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Toros Y Salsa ( les photos des toros de la Ganaderia Jandilla)

Dernière corrida de la temporada dacquoise. On peut s’attendre à une superbe confrontation entre Sébastien Castella et Daniel Luque.La Ganaderia Jandilla déjà présente l’an dernier à Dax est de retour.

Lien vers les autres élevages de Toros Y Salsa Dax 2024

et la corrida portugaise

Texte et photos de Nicolas Couffignal

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Dax, Toros Y Salsa 2024 : toros de la Ganaderia de Margé

Poursuite de la visite des toros prévus pour le week-end de Toros Y Salsa 2024 à Dax.
Toros de la Ganaderia de Margé, avec une présentation à couper le souffle. Ils seront combattus par Manuel Escribano, Esaü Fernandez que l’on a à Pentecôtes à Vic- Fezensac et El Rafi qui a triomphé dans cette même arène l’an dernier.

Texte et photos de Nicolas Couffignal

Toros Y Salsa Dax 2024 les toros

Les toros des trois corridas ont débarqués dans les corrals des arènes de Dax

Nous commençons la visite par la corrida portugaise du Samedi 7 Septembre à 11H

La corrida portugaise est l’un des événements taurins de seconde parti de la temporada dacquoise avec une corrida portugaise.

Déroulement d’une corrida portugaise pour celles et ceux qui n’en ont jamais vu
Le paseo se déroule avec le défilé des cortesias, des cavaliers avec leur cuadrilla. Il se finit par les forcados.
Il y a trois tercio comme dans une corrida.
Le premier tiers avec les farpas pour tester la bravoure. Le cavalier peut utiliser trois farpas.
le second tiers est celui des banderilles. Le cavalier commence avec des banderilles longues puis des plus petites jusqu’a la rose qui est très courte.
Le dernier tiers est la Pega . C’est le moment le plus attendu avec les forcados avec ” La Paga”. Ils sont huit en file indienne et déclenchent la charge du toro. Le cinquième (Rabejador) lui tient la queue du toro

Seissan: Andy Martin triomphe avec Jean Louis Darré

Temps clément, 2/3 d’entrée. 4 Novillos de Camino de Santigo tous monopiqués et 2 erales du même fer. Lot bien présenté, igual de trapio, negros, meilleurs 2è et 5è. Banderilles partagées entre Nino et Clément aux deux premiers.
  Président: Georges Marcillac. Assesseurs: Jean Louis Montastruc et Pascal Coomans.
Avant le début de la novillada, Miguel Darrieumerlou a remis en piste un prix coup de cœur des critiques taurins à Brigitte Calvet, Présidente du club taurin de Seissan et à sa cuadrilla.

Niño Julian (céleste en argent):1 pinchazo, 1 entière 1 oreille et 2 pinchazos, 1 entière applaudissements.


Clément Hargous (aubergine et or):1 entière, 4 descabellos, vuelta et 1 entière, 1 pinchazo, 1 avis, 1 entière, 1 oreille.


Andy Martin (blanche neige et argent): 1 pinchazo, 1 entière foudroyante, 1 oreille et 1 entière, 1 oreille.

Triomphateur l’an dernier ici même, Nino Julian a été un ton en dessous cette année. A son faible premier à noter 2 bonnes séries à droite. Brindé à Clément, il accueille son second par largas de rodillas suivies de
2 vueltas de campana. Après une pique bien dosée par Gabin Rehabi il subit 2 accrochages à gauche avant de le cadrer en derechazos.

Pour sa 1è novillada piquée, Clément Hargous qui a bénéficié du meilleur lot, a su tirer son épingle du jeu. Son premier accepte bien le capote. Après un brindis à Brigitte Calvet,à la muleta il démontre sa noblesse surtout sur sa corne droite; dommage pour les aciers. A son second accueilli par 2 largas de rodillas, il poursuit par 2 capotazos avant une demie enroulée. A la muleta il montre son envie avec de bons passages sur les 2 rives.

 La surprise est venue d’Andy Martin, récent vainqueur du bolsin de Nîmes, il a su saisir cette opportunité. Avec son premier qui se délectait avec la muleta et surtout à son second avec des chicuelinas ajustées, une faena de qualité et une grande estocade. Bref une sortie a hombros méritée.

 Invité à saluer par Andy à l’issue de la novillada, Jean Louis Darré, ému, a reçu une grosse ovation de la part du public. vation méritée par la qualité du bétail présenté quand on connait la difficulté du travail de ganadero.

Belle après midi taurine et félicitations aux membres de la pena “Fiesta Brava” de Seissan pour l’organisation.

JJ Joaniquet

Feria de l’Atlantique, Bayonne : Julio Norte remporte la finale des NSP

Bayonne. Finale des novilladas sans picadors, une fort belle entrée, nuages, brumes et température agréable, deux heures dix de spectacle. Trois erales de Camino de Santiago, un de Alma Serena et deux de La Espéra. Bien présentés, mobiles dans l’ensemble, à part le cinquième.

Adrien Lucq (blanc et or), au premier, Camino de Santiago, une entière, deux descabellos, salut.

Pablo Hernandez (bleu marine et or), au deuxième, Camino, une entière, une oreille ; au cinquième, La Espera, un pinchazo, une entière, vuelta.

Pedro Rufo (bleu ciel et or) au troisième, Camino, une dmie-lame, vuelta.

Julio Norte (vert et or), au quatrième, Alma Serena, une entière, deux descabellos, avis, vuelta ; au sixième et dernier, La Espera, une entière,voltereta, jeté au sol, et une oreille.

Julio Norte a été déclaré le grand triomphateur des novilladas sans picadors de Bayonne, mais l’ACOSO, et les peña ont oublié de lui attribuer les prix du novillero ayant totalisé le plus de volteretas et toujours par sa faute de se découvrir au mauvais moment. En outre cette finale avait comme un goût d’injustice, comment expliquer que Julio Norte, commençant la vuelta qu’il s’est attribuée après le combat avec le quatrième novillo, un Alma Serena, fasse signe au public qui l’applaudit qu’il sera meilleur avec son second toro. C’est donc qu’il savait qu’il serait choisi comme un des deux finalistes. Tour ceci est bien curieux et pas très sympathique.

C’est Adrien Lucq qui avait ouvert cette matinée avec un novillo du Camino de Santiago, un peu attiré par les planches qu’il eut du mal à garder dans la muleta. Il nous a gratifié de quelques belles séries à droite, avec des changements de mains surprenants, mais sur la senestre, manifestement il n’était guère à l’aise.

Suivait le pamplonico, Pablo Hernandez, toujours avec un Camino, qui signait de belles véroniques très lentes. A la muleta il commençait par des passes changées dans le dos, un toreo de lenteur et de temple qu’il rematait d’une entière. Une oreille qui pesait pour sa participation à la finale avec un novillo de La Espera totalement incompréhensible, refusant à la cape et au moment des banderilles, toutes les sollicitations pour avancer d’un pas. A peine s’il a un peu plus bougé à la muleta. Avec dans ces instants une fâcheuse tendance à se retourner sur place et à infliger une voltereta à Pablo Hernandez. Avec un tel adversaire il n’y avait pas à espérer le moindre accessit en finale.

On attendait beaucoup de Pedro Ruffo, dernier vainqueur du bolsin de Bougue. Il attaqua le dernier Camino, lourd et bien armé par de belles véroniques. Le public était avec lui… mais à la muleta et c’est dommage il se montra plus à l’aise sur la main droite, laissant les choses venir de l’autre côté.

Julio Norte terminait cette première partie avec un Alma serena, farol et véronique pour se présenter, puis avec la muleta c’est à genoux qu’il cita les premières séries. Il passa d’une main sur l’autre et finit par prendre trop confiance… et se découvrant ce fut la première voltereta, qui vont se multiplier, chaque fois à la suite d’une faute du torero. Il fut pourtant choisi pour participer à la finale et il affronta un La Espera nettement plus intéressant que celui de Hernandez. Un très beau tercio de cape allant de véroniques en chicuelinas. Puis vinrent de longues séries sur les deux mains portées par le public et la musique. Il terminera par des naturells avec une muleta très basse et gagnera aussi à se découvrir une nouvelle voltereta. Et pourtant il sera le grand vainqueur de cette confrontation. S’il veut continuer avec des chances de succès, Julio Norte va devoir progresser dans sa tauromachie… S’il fut, hier, le triomphateur de Bayonne, il va devoir confirmer ailleurs.

Jean-Michel DUSSOL

Photos Gil Mir

Saint Gilles, adieux heureux de Thomas Joubert

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L’émotion est surtout venue de la retirada de Thomas Joubert…Temps chaud, arènes pleines. Toros de Rocío de la Cámara (le 4bis et le 6 du Cortijo de la Sierra -même élevage-) formant un lot deslucido, mansos certains et faibles pour la plupart. Deux d’entre eux ont été renvoyés aux corrales pour manque de forces, le 4 bis du même élevage et le 5bis par un Gallon.
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Au paseo, Carmen interprété par Frédéric Cornille. Avant que ne sorte le premier toro, Marseillaise puis saluts en piste des trois toreros.Thomas Joubert : saluts puis deux oreilles.Andrés Roca Rey : silence et palmitas.Adriano : saluts et silence. Cette corrida très attendue, l’entrée en attestait, n’a pas hélas tenu toutes ses promesses principalement par la faute d’un lot dont on attendait plus. Et mieux. Relation de cause à effet, la plupart des combats ont pêché par manque d’émotion, voire d’alegría.Elle avait aussi la particularité d’avoir dans un premier temps tourné autour du numero uno Andrés Roca Rey, mais curieusement, l’intérêt a pris de l’ampleur quelques jours avant à peine avec l’annonce de Thomas Joubert déclarant qu’il se retirerait définitivement à l’issue de cette course ! Un rebondissement qui en a accentué l’attrait, sans oublier la participation d’Adrien Salenc « Adriano » que l’on avait perdu l’habitude de voir par chez nous…

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Thomas Joubert a attaqué avec un Rocío qui a rapidement étalé sa mansedumbre. Après un bon second tercio à charge de Marcou Romero et El Chino applaudis, Thomas a instrumenté une faena entrecoupée de gestes méritoires au son du Concerto d’Aranjuez, sans que le tout soit totalement abouti, par manque de caste de son opposant. Mort en trois temps. Le quatrième a eu un drôle de comportement d’emblée, allant lécher le sable à plusieurs reprises, ce qui a contraint le palco à sortir le mouchoir vert.  Sortit alors un castaño bizco du même élevage, mais estampillé Cortijo de la Sierra, qui poussa sur l’unique assaut.tj30brind

Pour ce dernier combat, Thomas brinda au public puis à sa compagne et sa fille. La faena comprit alors plusieurs mouvements de bonne note au son de la Concha Flamenca, un trasteo visiblement dans le corte et le concept de son créateur, soutenu à fond par un conclave tout acquis à sa cause, comme c’est le plus souvent le cas en pareille circonstance. Certainement le moment tauromachique le plus sympathique et émouvant de la course ! Et comme colofón, avec une gestuelle en posture de réaliser une dernière série sous forme de cartucho de pescao, il réussit en définitive un recibir qui lui valut deux trophées. Olé, Maestro ! S’ensuivirent oreilles en mains, mais aussi avec les castoreños de ses deux piqueros, deux vueltas chaleureusement fêtées… entrecoupées par l’entrée en piste d’Alain Montcouquiol, ciseaux en mains, qui lui coupa la coleta… Plus tard, alors qu’il aurait pu prétendre à une ultime sortie a hombros, Thomas sortira à pied avec sa cuadrilla, un geste fort d’humilité qui lui correspondait totalement. A pieds, certes, mais sous une colossale ovation de retirada qui comptera dans l’histoire taurine de Saint-Gilles…
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Andrés Roca Rey enfile les contrats comme d’autres les perles ! Ce jour, il n’a pas vraiment eu de quoi enflammer le cirque. Son premier ne redoublait pas de forces et dès lors, son combat a manqué de saveur, le Péruvien n’insistant guère, finissant par entière au second envoi. Le quinto sortit avec fougue sur 10m… puis s’affala de tout son long ! Du rarement vu. Il a été remplacé par un autre sobrero, de Gallon cette fois, applaudi à sa sortie par réaction au bétail exposé auparavant. Mais s’il était mieux présenté, il n’a malheureusement pas totalement tenu la distance. De rares éclairs avant une conclusion en trois temps, pinchazo profond, demi-lame puis descabello. adr30k

Reste Adrien que l’on a retrouvé comme on l’avait laissé, toujours enthousiaste et combatif. Il tenta par la suite de corriger la mansedumbre du Rocío, mais dut en définitive se résoudre à aller le lidier en querencia où il en tira le maximum de ce que le bicho lui permettait. Avec l’ultime, piqué en deux fois, Adriano manifesta à nouveau une belle entrega, sans pouvoir toujours lier, mais en distillant toutefois quelques muletazos valeureux, le tout étant rematé sans éclats. Mais il y a une chose que l’on ne pourra pas enlever à l’Arlésien, c’est sa détermination, ses ganas. En outre, notons qu’il a brindé sa deuxième faena à Thomas dans un beau geste de compañerismo… 
Paul Hermé

torofiesta.com

Rion: La capea du lundi

La veille du lundi, à Rion-des-Landes, l’arène André Tardis exulte des paso dobles de l’harmonie. Cette symphonie enchanteresse retentit pour des novilleros pleins de fougue, qui affrontent des becerros dans un ballet émouvant et passionné. Derrière leurs stylos, les revisteros élaborent des jugements impitoyables pour la presse du lendemain, condamnant sans merci les efforts de ceux qui vont devant les becerros.

Je pourrais tout à fait estimer que ma journée de dimanche à Rion-des-Landes, marquée par la présence de danseuses de flamenco, une tertulia en soirée et des moments de fraternité avec mes amis, est amplement suffisante. Profondément, en moi, je suis impatient de découvrir la capea du lundi.

À la même heure que la novillada de la veille, il y a Richard M avec ses élèves qui font le spectacle du début de soirée. Un public familial de la commune, de parent à la fois fier et inquiet de leurs chérubins qui vont affronter des vaches ou des taurillons de la Ganaderia de la Mecque. À la baguette, le Maestro, vêtu d’un micro cravate, murmure des mots doux à l’oreille du public, les rassurant sur le ton délicat qu’il adoptera envers ces jeunes en tenue de campo.

J’adore ce moment-là et secrètement au fond de moi, j’aspire à faire un espontanéo devant ces petites paires de corne. Tout en prenant des photos, j’écoute les conseils qu’il donne en espérant qu’il me propose de briller dans le ruedo ou pour une sortie ultérieure.

Sous le regard bienveillant des spectateurs, un ballet ensorcelant se joue dans l’enceinte de l’arène : trois vaches, de tailles différentes, mais toutes portant fièrement leurs cornes, défient le temps et l’espace, plongeant les acteurs dans la réalité de la vie, de l’éthique, qui est de torer.


Comme la veille, il faut s’adapter à un comportement mansa, de noblesse, de race. Selon leur niveau, les élèves se font prendre, d’autres exécute la série qui fait vibrer. Pourtant lors de la capea du lundi le révistero est absent, les photographes ont préféré les habits de lumière de la veille à ces jeunes en habit de campo qui espèrent devenir des figuras.

Une vuelta pour terminer la séance, une tertulia autour d’un verre. La mélancolie de quitter cette plaza de toro sans avoir torer, mais aussi de bonheur d’avoir figé des moments qui feront plaisir à ces apprentis. Le gusanillo, c’est cela qui m’amène voir la capéa du lundi à Rion-des-Landes

Nicolas C

Rion des Landes : Julio Norte triomphateur de la novillada

Rion des Landes. Belle entrée, température agréable, deux heures trente de spectacle, Six erales novillos de Valdefresno et un Alma Serena remplaçant, le troisième refusé pour faiblesse. Tous intéressant avec la force nécessaire.

Pablo Hernandez (bleu marine et or) au premier, deux pinchazos et une entière, silence ; au quatrième, six pinchazos, une entière et deux descabellos, avis, silence.

Jairo Lopez (blanc et or), au deuxième, un pinchazo et une entière, une oreille ; au cinquième, deux pinchazos, un quart de lame, cinq descabellos, avis, silence.

Julio Norte (bleu ciel et or), au troisième bis, une entière et cinq descabellos, une oreille ; au dernier, une entière, deux oreilles.

Déçu il y a quelques jours à Dax pour son échec lors de la finale des novilladas sans picadors, Julio Norte s’est vengé et rattrapé, dimanche à Rion en s’affirmant comme le triomphateur de la novillada de Valdefresno. Tout n’avait pas très bien commencé avec un novillo qu’il fallut, pour faiblesse, lui substituer par un Alma Serena. Un eral lourd et sérieux, qu’il attaqua sur les deux mains à genoux.

Il fut chaque fois applaudi pour les pechos avec lesquels il terminait ses séries. Un bonne épée à confirmer et un premier trophée. Il terminait avec un pensionnaire de Salamanque dont il sut tirer profit de la corne gauche, émaillant son parcours de quelques trincheras d’enfer dont la dernière ouvrit un grande série de naturelles, avec la muleta traînant sur le sable et beaucoup de lenteur ce furent les trophées majeur à l’issue d’un bon coup d’épée.

Bernard Langlade nous l’avait confié, voilà trente deux ans que les Fraile-Valdefresno sont à l’affiche de Rion. Mais cet anniversaire, avait un arrière goût de déception avec un lot qui a manifesté de la faiblesse. Le troisième qu’il fallut renvoyer au corral, le quatrième fut ensuite très faible, de même qu’un cinquième qui n’avait pas grande force. Vraiment dommage car ces erales manifestaient beaucoup de mobilité et d’agressivité, de vrai lutteur, mais il leur manquait la puissance.

L’après-midi avait été ouverte par Pablo Hernadez, qui parvint à faire humilier son contradicteur. Il tenta tout ensuite, prenant notamment les banderilles, livrant quelques passe changées dans le dos, et d’ultimes derechazos à genoux après une série de manoletinas. Il avait tiré le maximum d’un adversaire faible, mais fut trahi par l’épée.

On aura apprécié le Mexicain, Jairo Lopez, qui voulait séduire son public par porta gayola interposée, banderillant chaque fois, même s’il fut bousculé lors de sa deuxième sortie. Il avait enluminé merveilleusement ses passes de cape. Lui aussi avec un deuxième novillo faible fut trahi par l’acier.

Malgré quelques regrets une novillada très agréable.

La novillada vu du président de la course

Jean-Michel Dussol et Nicolas Couffignal pour les photos

Rion: Et un coup d’épée abolit les valeurs… !

Rion des Landes. Novillada sans picadors, première de feria, Excellente entrée, une heurs cinquante de spectacle,. Trois erales d’Alma serena, bien présentés, lourds, armés vers le bas et avec toujours beaucoup de piquants. Parfaits pour apprendre à toréer, se laissant faire à la muleta après avoir surmonté les difficultés.

Hadrien Lucq (blanc et or), au premier, une entière, une oreille.

Luis Torres (noir et argent) au second, quatre pinchazos, un mete y saca, deux entières, avis silence.

Hugo Tarbelli (bleu marine et or) au troisième, une entière, deux oreilles, vuelta au toro, déclaré triomphateur.

Présidence : Colette Lacomme, assesseurs, Christelle Lasserre et Jacquies Pommies

« Et un coup d’épée abolit les valeurs… » c’est un peu ce que l’on peut penser de la novillada sans picadors, matinale de Rion de Landes. Est sorti en grand triomphateur, Hugo Tarbelli, qui tout au long de sa faena fut obligé de rompre, de se replacer et de chercher un introuvable sitio. Il fut aussi désarmé et en position défavorable. Par contre il eut le courage de faire charger de loin ce dernier adversaire pour lui offrir des naturelles séduisantes. Certes sur sa dernière action, un magistral coup d’épée il n’y a rien à dire si c n’est une parfaite réussite. Hugo Tarbelli était à la hauteur des meilleurs moments de sa faena. Il eut le privilège de se comporter en seigneur.

Hadrien Lucq en chef de lidia des Alma Serena  vint interrompre ce dialogue avec quelque passes de grandes classes face à son premier toro auquel il servit véroniques et quelque chicuelinas. Chaque fois on aura apprécié ses changements de mains très subtils, pour donner un pecho de sortie. Du grand art !

Paraissait exclu de cette rencontre Luis Torres, malgré de bonnes séries de véroniques et de quelques tafalleras. Il fut obligé de se replacer après chaque  passe ; il était loin du niveau de ses deux compagnons de cartels.. Le grand triomphateur de cette matiné restera Hadrien Lucq avec une immense classe de torero. Autre roi de cette fête matinale, novillos d’Alma serena  Si le dernier fut récompensé d’un vueltaa les deux précédents méritèrnt la reconnaissance du public.

Une excellente novillada matinale.

Le regard du Palco

Jean-Michel Dussol

Photos Nicolas Couffignal

Deux ou trois “cosas de toros” de Bilbao

Jeudi soir  Vista Alegre, grâce au torero le plus taquillero du monde  était aux trois quasi pleine. Les jours précédents, avec de grands et excellents toreros, on pouvait presque compter sur les doigts le nombre de spectateurs.

Bilbao n’a jamais rempli ses tendidos mais quand même… d’où provient cette désaffection ?

Il n’est pas impossible que l’excessive sévérite du palco tenu par l’indomptable, l’ inoxydable  président Matias Gonzalez qui ne veut jamais accorder deux oreilles du même toro empêchant ainsi ce soir  El REY ROCA de sortir à hombros y soit pour quelque chose. Cela participe de l’évasion d’un public peut- être un peu moins aficionado , mais que faut- il donc faire pour que Bilbao vive sa tauromachie dignement avec des tendidos au moins à moitié remplis.

Avez- vous remarqué que depuis quelques années les sièges baquets ont été changés et sont de quatre couleurs différentes ?  Du noir pour les premiers rangs puis, comme répartis dans un ordre sans doute pas hasardeux : du bleu, du rouge du blanc, pouvant donner l’impression qu’ils sont occupés par des spectateurs habilles de rouge de blanc de bleu.  Effet de trompe- l oeil garanti!

L’autre soir pour voir le mano a mano LUQUE BORJA JIMENEZ il devait y avoir au mieux 2000 personnes, mais les fauteuils colorés aidant, on pouvait en imaginer quatre fois plus.

Ce soir indéniablement après un faenon génial Roca Rey, malgré une épée très très légèrement défectueuse mais d’effet immédiat, la figura N° UNO méritait la deuxième oreille réclamée à cor et à cri par un public bouleversé, mais, comme toujours, Matias a compté les deux centimètres trop à droite ou à gauche,en avant ou en arrière pour la refuser. 

Je souhaitais juste dire mon  regret qu’une aussi grande plaza  n’attire pas davantage de monde.

Jean François Nevière

NB   Marco Sikora, tout aussi bon peintre qu’aficionado m’a contacté aussitôt à la sortie des arènes pour exprimer son émotion devant le génie(sic) dAndrès Roca Rey. Et n’oublions pas , chers amis, que EMOCION est le maître mot en tauromachie.

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