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NOVILLADA TRIOMPHALE A UBRIQUE


La troisième novillada de sélection du certanem de la fondacion del toro de lidia d’Andalousie a vu triompher les trois protagonistes et le bétail de Firmin BOHORQUEZ. Samedi. Devant 1/3 d’arène.

Six toros novillos de Firmin BOHORQUEZ tous correctement présentés en Murube; un peu léger le cinquième un quasi toro le dernier (guarismo du 9 ), le quatrième primé de la vuelta al ruedo; les premiers seconds et derniers applaudis à l’arrastre le troisième sifflé, pour

El MELLI de Sanlucar de Barameda : deux oreilles et deux oreilles et la queue

Mario SANCHEZ  d’Ubrique : deux oreilles et la queue vuelta pour son compte

Xavi PREGRINO  de Jerez de la Frontera : une oreille et deux oreilles


El Melli ouvrait les débats il compte déjà un bon nombre de novillada piquées à son actif mais ne semble pas évoluer dans une tauromachie tournée plus vers le public que vers le toro. Son entame au capote parait brouillonne rapide son antagoniste montre beaucoup de caste et de noblesse mais il n’arrive pas à templer on l’on a l’impression d’une copie brouillonne et cela se retrouve à la muleta. Le toro passe bien sur les deux bords mais jamais il n’arrive à le faire humilier gardant la main trop haute le toro passe à mi-hauteur donnant une impression de ni fait ni à faire rien de fondamentalement mauvais mais rien de bon non plus alors que le novillo ne demande qu’à servir. Certes les circulaires inversées portent sur le public qui ne tiendra pas compte d’une entière en arrière et longue d’effet. la pétition est suffisante pour l’octroi de deux oreilles complaisantes.
A son second Le MELLI touche le toro de rêve solide brave et noble. Une erreur monumentale du picador provoque la chute de la pièce montée et la vengeance s’en suit la deuxième pique est assassine mais qu’à cela ne tienne le novillo tient debout. Il  fait preuve d’une grande bravoure et revient seul au cheval dont il est rapidement sorti. Cette caste est assortie d’une grande noblesse dont le MELLI use et abuse. Il se livre à une grande leçon de toreo de pico totalement décrois il profite des qualités de l’animal pour de nombreuses séries tant à droite qu’à gauche circulaires inversées et autres. Et pourquoi pas tenter l’indulto cela évite les risque de l’entrée à matar mais la présidence ne cède pas à ses gesticulations et s’en suivent trois quarts de lame en arrière le brave mettra un temps fou à tomber. Deux oreilles et la queue superflue pour cette dernière et la vuelta al ruedo du novillo qui a si bien vendu sa peau. Le ganadero est aux anges.


Mario SANCHEZ torée à la maison et compte bien en profiter dans ce qui est quand même un concours.  Son premier adversaire est de la même trempe que le premier brave et noble, peut-être un peu plus faible son entrée en matière au capote est agréable même si la série est un peu longue et surtout il se prend les pieds dans la cape et chute devant le toro qui heureusement passe à côté. Une seule pique ici aussi deux paires de banderilles pour ne pas trop fatiguer. Le novillo est noble et possède suffisamment de caste pour  permettre une faena allègre au son de “Nerva” Le novillo vient sur les deux mains et les passes s’enchainent profilée et beaucoup dans la pointe de la muleta Mario SANCHEZ tore ici sa première novillada piquée et cela ce sent la marge de progression et grande. Une entière en avant lui permet devant un public largement acquis à sa cause de couper les trophées maximums.
Son deuxièe adversaire est plus faible et tombe à la sortie de l’unique pique. La faena est particulièrement ennuyeuse certes le novillo passe sur les deux bords mais sans aucune transmission de plus la mise à mort est laborieuse quatre pinchazos mettent un terme à l’affaire et nous attendons encore des avis qui auraient dû tomber depuis longtemps mais le Président avait oublié sa montre.

Xavi PEREGRINO toréait lui aussi sa première novillada piquée mais devait s’en sortir avec les honneurs “et pour leurs coups d’essai veulent des coups des coups de maître” faisait dire le grand CORNEILLE à son CID. C’est ce qu’a tenté et probablement réussi le jeune jérézano. Son Premier novillo est loin d’avoir la classe des deux précédents. Il est faible et rapidement se défend sur palce dans des retours assassins. Le Jeune homme ne se démonte pas finit par lui faire comprendre qu’il faut rester debout et réussit même à allonger la passe dans les dernières passes, toujours de face et toréant  par la panse de sa muleta. On finit par ressentir de l’émotion.
L’estocade est magistrale en plein centre en se mouillant les doigts le toro roule aux pieds du jeune torero. A elle seule cette estocade, la meilleure de la soirée, valait une oreille certes elle tomba du palco mais malgré une forte pétition la deuxième resta fixée à la dépouille de l’animal.
Son deuxième adversaire est un quasi toro, le seul marqué de 2019, rematant fort aux planches. Xavi offre un bon capotazo et une excellente mise en suerte au cheval, la bagarre est dure le novillo met les reins et pousse si fort qu’il provoque la chute de l’ensemble équestre. Venu au quite le banderillero provoque une vuelta de campana qui comme on le sait équivaut à une pique. Le toro se relève semble-t-il sans trop de dommage et PEREGRINO nous offre un quite par tafaleras particulièrement templé. La faena de muleta sera essentiellement gauchère dans le meilleur goût du torero jerezano, templée toujours de face en utilisant le centre de la muleta, le toreo fondamental donné avec art. La reprise de la main droite permet d’utiliser ce bord tres compliqué en début de fena et s’en suivent d’excellent muletazos. Un deuxième estoconazo conclut l’ouvrage et la mort est rapide aux cris de torero torero de la majorité du public. Cette fois ci le président est bien obligé d’octroyer deux oreilles bien méritées.



Il faudra attendre maridi pour connaître la décision du jury puisque nous sommes dans un concours et nous sausons alors quels sont les qualifies pour le deuxième tour. En attendant nous avons passé une excellente après-midi de toros la présence des Murube de Firmin BOHORQUEZ restera une des bonnes surprise de cette tarde ainsi que l’actuation de PREREGRINO qui a agréablement surpris pour son entrée dans cette catégorie. Je ne saurais enfin que trop me féliciter de la présence à mes côtés de Gitanillo de Jerez ancien torero, grand aficionado qui m’a fait profiter de ses lumières et de ses réflexions dont vous pouvez profiter au travers de cette reseña.

Jean Dupin

Pozoblanco, Almendralejo, Villaluenga

Pozoblanco Sábado de Pasión corrida mixte

Toros et novillos de Alcurrucen

El Fandi oreille et oreille,

Daniel Luque ovation et oreille

Le novillero Manuel Román 2oreilles et ovation

Almendralejo corrida goyesca pour le 180° anniversaire du Coso de la Piedad

Toros de Juan Pedro Domecq

Luis Reina qui réapparaissait pour l’occasion 2oreilles et 2 oreilles

Alejandro Talavante ovation et deux oreilles et la queue

Emilio de Justo 2 oreilles et deux oreilles

Villaluenga del Rosario festejo mixto pour la Feria del Queso

Toros de Soto de la fuente e novillo de Gabriel Rojas

Lea Vicens deux oreilles et deux oreilles et la queue

Joaquín Galdos deux oreilles et deux oreilles et la queue

Le novillero Ignacio Bonmatí Bohórquez oreille et deux oreilles

Copa Chenel: pâle soirée

Navas del Rey( Madrid). Samedi. Dernière corrida de qualification de la Copa Chenel. 2/3 d’entrée environ.

Toros de Flor de Jara(1,2,3) et Guerrero y Carpintero(4, 5, 6).

beau temps frais, vent génant.

Mario Palacios, ovation, petite pétition et vuelta, et oreille et pétition de la deuxième.

Daniel Menès, silence et silence.

Manuel Perera, Ovation et vuelta, Ovation et ovation.

Soirée aussi pâle que les costumes des matadors, bleu ultra pâle, ultra pâle et mauve pâle… Que retenir d’une corrida qui dura trois heures avec des toros dont seuls le Flor de Jara sorti en troisième ( remplaçant l’invalide Guerrero renvoyé au toril) et le 4eme Guerrero bravito et noble se firent remarquer . Faible, querencioso le 6eme donna du fil a retordre à Manuel perera qui voulait en tirer le maximum, mais à l’impossible…

On oubliera vite le jabonero sorti en premier pour un Mario Palacios mal à l’aise bien qu’appliqué, le deuxième dont Daniel Menes semblait avoir peur, toréant ou plutôt ne toréant pas  à distance, n’allant jamais sur la corne contraire.

Pour être positif on reconnaitra la belle allure des deux Guerrero , larges de tête, acceptant le combat, durant les presque  dix minutes d’une faena convenable ..

Enfin disons le les toreros non plus ne nous ont pas impressionnés. Mario Palacios a vraiment été le meilleur , recevant un puntazo , se la jouant deux fois à porta gayole et trois passes de rodillas sur son second.

Menes garde sûrement en tête le souvenir de sa terrible blessure à la jambe, il était hors du coup, et Manuel Perera a tout tenté sur le dernier  manso qurencioso.

Tout le monde a péché par les épées, Quelques saluts aux banderilles, des mono piques sans bravoure, un vent désagréable, les toreros déjà sélectionnés n’ont pas de souci à se faire, Isaac Fonseca ,Fernando Plaza, Juan del Alamo, Juan de castilla et Borja Jimenez.

Parmi ces matadors un Mexicain et un Colombien, je miserais bien quelques sous sur Isaac Fonseca( Mexique) ou sur Juan del Alamo(Salamanca).

Jean François Nevière

Palacio a été victime d’un coup de corne de deux trajectoires 5 et 10 cms à la jambe droite.

Bellegarde, le trophée Castella à Salvador Herrero

Dimanche, 26 Mars 2023
sh26pkLe VIIe Trophée Sébastien Castella a été remporté par Salvador Herrero, élève de l’école taurine de Salamanque…La journée de clôture a été marquée par une bonne fréquentation et en définitive par une météo somme toute clémente, malgré quatre gouttes en début d’après-midi. 
sv26h
Tout a commencé en matinée par une tienta de machos débutée par Javier Sánchez Vara avec un pupille de La Cravenque juste de forces, assez compliqué, mais avec lequel le maestro de Guadalajara s’est trouvé a gusto à la muleta. 
olivier26h
Ensuite, Tibo Garcia a pris le relais avec un Barcelo guidé à la branche d’olivier. gab26hBien piqué par Gabin, le bicho eut ensuite ses exigences…
tg26h

Mais Tibo, au terme d’un bel effort, a proposé plusieurs passages valeureux sur le bon tempo.co26h
Enfin, face à un exemplaire de La Véronique qui ne l’aida guère, Carlos Olsina n’a pu que trop rarement s’exprimer comme il l’aurait certainement souhaité. On lui saura gré d’avoir essayé, mais à l’impossible nul n’était tenu… bel26bNo hay billetes pour le repas qui s’en est suivi, avec deux oreilles pour tous ceux qui se sont dévoués, en cuisine comme pour le service…
bel26x

La tarde a démarré avant le paseo par une minute de silence pour honorer la mémoire de ceux qui nous ont quittés, avec mention particulière pour Nicole Pince, comme évoqué hier.fc26h
La course a ensuite vu l’entrée en piste d’un bon exemplaire de François André, « Generoso » qucombattu par Fabien Castellani pour son ultime non piquée avant son prochain changement de catégorie à Arles. Avec lui, Fabien s’est particulièrement distingué sur plusieurs échanges bien enchainés, après avoir brindé au conclave, la suite étant plus brouillonne, contrariée de surcroît par le vent, et comprenant un accrochage, apparemment sans mal. Entière d’effet immédiat.fa26hOreille et mouchoir bleu pour l’eral.cf26kCésar « El Quitos » prit le relais avec un autre François André qui n’avait rien à voir avec le précédent. On notera quelques bons capotazos puis après un brindis à l’auditoire, une réelle volonté de séduire, débutant arrodillado, mais vite repoussé par son adversaire et perturbé par des rafales redoublant de force. Suite volontaire, parfois méritoire, mais forcément décousue avant entière tombée. Vuelta. mm26h
Manuel Martín Montilla, lauréat l’an dernier, a bien débuté avant que les choses ne se compliquent rapidement face à un Malaga qui alla a menos, finissant rajado, ce qui compliqua l’existence d’un novillero qui put toutefois proposer quelques détails valeureux. Conclusion discutable. Saluts.sh26k
Salvador Herrero ferma la marche avec un autre Malaga qui afficha pas mal de qualités dès les premiers capotazos, au demeurant variés. A la muleta, le Salmantino s’attacha à exposer une torería ajustée, néanmoins contrariée par d’autres séquences plus approximatives, étant désarmé à deux reprises. Entière délivrant les deux oreilles du triomphe…bel26w
Enhorabuena à l’organisation de ce week-end qui a tenu ses promesses. A renouveler…

Paul Hermé www.torofiesta.com

Festivals du dimanche

Plaza de toros de Ricla (Saragosse). Festival. Trois quart d’entrée.

Un novillo pour rejones de Hermoso de Mendoza, et de Juan Manuel Criado para la lidia a pie. Le 3ème vuelta al ruedo en el arrastre.

• GUILLERMO HERMOSO DE MENDOZA, deux oreilles;

• DIEGO URDIALES, deux oreilles;

• CAYETANO, deux oreilles 

• JUAN ORTEGA, deux oreilles;

• FRANCISCO FERNANDO, deux oreilles.

Calañas. Lleno.

Ganado de Albarreal et de Gabriel Rojas. 

Rui Fernandes, ovation; 

Andres Romero, deux oreilles et la queue;

 Finito de Córdoba, oreille; 

Curro Díaz, deux oreilles après avis; 

Enrique Toro, ovation

Carlos Tirado, oreille.

Plaza de toros de Gerena (Sevilla). 

Novillos de Fuente Ymbro, le 5ème vuelta al ruedo.

Le rejoneador Andrés Romero, deux oreilles; 

El Fandi, deux oreilles; 

Manuel Escribano, deux oreilles et la queue;

 Daniel Luque, deux oreilles et la queue; 

Miguel Ángel León, deux oreilles et la queue;

Le novillero Uceda Vargas, deux oreilles. 

Gamarde: au Nirvana avec Clemente

Belle présentation des pupilles de José Cruz, un poil disparate. L’ensemble maniable mais manquant de force et parfois de transmission. Les plus compliqués : troisième et sixième violents sans jamais rompre. Bon le premier, noble qui a duré.

Juan Leal a touché le bon lot et il a conquis le public de Gamarde à ses deux passages. Le premier, amène, demandait à être toréé à la bonne hauteur et dans le tempo. Juan a été parfait dans ces deux registres et sut donner la distance nécessaire à un travail agréable et complet. Il tua d’un estoconazo foudroyant qui lui permit d’ouvrir les débats avec une première récompense. Le second était plus complexe, manso il avait tendance à partir aux planches. Juan sut le retenir et proposer un ensemble habile qui a porté sur le public parce que varié et portant sa marque de fabrique : cette entrega que nous aimons. Une entière tarsera et deprendida limita le succès à un seul trophée.

Clemente a dessiné sur le sable de Gamarde deux faenas complètes, parfaites et surtout portant la marque d’une esthétique très personnelle qui puise son inspiration dans les effluves de la marisma andalouse. Disons-le ce fut une sorte de Nirvana, un moment de grâce céleste tombé sur le ruedo landais. Un pur instant de ce duende qu’a théorisé Garcia Lorca…

Il y a chez Clément (le bien nommé) cette manière subtile de se déplacer dans l’arène, cette construction de l’intelligence comme on l’a vu nettement lors de sa seconde faena: elle s’adapte aux qualités et défauts de l’animal et surtout ce sens de la beauté, de la douceur, du tempo. Du naturel. Le toro est alors un instrument et l’artiste penché sur lui en tire ce qu’il y a de meilleur. Ce que les plus perspicaces avaient entrevu chez lui s’est épanoui dans deux grands moments de toreo, le second surtout. A ceux qui doutaient on peut dire aujourd’hui: “homme de peu de foi pourquoi as-tu douté?” ( Mathieu XIV,31).

Faenas complètes, sans accros, ni doutes, ni concessions et cela du début à la fin de ses travaux, précédées d’excellents moments à la cape maniée dans la pure tradition andalouse. La première sans doute n’a pas eu l’écho mérité mais la seconde effectuée dans le silence reçut une adhésion totale de l’assistance ravie. On a envie de dire : « a star is born » mais on le sait le chemin est long et les embûches nombreuses sur cette route qui mène à la gloire. En tout cas Clemente aura fait une démonstration remarquable de ses ambitions légitimes désormais.

Peu de chose à écrire sur Angel Tellez qui toucha un lot désagréable. On voit qu’il a du recours et sans doute de bons principes, il fut en définitive ni bien ni mal passant sin pena ni gloria ce qui est, dit-on, le pire. A sa décharge, il était bien difficile de passer après les sommets gravis par Clemente.

Plaza de toros de Gamarde-les-Bains, dimanche lleno.

Toros de José Cruz, le troisième comme sobrero.

JUAN LEAL, oreille et oreille après avis;

CLEMENTE, ovation après avis et deux oreilles;

ÁNGEL TÉLLEZ, silence après avis et silence.

Pierre Vidal

Photographies Bruno Lasnier

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Madrid: ouverture sans trophée

Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). Première novillada de la temporada. Plus de 1/2 entrée. Beaucoup de jeunes dans les tendidos.

Novillos de Fuente Ymbro, 

• YON LAMOTHE, silence et silence.

ÁLVARO ALARCÓN, palmas après avis. Il a été durement secoué par son premier novillo.

Mario NAVAS, qui faisait sa présentation vuelta al ruedo et ovation. 

Le torero Álvaro Alarcón sera opéré ce lundi matin à la Fundación Jiménez Díaz après avoir subi un pneumothorax (perforation de la plèvre) et une fracture de trois côtes à la suite du coup terrible qu’il a reçu en entrant pour tuer le deuxième novillo hier lors de l’ouverture de la saison de Las Ventas.

Copa Chenel Succès de Borja Jimenez et grave blessure de Alejandro Fermin

CORRIDA DE CERCEDILLA, 5° tour de la Copa Chenel.

Beau temps, demi-arène, vent parfois violent. Sierra de Guadarrama, 57 Km de Madrid,  Altitude de la Plaza : 1118 mètres. Du sérieux castillan donc.

Toros de QUINTAS et de GUADARIJA, très bien présentés et défendus avec des cornes parfois impressionnantes, faibles mais nobles dans l’ensemble, ce qui a permis le succès des trois matadors du jour. Notables les 3,5,6.

BORJA JIMENEZ torée le 1, le 3 et le 6 en replacement de Fermin, blessé : Salut, une oreille, une oreille.

DIEGO CARRETERO torée le 2 et le 5 : Salut et une oreille.

ALEJANDRO FERMIN torée le 3 : Une oreille après cornarda de 30 Cm au milieu de la faena à cause d’une rafale de vent, revient en piste pour terminer la faena, tuer le toro, et part à l’hôpital en ambulance.

Une bonne après-midi de toros grâce à des toros toros et des matadors décidés toréant avec sincérité aussi bien de la main droite que de la gauche quand cela était possible. Entrega.

Seuls regrets cependant pour maintenir intact notre passion :

La systématisation de la mono pique empêche d’évaluer la bravoure des toros et prive le spectateur des quites. Seul le troisième toro a pris deux piques, ce qui a permis à Jimenez et Carretero de rivaliser à la cape par chicuelinas.

Et puis l’octroi d’oreille après une épée « tombée ». Aucune épée de l’après midi n’a été correctement donnée. C’est le gout actuel du public, une mort la plus rapide possible. Cette habitude « post covid » est maintenant quasiment systématisée quelque soit la catégorie des arènes c’est dommage.

Mais la corrida restera  la corrida tant que l’on verra un torero recevoir un coup de corne rentrant dans sa cuisse droite, revenir en piste pour continuer  à toréer alors que l’on voit le sang s’écouler lentement sur son costume devenu de  souffrance, puis partir à pied rejoindre l’infirmerie après avoir donné la mort au toro.

EXIR

Parte médical de Alejandro Fermin:

Alejandro Fermín, coup de corne de deux trajectoires, une de 30 cm., qui brise le vaste médial et dissèque l’adducteur jusqu’au fémur.

Samedi dans les arènes

Plaza de toros Félix Colomo de Navalcarnero (Madrid). Corrida au bénéfice de la Ba,que alimentaire. Toros de Los Espartales pour rejones et Castillejo de Huebra.

Le rejoneador Leonardo Hernández, ovation et oreille

 Manuel Díaz “El Cordobés”, deux oreilles et oreille

Gonzalo Caballero a subi une dure voltereta sans conséquences. (ph muntoro)

 Gonzalo Caballero, deux oreilles et silence

Plaza de toros de Cehegín (Murcie). Corrida de Los Claveles.

Toros de Domingo Hernández (1º, 3º et 6º) et Garcigrande  (2º, 4º y 5º)

• JOSÉ MARÍA MANZANARES, oreille et palmas;

• ANTONIO PUERTA, oreille et deux oreilles et la queue;

• ROCA REY, oreille et silence.

Plaza de toros de Guadalajara. Festival. 1/2 entrée.

Novillos de: San Pelayo (1º et 2º), Zacarías Moreno (3º), La Ventana del Puerto (4º), José Manuel Sánchez (5º) et José Vázquez (6º).

• PABLO HERMOSO DE MENDOZA, ovation;

• GUILLERMO HERMOSO DE MENDOZA, palmas;

• DIEGO URDIALES, deux oreilles;

• PACO UREÑA, oreille

• ÁNGEL TÉLLEZ, ovation;

• CARLA OTERO, vuelta al ruedo.

Pesaguero (Cantabria) Festival. Lleno.

Novillos de D. Fermín Bohórquez (1º et 6º pour rejones).

 Sergio Galán, deux oreilles et oreille;

 Cayetano, deux oreilles et ovation; 

Le novillero Daniel Medina, deux oreilles et la queue, deux oreilles et la queue.

Cazalla de la Sierra (Sevilla) – Casi lleno.

Novillos de Virgen María 

Manolo Vázquez, oreille et 2 oreilles; 

Diego Bastos, oreille et deux oreilles et la queue;

  Manuel Román oreille après 2 avis et 2 oreillles . 

 Torres de la Alameda (Madrid) – Première du Circuit de Novilladas de Madrid.

Novillos de Ginés Bartolomé (1 et 2) et María Antonia de la Serna (3 et 4)

Juan Herrero, ovation après avis et ovation après 3 avis

 Pepe Luis Cirugeda, oreille et vuelta al ruedo.

Communiqué de la coordination



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