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Le novillero Manuel Roman renonce à la profession

Le novillero puntero Manuel Roman, grand espoir de l’aficion de Cordoue, a annoncé ce mardi qu’il abandonnait la profession. Il aura effectué cette année 16 paseos et il a été le vaniqueur du Bolsin de Bougues en 2021.

« Après quelques années de dévouement et de sacrifice pour le plus beau métier du monde, aujourd’hui, très attristé, j’annonce que je le quitte pour une durée indéterminée. Je veux vous remercier tous pour le soutien inconditionnel que vous avez toujours eu avec le torero et la personne qui écrit ces mots, et surtout avec tous les soutiens inconditionnels de Cordoue de mon âme.

Je n’ai jamais rêvé que je pourrais atteindre ces niveaux et encore moins que le moment serait venu de saisir dans ces lignes l’immense chagrin que je ressens si prématurément, mais les circonstances et mon moral n’ont pas été en mesure de surmonter ce qui aurait pu être pour moi une saison historique.

Et bien sûr, je voudrais remercier mon apoderado Carlos Zúñiga pour tout l’amour et le travail qu’il m’a consacré. Être à ses côtés a été un privilège en raison de son professionnalisme et de son traitement personnel. Depuis les tendidos, ne doutez pas que je continuerai à soutenir notre Fête Nationale qui m’a tant donné de plaisir, c’est le métier le plus beau et le plus exceptionnel du monde ».

INDULTO : ON REFLECHIT… avec JY Bloin

Nouveaux indultos hier en Espagne. J’en ai repéré deux dont un par Talavante qui au coupé deux oreilles et la queue symboliques à Villanueva del Arzobispo d’un toro de Capea. Si mes comptes sont bons il n’y a eu que trois indultos en France depuis le début de la temporada, dont un seul, à Béziers avec un toro de Margé, a fait polémique. Ailleurs le mouchoir orange -dont tous les présidents sont dotés en montant au palco- est tombé sans que personne ne critique cette “chûte”. On voit donc du point de vue quantitatif que le débat reste très théorique car -sous réserve d’inventaire-, le nombre d’indultos ne semble pas avoir augmenré ni en France ni en Espagne. C’est un chiffre stable et infinitésable si on le compare aux nombre de toros lidiés (en hausse cette année). Moins de 0?5% pour donner un order d’idée et quasi inexistant dans les arènes de 1ère catégorie Néanmoins puisque la discussion existe poursuivons-là dans un esprit d’ouverture et de tolérance avec cet excellent article de notre ami Jean Yves Bloin sur son site facealacorne.fr.

PV

Cobradiezmos, toro de Victorino Martin, n°37 lidié à Séville, par Manuel Escribano, le 13 avril 2016. ©JYB archives

En 25 années d’aficion, j’ai assisté à une trentaine d’indultos. Pour la plupart ils ont été contestés même s’ils ont procuré beaucoup d’émotions au public qui s’est enthousiasmé: l’exemple le plus typique est celui du toro de Parladé gracié à Nîmes alors qu’il avait sauté au callejon et été ménagé à la pique, mais la gestuelle de Jose Tomas à ce toro avait emporté la décision d’un palco généreux.

Jose Tomas entame un pecho devant Ingrato n°31 de Parladé à Nîmes le 16 septembre 2012. ©JYB archives

A la réflexion, le seul Indulto qui m’ait semblé justifié a été celui de Cobradiezmos, n° 37 de Victorino Martin indulté en 2016 à Séville après sa lidia par manuel Escribano. D’ailleurs, la principale justification de cet indulto est que nombre de ses fils ont été brillants et récompensés (oreilles, vueltas) ces dernières années.

Mais plusieurs éléments récents viennent remettre la question de la grâce du toro sur le tapis de la discussion: il y a d’abord eu ce communiqué de la Fédération des Sociétés Taurines de France sous la plume de Daniel Garipuy:

Les indultos et la mort de la corrida.

Le RTMF mentionne l’indulto dans 2 articles, le 73-10 et surtout le 84 : “la grâce peut être accordée si le taureau a eu un excellent comportement dans les trois tiers“. L’ancienne mouture précisait “notamment en prenant les piques avec style et bravoure“.

Au-delà des aspects réglementaires la multiplication des indultos en Espagne (mais aucun dans les arènes de première catégorie) et malheureusement presque partout en France pose un problème majeur.

Sans la mise à mort le rite et le sens profond de la corrida sont perdus

La seule justification de l’indulto doit demeurer celle de préserver comme reproducteur un taureau absolument exceptionnel tout au long des trois tiers, un taureau puissant, brave, mobile, encasté. La grâce doit être rarissime à l’inverse des excès actuels qui ouvrent la voie, même si leurs auteurs n’en ont pas conscience, à une corrida qui dépourvue de la suerte suprême n’en serait plus une.

Nous devons dénoncer avec vigueur les excès actuels. C’est un combat essentiel à mener sans concession, en sachant qu’il va à l’encontre des intérêts des matadors, des éleveurs et des empresas.

Une proposition simple permettrait vraisemblablement de limiter le nombre des indultos : en l’absence de mise à mort, puisque la lidia n’est pas allée jusqu’au bout, pas de trophées pour les matadors hormis une vuelta al ruedo.

Daniel Garipuy

J’aime beaucoup la proposition finale de Daniel Garipuy: pas de trophées pour le torero: certes il s’est montré a gusto avec un grand toro, mais la grâce est accordée aux qualités du toro et non à celles du torero. Mais revenons à la base, c’est à dire au règlement taurin. Il aborde la question dans 2 articles qui ont été modifiés dans la nouvelle version qui vient d’être publiée et qui est analysée par l’excellent site tertulias.fr:

Article 72 Alinéa 10

Ancien règlement : Aucun toro ne pourra obtenir la vuelta al ruedo (tour de piste post mortem) ou l’indulto (grâce du président) s’il n’a pas fait preuve d’une bravoure suffisante à la pique.

Cobradiezmos, n°37 de Victorino Martin, poussant sous la pique de Chicharro, picador d’Escribano, à Séville, le 13 avril 2016. ©JYB archives

Nouveau règlement : Pour obtenir les honneurs de la vuelta posthume ou l’indulto (grâce), le taureau devra avoir démontré sa bravoure lors des trois tiers.

Commentaire (de tertulias) : Rééquilibrage entre les trois tiers pour accorder une vuelta ou indulto. Le toro ne pourra faire la vuelta ou obtenir la grâce sans démontrer sa bravoure lors des deux derniers. Comment définit-on et mesure-t-on la bravoure au second et troisième tiers?

Rajoutons à ce commentaire: Le problème des indultos à répétition est d’abord que le public qui crie ou agite ses mouchoirs a oublié ce qui s’est passé au premier voire au deuxième tiers. C’est l’honneur des présidents de résister à cette pression, même si certains ont avoué avoir cédé par crainte d’un déferlement de violence.

Article 85

Ancien règlement : Lorsqu’un animal aura mérité d’être gracié en raison de son excellent comportement dans toutes les phases du combat sans exception, notamment en prenant les piques avec style et bravoure, le Président pourra dans les circonstances qui suivent, accorder cette grâce afin que l’animal puisse être utilisé comme semental après les soins nécessités par son état physique et ses blessures, et participer ainsi à la préservation et l’amélioration de la race et de la caste de l’espèce.(…).

Nouveau règlement : Lorsqu’un taureau a mérité́ la grâce en raison de son excellent comportement dans les trois tiers de la lidia, le Président peut l’accorder afin qu’il puisse être utilisé comme reproducteur et participer ainsi à l’amélioration de l’espèce. (…).

Naturelle de Manuel Escribano à Cobradiezmos, n°37 de Victorino Martin, à Séville le 13 avril 2016. ©JYB archives

On peut contester ce nouveau règlement trop imprécis même s’il mentionne le comportement dans les 3 tiers. Là encore c’est le rôle du torero qui devient primordial, d’autant qu’il participe ou provoque la demande de grâce, au détriment de la bravoure et de la caste du toro. Rappelons aussi que l’usage veut que l’avis de l’éleveur soit demandé avant de sortir le mouchoir orange. On a vu des éleveurs demander l’indulto pour préserver une lignée qui allait disparaître de leur élevage (Margé à Béziers cette année); mais on en a vus aussi refuser l’indulto, car le toro gracié n’apportait rien comme semental à leur élevage; on en a vus aussi qui après le retour du toro à la ganaderia, le faisaient discrètement conduire à l’abattoir car l’indulto, synonyme de publicité, permet d’augmenter ses prix pour la temporada suivante..

Reste que d’autres discussions sont dans l’air et d’autres propositions s’installent: le nouveau projet de règlement régional de Castilla y Leon fait preuve d’originalité:

Une nouveauté concernant l’indulto est proposée. Lorsque la grâce est demandée, le président suspend le temps de la faena et demande l’entrée du picador de turno. Le toro reviendra alors au cheval et le président décidera de sortir ou non le mouchoir orange.

C’est remettre la bravoure et la caste au centre de la décision d’indulto ce qui va dans le bon sens (avec un seul inconvénient rallonger encore la durée des corridas, mais dans ce contexte, il n’a que peu de poids..)

A suivre…

J.Y. Bloin in http://facealacorne.fr

Arles, sérieuse et âpre corrida de Valverde

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 L’unique oreille pour Colombo au terme d’une corrida sérieuse et âpre…Ciel couvert, la pluie ayant finalement épargné les débats. Un tiers environ.Une minute d’applaudissements a été observée à la mémoire de l’arenero Jacques Gracia, ainsi que pour tous les professionnels et aficionados qui nous ont quittés cette année.Six toros de Valverde bien présentés, dans le type, formant un lot sérieux, exigeant, varié au mental.Juan de Castilla : applaudissements et silence.Jesús Enrique Colombo : vuelta et oreille.Maxime Solera : saluts et vuelta.Les gradins, particulièrement bien remplis la veille, ont laissé place ce jour à une vision plutôt squelettique ! Un bien singulier contraste… Et pourtant, il y avait des toros !

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Juan de Castilla brinda une première faena à l’assistance après deux piques applaudies, la seconde de loin, puis un début arrodillado au centre en donnant la distance. Face à un toro bien décidé à ne pas se laisser dominer, le Colombien y parvint tout de même petit à petit, notamment à bâbord, mais le tout a été totalement réduit à néant après entière au second envoi, suivie d’un chapelet de descabellos (9 !). Une bien belle occasion de se distinguer venait de s’envoler ! Le quatrième, au demeurant superbe, eut quelques difficultés à tenir la distance ce qui fit qu’à la faena, le labeur de Juan n’a pas été valorisé comme il aurait pu l’être, la ferraille n’arrangeant rien. Sans pouvoir parvenir à ses fins, Juan de Castilla aura toutefois laissé une bonne impression pour son abnégation. Mais c’est vrai aussi que les toros, il faut les tuer, et bien de préférence…jec08k
Jesús Enrique Colombo a eu lui aussi ses mérites. Dans son style bouillonnant, un jeune diestro complet dans les trois tercios qui ne plaint pas sa peine. Avec son premier, reçu par larga de rodillas puis plus tard piqué en deux fois sans grande réussite, le Vénézuélien se fit remarquer sur un quite par zapopinas avant d’assurer un second tercio enlevé bien soutenu par les tendidos. La faena brindée au respectable s’étira par mouvements méritoires, mais la conclusion par pinchazo puis une seconde entrée a matar après avoir jeté la muleta au sol, et enfin une entière réussie, a fait quelque peu retomber la note, la pétition n’étant pas suivie d’effet. Jesús eut ensuite affaire à un quinto charpenté qui s’avéra assez rapidement violent, notamment aux banderilles. A la muleta, après brindis au public, son trasteo a été abordé avec une certaine prudence, et il y avait de quoi ! Le danger était permanent et face à l’âpreté de son opposant, il dut se résoudre à conclure, ce qu’il fit en se jetant sans retenue, avec à la clé un choc très violent dans le buffet ! Jesús tomba raide sur le sable, un peu plus tard le Valverde en fit de même au grand soulagement général !  Pour cet acte de vaillance diversement apprécié, il reçut la seule oreille de la tarde quelque peu contestée par une partie des étagères. De là, il passa à l’infirmerie, d’où il ressortit un peu plus tard, apparemment sans trop de dégâts. Mais quel valiente ! Et pas que…
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Pour Maxime Solera, le challenge n’était pas mince dans la mesure où le Fosséen n’avait pas touché le moindre toro en public depuis l’année dernière ! Compte tenu de ce contexte, on peut dire que sans triompher, il a fait bonne figure. Son premier avait un fonds de noblesse, mais aussi de mansedumbre, que Maxime a exploité par bribes avec succès, mais hélas, un bajonazo est venu tiédir l’effet produit. Avec l’ultime, il fit encore un bel effort. A noter qu’il alla à quatre reprises au cheval, la quatrième rencontre en partant de loin étant la meilleure de l’après-midi où il y eut un peu de tout dans ce domaine. Ensuite, Thomas Ubeda salua au second tercio puis après un brindis à l’auditoire, Maxime s’est arrimé, faisant fi du danger, le bicho étant davantage doté de sentido que de bonnes intentions, ayant en outre tendance à fuir sur la fin. Après une estocade tombée, la pétition enfla, mais l’oreille n’a pas été accordée, Maxime concluant sa tarde par une vuelta bien chaleureuse… alors que tombaient les premières gouttes !En définitive, la course est restée sérieuse de bout en bout, âpre pour les hommes face à des toros somme toute fidèles à leur réputation. Bien sûr, il y eut un peu de tout, mais surtout face à eux trois valientes venus se la jouer, et rien que pour ça, ça mérite selon moi le respect…
Paul Hermé http://torofiesta.com

Barbastro: triomphe des Camino et de El Galo

Barbastro (Huesca) España –

Toros de Camino de Santiago

Serafín Marín, palmas et ovation;

Imanol Sánchez, oreille et deux oreilles;

André Lagravere ‘El Galo’, oreille et deux oreilles.

Dans les ruedos de dimanche

Arènes de Valladolid – Dernière de la Féria de la Vierge de San Lorenzo 2024. Trois quarts.

Toros d’Antonio Bañuelos (4e bis), avec une bonne présentation générale le sobrero quatrième de l’après- midi, appelé ‘Convocado’, récompensé par un tour de piste.

EL FANDI , ovation après avertissement et deux oreilles

MANUEL ESCRIBANO , oreille et ovation

ISMAEL MARTÍN , deux oreilles et une oreille

Arènes d’Albacete . Première de la féria

Taureaux de Samuel Flores (2ème, 3ème et 5ème) et Isabel Flores (1ère, 4ème et 6ème).

ANDRÉS PALACIOS, ovation et silence

DAVID GALVÁN , blessé et silence

ISAAC FONSECA , oreille et silence

Arènes de Calasparra , Murcie – Dernière de la Féria du Riz 2024 Presque plein.

Taureaux Francisco Galache.

JORGE MOLINA , ovation et ovation

JOSÉ MARÍA TRIGUEROS, oreille et silence

DIEGO BASTOS , retour sur le ring et silence

Arènes de Navaluenga , Ávila – Deuxième de la féria.
Taureaux de Montalvo.

CAYETANO , applaudissements et oreille

GINÉS MARÍN, deux oreilles et deux oreilles et queue

JAROCHO, deux oreilles et oreille

Arènes de Santoña , Cantabrie . Plein.

Taureaux de Torrealta.

ROMÁN, ovation et applaudissements.

ANDRÉS ROCA REY, oreille et deux oreilles.

JOAQUÍN GALDÓS, ovation et deux oreilles

Arènes de Villanueva del Arzobispo, Jaén . Corrida.

Toros de Montalvo (1er) et El Capea , avec une présentation variée et un bon jeu en général, le cinquième de l’après-midi, nommé « Botinero », numéro 12, indulto.

CURRO DÍAZ, oreille et deux oreilles

TALAVANTE , ovation et deux oreilles et queue symboliques

JUAN ORTEGA , ovation et ovation

Arènes Don Benito , Estrémadure . Corrida . Trois quarts d’entrée.

Taureaux Soto de la Fuente (1er et 5ème) pour rejones et Virgen María, bien présentés et variés dans le jeu dans l’ensemble.
DIEGO VENTURA, oreille et deux oreilles.

ANTONIO FERRERA, ovation et deux oreilles.

MIGUEL ÁNGEL PERERA, ovation et ovation.

Andorra (Teruel)

Taureaux de Hnos Cambronell pour

Sánchez Vara , oreille et silence ;

Javier Castaño , paumes et silence

Diego Peseiro, qui prenait l’alternative deux vueltas dans les deux cas.

Peralta (Navarre)

Taureaux de Pedraza de Yeltes pour

Valentín Hoyos , silence et oreille ;
Fabio Jiménez, oreille et oreille ;
Cristiano Torres, oreille et silence

Ondara (Alicante)

Novillos Albarreal pour

Santiago Esplá, oreille et oreille ;
Nek Romero, silence et ovation ;

Alejandro Chicarro ; deux oreilles et une oreille.

Arles : “Happy end” ponciste

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« Happy end » pour les adieux d’Enrique Ponce en France sortant a hombros aux côtés de Sébastien Castella…Ciel changeant, vent gênant par moments, quasi plein. Six toros de Garcigrande, inégaux de présentation et comportement, mais tous toréables à divers degrés.Accompagnement musical : orchestre Chicuelo II, mezzo-soprano Muriel Tomao et chœurs de l’Escandihado. Tous talentueux et félicités par les maestros.Superbe décoration à charge de Tom Garcia et Christian Marti, bien qu’à la mi-journée, une partie de leur œuvre ait subi quelques détériorations… 

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Après le paseo, Marseillaise avant l’intervention de jeunes arlésiennes applaudies pour une belle prestation de danse provençale avant de remettre des bouquets du terroir à Enrique Ponce. arl07cadeau
En suivant, Amélie Laugier, Reine d’Arles, accompagnée de ses demoiselles d’honneur, a remis un souvenir au maestro de Chiva en guise d’hommage…Avant la sortie du premier Garcigrande, les deux diestros sont sortis pour saluer, récoltant une chaleureuse ovation.Enrique Ponce : silence, oreille et oreille.Sébastien Castella : oreille, silence et deux oreilles.S’il y a des corridas qui, compte tenu de leur contexte, se regardent avant tout avec le cœur, celle de ce samedi à Arles en est la parfaite illustration. Bien sûr, l’actualité tournait autour des adieux d’Enrique Ponce du territoire national et le public lui a réservé tout au long de cette tarde un accueil des plus chaleureux, pour les bons moments de sa prestation, certes, mais aussi en souvenir de ce qu’a été sa riche trajectoire…

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Et comme Sébastien Castella n’a pas été en reste, il était fort logique qu’après environ trois heures, les deux compañeros sortent côte à côte a hombros, reprenant à l’envers le trajet pour une fois revêtu de rouge au niveau du grand escalier…ep07f
Enrique Ponce n’eut guère l’occasion de se distinguer avec son premier, qui lui compliqua les choses autant que le vent assez violent à ce moment-là. Et comme les aciers n’ont pas été exemplaires, la faena brindée à Sébastien Castella a rencontré peu d’écho. La suivante, brindée à l’assistance, eut davantage de corps dès l’entame avec trois séries de derechazos ajustés avant une autre par superbes redondos. Enrique nous gratifia de détails de classe lui faisant tomber le premier bon point dans son escarcelle. Avec le quinto, qui ne fit pas vraiment honneur à l’adage, il alla chercher l’oreille de la grande porte par sa volonté et sa classe. Sa faena, brindée à Jean-Baptiste Jalabert, bien qu’inégale, comprit pas mal de gestes suaves au son du Boléro de Ravel. Entière desprendida. Pour Enrique, contrat rempli avec final très émouvant, dès sa double vuelta qu’il termina les yeux rougis. Il n’était pas le seul dans ce cas…
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Comme déjà indiqué, Sébastien Castella n’a pas été en reste. A son premier, sa faena a débuté par un chapelet de doblones en se ployant, menant ainsi le toro jusqu’au centre. Lui aussi a été gêné par le vent et par la suite, il y eut un peu de tout, notamment quelques fulgurances pour tenir le cap avant demie et une première oreille dans l’escarcelle. Bon capoteo avec le cuarto puis quite par chicuelinas relevé après deux assauts sans éclat. Avec les palos, un de ses banderilleros s’est fait coincer au burladero et aurait pu prendre cher, s’en tirant finalement sans mal. Brindis au conclave puis belle entame aux planches, la faena étant ensuite essentiellement marquée par quelques derechazos templés et un bel aguante de la part du Biterrois qui sans pouvoir totalement s’imposer a tenu tout de même à donner le change. Entière tombée au second envoi. Mais c’est avec le sixième que Sébastien allait donner finalement sa pleine mesure. Salut de Rafael Viotti au second tercio puis accueil muletero par trois cambios au centre avec l’expression d’un torero donnant alors sa pleine mesure, notamment sur d’exquis passages droitiers rappelant par bribes sa « difficile facilité », le tout étant conclu par un estocodón sin puntilla au centre qui fit tomber dans l’allégresse générale les deux trophées d’un triomphe à partager au final avec don Enrique…ep07k
Grand moment d’émotion… Avant la sortie a hombros, Enrique Ponce, seul en piste avec sa cuadrilla, a écouté religieusement l’interprétation de l’Hymne National Valencian…
Paul Hermé http://torofiesta.com

Valladolid: Emilio de Justo réussit son six contre un

Plaza de toros de Valladolid, Castilla y León. Troisième de la feria de la Virgen de San Lorenzo. Casi lleno. 

Toros de Victorino Martín,

EMILIO DE JUSTO, ovation, deux oreilles, oreille, ovation, deux oreilles et silenc.

Juan José Domínguez et Alberto Carrero ont salué au 2ème. Juan Bernal a salué après avoir piqué le 3ème et Abraham Neiro aux banderilles saluts de  Miguel Murillo  Alberto Carrero. Morenito de Arles et Pérez Valcarce saluts au 6ème.

Dax, brillante corrida portugaise ce samedi matin

Retour brillant dans les arènes de Dax -une 1/2 entrée- de la corrida portugaise ce samedi matin de Toros y Salsa avec Sonia Matias et Joao Moura Caetano et avec les Forcados de Moura qui ont effectué des spectaculaires pegas face aux toros de Campos Peña.

Photos Bruno Lasnier.

Arles, la course camargaise

Petite entrée hier à Arles pour la course camargaise. rles (Francia). Toros: Valiente manade Allard, Cettori manade Aubanel, “Gabian” manade Chanoines, Tardoun de Raynaud, Esquirou manade de Fanfonne Guillerme, Le Sage manade de Lautier, Voltigeur manade Chauvet

Raseteurs: Jérémy Ciacchini; Ziko Katf ; Benhammou Belka; Nordine El Ghiati; Yousset El Mahboub; Vincent Marignan ; Youssef Zekraoui 

Nordine El Ghiati triomphateur

Reportage Ph. Gil Mir

Tentadero arènes de Caveirac

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