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CALI: GUSTAVO PETRO L’HYPOCRITE DE LA COP 16

La COP 16 vient de s’ouvrir en Colombie, à Cali. Tout un symbole pour Gustavo Petro le président de ce magnifique pays d’Amérique du Sud qui s’enorgueillit de cette consécration. L’émule de Chavez et de Castro, soutien ultime de Maduro, fut longtemps un des chefs de la guérilla la plus sanglante du monde, le M19 une armée clandestine qui a multiplié les attentats et les enlèvements et qui a lié des liens étroits avec les grands groupes mafieux colombiens liés au trafic de la drogue parmi lesquels le cartel de Cali.

Selon wilkipedia : « En août 2023, le fils aîné de Gustavo Petro, Nicolas Petro, ancien député sur la côte caribéenne de la coalition de gauche du Pacte historique, est placé en garde à vue pour blanchiment d’argent. Il reconnaît devant la justice que plusieurs milliers de dollars d’un trafiquant de drogue avait servi à financer la campagne électorale de son père. Après avoir été trompée, son ex-épouse Daysuris Vasquez l’avait accusé en mars d’avoir reçu d’importantes sommes d’argent de la part de narcotrafiquants, soi-disant destinées à la campagne présidentielle de son père et qui auraient également été utilisées pour mener une vie de luxe dans la ville de Barranquilla (nord). Ces poursuites judiciaires sont particulièrement embarrassantes pour Gustavo Petro qui avait promis de rompre avec la corruption et les anciennes pratiques de la politique colombienne72. Pour Courrier international, c’est un « séisme politique », car pour la première fois dans l’histoire du pays, un fils d’un président de la République passe devant un juge ».

Cali est devenue l’emblème de cette planète dépouillée de ses pollueurs que Petro et l’ineffable Antonio Guterres -venu sur place pour lui donner un brevet de bonne conduite-, appuyés par une myriade d’ONG préoccupées de récolter des subsides pour leurs besoins propres, veulent faire apparaître d’un coup de baguette magique. Magie du verbe, mirage du caudillisme latino-américain si bien décrit par les grands écrivains du continent. (Marquez, Vargas Llosa, Carpentier) …

L’ami de Mélenchon -qui a trouvé en lui un modèle-, n’est pas une blanche colombe. Président autoritaire bien qu’ayant été élu de justesse, il veut faire de l’écologie un des piliers de sa politique. Et la rencontre de Cali vise aussi à blanchir un passé peu recommandable -cf. L’affaire Ingrid Bettancourt. Nous ne contesterons pas les objectifs de cette réunion, au contraire, la lutte pour la biodiversité et notamment pour la biodiversité animale est un de nos chevaux de bataille. Car la corrida dans son essence participe activement à cette biodiversité en protégeant une espèce, le toro de combat qui, sans elle, aurait disparue. Son élevage préserve une nature sauvage dans de grands espaces et par conséquent participe à la protection de nombreux autres animaux -oiseaux, mammifères ou insectes- et de plantes qui auraient péri sans cette pratique d’une éthologie raisonnée.

Or Petro a fait de l’interdiction de la corrida une obsession. Il est revenu à la charge à plusieurs reprises avec une ténacité remarquable et beaucoup de violence sur un sujet qui apparaît secondaire dans un pays miné par la pauvreté, l’inégalité, l’insécurité, la corruption. Cette interdiction désormais actée dans un délai de deux ans aura pour effet à très court terme la disparition d’une espèce et de celles qu’elle côtoie dans les espaces qui lui sont dédiés. Sans doute les terres où le toro est élevé seront consacrées à la monoculture industrielle du café.

Quel sens a tout cela ? Quelle crédibilité apporter aux prétendus défenseurs des animaux qui agissent concrètement pour la disparition d’une des espèces les plus remarquables de la planète ? Quel exemple ce double langage donne aux populations, à la jeunesse en quête de morale et d’idéal ? Où se trouve la sincérité dans cette décision ? Est-ce aimer les animaux que de vouloir leur disparition, monsieur Petro ?  Faire de grands discours à la COP 16 c’est facile mettre ses actes en accord avec ses discours ça l’est moins…

En fait un homme ne change qu’à la marge et le long passé clandestin sectaire et brutal de Petro, les armes à la main, ressort dans cette interdiction de la corrida. Une messure en opposition complète avec les principes de la COP 16 qui prône le respect de la nature et de la diversité ; des valeurs qui sont du côté des aficionados colombiens.

Pierre Vidal

Menace sur l’existence des corridas

Méjanes, tiercé gagnant : Serrano, Cortés, Younes…

Temps ensoleillé, 1/3 d’arène environ.

Depuis la piste, Yanis Ezziadi est venu notamment remercier le parrain de cette édition, le plasticien Claude Viallat.

Le paseo a été suivi de la Marseillaise puis la Coupo Santo.

Bétail par ordre de sortie d’El Campo (rej), Cuillé, Valverde, Turquay, Pagès-Mailhan et un eral d’El Campo, la plupart des toros, de bonne présentation pour la catégorie, donnant un jeu satisfaisant.

Cuauh et Ximana Ayala : vuelta.

Marc Serrano : deux oreilles.

Javier Cortés : deux oreilles.

Gómez del Pilar : oreille.

Andy Younes : deux oreilles.

Manuel Fuentes : saluts.

Cauahtemoc Ayala, déjà vu ici l’an passé, est revenu cette année depuis le Mexique avec sa fille Ximena dans son sillage. Une pareja qui eut à s’entendre avec un toro charpenté du Campo qui ne leur a pas vraiment rendu la partie facile. L’ensemble a résulté en fin de compte inégal et après deux pinchazos, le paternel dut mettre pied à terre pour conclure.

Marc Serrano reçut ensuite son opposant de Cuillé par larga de rodillas suivie d’un bon capoteo par véroniques. Deux puyazos de Jean-Loup Aillet, le second pour la forme, suivis d’un bon second tercio à charge de Hugo et Merenciano. Brindis à Claude Viallat, doblones allurés jusqu’au centre, la suite ponctuée de l’intervention vocale d’une cantaora, Camille Vignal, avant le Concerto d’Aranjuez.

 Face à un opposant de bonne charge, Marc exécuta plusieurs mouvements bien cadencés avant de placer une entière en se faisant violemment repousser.

Apparemment plus de peur que de mal, mis à part le souffle coupé, c’est en tout cas ce qu’on lui souhaite !

Javier Cortés prit le relais avec un Valverde qui lui permit de tracer quelques bons muletazos avant une pique rectifiée de Sofiane. Brindis à l’assistance et entame suave précédant plusieurs échanges ajustés sur les deux ailes, Javier se distinguant par son temple et par moments son relâchement. Bref, un bon toro avec un bon torero…

Gómez del Pilar a pris un superbe Turquay qui poussa sur l’unique rencontre. Plus tard, il brinda à l’auditoire une faena débutée genoux en terre et poursuivie en affichant une gestuelle parfois remarquable avant une entière au second envoi.

Andy Younes a eu en partage un Pagès-Mailhan auteur de deux violents assauts bien contenus par Jean-Loup Aillet. Brindis à Marc Serrano après une bonne paire du Chino, doblones bien léchés en se ployant suivis de quelques derechazos templés. Andy a étalé des dispositions favorablement reçues sur les étagères, d’autant plus que sur la zurda il a su aussi convaincre. Demie d’effet rapide.

Manuel Fuentes était invité à clôturer la séance pour être sorti vainqueur du bolsín matinal. Il a étalé des ganas qui auraient pu le mener vers quelque chose de plus compact, mais il a dû faire avec un adversaire du Campo juste de forces qui l’a contraint à le faire passer à mi-hauteur, sans pouvoir vraiment transmettre, le tout manquant forcément d’émotion. Manuel n’a rien lâché, mais la conclusion ne lui a pas hélas permis de faire grimper la note, tout en restant digne…

Voilà, il ne reste plus à espérer que plusieurs enfants pourront réaliser leur rêve grâce aux fonds collectés. Ce serait évidemment la plus belle récompense pour tous ceux qui se sont investis pour cette noble cause… ainsi que pour les aficionados qui par leur présence l’ont soutenue…

Paul Hermé http://torofiesta.com

Grand Festival de Clôture à la Real Maestranza de Séville

Pour son final Séville rendait hommage à son grand torero Curo Romero. Devant une assistance comble les six toreros brindérent au maître de camas sous l’ovation du respectable.

Six novillos d’élevages différents furent présentés pour ce festival tous très correctement présentés pour l’exercice certains des quasi toros.

Diego Urdiales salua à la mort du Nunez del Cuvillo

El Cid deux oreilles du Fuente Ymbro

Daniel Luque deux oreilles d’un Zacaria Moreno

Oliva Soto deux oreilles du Paralejo Fortement applaudi à l’arastre

Pablo Aguado une oreille du soso El Vellosino

Javier Zulueta silence au Jandilla

Diego Urdiales hérite d’un Nunez del Cuvillo qui tient plus du charolais que du toro de combat, cherchant la sortie d’entrée il sort seul des piques en décochant de furieux coups de postérieur. Diego en tirera pourtant une première série liée de trois en trois puis parla suite de une en une. Le geste est beau, naturelles et dérechazos remarquablement dessinés. Toréant à mi hauteur Urdiales gardera le bœuf dans sa muleta et en tirera le maximum, Son effort sera récompensé d’un salut après une entière longue à agir.

El Cid reçoit son Fuente Ymbro par d’élégantes véroniques. L’animal fait preuve de caste dans la muleta mais aussi malheureusement d’un certain manque de force Le Cid lien pourtant de bonnes séries à mi hauteur sur les deux bords. L’élégance naturelle du Cid ressort dans chacune des séries et l’intention du maestro qui n’a pas toréé cette à année au niveau ou il devrait être est évidente. La faiblesse de l’animal se ressent pourtant dans le manque de transmission d’une faena pourtant volontaire. L’estocade desprendida mais très efficace est portée dans les règles. Les deux pavillons octroyés paraissent généreux.

Daniel Luque est dans son jardin à la Real Maestranza en l’absence de Morante il fait figure de figura locale, qui plus est il poursuit dans sa ligne du haut de l’escalafon. Discret à son début au capote, il se distingue par un grand quite par cordovinas, tafalleras données vers le bas. La faena de la maison sera tout en douceur et lenteur, le toro se prête à l’exercice. Le final, un festival de luquinas et arrucinas avec changement de mains fait se lever la plaza. L’estocade parfaite et concluante lui vaut deux oreilles indiscutables.

Oliva Soto n’a toréé cette année que trois fois dont deux festivals de bienfaisance, Il est bien décidé à ne pas rater cette occasion de se faire remarquer dans les arènes de Séville. Soutenu par une forte communauté gitane brandissant l’étendard à la roue, le torero de Camas nous offre le meilleur de la soirée au capote, embarquant le Paralejo par véronique des planches au centre de l’arène. Il amène l’animal au cheval par chicuelinas marchées de haut vol. Le novillo présenté comme un toro avec un murillo bien sorti est certainement le meilleur de la soirée et Oliva Soto ne passera pas à côté de son partenaire. ‘entame par doblones genou en terre est dominatrice et permet de fixer le toro au centre ou ce déroulera toute la faena. Le toreo est très classique sans artifice mais d’une douceur et d’un temple parfait tant à gauche qu’à droite. L’estocade est parfaite et fulgurante les deux oreilles plus que méritées et la vuelta al ruedo intense. La dépouille du toro reçoit une tres forte ovation du public qui aurait peut être pu demander la vuelta à ruedo pour le toro aussi.

Le Vellosino qui échoit à Pablo Aguado est un manso de gala qui ne permet rien avant les piques prise parce qu’il le faut bien, Pourtant Pablo loura donner à chaque sortie du cheval deux formidables quites le premier par delantales le second par chicuelinas, rappelant le maître qu’il est dans l’art du capote. Par la suite le manque de force et de caste de l’animal ne permettra qu’une faena sans émotion et plutôt ennuyeuse conclue d’une estocade entière et concluante l’oreille tombe malgré une pétion qui m’a paru minoritaire.

Le novillero avec picador Javier Zulueta vaut sa présence ce soir certainement au fait qu’il est le fils de l’alguazil en tire de la Real Maestranza il fera faire trois vuelta des campana à son Jandilla qui après les deux piques n’avait plus grand chose à donner à la muleta. Les protestations du public n’y feront rien faena ennuyeuse et mise à mort en trois temps n’arrangeront rien.

En conclusion un festival intéressant qui permit de vibrer en de nombreuses occasion et de revoir un Curro Romero radieux dans ces arènes qui l’ont tant adulé.

Jean Dupin

Reportage à venir

Encuentro de Praticos de l’hexagone au Plumaçon organisé par la peña Julien Lescarret.

Sous un soleil automnal et pour la troisième année consécutive, la Peña Julien Lescarret organise dans le  ruedo du Plumaçon à Mont-de-Marsan l’Encuentro de Prácticos.

Cet événement permet à ces toreros du week-end de ressentir les mêmes sensations que les figuras qu’ils admirent depuis les tendidos. La matinée est dédiée à la découverte des tauromachies : course landaise avec l’écarteur Camille Rol et le sauteur Kevin Ribero, la  tauromachie espagnole avec une capea de Hadrien Lucq, et pour finir, une démonstration de cocarde par les raseteurs du sud-ouest.

Camille Rol exécute plusieurs écarts extérieurs et intérieurs sur le bétail de la Ganadería Bel Aventure. 

Kevin Ribero, avec son agilité naturelle et son expérience des sauts, accomplit les différents types de sauts pratiqués régulièrement.

Lors de la démonstration de tauromachie espagnole, Hadrien Lucq se retrouve face à une vache mansa et distraite. La vache est plus compliqué sur la gauche que sur la droite. Malgré ses efforts pour capter l’attention de l’animal, il peine à la fixer, rendant difficile la transmission de l’émotion de cet art au public familial présent.

Le même public est présent l’après-midi qu’au matin, avec en ouverture les sévillanes, tandis que le parrainage de Julien Dusseig marque le lancement du troisième trophée des praticos.Il y a trois becerro de la Ganaderia Bonijol et deux de la ganaderia de l’Astarac qui possèdent un trapio plus imposant.

Jérôme Verneret de Culture Aficion, résidant à Paris, fait face à un becerro de la Ganadería Bonijol. Le becerro, faible et compliqué à gauche, met à l’épreuve les compétences du practico, qui montre des signes de fébrilité à la cape. Il brinde son becerro à Denis Loré. Sous les conseils de l’ancien matador, il parvient à mieux maîtriser la situation. Plein centre, le practico se libère de cette fébrilité pour exécuter une jolie série à droite. Il réussit ensuite sa tentative de mise à mort et une vuelta comme récompense.

On traverse la France et Mathieux Gonscalves qui vient de Arles. Le sorteo matinal lui donne le second becerro de la Ganaderia Bonijol. Il tombe sur un toro le plus noble des trois. Il ne crée aucune difficulté, tant à droite qu’à gauche, et son seul point faible est le manque de force. Comme le précèdent praticos la fébrilité règne. Il exécute des séries à la cape appliquée. La série de derechazo se font à mi-hauteur. La série de naturelle se fait plein centre. Une tentative de mise à mort est correcte avec comme récompense une vuelta.

Les trois derniers participants sont des practicos confirmés, ayant déjà pris part à cet encuentro. Le tirage a attribué le dernier becerro de la Ganadería Bonijol à Cyril Pinsol de la l’école taurine de la Marensina à Soustons.

Ce becerro montre un peu plus de force mais demeure faible. Lors du tercio à la cape, les passes sont plus profondes. À la muleta, il commence par des doblones, puis enchaîne plein centre avec des derechazos.  Les naturelles s’enchaînent une à une. La tentative de mise à mort est bien exécutée. Vuelta pour le practico.

 El Ministro, l’apodo de Sébastien Giordano le second landais des practicos, doit affronter un becerro de la Ganadería de L’Astarac. L’animal, doté d’un joli trapío, allie force et noblesse et charge de loin. Grâce à son expérience de practico, Serge Giordano maîtrise la situation, captivant le public par sa tauromachie.
Le tercio de la cape constitue un authentique spectacle. À la muleta, il exécute des naturelles avec profondeur et des derechazos avec allégresse. La faena, l’une des plus longues de la tarde, charme tant le palco féminin que le chronomètre en est oublié, mais pas les deux oreilles.

David Donaville aficionado et practico qui n’arrête pas les aller retours pour assouvir son aficion a le dernier Becerro de la Ganaderia de l’Astarac. Ce dernier est le plus imposant. Son experience et sa technique permet de surmonter l’exigence du becerro. Il est compliqué à gauche mais exprime de la noblesse . Ses séries à droite comme à gauche sont appliqués de par sa maitrise du sujet . Il finit la mise à mort sur un julipié .

Sébastien Giordano a été couronné vainqueur par le palco lors de ce troisième encuentro. Les aficionados présents ont passé un moment agréable de tauromachie et les ganaderos mis à l’honneur ont à avoir amené du bétail qui a permis de se prendre pour les figuras.

Photos et Texte Nicolas Couffignal.

Mexico corrida de las luces, Diego Sanchez reçoit une grave cornada

México. Monumental. Corrida Nocturne de Las Luces. 1/2 arène.

Toros de Santo Tomás, Santa Inés (2º bis et 4º), Santa María de Xalpa, Los Encinos et Villa Carmela, 2º bis, de Santa Inés, arrastre lent. 

Fernando Robleño, silence après avis aux deux; 

Arturo Saldívar, ovation et saluts et silence aprèès avis; 

Diego Sánchez, palmas et ovation.

Diego Sanchez a été victime d’un double coup de corne grave par le sixième et opéré sur place. Selon le chirurgien: L’opération a été laborieuse, elle a duré près de cinq heures, il fallait s’assurer qu’il n’y avait pas de détails, d’autant plus que la zone où le coup de corne a été fait comporte de nombreux coins et recoins, mais heureusement, elle s’est déroulée sans complications. Il avait une blessure d’entrée au niveau des ischio-jambiers, ce qu’on appelle la fosse poplitée droite avec deux trajectoires, la plus grande de 15 centimètres qui blesse les muscles gastrocnémiens et blesse le muscle saphène interne, sans le casser, heureusement.

«C’est-à-dire que la corne est entrée, est descendue et a déchiré les mollets (muscles du mollet également appelés gastrocnémiens) et a blessé une veine.,Les muscles ont été réparés sans complications et après examen, il n’y a pas de blessures supplémentaires”
.

FOURQUES, despedida de Frédéric Leal : Émotion et Torería…

 Été indien. Arènes pleines.

Avant la partie taurine, les toreros sont entrés en piste en mode procession en soulevant l’effigie de Saint Martin.

Ensuite, place au paseo, avec quelques pitchouns venus étayer le « clan Leal » et ses invités.

Puis entrée en piste de Joël Jacobi, qui pendant très longtemps a notamment présenté des émissions taurines télévisées et qui en préambule, a remarquablement retracé la trajectoire de Frédéric, lors d’une intervention empreinte de souci du détail et de sensibilité.

Mais ce n’est pas tout, toujours avant le début de la partie taurine de ce festival, María  Carmen, la maman de Frédéric, est venue en piste sur son fauteuil pour rendre hommage à son fils, mais également aux autres participants, fils, petits-fils, neveux, bref un moment de grande émotion qui a rougi pas mal de paires d’yeux. A 93 ans, Mme Leal n’a pas été avare de bises et de signes venus du cœur adressés à tous les siens. Une maman visiblement comblée et qui tenait à faire partager sa joie…

Enfin, Marco et les pitchouns se sont avancés pour offir un cadeau à Frédéric sous la forme d’une juvénile autant que sympathique création.

Puis place au festival qui allait nous réserver pas mal de bons moments…

Six novillos de Gallon frères correctement présentés pour la catégorie, formant un lot convenable, meilleurs les trois premiers. Vuelta pour le second et le troisième.

Frédéric Leal : deux oreilles.

Uceda Leal : deux oreilles.

Marco Leal : deux oreilles et rabo.

Juan Leal : deux oreilles.

Lalo de María : deux oreilles.

Joachim Cadenas : oreille.

Frédéric Leal a hérité d’un superbe castaño avec lequel il a exécuté plusieurs bons capotazos avant une pique de Gabin puis des palos à charge de ses fils Marco et Leandro, ce dernier étant d’habitude raseteur. Après un brindis de son ultime faena à son épouse, l’Arlésien s’est montré appliqué et varié, actuant avec une belle entrega récompensée après entière au second envoi par deux oreilles. Un aurevoir très digne.

Incontestablement, José Antonio Uceda Leal n’était pas venu faire du tourisme ! Pour tout dire, il a illuminé cette course de sa race torera, que ce soit avec cape et muleta, avec toujours le soin d’étaler une gestuelle élégante et templée. Dans l’ordre du déroulement, après un excellent capoteo puis un puyazo de Jean-Loup Aillet, une bonne pose de Hugo et une autre plus délicate de Fermín qui se blessa à la main, Uceda brinda à Frédéric pour nous proposer quelques minutes d’arte torero comme on n’en voit pas chaque semaine. Visiblement, à quarante-sept ans, le Madrilène a encore des choses à dire…

Vuelta au Gallon qui a affiché de belles qualités de combativité.

Marco Leal a accueilli son novillo qui sortit en trombe a portagayola. Deux rencontres avec Sofiane, palitroques pour Christian Romero et Chico, applaudis les deux, puis brindis au ciel avant un départ arrodillado et plusieurs séries décidées et ajustées. Suite encimista avec un bicho qui répond bien aux cites. Entière puis descabello.

Autre vuelta pour ce novillo.

Saluts de Michel Gallon 

Juan Leal se distingua par véroniques, un puyazo de Sofiane, banderilles par Mehdi et David Romero, brindis à tonton Frédéric, deux cambios au centre. Le Gallon était noble, mais il baissa un peu en cours de route, Juan proposant assez rapidement un combat rapproché, « a camera lenta », dans un corte tremendiste par lequel il a maintenu l’intérêt, le tout étant conclu par demie.

Lalo de María se fit remarquer lors de sa réception capotera avant une pique poussée de Jean-Loup Aillet, des palos de Chico et Mehdi, puis un brindis à « Termite », longtemps au service de toreros, notamment Stéphane Meca. Début à genoux puis avec un autre novillo noble, mais manquant un peu de peps, Lalo exécuta un trasteo adapté lors d’échanges soignés, essuyant au passage une voltereta mais se reprenant bien, terminant par entière puis un coup de verdugo.

Joachim Cadenas était chargé de mettre un point final à la séance et il démarra en affichant une sacrée vaillance en allant se pointer au centre pour une réception a portagayola, exercice ô combien risqué à cet endroit. Un puyazo de Gabin, bon quite de l’as du crochet, bien Marco et Mehdi au second tercio, brindis à l’assistance avant deux cambios. Joachim fit preuve d’aguante et de décision, faisant fi d’un tampon puis concluant d’une entière trasera. Las, le novillo a été relevé puis tarda quelque peu à se coucher.

En définitive, à écouter les réactions des gens à la sortie, on peut affirmer que ce festival a été entretenu, tout le monde jouant le jeu. Une bien belle retirada pour Frédéric ! Enhorabuena a todos…

Paul Hermé torofiesta.com

JAEN, FEU D’ARTIFICE FINAL

Plaza de toros de Jaén. Dernière de la Feria de San Lucas. Plus de 3/4

Toros de Victorino Martínle 3ème ‘Paquito’, vuelta al ruedo.

DIEGO VENTURA, deux oreilles et une oreille

CURRO DÍAZ, deux oreilles et deux oreilles

EMILIO DE JUSTO, ovation après deux avis et deux oreilles

La San Lucas de Jaen clôt traditionnellement le temporada, cette coutume était tombée en désuétude et Jaen, malgré les dimensions de sa plaza, était quelque peu négligée et abandonnée par son public. La tarde d’hier lui a redonné son lustre, retransmise par plusieurs chaînes de télé, suivie par un public nombreux et passionné, elle aura été à la hauteur des espérances.

On le doit d’abord au lot remarquable amené par Victorino Martin emtipado, parfait dans sa présentation pour une plaza de cette envergure. Les deux Victorino réservés au cavalier ont suffisamment duré avec la mobilité nécessaire à l’art équestre, le lot de Curro Diaz sérieux et noble, celui de de De Justo plus âpre et complexe. Le toro de la corrida fut le 3ème, encasté, vibrant, brave; mais il ne méritait pas l’indulto demandé par le public et le président a bien fait de lui refuser.

Génie du rejoneo, Diego Ventura a montré l’ampleur de son talent qui allie à la fois une technique solide, une vraie sincérité et ces clins d’œil -un peu agaçants- mais désormais consusbtanciels à la discipline. On aura apprécié à son premier passage les sortes de « Bronce » et « Gudiana ». Le cavalier de La Puebla foudroya le premier au rejon de muerte mais ne tua le second qu’au troisième essai après une faena vistosa. Au totalo trois trophées… Diego met une broche de oro à sa temporada…

Grande après-midi de Curro Diaz l’enfant du pays, qui tomba sur le lot le plus agréable. Curro décidé, sut metter son expérience au service de son toreo esthétique qui fait sa marque. Il tua les deux fois sans s’engager de deux épée desprendida. Cela ne l’empêcha pas de faire un doublé à chacun de ses passages -excessif disons-le. Malgré cet avalnche de trophées, Curro a démontré une fois encore qu’il méritait mieux et plus que le rang qu’on lui octroie aujourd’hui. Sa carrière, marginale, aurait mérité un plus large écho mais il lui reste encore quelques années.

Bien dans un tout autre genre, Emilio de Justo spécialiste de la Maison Victorino où il a grandi en quelque sorte. On vit cet officio lors de son premier passage car l’opposant était de la meilleure cuvée de l’élevage : très exigeant et pesant sur le torero. Emilio aguanta avec courage et poder cette machine à répéter qui se retournait court et charchait l’homme sous la percale. Il prit rapidement le dessus sur l’adversaire le conduisant dans de belles séries bien conclues par le haut. Le public demanda l’indulto ce qui gêna l’ extremeño dans la suerte ultime et il ne l’occit qu’au cinquième essai. Il se contenta donc d’un salut très applaudi par les tendidos. Un ton en dessous lors de son second passage Emilio tua d’un pinchazo hondo et d’un descabello qui lui donna le droit de sortir en triomphe lui aussi.

P Vidal

Ureña et Galvan triomphent au festival de Chinchon

Plaza de toros de Chinchón, Madrid. Festival taurin.

Novillos, par ordre de lidia, de Cayetano Muñoz, José Vázquez, Domingo Hernández, Victoriano del Río, Ginés Bartolomé et Jandilla. 

JUAN MORA, oreille

Paco Ureña brindant à Juan Mora

PACO UREÑA, deux oreilles

DAVID GALVÁN, deux oreilles

ALEJANDRO MORA, ovation 

AITOR FERNÁNDEZ, vuelta al ruedo

ÁLVARO DE CHINCHÓN, ovation

Huéscar, Jaén – Festival taurin.

Novillos de Roque Jiménez.

Rafaelillo, deux oreilles et deux oreilles; 

Víctor Puerto, deux oreilles et ovation

Le novillero Víctor Rejas, oreille 

Fourques, France – Festival.

Photo Daniel Chicot

Novillos de Gallon. 

Frederic Leal, deux oreilles;

Uceda Leal, deux oreilles;

Marco Leal, deux oreilles et la queue;

Juan Leal, deux oreilles;

Lalo de María, deux oreilles

Joachim Cadenas, oreille. 

Fuente de Cantos, Badajoz – Festival.

Novillos de Guadajira, 2ème vuelta al ruedo.

Le rejoneador Adrián Venegas, deux oreilles et la queue

Diego Fera, deux oreilles et la queue;

Le novillero, Pablo Herrera, deux oreilles.

Ondara, Alicante – Festival.

Novillos de Lagunajanda et un eral de Sáncho Dávila.

Javier Vázquez, oreille; 

Manolo Carrión, deux oreilles 

Diego Urdiales, oreille; 

García Navarrete, vuelta al ruedo; 

Nek Romero, oreille

LAS VENTAS UNE HAUSSE DE 8% DE SPECTATEURS CETTE ANNEE

Le département de Communication de Plaza 1 a préparé le rapport statistique pour la saison 2024 avec des données de fréquentation qui placent la corrida à Las Ventas de Madrid comme le troisième lieu de fréquentation publique de la capitale, après le Bernabéu et le Metropolitano et l'un de ceux avec la plus forte fréquentation. en Espagne. La fréquentation des spectateurs aux 59 spectacles approche de plus en plus le million : 936 532 billets vendus.

Ces chiffres de ventes et de fréquentation représentent une croissance de 8% par rapport à la saison 2023. Le nombre d'abonnés à l'automne a dépassé la barre des dix-huit mille, avec un total d'abonnements tous types de 18.229. Les corridas suscitent un intérêt croissant, avec en moyenne 1 000 billets supplémentaires mis en vente pour chacune d'entre elles.

Du 24 mars au 12 octobre, Las Ventas a accueilli un total de 59 spectacles taurins : 38 corridas, 17 corridas et 4 corridas. Au total, 936.532 spectateurs ont fréquenté les arènes, soit une moyenne de 69% de capacité couverte et une augmentation du chiffre de fréquentation annuelle de 67.748 spectateurs par rapport aux données de la saison 2023 en 28 après-midi. Au total 15 après-midi où toutes les places étaient vendues et où était accroché le panneau "Pas de billets".

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