Mois : décembre 2024 Page 1 sur 9

Cali: final triomphal

Plaza de toros de Cali (Colombie). Corrida de toros. Dernière de la Feria del Señor de Los Cristales de Cali. 

Toros de Campo Real,  le 3ème de la tarde, ‘Duende’, Nº 10, a été gracié. Le premier ‘Peregrino’, vuelta al ruedo. 

• MANUEL ESCRIBANO, deux oreilles et palmas

• ROMÁN, silence après avis et deux oreilles

 JESÚS ENRIQUE COLOMBO, deux oreilles symboliques et oreille

Incidencias: el festejo comenzó con casi una hora de retraso debido a las lluvias caídas en Cali. 

Les cartels de la Feria de Olivenza 2025 

– V 07/03. Sergio Sánchez, Sergio Domínguez ‘El Mella’, Javier Zulueta (Talavante)

– S 08/03. Morante de la Puebla, Emilio de JustoBorja Jiménez (Victoriano del Río)

– D 09/03. Novillada matinale Marco Pérez, Tomás Bastos y Olga Casado, que debuta con picadores (Fuente Ymbro, Talavante et La Purísima)

– D 09/03. Manzanares, Alejandro Talavante et Juan Ortega (Puerto de San Lorenzo)

Cali, le festival

Plaza de toros de Cali (Colombie). Festival taurin. Quatrième de la Feria del Señor de Los Cristales de Cali. 

Novillos de Salento, le 1º vuelta al ruedo.

• ANTONIO FERRERA, deux oreilles.

• SEBASTIÁN CASTELLA, silence.

 ALEJANDRO TALAVANTE, silence.

• EL PAYO, vuelta al ruedo après pétition.

 FERNANDO ADRIÁN, deux avis.

• LUIS MIGUEL CASTRILLÓN, silence après avis.

• GUILLERMO VALENCIA, oreille.

• JUAN HERNÁNDEZ, palmas.

«L’animalisme est un révélateur de nos démissions civilisationnelles»; une tribune du Figaro

Des militants de l’association de défense des animaux L214 manifestent devant une boulangerie, à Pau, en août 2024. QUENTIN TOP / Hans Lucas via AFP

Par Humbert Rambaud et Vincent Piednoir

Publié le 27 décembre à 15h18

FIGAROVOX/TRIBUNE – Pour les journalistes Humbert Rambaud et Vincent Piednoir*, spécialistes du monde rural, les revendications sectorielles en faveur de la cause animale émanent de militants à la vision politique réduite, incapables de considérer l’intérêt général.

*Humbert Rambaud et Vincent Piednoir sont respectivement le rédacteur en chef et rédacteur en chef adjoint du magazine Jours de Chasse.


En démocratie, ce n’est pas parce qu’une cause se politise qu’elle est, à elle seule, capable de fonder une politique au sens large. Une vision politique – a fortiori un programme – suppose une amplitude de considérations par essence irréductibles au prisme de la revendication spécifique, si louable soit-elle. En cette période troublée où, au moins depuis la dissolution, le pouvoir français se caractérise par l’instabilité et la paralysie, il est permis de s’inquiéter qu’un tel principe – pourtant capital – finisse en lambeaux. Affirmation abstraite, propos d’idéalistes ?

Alors qu’il est encore de bienveillants esprits désireux d’interdire ou de limiter la notation chiffrée à l’école – par crainte de discriminations ou traumatismes –, d’autres n’ont, sur un sujet différent, il est vrai, pas du tout ces prévenances excessives. Ils déclarent sans sourciller : élève Emmanuel Macron, 3,5/20 ; élève François Bayrou, 7,5/20 ; élève Bruno Retailleau, 0,5/20 ; élève François-Xavier Bellamy, 2,1/20 ; élève Aymeric Caron, ah, enfin, 18,9/20 ! Mais qui donc, se demande-t-on, confisque ainsi la voix et les prérogatives du professeur, et en vertu de quelle copie, de quel devoir ?

À lire aussi Dans le huis clos politique, L214 progresse discrètement en terrain hostile 

Réponse : un site Internet assez peu connu du grand public, appelé «Politique & Animaux» et administré par une association qui, elle, n’est désormais inconnue de personne : L214. L’objectif de cet «observatoire» créé en 2011 ? Rendre compte de l’action des politiques sur la condition des animaux en France, à partir de l’analyse de leurs prises de position eu égard à quelques thèmes : animaux de compagnie, divertissement, chasse et pêche, mer et pisciculture, élevage, expérimentation, animaux liminaires, et droit animal. Ce faisant, plus de 3900 personnalités (membres du gouvernement, députés, sénateurs, maires, etc.), plus de 130 municipalités et plus de 25 partis reçoivent une note – évidemment évolutive –, laquelle constitue une moyenne qui permet à l’internaute de savoir en quelques clics si tel individu, telle municipalité ou tel parti «agit pour»«penche pour»«penche contre» ou «agit contre les animaux».

Pratique, fort bien conçu et mis à jour – ce qui suppose un travail de titan, et donc de substantiels moyens –, le site propose en outre d’interpeller directement, par un courriel pré-écrit à cette fin, la personne ou l’entité en question. Exemple : «Monsieur Éric Ciotti, Je fais partie des 84% de Français qui jugent la cause animale importante (dont ruraux : 84% ; Paris : 83% ; Gauche : 85% ; Maj. prés. : 83% ; Droite : 80% ; RN : 83%). Sur la page https://www.politique-animaux.fr/eric-ciotti, je constate que vous tendez à freiner l’amélioration du sort des animaux. Cela me déçoit de votre part et j’espère vous voir bientôt agir en faveur des animaux. Cordialement», sachant qu’Éric Ciotti plafonne ici à 5,6/20. Autre exemple : «Madame Sandrine Rousseau, Je fais partie des 84% de Français qui jugent la cause animale importante (dont ruraux : 84% ; Paris : 83% ; Gauche : 85% ; Maj. prés. : 83% ; Droite : 80% ; RN : 83%). Sur la page https://www.politique-animaux.fr/sandrine-rousseau, je constate que vous contribuez activement à améliorer le sort des animaux. Je vous en félicite et vous encourage à poursuivre vos actions déterminantes pour les animaux. Cordialement», l’élue écologiste arborant, pour sa part, un beau 18,3/20.

Toujours est-il que si les bonnets d’âne sont plus nombreux à droite qu’à gauche, l’intention demeure transpartisane : qu’importe la couleur politique, seule compte l’action favorable ou défavorable aux intérêts des non-humainsHumbert Rambaud et Vincent Piednoir

Certes, la dimension infantilisante et même régressive de la méthode pourrait prêter à sourire. Cependant, tandis que notre pays oscille actuellement entre colère et écœurement, appréhension et impuissance ; que, comme en témoigne notamment la récente libération de Paul Watson, la désobéissance prétendument civile se mue désormais en vertu, et continuera, de fait, à inspirer d’autant les vocations à enfreindre la loi positive ; que, de façon concomitante, l’on observe une accélération de la perte du sens de l’intérêt général et un affaiblissement de l’exercice effectif de la souveraineté nationale – conditions sine qua non de la vie démocratique –, tandis qu’enfin pas un jour ne s’écoule sans que la sommation des «causes» particulières ne contribue à saucissonner l’unité déjà fragile de la France, la grille de lecture offerte ici par L214 via «Politique & Animaux» pour séparer a priori le bon grain de l’ivraie a valeur de symbole et d’inquiétant symptôme. Car juger les affaires de la cité à travers la seule lorgnette «animalitaire», c’est encourager le citoyen à réduire encore et encore la perspective qui devrait être la sienne. Certaines idéologies fleurissent, ne l’oublions pas, sur l’accroissement de la défiance à l’égard des représentants politiques. Une défiance qui, aujourd’hui, flirte avec les cimes, chacun le sait.

Toujours est-il que si les bonnets d’âne sont plus nombreux à droite qu’à gauche, l’intention demeure transpartisane : qu’importe la couleur politique, seule compte l’action favorable ou défavorable aux intérêts des non-humains. C’est là un élément récurrent, et très peu souligné, de ce type de discours militant inféodé à une unique raison d’être. Lorsque à la suite des dernières législatives, comme à la suite de la nomination de Michel Barnier puis à la suite de celle de François Bayrou, Hélène Thouy, coprésidente du Parti animaliste, a réclamé la création d’un ministère de la Condition animale, elle a pris soin d’indiquer : «À l’heure où notre société est fracturée et divisée, il est indispensable de trouver le chemin de l’apaisement en portant des mesures dépassant les clivages. Cela est précisément le cas de la cause animale, soutenue par plus de 80% des Français, et ce, toutes sensibilités politiques confondues. Le Parti animaliste, transpartisan, incarne ce dépassement des clivages et cette capacité à rassembler autour des mesures qu’il porte.»

À lire aussi «Non, la cause animale n’est pas un combat écologique»

Pour le moment, ce souci unilatéral à l’endroit des animaux conçus comme individus – et non seulement comme des êtres appartenant à une espèce – est encore politiquement minoritaire. Mais gardons-nous de croire qu’il en sera nécessairement de même à l’avenir : qui sait si, par l’effet du patient travail fourni par ces associations, médias et autres personnalités pour pénétrer la psyché contemporaine, nous ne verrons pas poindre, dans quelques années ou décennies, bien plus qu’un ministère dédié à la Condition animale, un bouleversement total de nos représentations du vivant, lequel induirait, le cas échéant, une redéfinition sans précédent de notre organisation sociale et économique, de nos modes de vie, en un mot : de notre manière d’être humainement au monde. Avant d’arracher aux circonstances l’opportunité de forcer le réel, l’utopie se contente de diagnostiquer, de s’indigner et d’interpeller. 

Qu’un pays fasse étalage de ses doutes, de ses calculs de boutiquiers, de son inaptitude à tenir une ligne politique claire, et la porte s’ouvre. À la notation scolaire se substituent, alors, la rééducation et la coercition. L’animalisme n’est peut-être pas la première menace de notre temps, mais il est assurément un révélateur très concret des subtiles démissions civilisationnelles auxquelles nous nous sommes, progressivement et collectivement, soumis. S’il est une crise de régime, elle transparaît aussi là.

in https://www.lefigaro.fr/vox/societe/l-animalisme-est-un-revelateur-de-nos-demissions-civilisationnelles-20241227

Gamarde: Morenito, Galvan, el Rafi; toros de Montalvo

El Rafi triomphateur de l’an dernier revient.

Dimanche 06/04 on retrouvera à Gamarde pour la dixième édition de la corrida annuelle: Morenito de Aranda, David Galván et El Rafi face à des toros de Montalvo. On retrouve Rl Rafi en triomphe l’an dernier, Morenito de Aranda grand triomphateur de la temporada du sud-ouest et David Galvan, le gaditano est l’une des révélations de l’année dernière.

Cali: deux oreilles pour Castella malgré la pluie

Arènes de Cali (Colombie). Corrida. Trois quarts d’entrée. Troisième de la Féria du Seigneur des Miracles de Cali.

Taureaux de Las Ventas del Espíritu Santo, bien présentés mais de jeu médiocre.

  • SEBASTIÁN CASTELLA, oreille et oreille.
  • JOSÉ MARÍA MANZANARES, palmas et silence.
  • LUIS BOLÍVAR, silence et oreille.
  • ALEJANDRO TALAVANTE, silence après avertissement et silence.

Incidents : En raison des fortes pluies qui tombent dans la ville de Cali, les autorités et les toreros ont décidé d’attendre jusqu’à six heures (heure colombienne) pour voir l’évolution du temps, en attendant qu’elle s’améliore pour commencer la course avec une heure et 45 minutes de retard.

Fernando Adrian victime d’un malaise jeudi a décidé de toréer le festival traditionnel prévu ce dimanche soir.

Pagès-Mailhan à Mimizan

Gagnante de la corrida concours à Vic-Fezensac en 2024, la Commission Taurine de Mimizan a choisi les toros de la Ganaderia Pagès-Mailhan pour la corrida du samedi 28 juin 2025.

Cette ganaderia française, ancienne de 24 ans, a séduit de nombreux aficionados à Tyrosse pendant plusieurs années ainsi qu’à Vic cette année.

Nos membres de la Commission Taurine se sont alors rendus à la Finca « Les Jasses de Bouchaud » à Arles où ils ont particulièrement apprécié les toros proposés ainsi que le choix des ganaderos de laisser les toros en liberté totale et nourris à l’herbe.

Rendez-vous le samedi 28 juin 2025 à Mimizan pour voir ces toros dans nos arènes et prochainement en photos sur nos réseaux sociaux !

Cali: novillada accidentée

Arènes de Cali (Colombie). corrida Deuxième de la feria de Cañavelarejo.

Des novillos de Paispamba, bien présentés et variés dans leur comportement.

• BRUNO ALOI, palmas et palmas

• LUIS MIGUEL RAMÍREZ, palmas, deux oreilles et l’oreille de celui qu’il a tué pour Arturo Cartagena.

• ARTURO CARTAGENA, palmas au seul qui a tué.

• Le torero Cristian Restrepo, palmas.

Incidents : Arturo Cartagena a dû se rendre à l’infirmerie après avoir subi un accident avant le troisième de l’après-midi. Bruno Aloi est sorti pour tuer le taureau et, dans l’exécution de la suerte suprême, il a subi une coupure qui l’a obligé à se rendre à l’infirmerie, laissant Luis Miguel Ramírez comme seule épée. Aloi sortit pour tuer le dernier taureau de l’après-midi. Pendant la novillada, un taureau de Las Ventas de Espíritu Santo a été combattu pour le torero de l’École taurine de Madrid Cristian Restrepo.

Millas s’annonce

Cali: Bolivar gracie « Luchador » d’Ernesto Guitérrez

Cali (Colombie). Première de la feria de Cañavelarejo.

Toros de Ernesto Gutiérrez, le cinquième, nommé « Luchador », numéro 171, de 496 kilos, a été gracié.

• ANTONIO FERRERA, oreille, silence après avertissement et applaudissements.

• LUIS BOLÍVAR, ovation après avertissement et deux oreilles symboliques.

• FERNANDO ADRIÁN, silence.

Incidents : La corrida a commencé avec une demi-heure de retard à cause de la pluie. Fernando Adrián a dû être soigné à l’infirmerie des arènes pour une décompensation de pression et a combattu le quatrième. Il ne put affronter le sixième, après son retour à l’infirmerie. Ce dernier toro a été tué par Antonio Ferrera.

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