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FIN DE TEMPORADA 2023 AU LARTET

Ce samedi 7 octobre,  plus de 180 personnes ont participé à la fête du Lartet qui signe la fin de la temporada 2023.

C’est sous un ciel andalou que débute la tienta, le ganadero Jérôme Bonnet a préparé trois vaches et un novillo.

Le public ovationne les toreros, c’est la première sortie de Solalito après son alternative réussie à Nîmes le 17 septembre dernier. Il est accompagné par un torero andalou Adrian de Torrès, qui s’est fait remarquer cette année à Vic-Fezensac en coupant une oreille à un toro de Yonnet lors de la corrida concours.

A l’issue de la tienta, nous avons souhaité féliciter le ganadero pour cette temporada au bilan positif et encourageant à en juger les sorties des novillos dans les arènes d’Aignan, Vic-Fezensac, Eauze, Castelnau Rivière-Basse puis Roquefort.

Nous avons assisté à deux vuelta al ruedo à Eauze puis, à Castelnau Rivière-Basse l’exemplaire du Lartet obtient le prix du meilleur novillo du concours d’élevages français.

Et enfin, à A Vic-Fezensac, tout le monde se souviendra de la caste, de la noblesse et de la grande classe du novillo « Barbanégro » primé d’une vuelta al ruedo face à ses adversaires du sud-ouest et du sud-est. Tous ces efforts fournis depuis de longues années, méritent une récompense, ainsi la tête de ce novillo a été offerte à la famille Bonnet et un azulejo au mayoral.

 Puis place à l’apéritif en musique, aux diverses animations assurées par la team des Jeunes du Lartet  et à une excellente paella gersoise…

Merci à toutes celles et ceux qui ont contribué par leur présence.

Francine LHAU

Co-présidente

Soleil, tentadero et amitié lors de la fête du Lartet

Les amis du Lartet organisent comme chaque année leur fête. Chaleur estivale pour le tentadero de trois vaches et d’un novillo pour Adrian de Torres Solalito, jeune matador devant un public nombreux.

Première vache

Solalito

Solalito qui amène avec douceur l’animal. Elle part quatre fois au cheval. A la muleta, le matador entame des séries à droite avec douceur. La vache est meilleure sur les naturelles. Il alterne avec des derachazo et naturelle. Clovis Germain est sorti de second. Il enchaîne plusieurs séries de naturel et de derechazo avant que la vache soit rentrée.

Adrian de Torres

Seconde Vache
Elle a une charge plus franche au cheval ; Adrian de Torres commence par des passes par le haut. Plein centre il commence par des séries à droite et fait un joli changement de main. La vache passe mieux à droite alors que sur la gauche elle est compliquée. Il reprend des séries à droite. Il réenchaîne avec des naturelles et la vache passe mieux. Dominique Perrin pratico sort en second pour tirer quelques séries à droite. Clovis fait de très belle derechazo en trouvant facilement le distance.

Troisième vache

Clovis Germain

Elle est plus armée avec un trapio identique aux précédentes. Solalito tombe sur une vache plus exigeante. Elle est légèrement distraite. La vache a une charge plus courte que les deux dernières. Elle répond facilement à la sollicitation à droite autant qu’à gauche.

Le plat de résistance est un novillo du Lartet pour Andrian de Torres

Adrian de Torres

Il a un joli trapio. Il va plusieurs fois au cheval. Adrian commence par des naturelles. Le toro a tendance à relever la tête. Sur les derechazos le toro embiste mieux. Le maestro s’investit beaucoup dans sa faena. Le toro va à menos le temps de la lidia. Le toro est rentré au toril.

Ce tentadero se termine par une remise de cadeau à Jérôme Bonnet et son Mayoral avant que l’on entame les agapes pour terminer cette belle journée d’Automne

Texte EC et photos Nicolas Couffignal

ESAU FERNANDEZ ET LE CAMINO DE SANTIAGO A L’HONNEUR

Un succès passé un peu inaperçu dimanche celui d’Esaü Fernandez, le bon torero de Camas qui dans les arènes de Torija (Guadalajara) a coupé 2 oreilles et la queue. Le bon torero de Camas était à deux doigts d’obtenir la grâce de ce toro brave de Camino de Santiago, Proclamado, numéro 32. Ce jour là, Arturo Saldivar a coupé une oreille d’ un Camino et Esaü Fernandez une autre à son premier passage. Au total sur 4 toros présentés cette tarde le résultat pour Jean Louis et Romain Darré, le résultat est le suivant: 4 oreilles et une queue. Enhorabuena au ganadero gersois.

Visite chez Yonnet dans le cadre de la féria d’Arles

Béziers: 𝗟𝗲𝘀 𝗧𝗼𝗿𝗼𝘀 𝗱𝗲 𝗠𝗜𝗨𝗥𝗔 𝗮𝘂 𝗰𝗮𝗺𝗽𝗼

Corrida du 15 Août 18h pour Manuel ESCRIBANO, Alberto LAMELAS & Ruben PINAR

INFOS ET BILLETTERIE :

🔖bit.ly/3OtUDZg

🏟Guichet des Arènes

☎ 04 67 76 13 45

https://www.facebook.com/arenesbeziers/videos/833826651638112

Lettre à Joaquim de Vasconcellos, ganadero de Murteira Grave

J. Murteira Grave par JY Blouin

Monsieur,

Vous nous aviez prévenus, avec un léger sourire de confiance et d’ironie, vos toros allaient être à la hauteur de l’enjeu. Quel enjeu ? me direz- vous, Azpeitia n’est pas une plaza dont les répercussions puissent changer le cours des choses… Triompher à Azpeitia ne va pas faire que dès demain toutes les grandes arènes vont réclamer vos pupilles, hélas ! Car c’est bien de cela que je veux vous entretenir.


Au lieu de nous imposer à longueur d’années des ganaderias réputées de garantie, et là, par charité, nous ne citerons personne, au lieu de nous faire croire que Pedraza de Yeltes est le nec plus ultra des toros de lidia, que Miura demeure LA devise noire, on devrait dire à tous les vents que vous avez des toros grands, forts, nobles, qui chaque fois ou presque qu’ils paraissent dans une arène donnent aux spectateurs, ( de base, touristes ou aficionados de verdad) une émotion formidable, une densité dans l’expression que les toreros ressentent, recueillent et transmettent.

Ce fut le cas hier soir à Azpeitia, et dans sa tombe le bon Saint Ignace de Loyola dont c’était l’anniversaire de la mort le 31 juillet 1551 a du se retourner quand Candido Ruiz, banderillero de David de Miranda à été encorné de l’aine à l’aisselle, 50 cms de corne brulante, lui qui avait été amputé à vif d’une jambe frappée par un boulet de canon. Corrida ignacienne s’il en est !


Vous avez déclaré avec beaucoup de classe que le succès de votre corrida avait subi un choc à cause de cette blessure, mais avez cependant ajouté, et avec quelle justesse d’appréciation, que pour le reste tout avait été satisfaisant.
Vous étiez au Callejon le voisin de Roberto Pilès qui « apodere » Jésus Enrique Colombo .


Parlons de lui, parlons aussi de David de Miranda et de Tellez. Hier soir ces trois hommes ont été à la hauteur de la situation, se sont joué la vie sans faux semblant, se mettant dans le jeu comme ils devaient le faire, style, courage, détermination , envie de triompher. Triomphe majeur refusé bêtement à Colombo qui méritait les deux oreilles de son second : au capote, aux banderilles, à la muleta et à l’épée, qui trouvait à lui reprocher la donzelle flanquée de deux barbons au palco ?


Le public, ce juge de paix que les présidences ne consultent quasiment jamais a vécu une grande tarde de toros, pas de celles où on ergote pour savoir si la jambe arrière était suffisamment reculée ou si le croisement sur la corne contraire pouvait déclencher la charge de l’animal, non, Monsieur , vos toros ont dicté ce qu’il fallait leur faire et même si ces trois hommes là n’étaient pas(encore) des figuras, on a aimé, que dis-je, adoré leur comportement, l’esthétique s’est imposée du fait même de la qualité des charges de vos toros et non sur une prétendue inspiration de danseur mondain.

Je fais un vœu, que vous vendiez en France pour la saison prochaine plusieurs de vos corridas, nobles et dures, belles et charpentées, merci Monsieur, ce fut un grand plaisir , comme ce le fut de vous rencontrer chez vous au Portugal au début de cette année.

Jean François Nevière
Président de Mexico Aztecas y Toros

Avant Azpeitia, Joaquin Murteira Grave : “J’aime les toros complets »

Joaquin Muteira Grave vu par JY Blouin

C’est à la frontière espagnole, au sud de l’Extremadure, dans une région verte au printemps mais austère en été que paissent les toros de Muteira Grave. Un nom qui résonne pour les aficionados les plus anciens, pour sa présentation de ses toros et le sérieux de son comportement. Effet de mode ? Oubli ? Muteira a disparu des affiches de nos férias. Néanmoins de nombreux aficionados français pourront voir un lot complet à Azpeitia une féria du nord qui a de nombreux adeptes en France et qui cette année sera télévisée. Les Muteira seront combattus par un cartel de jeunes, David de Miranda, Jesus Enrique Colombo et Angel Tellez, le lundi 31 juillet.

Tienta chez Muteira avec le bon torero salmantino Juan del Alamo (Photo JY Blouin)

Nous avons rencontré Joaquin Murteira Grave dans son magnifique repère de l’extremadure portugaise il y a quelques semaines. C’est un passionné et un sage il évoque pour commencer l’actualité de son élevage :    

-Cette temporada 2023 j’ai toute ma camada vendue, la moitié au Portugal, la moitié en Espagne : je suis une nouvelle fois à Azpeitia, j’aurai un toro à la corrida concours de Cenicientos. Deux autres corridas dans l’Estrémadure et au Portugal je vais à Santarem, à Lisbonne et à Potro  Alegre avec quatre toros. J’ai aussi des toros isolés dans les concours d’élevages au Portugal. J’aimerais revenir en France parce que j’apprécie la façon dont les français abordent le toro, leur façon d’aimer le toro. Mes dernières sorties ce fut un lot de novillos à Mugron et quelques novillos isolés à Mont de Marsan notamment et l’an dernier il y a eu des négociations pour Dax qui n’ont pas abouties. J’aimerais revenir à Dax, Nîmes, Vic-Fezensac ou Béziers… il y a beaucoup d’arènes françaises où j’aimerais revenir…

-On a longtemps évoqué les Muteira Grave comme les « Miuras portugais » qu’en pensez-vous ?

-Je n’aime pas être comparé à Miura. Miura c’est quelque chose de différent avec son marché spécifique. Je cherche un autre toro. Je veux une autre morphologie. Je n’aime pas trop la morphologie du Miura et surtout son comportement. Je suis passionné du toro qui charge, qui a de la transmission et qui apporte de l’émotion au public.

-Pensez-vous qu’un éleveur comme vous doive accorder sa priorité au premier tiers ?

Non, je ne suis pas d’accord : j’aime les toros complets et je donne plus d’importance au comportement du toro dans la deuxième moitié du combat. La pique c’est une suerte formidable, magnifique à voir mais mésestimée en Espagne. En France c’est différent : les français respectent plus la pique. Le toro dans la première partie de la lidia il charge tout ce qui bouge ; mais les toros doivent être ensuite apaisés et continuer à charger non seulement par leur propre inertie mais pour leur bravoure. L’inertie c’est une chose mais un toro qui charge alors qu’il est tranquille c’en est une autre. Le toro n’a pas d’arguments physiologiques et anatomiques pour supporter un combat de 20 minutes : s’il lutte dans la deuxième moitié du combat c’est uniquement parce que la bravoure est là.

– La carrosserie ne serait donc pas l’essentiel ?

La carrosserie ne permet pas de charger, car comme bovin il n’a pas suffisamment de glucose pour charger, s’il le fait c’est le miracle de la bravoure. C’est un miracle zootechnique.

-Comment voyez-vous l’évolution du toro de combat ?

-Au XXème siècle, dans ses vingt dernière années,  les toros étaient assez nobles, suaves, ils tombaient souvent. Depuis le début de ce siècle le toro s’est amélioré beaucoup et maintenant depuis ces dernières années on peut voir 25 à 30 toros dans une saison extrêmement braves, formidables, avec plus de race qu’il y a 25 ou 30 ans.

-Etre ganadero portugais de toros de combat, est-ce un handicap ?

On dit que l’art n’a pas de frontières mais il faut bien reconnaître que les Espagnols se défendent un peu et c’est normal.  Je pense que les choix des français se font plus pour la qualité et la bravoure des toros. J’espère vraiment avoir un lot dans une arène française pour montrer le moment que traverse mon élevage.

-La tauromachie a été très attaquée aussi au Portugal, quel avenir lui voyez-vous en général ?

La tauromachie a un avenir. Je suis très optimiste parce que si on défend dans les arènes les mêmes valeurs que l’on doit défendre dans la vie, la tauromachie est assurée pour l’avenir.Je suis inquiet. Les attaques sont normales depuis longtemps la tauromachie est polémique, aujourd’hui avec les réseaux sociaux il y a des façons plus efficaces de répandre les mensonges mais les arguments de l’élevage du toro, dans sa partie écologique sont essentiels. C’est un atout que la majorité du public ne connaît pas : il faut toujours rappeler que nous élevons un animal unique, que nous l’élevons dans le respect d’un environnement écologique qui permet à toute sorte d’autres animaux sauvages de vivre.

Photo JY Blouin

Itw Pierre Vidal

FERNAY SE PRESENTE A MADRID

La ganaderia française Fernay est annoncé cet été à Madrid. Belle consécration après beaucoup de travail d’Olivier et de toute la famille. Sa réaction ce matin: “Après bientôt un an d’attente en secret c’est officiel notre Ganaderia fera sa présentation à Madrid dans les Arènes de las Ventas le Dimanche 6 Août prochain. La plus belle des récompenses pour fêter les 70 ans de travail et de sélection de notre Elevage.

Voici les autres spectacles programmés à Las Ventas au mois d’août:

– D 06/08: Novillada con picadores. Víctor Hernández, Aarón Rodríguez -presentation et Álvaro Burdiel (Fernay)

– D 13/08: Novillada avec picadores. Eduardo Neyra -presentation-, Diego García et Jesús Moreno -presentation- (Antonio López Gibaja)

– M 15/08: Corrida de toros. Álvaro Lorenzo, Amor Rodríguez -confirmation- et Francisco de Manuel (Fuente Ymbro)

 D 20/08: Corrida de rejones. Roberto Armendáriz, Iván Magro, Emiliano Gamero -confirmación-, Andrés Romero, Óscar Borjas et Paco Velásquez -confirmación- (Benítez Cubero)

– D 27/08: Corrida de rejones. Sergio Domínguez, Francisco Palha, Marco Bastinhas (confirmation), Miguel Moura, Juan Manuel Munera et Pérez Langa (Campos Peña)

Madrid, les toros de Margé approuvés

Les vétérinaires de Las Ventas à Madrid ont approuvé six toros de la Ganaderia Margé débarqués aux Arènes ce vendredi 14 juillet au matin. Une consécration pour la Ganaderia qui sera uniquement la seconde à prendre son ancienneté dans les Arènes de Las Ventas.

Corrida ce dimanche 16 juillet à 19h

6 toros de Margé pour Borja Jiménez, Francisco José Espada, José Fernando Molina

Les Pedraza de Yeltes pour La Madeleine

Rdv dimanche 23 juillet, à 18h, pour Rafaelillo, Alberto Lamelas et Thomas Dufau ! (Source commission taurine Mont de Marsan)

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