origine hébraïque. Ce prénom signifie « celui qui fraie un chemin ». Solal est le nom du héros du roman d’Albert Cohen “Belle du Seigneur”; un « chef-d’œuvre absolu » selon Joseph Kessel.

Des nouvelles de Julien Breton “Merenciano”, suite à la cornada reçue mardi à Arganda del Rey…

Depuis l’hôpital dans lequel il est soigné, Julien a adressé le message suivant :

C’est ainsi, la dure réalité de notre métier. Le toro m’a donné énormément, il est en droit quelques fois de nous en reprendre un peu. De la chance malgré tout avec une cornada forte mais propre avec des dégâts musculaires au mollet et le péroné cassé. En revanche, le nerf ciatique, les ligaments, le tibia ont été à priori épargnés. 

Je voudrais ici remercier les très nombreuses marques d’affection et de soutien reçues de la part de professionnels, de compagnons, d’aficonados, des amis et bien sûr de la famille. C’est très touchant et ça donne beaucoup de force. Vous rendez cette convalescence plus douce. Toujours à l’hôpital en observation, j’attends de pouvoir rentrer en France auprès des miens pour poursuivre mon rétablissement.

Bises à tous et reconnaissance infinie pour votre amitié…

Julien Breton “Merenciano” grièvement blessé

Le banderillero Julien Breton ‘Merenciano’, a été soigné à l’Unité Médicale Mobile des arènes d’Arganda del Rey après avoir subi une ‘blessure en corne de taureau au tiers médian de la jambe gauche avec une trajectoire ascendante de 10 cm et une autre descendante derrière le tibia et avec un sortie sur la surface externe au-dessus de la cheville. »

 Le torero d’argent a été attrapé par le quatrième taureau de l’après-midi à la jambe gauche, souffrant d’une blessure au mollet. Ce fut un accident terrifiant qui a laissé l’arène épouvantée. A notre ami Julien qui a tant d’aficion nos souhaits les plus sincères d’une guérison rapide.

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