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Montsoué un moment d’aficion

Cet après-midi, Montsoué vibre au rythme de la fiesta campera avec des sevillanes envoûtantes et un spectacle équestre fascinant.

Picador Laurent Langlois

Public familial et local

Un changement de torero Francisco Montero remplacera Juan de Castilla, ajoutant une touche imprévue à cette journée festive et tauromachique.

Contrairement à l’ordre traditionnel de la lidia, le tentadero débute avec quatre vaches de roland , destinées aux élèves des écoles taurines d’Adour Aficion et de Huesca. La première avisé , lance quelques coups de tête. Le novillero de Huesca parvient à l’amener au centre et entame une série de naturelles mi-hauteur. Elle se révèle compliquée sur les derechazos. Il termine sur une simulation.

La seconde vache, au trapío légèrement plus marqué, charge le novillero avec vigilance, à l’image de la précédente. Moreno Leal, par son travail patient, parvient à l’humilier. La vache reste fixée sur le novillero plutôt que sur la muleta, mais il finit par prendre l’ascendant et réalise une bonne simulation. Les applaudissements saluent cette réussite.

La troisième vache, plus toreable, offre une charge courte mais exigeante. Vigilante, elle impose de garder la muleta sur sa tête. Le novillero de Huesca, appliqué, domine les dernières faenas à droite avant de conclure sur une simulation. Maxence, élève d’Adour, n’hésite pas à s’y confronter.

La dernière vache, élégante et au déplacement aérien, impose son caractère. Jule, serein, exécute de belles séries avec domination à la cape, captant l’attention du public. À la muleta, les premières passes affirmées dégagent une véritable émotion. Les naturelles mi-hauteur, parfaitement exécutées, achèvent une prestation maîtrisée. Le maestro Richard Millian , ne cache pas sa satisfaction. Son élève prend un nouvel élan, et depuis ce matin, l’annonce de sa participation en habit de lumière lors de la novillada non piquée de Rion-des-Landes ajoute une note prometteuse à son parcours. Une prestation qui augure de belles choses à venir !

Solalito

L‘eral de Roland, bien encastés, offrent du jeu. Solalito réalise une série propre à la cape avant deux rencontres avec le cheval. Son joli quite en chicuelinas, terminé par une rebolera, suscite les applaudissements du public. Les premières séries, dominatrices et pleines d’alegría, marquent son engagement. Une trinchera élégante attire l’attention d’une partie des spectateurs. Il privilégie les derechazos aux naturelles, affirmant son style. Une agréable prestation.

Le second éral, un Colorado, reçoit avec finesse la tauromachie fluide de Francisco Montero, qui signe une faena élégante à la cape. Avec douceur et profondeur, il exprime son tauromachie du cœur, loin des violences d’antan. La musique de la Pena Al Violin accompagne l’alegría du moment. Les applaudissements sincères du public saluent cette prestation maîtrisée. Un plaisir de le revoir, avant sa prochaine apparition à Orthez.

Texte et photos Nicolas Couffignal

Villeneuve de Marsan annonce son cartel pour la corrida

L’attente a pris fin hier soir, alors que Villeneuve de Marsan annonce enfin son cartel pour la corrida du 5 août 2025 avec l’affiche, signée par la talentueuse photographe montoise Jennifer Harispe, met en lumière toute la grandeur et la majesté de la cape de paseo. Avec un choix artistique soigné, elle illustre parfaitement sa touche artistique.

Les toros de la Ganaderia Camino de Santiago. Comme en témoignent les photos ci-dessous, ces toros promettent un spectacle à la hauteur des attentes, alliant puissance et noblesse.

Les aficionados auront le plaisir de voir évoluer trois maestros au style bien distinct :

🔹 Antonio Ferrera, torero d’audace et de créativité, connu pour son approche singulière de la lidia. 🔹 Juan Leal, le Français au tempérament explosif, dont l’engagement et la sincérité attirent tous les regards. 🔹 José Garrido, élégant et technique, prêt à offrir des faenas pleines de finesse et de maîtrise. Ce cartel original promet un rendez-vous tauromachique inoubliable, où se croiseront tradition, émotion et art. Le 5 août 2025, l’arène de Villeneuve de Marsan

Nicolas Couffignal

Chiqui’ Toros à Dax sous le soleil de la transmission et de l’aficion

À Dax, sous un ciel radieux, le parc Théodore Denis s’est transformé en un haut lieu de transmission et de passion taurine. À l’initiative de Stéphane Darracq et Alexis Persillon, accompagnés de l’ensemble de l’association Chiqui’Toros, cette première journée dédiée à la jeunesse taurine a marqué les esprits.

Le matin, les jeunes et les curieux ont eu l’opportunité de plonger dans l’univers tauromachique aux côtés du Matador El Rafi, des novilleros Juan Molas et Hugo Tarbelli, ainsi que sous l’œil attentif d’Alexis Ducasse et de l’ancien matador Julien Lescarret. Une initiation captivante où les enfants, de tout âge, ont pu découvrir les codes et les gestes de cet art .

La journée a débuté par un encierro, traversant le parc dans une course effervescente avant d’aboutir dans les arènes, à la manière des grandes fêtes de Pampelune. Un moment de joie et de partage rendu possible grâce au soutien précieux de la Peña Taurine de Dax, du CTJA, des Jeunesses de l’Adour, des jeunes aficionados du sud ouest et de la Peña Alegria, ainsi que de partenaires privés engagés dans cette initiative.

Au cœur du ruedo dacquois, les ateliers animés par des professionnels ont permis aux jeunes d’apprendre les gestes essentiels de la tauromachie, dans une ambiance festive rythmée par la musique et les éclats de rire. En périphérie des arènes, des structures gonflables ont offert aux enfants des instants de détente et de jeu, complétant ainsi cette journée placée sous le signe du partage et de la tradition.

Une réussite qui en appelle d’autres, et qui inscrit Dax comme une ville toujours plus engagée dans la transmission de sa culture taurine aux nouvelles générations.

texte et photos Nicolas Couffignal

Deux jours de passion et de tradition avec La Peña La Maestria

La Peña La Maestria vous invite à découvrir la quatrième édition de Flamenco y Toros, un événement où l’art et la culture taurine se rencontrent dans une ambiance festive et chaleureuse.

Le 2 mai, les festivités s’ouvriront à 18h avec une inauguration officielle, suivie d’une soirée vibrante aux sonorités Gypsie Flamenco Latino, en présence du Maestro Richard Millan.

Le 3 mai, place à l’émotion et à la tradition avec une capea matinale mettant en lumière les élèves de l’école Adour Aficion. La journée se poursuivra avec une course landaise de la Ganaderia de la Mecque.

Tout au long de l’événement, une exposition artistique réunira peintres et photographes, offrant un regard unique sur la culture taurine et flamenca.

Nicolas Couffignal

Décès de Mario Vargas LLosa

L’Hispano-péruvien Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature, est mort dimanche à Lima à l’âge de 89 ans. Dernier représentant de la génération dorée de la littérature latino-américaine, il a été le premier écrivain étranger à entrer de son vivant dans la prestigieuse collection de la Pléiade. Géant de la littérature ce fut un défenseur inlassable de la tauromachie. ce fut aussi un tenant de la démocratie libérale ce qui lui valut la haine tenace de l’extrême gauche latino-américaine. Il s’inscrivait pourtant contre les dictatures militaires (de droite comme de gauche) et contre les inégalités sociales endémiques du continent. Il faut le lire pour comprendre l’histoire de l’Amérique Latine. C’était aussi un grand amoureux de la France et de sa littérature; passionné de Victor Hugo et des « Misérables » roman pour lequel il a écrit une magnifique préface. Il a été le pilier de ce que l’on a appelé le BOOM cette génération dorée latino-américaine qui a réunit d’immenses écrivains comme Garcia Marquez, Ruflo, Cortazar, Neruda ou Borges. Il était l’ultime pilier de cet ensemble disparate, génial et humaniste. Il fut un des animateurs de ce qui fut sans doute le mouvement littéraire le plus important de la seconde moitié du XXème siècle.

Grand défenseur de la tauromachie comme ses pairs, Garcia Marquez notamment, il n’hésitait pas à se montrer une cape à la main ou coiffé d’une montera pour témoigner de son soutien à l’art de Cuchares. Il en avait fait une de ses causes essentielles car il en avait bien perçu les enjeux culturels et sociologiques. Nous perdons un de nos plus brillants soutiens au moment où nous en aurions le plus besoin; une voix unique et convaincante, ainsi va le monde…

Membre de l’académie française, Vargas LLosa restera l’auteur d’un chef d’œuvre de la littérature taurine : « Dialogue avec Navegante » de José Tomas , Mario Vargas Llosa (Au diable Vauvert (Vauvert, France).

« Quand Jupiter décida de prendre l’apparence d’un taureau bravo pour enlever Europe, ce rapt avait très peu à voir avec l’art. L’action était exceptionnelle sans doute, mais il y manquait la chorégraphie, le rythme, la liturgie et, surtout la volonté artistique. Car il ne s’agit pas seulement de faire preuve de hardiesse et de vaillance mais, avant tout, de produire de la beauté […] L’immense majorité des animaux tuent et détruisent pour se nourrir, tuer est un moyen qui leur permet de subsister. Le taureau bravo charge, blesse et tue parce que c’est sa manière propre de vivre, la seule qu’il ait […] L’art du toreo surgit quand l’homme qui va combattre, armé seulement d’un chiffon rouge, doit, s’il ne veut pas périr haché par les cornes, dominer la science du leurre, danser, bouger, esquiver la charge et, en même temps interpréter ce ballet de la survie, dessiner des figures, des images, qui obligent le taureau à danser lui aussi, pour répondre à ses postures et ses feintes, tandis qu’il attaque le torero et tente de le tuer. »
Mario Vargas Llosa, Monologue du taureau

R.I.P. Mario ! Tu étais de la famille. Son meilleur représentant. L’égal de Picasso, de Hemingway, de Lorca car la tauromachie est universelle. Péruvien, tu avais le courage d’Andrés dans tes prises de position, son charisme car tes romans s’adressaient à tous et sa profondeur car ton œuvre a, derrière sa beauté, un sens caché ultime: l’humanisme.

Pierre Vidal

Un témoignage brut qui magnifie l’art de la corrida (ma critique de l’aficionado et cinéphile que je suis) concernant Tardes de Soledad

D’après les témoignages recueillis, ce documentaire connaît un grand succès lors de ses avant-premières, y compris à Paris, malgré les critiques formulées par une association anti-corrida. Ce soir à Dax ne fait pas exception.

La soirée débute par un discours du réalisateur, qui présente son œuvre davantage comme un film que comme un documentaire, bien qu’il soit classé dans cette dernière catégorie. À travers ce documentaire, il tente de montrer des aspects jusqu’alors inexplorés. Son pari est réussi, comme en témoigne une anecdote lors d’une projection à New York où une spectatrice végane a affirmé que le documentaire avait changé sa vision des choses.

L’échange qui suit la diffusion permet au réalisateur d’approfondir certains points abordés dans son travail. Il souligne que le choix de présenter des images brutes confère plus de pertinence au documentaire que l’esthétisme souvent artificiel des films classiques.

Le tournage, qui s’étend sur onze corridas, vise à trouver un équilibre entre la violence, l’émotion sincère et la beauté esthétique. Le réalisateur a choisi Andres Roca Rey pour son visage moderne et photogénique, bien que la corrida soit perçue comme intemporelle.

Le film est construit de manière rituelle, à l’image de la corrida elle-même, et inclut des plans montrant la mort du taureau. Selon le réalisateur, ces scènes sont nécessaires pour éviter toute comparaison avec un spectacle purement divertissant tel que le Cirque du Soleil.

Après le contexte et l’interaction avec le public ma critique du documentaire 

Les choix techniques des plans serrés expriment la violence de la charge du toro et l’insondabilité du maestro, qui s’exprime peu, ainsi que le rôle protecteur et flatteur des acteurs de la lidia envers le chef. La musique discrète accompagne sans excès. Le grain du documentaire offre une alternative à l’image numérique, qui est souvent perçue comme froide et parfaite. Contrairement aux commentaires entendus, le visionnage n’a pas suscité d’ennui. Le réalisateur a choisi une durée appropriée pour le film, équilibrée et sans excès. Ce documentaire est destiné aux aficionados et peut être enrichissant pour ceux qui ne partagent pas cette passion mais souhaitent en comprendre les aspects.

Nicolas Couffignal

Session du Sud-Ouest à Bayonne du CPAC de la   FSTF entre  hommage et  transmission

La Fédération des Sociétés Taurines Françaises (FSTF) réunit aujourd’hui, dans le local du Cercle Taurin Bayonnais, les sessions du Sud-Ouest du corps des présidents de corridas. Ce lieu a été choisi afin de rendre hommage à Roger Merlin, membre respecté de la FSTF, pour son implication remarquable dans la cause taurine. 

Au programme des échanges : la mise au point d’une grille d’aides destinée aux présidences, une initiative pour accompagner les présidents de corridas dans leurs responsabilités.  

Sous la direction de Thomas Thuries, cette  session reflètent un engagement fort envers l’avenir de la tradition. La présence de jeunes participants marque une volonté affirmée de préparer la relève et de pérenniser les valeurs taurines.  

Cet événement, placé sous le signe de la mémoire et du renouveau, symbolise l’attachement de la FSTF à la fois à ses racines et à son futur.

Texte et photo Nicolas Couffignal

Procédure contre Vieux-Boucau

Dorian Canton deux oreilles pour ouvrir la Fiesta Campera de Arzacq

Sous le soleil de cette matinée hivernale, les retrouvailles après quelques mois d’absence taurine. Nous nous retrouvons pour la fiesta campera matinale avec Adour Aficion, que nous avons vu dimanche dernier, et le torero béarnais Dorian Canton qui va lidier un novillo de la Ganadería Sepúlveda.

Fiesta Campera

Public : 3/4 des arènes

Dorian Canton deux oreilles

Picador : Laurent Langlois

Capea avec Adour Aficion

Avec deux vaches la Ganaderia de l’Aiguillon a permis Adour Aficion se s’exercer devant du bétail.  La première vache solide et une charge courte, parfaitement maîtrisée par Jules, ce qui a entraîné des applaudissements  du public.

Maxence a rencontré quelques difficultés face à ce premièr exemplaire, tandis que Mael a démontré sa douceur et son approche délicate.

Gabriel a conquis le public par la beauté naturelle de ses mouvements. De son côté, Hugo Alquie a brillamment montré son expérience et son savoir-faire face à cette vache.

La seconde vache a vu un Maxence appliqué et déterminé. Cependant, cette vache colatado, tout comme la précédente, a été notée pour son manque de race.

Maxence realise de jolies serie sur cette seconde vache pour clore cette première partie.

Lors de la seconde partie de la matinée, Dorian Canton a captivé le public avec un novillo colorado doté d’un joli trapío. Cet animal exprime une certaine noblesse, ce qui a permis à Dorian Canton de démontrer son application avec la cape. Le novillo a pris une pique longue, ajoutant une dimension impressionnante à l’affrontement.

Laurent Langlois a également été applaudi en quittant le ruedo, témoignant de la reconnaissance du public pour sa prestation. Mathieu Guillon, quant à lui, a posé une paire de banderilles particulièrement appréciée.

À genoux près des planches, le torero a exécuté quelques séries remarquables. Bien que la charge du toro ait été courte, la prestation est restée captivante. Les clarines dacquoises ont annoncé le dernier tiers, marquant un moment crucial. La mise à mort avec un recibir a été saluée par les applaudissements du public et deux ore, clôturant ainsi le spectacle matinal.

Texte et photos Nicolas Couffignal


« Humeurs badines » de Jean Cazaux

Il coute 18euros et 27 euros avec les frais d’envoi. Il est possible de le commander directement par mail à jean_cazaux@orange.fr Il est également en vente dans les bonnes librairies du Sud ouest pour l’instant.

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