Auteur/autrice : ADMIN66 Page 1 sur 4

Stage pratique pour Adour Aficion lors de la capea de Mimizan Plage

A Mimizan lors des fêtes locales, on organise une journée taurine depuis plus d’une décennie avec une corrida qui aura lieu ce soir à 17H30. Pour la seconde année les bénévoles du club taurin de Mimizan organisent après la messe matinale le hors-d’œuvre de la journée taurine une capéa avec la Ganaderia Vert Galan et les élèves d’Adour Aficion.

Sortie à Hombros de Maxence sur les épaules de Pablo


Pablo, Hugo, Gwenn Karl, Marine et Maxence devant leur famille ont affronté du bétail de la Ganaderia Vert Galan. Richard Millan donne des explications à un public familial de vacancier
Deux vaches nobles et un anuero manso sont au programme de cette matinée

Karl motivé, accueille cette première vache à puerta gayola. Hugo Alquié pare la vache pour les élèves débutants. Les élèves passent les uns après les autres.

Karl

La seconde vache très douce, permet à Marine, dont c’est la seconde sortie à faire une belle faena dont Richard est très fier. Le plus jeune Maxence le plus jeune de l’école taurine sort devant cette vache qui permet de lui prendre du plaisir.

Marine

Gwen

La seconde vache très douce permet à Marine dont c’est la seconde sortie, à faire une belle faena dont Richard est très fier. Le plus jeune Maxence le plus jeune de l’école taurine sort devant cette vache qui permet de lui prendre du plaisir.

Marine

Richard donne des conseils à Maxence

L’anuero est pour Marine et Maxence afin de s’exprimer à la cape. il sort avec un comportement de manso . Marine arrive à faire quelque passe. C’est une première à la cape pour Maxence qui arrive à faire une passe. Quelques élèves ont du mal à tirer des séries à la muleta. Richard demande à Pablo de faire une démonstration devant ce type de comportement. Clap de fin en attendant la corrida de cet après midi.

Pablo

Photo et texte Nicolas Couffignal

Un très bon lot de Novillos à Maurrin

Cette commune de 400 habitants organise une novillada sans piquée chaque année. Cette année un lot de novillos issue de la Ganaderia Alma Serena de très belle présentation, homogène et encaste. Seul le second est violent. Clément Hargous et Manuel Fuentes du Centre Français de Tauromachie, Andoni Verdejo de l’Ecole Adour Aficion et Luis Rivero de l’Ecole taurine El Yiyo de Madrid. Le paseo a été retardé car le médecin a eu du retard.

Novillo de la Ganaderia Alma Serena

Président Jean Christian Dabadie

Public lleno à quelques places près

Météo 20° quelques nuage et du vent

Musique Los Divinos

Clément Hargous un avis et salut. Prix de la Peña Cardeño

Andoni Verdejo silence un avis

Luis Rivero Vuelta avec beaucoup d’applaudissement Prix de l’Acoso

Manuel Fuentes un avis et Vuelta Prix de la Peña Cardeño et Prix de l’Acoso

Clément Hargous entame avec une jolie série de véronique des planches vers le centre de piste qui se termine par une rebolera. Il pose trois paires de banderille avec un quiébro réussi. Clément entame sa faena sur des derechazos avec une tauromachie moderne. Trois séries de naturelles puis revient sur des derechazos. Il finit par des statutaires. A l’épée, un pinchazo et une entière tracera l’applaudissement du public. Le toro est applaudi à l’arrastre.

Clement Hargous

Andoni Verdejo, à la cape il entame de jolies séries de véroniques à genoux. Il entame la faena par le bas avec des naturelles. Le toro un peu violent sur les derechazos d’Andoni. Il est désarmé sur la troisième série. Avec le fer trois pinchazo et une entière en arrière un avis.

Andoni Verdejo

Luis Rivero

Il accueille le novillo par une larga et s’ensuie une série de véronique . Comme Clément, il pose les banderilles dont la dernière dans les cornes. Avec la muleta, les deux premières séries de derechazos sont appliquées. Les naturelles sont un peu décousues et rapides. Ce novillero est classique dans sa tauromachie. La dernière série est appliquée. L’épée un pinchazo et une entière et basse. La pétition d’oreille se fait par des cris et non par des mouchoirs. La vuelta est très applaudie. Le novillo est aussi applaudi à l’arrastre.

Luis Rivero

Manuel Fuentes

A la cape il accueille le novillo par une larga. Par la suite, il s’envoie le novillo sur lui. Manuel a du mal à trouver la distance sur les derechazos et les naturelles. Il se fait agancher la muleta sur chaque passe. Ce novillo est aussi bon que les précédents. La musique joue Nerva. Deux pinchazos et une entière en arrière. la seconde est entière droite tracera Vuelta.

Manuel Fuentes

Resena EC & M

Photographie Nicolas Couffignal

Matinale de Adour Aficion lors de la Capea à Hagetmau

Elèves Adour Aficion

En attendant la première novillada dans les arènes Marcel Lux. Les organisateurs ont organisé une capea avec l’école Adour Aficion. Sous les conseils du Maestro Richard Millan.

Richard Milian

Une partie des élèves ont pu mettre en pratique l’apprentissage à l’école Ekaitz, Hugo et Jules entre autres ont eu deux vaches de la Ganaderia Alma Serena dont la première avait trois ans.

Ekaitz

Hugo

Jules

. La seconde encaste a permis de pouvoir s’exprimer devant un public familial de quatre à soixante-dix sept ans.

Photo et texte Nicolas Couffignal

Despedida d’ El Juli à la fin de la temporada

“Bonjour à tous chers amis et aficionados.

Après 25 ans d’alternative, je tiens à vous informer de ma décision d’arrêter les combats indéfiniment à la fin de cette saison.

C’est une décision que j’ai prise depuis longtemps, mais que je n’ai voulu annoncer qu’après le passage des premières grandes ferias.

Cette nouvelle n’est pas un abandon, c’est la fin d’une étape qui soit dit en passant a été magnifique. À propos de l’avenir, seul le temps nous le dira.

La tauromachie a été, est et sera l’inspiration et le moteur de ma vie, et je franchis cette étape avec le plus grand bonheur d’avoir réalisé tous mes rêves, même plus que je ne pouvais l’imaginer. Pouvoir transmettre mes sentiments et émouvoir le public est quelque chose de magique, d’inégalé, que seul un torero peut ressentir avec cette vérité et cette profondeur.

Dans cette étape longue et intense, il y a eu de tout, des succès, des erreurs, des triomphes, des échecs, des cornadas… mais après avoir tout vécu, j’ai un fonds de satisfaction et de gratitude envers la vie pour me sentir bien dans un métier aussi dur et difficile. Le bonheur et la plénitude définissent mon état d’esprit dans cette décision toujours difficile.

Je tiens à remercier ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont fait partie de ma vie au cours de ces 25 années. De ma famille, qui a été vitale grâce à son soutien inconditionnel, en passant par tous les professionnels qui m’ont accompagné sur ce merveilleux chemin, l’équipage, les apoderados, les éleveurs, les journalistes et d’innombrables personnes.

Aux médecins taurins, qui m’ont eu 18 fois entre leurs mains et ont été des anges dans des moments difficiles et douloureux.

A mes collègues, avec qui j’ai vécu dans l’amitié et la rivalité et qui m’ont rendu meilleur de jour en jour.

Mais sans aucun doute ma plus grande gratitude va au public, qui a su attendre, me soutenir et même m’exiger pour me faire grandir dans les moments délicats et me tirer un point de plus.

Et au taureau, qui m’a fait m’exprimer, sentir et bouger dans la vraie profondeur de ma personne. Cet animal que j’aime de toutes mes forces, que j’admire et qui a été le plus honnête et le plus vrai que j’ai rencontré sur mon chemin.

Une étape se termine et une autre commence dans laquelle j’ai besoin de vivre beaucoup de choses que, en raison de mon dévouement à cette profession, je n’ai pas pu apprécier, comme passer plus de temps avec ma famille, profiter de mes passe-temps et voir la vie sous un autre angle, sans la pression de ma situation, de mon nom ou de ma responsabilité.

Merci à tous encore une fois. Pour toujours.

Julian Lopez “El Juli”

El Juli Dax 2022

L’affiche de la journée taurine de Rion Des Landes

L’affiche de la journée taurine lors des fêtes de Rion des Landes vient de sortir . Deux novilladas, le matin à 10H30 trois élèves Hadrien Lucq Pablo Hernandez et Hugo Tarbelli de Adour Aficion qui vont affronter les erals de la Ganaderia Alma Serena

A 18 h c’est Salvador Herrero , Andoni Verdejo et Tomas Bastos qui vont affronter les érals de la Ganaderia Valdefresno

Novillada piquée fade mais Joâo D’Alva ravi le public d’Orthez

Le dimanche des fêtes d’Orthez est taurin. Le matin une novillada piquée est organisée en attendant la corrida de la tarde. Cette année-là Ganaderia Turquay encaste santa coloma. Ils sont de présentation correcte le troisième de joli trapio. Ce lot de quatre novillos est pour Valentin Hoyo et JOÂO D’ALVA que l’on a vus en non piquée à Roquefort. Un hommage est rendu lors du paseo à Roger Merlin et Marcelle.

Joâo D’Alva qui se rend aux arènes du Pesqué

Valentin Hoyos silence ( 2 avis ) salut ( avis)

Joao D’alva silence (avis) silence

Prix de la meilleurs pique au 4 eme picador pour Alberto Nuñez

Président Mathieu Cazallet

1/3 d’arènes

Cavalerie Bonijol

Neuf rencontres avec les chevaux

méteo Soleil et chaleur estival

Valentin Hoyos

Le novillero fait quelques véroniques. Le toro prend deux piques sans pousser. Il met du temps à partir. Son adversaire du jour fait une joli serpentina le public applaudi. Valentin brinde son toro à Vincent Serrano. Avec quelques passes il amène le toro plein centre pour commencer les derechazos en majorité sur le pico. Il se fait peu accrocher sur les naturelles. La faena va à mas dès que le novillero se croise avec des applaudissements d’encouragement. Le toro ne pose aucune difficulté particulière. Trois pinchazos et deux épées à peine rentrée il le tue au descabello.  

second toro

Toros n°2
Ce toro avec le plus joli trapio, Valentin Hoyos se sent inspiré avec des véroniques plus dominatrices que sur son premier et fini par une jolie rebolera. Il prend deux piques sans pousser et le picador fait tourner la pique. Il prend deux paires de banderille. Le novillero brinde son toro au public. Il amène le toro au centre avec des passes à mi-hauteur. Comme sur son premier toro il n’est pas dans le sitio. Le novillero est près du toro pour les derechazo et naturelles en étouffant le toro et ne transmet rien au public. Une demi-lame est le descabello pour finir salut au tier.

Valentin Hoyos

Joâo D’Alva

Premier toro

Il veut accueillir son toro à puerta gayola mais le toro préfère partir sur la gauche. Joâo D’Alva fait une largua. Le novillero prend l’ascendant sur le novillo. La première pique est ratée par le picador et le novillero le replace pour une première pique. Il prend deux piques sans pousser. La musique retentie avec la pose des banderilles par le novillero. Le toro manque un peu de race. Le novillero fait des derechazo appuyés. La musique se lance et il commence les naturelles. Sans excès et fioriture il en fait pas trop ce qui est rare de nos jours ; échecs aux fers la troisième est la bonne. Le toro tombé se relève et va mourir dans les planches. Silence et avis.

Second toro

Comme sur le premier très bonne lidia a la cape. Il prend deux piques ou il pousse avec la queue en l’air. Le placo demande une troisième ou le toro met du temps à charger. Comme sur son premier il pose les banderilles. Le toro est arrêté et le seul des quatre à avoir la bouche ouverte. Le novillero est moins bon que sur son premier. Pour la mise à mort il le place dans la Querência du toril. Deux julipie sont un descabello efficace . Silence et le toro sont applaudis à l’arrastre. Silence

Joâo D’Alva qui pose les banderilles

Resena E.C

Photos de Nicolas Couffignal

Hugo Tarbelli enflamme le public des arènes de Tyrosse

Lors des fêtes de Tyrosse le cercle tyrossais organise une novillada non piquée gratuite. On ne peut que saluer cette initiative qui permet de découvrir la tauromachie. Cette année un mano a mano entre Andoni Verdejo et le local Hugo Tarbelli qui faisait sa présentation en public dans les arènes Marcel Dangou. Il y a des toros de deux ans de la Ganaderia La Espera bien présentés permettant aux toreros de s’exprimer. Le second est plus encasté.

Paseo novillada non piquée

President  Lilian Verdier

Public Trois Quart d’arènes

Temps 25 °brise estivale et soleil

Andoni Verdejo avis et salut

Hugo Tarbelli silence

Andoni Verdejo
Il commence à la cape par des passes en bas. Il enchaine sur des véroniques avec la douceur que l’on connaît. Le toro ne pose aucune difficulté. Hugo Tarbelli fait un quite avec une demi-véronique pour finir sur une navarra et quelques applaudissements du public. Andoni Verdejo brinde le toro au public. Il commence sa faena à mi-hauteur près des planches. Il commence par quelques séries plein centre, puis vers le patio de caballo pour finir par trouver le terrain à la sortie de l’arrastre . La musique se fait entendre mais sans envie . L’estocade se déroule en plusieurs fois.

Andoni Verdejo

Hugo Tarbelli

Dans un joli costume bleu foncé et plein de broderies reçoit le public par quelques véroniques pour finir sur une serpentina. La competencia avec Andoni qui répond. Hugo finit sur une lopesina à l’image de son idole El Juli et un public ravi. Après ce mano à mano Hugo n’hésite pas à poser les 3 paires de banderilles avec la satisfaction du public. Il brinde le toro en hommage à son père. Le capbretonnais commence plein centre des passes par le bas. Il a une faena dominante sur le toro mais un manque de douceur qu’il mérite. L’enthousiasme débordant en variant les passes, le toro est à quelques centimètres du novillero et marque l’esprit du public. Le toro le remet en place une seconde fois mais Hugo n’abdique pas. Une première épée entière et engagée. Le toro met du temps à mourir et un échec au descabello enlève l’envie d’agiter les mouchoirs.

Lopesina Hugo Tarbelli

Photographe Nicolas Couffignal

Texte E.C

Puerta Grande pour Samuel Navalon et Tomas Bastos à Plaisance du Gers   

Le jour de la fête nationale l’aficionado a le choix d’évènement taurin Pampelune, Céret dans le sud-est et Plaisance du Gers dans le sud-ouest. Lors du paseo une minute de silence pour rendre hommage à Marcelle et un musicien de la peña Al violon.
Cette année ils font le choix de la ganaderia Durand. La présentation du lot est homogène et de très belles présentations comme chaque année dans cette arène. Le cinquième est applaudi à la sortie du Toril. Fait de course un anti-corrida présente dans les tendidos a invectivé les acteurs et les aficionados présents et une manifestation de trois militants silencieux.

Samuel Navalon et Tomas Bastos à Hombros

Présidente Colette Lacomme
Public une demi-arène
Temps chaleurs soleil
Alvaro Navalon une oreille et une oreille
Julio Palacios salut et vuelta sur le second
Tomas Bastos silence et deux oreilles

Samuel Navalon
Premier Toro n°4 18.02.21
Il accueille le toro par une largua et enchaine quelque véronique pas loin des planches. Les banderillos ont du mal à poser les banderilles. Le novillero entame sa faena par des passes par le bas. Il enchaine plusieurs séries de derechazo. Il entame les naturelles et la musique se lance. Le toro ne pose pas de difficulté particulière. Il est légèrement compliqué à gauche avec de la noblesse. Il se fait prendre à deux reprises en fin de faena. Une épée très engagée de côté mais efficace. Il obtient une oreille.

Second Toro n°12 30/04/2021
Quelque série a la cape près des planches. Le novillero entame plusieurs séries à droite sur le pico alors que le toro ne pose pas de difficulté. Samuel Navalon n’insiste pas sur les naturelles car le novillo est plus compliqué. Sur la fin de la faena, il fait des derechazo appuyés en étouffant le toro qui mérite plus de distance et ne demande qu’à embister. L’estocade arrière et de côté, un avis puis … Descabello. Le public à peine majoritaire demande l’oreille.

Samuel Navalon

Julio Palacios
Premier toro n° 6 01/022021
Le novillero enchaine des véroniques jusqu’au centre. Il est très dominant. Tomas Bastos fait un quite. Il brinde le toro au public. Il fait une première série de derechazo qui se termine par un kikrikiki. Il est applaudi par le public. Comme le précédant le toro a du mal sur les naturelles. Il coupe sur la seconde passe. Voltereta sur les naturelles. Il reprend les séries à droite. Il finit par des manoletinas. Le premier avis sonne. La mise morte se fait par plusieurs pinchazo sans engagement. Le premier avis sonne. Il réussit à mettre une demi-épée et utilise le descabello salut.

Seconds toros n°28 30/042021
Le toro est applaudi à la sortie du toril avec le plus joli trapio du lot. À l’identique de son premier il enchaine les véroniques avec domination. Tomas Basto fait un quite mais ce fait pris par le toro au niveau du col. Julio fait de très belle série à droite. Avec intelligence, il maitrise la charge du toro passe par passe. Ce toro sur les naturelles est compliqué comme le reste du lot. Le novillero fait deux tentatives et la troisième est entière mais tombée. Il utilise le descabello. Salut et vuelta.

Julio Palacio

Tomas Bastos
Premier toro n°10 10/03/2021
Quelque série à la cape et Samuel Navalon fait une jolie demi-véronique. Le novillero pose les banderilles et le public applaudi. Il brinde le toro au public. Il entame des derechazo avec domination de façon brusque. Une faena agréable et le public adhèrent. Il finit par des manoletinas. Il pinche et mets un quart d’épée. Le toro est applaudi à l’arrastre.

Second Toro n°36 10.05.21
C’est le seul toro qui sautille. Le novillero fait des véroniques à mi-hauteur. Nouveau quite de Samuel Navalon avec encore un joli demi-véronique. Tomas Bastos entame sa faena plein centre. Il enchaine les série à droite très appuyez et le public adhère de nouveau. Sur les naturelles le toro est compliqué et le novillero se fait prendre. Contrairement à son premier il met une épée entière et bien placée. Il obtient deux oreilles après une forte pétition du public.

Tomas Bastos

Resena E.C

Photographie Nicolas Couffignal

Lucas graine de torero fait sa présentation à Plaisance du Gers

Samuel Navalon conseille le jeune Lucas

Cyril invite les parents et les enfants à ne pas rester dans les tendidos mais à venir fouler le ruedo.

Au traditionnel tentadero et sur une idée de Cyril, la peña vivement cinq heures organise ce matin une le toreo de salon dans les arènes.

Touristes, adultes et enfants sous les conseils des novilleros et des banderillos apprennent à manier cape et muleta devant des carretons de présentation diverse et d’encaste bayonnaise.

Cette animation participe à prendre conscience de la rigueur technique qu’il faut pour donner de l’émotion lors d’une novillada ou d’une corrida.

Toreo de salon entre novilleros

A la fin de cette initiation les enfants ont couru l’encierro comme à Pampelune.

Le cartel des novilleros et un lot de toros bien présenté mérite le déplacement à Plaisance cet après-midi

Texte et photographie Nicolas Couffignal

Pampelune: ET VIVA MEXICO !

Arènes de PAMPELUNE, dimanche 9 juillet, 4° corrida de la FERIA DEL TORO 2023

Plein habituel, beau temps et chaleur estivale, peñas au complet.

6 toros de CEBADA GAGO, très bien présentés comme il se doit ici, de 550 à 610 kg, de robes variées, tous armés à faire peur à un escadron de gendarmerie, mais également tous mansos ou en tout cas peu bravos, certains avec ce genio qui fait que les figures ne toréent plus les Cebada depuis longtemps déjà, depuis exactement la blessure de LITRI FILS dans ces mêmes arènes dans les années 90.

Photo Diario de Navarra

ADRIAN DE TORRES : silence et silence

Pho Diario de Navarra

ROMAN : silence et silence

ISAAC FONSECA : une et une oreille avec pétition de la seconde.

Salut des banderilleros JUAN CARLOS REY et JESUS ROBLEDO au 6° toro.

Ce jeune torero mexicain qui répond au nom de FONSECA est épatant qui transforme à lui tout seul une corrida de plomb en une après-midi où l’on sort des arènes joyeux et satisfait.

A son premier Isaac s’en fiche que le toro n’humilie pas, passe mal à droite puis à gauche, dans les deux cas avec beaucoup de genio, Isaac est venu pour triompher, pas pour donner de jolies passes académiques.

D’abord il le reçoit par des chicuelinas avant les piques, chose rarissime, puis il débute son travail de muleta à genoux au centre du ruedo par une passe cambiada dans le dos qui le connecte immédiatement au public. La suite sera plus difficile, la faute au toro. Mais une estocade habile et concluante entrainera la première oreille.

A son second, qui est un tio terriblement astifino, c’est la grande démonstration de l’alegria taureaumachique mexicaine : Réception à la cape par un farol à genoux le long des planches, véroniques allurées, et à la muleta un engagement total des derechazos et des naturelles précédant une série de manoletinas aussi serrées que possible, avec jet final de la muleta pour un desplante torerissime.

Un travail enrichi par des danses avant la charge du toro, chose que nous ne connaissons pas en Europe.

La mise à mort est parfaite, peut-être l’estocade de la feria, et malgré une mort lente du cornu le public demande puis obtient une oreille. Beaucoup demandent même une deuxième oreille que le Président n’accorde pas.

Décidemment ce sont toujours les Amériques qui amènent de la fraicheur et du renouveau lorsque l’on commence à s’ennuyer dans les arènes européennes.

C’est RINCON le colombien et ses cites lointains qui enthousiasment un public se lassant de la taureaumachie étouffante type Damaso Gonsalez puis Paco Ojeda.

C’est ROCA REY le péruvien qui ne fait pas semblant avec les toros et arrive dans presque tous les cas à les dominer complétement quel que soit l’élevage combattu, ce qui le propulse en haut de l’escalafon devant MORANTE l’olympien.

Et c’est maintenant ISAAC FONSECA le mexicain, à l’heure où les écoles taurines imposent un classicisme roboratif aux jeunes toreros européens, qui amène cette joie de toréer, d’improviser, de fleurir ses prestations.

ADRIAN DE TORRES et ROMAN illustrent ce propos : ils toréent bien tous deux, savent se placer devant le toro, savent enchainer les passes des deux mains, ils sont « asentados » comme disent les puristes.

Mais lorsque le toro, comme ceux de cet après-midi est fuyant et n’humilie pas assez pour faire de jolies passes, cela ne transmet rien au public et se termine donc par des silences.

Surtout à Pampelune où les 1° et 2° toros sont consacrés par le public au chant et les 4° et 5° toros au gouter et à la boisson qui va avec.

Tous les chefs de lidia ayant toréé à Pampelune vous le diront : Ici il vaut mieux être le petit dernier et donc toréer le 3° et le 6°…. ISAAC FONSECA en a profité, tant mieux pour lui.

ADRIAN DE TORRES et ROMAN en ont souffert, dommage pour eux, mais on les reverra dans d’autres conditions plus favorables.

EXIR

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