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Un moment de convivialité lors de la présentation du cartel de la corrida de Gamarde

La peña Gamardaise a fait sa présentation hier soir dans la salle des fêtes de la commune, pour la présentation des cartels de la corrida de Gamarde qui aura lieu le 21 avril. Le public nombreux, dont beaucoup d’habitués, a pu profiter de la présence de deux toreros à l’affiche du cartel, le local de l’étape Clémente et d’El Rafi. La soirée de présentation commença par la diffusion d’un film montrant le lot de Castillejo de Huebra qui sera combattu le 21 avril.

De gauche à droite le maire de Gamarde , Clemente , El Rafi , Hervé Touya et François Lassalle

Le second tiers fut consacré aux toreros avec comme chef d’orchestre Hervé Touya. Le public présent eut droit à un message vidéo du chef de lidia (Diego Urdiales). Les deux Français ont répondu chacun leur tour à une série de questions. Le maire de Gamarde a clos la soirée avec un discours. L’affiche de la journée sera présentée ultérieurement. Corrida Si a profité de la soirée pour poser une question au président de la Pena Gamardaise ainsi qu’à Clémente et El Rafi.

François Lassalle

“Est-ce que vous pensez avoir bâti l’un des cartels les plus originaux de la temporada?
Un cartel original, non. On a construit ce cartel en fonction de l’élevage. Ces taureaux vont permettre à ces toreros de pouvoir exprimer leurs talents et donner de l’émotion au public.

Clémente au micro

      Clemente

Après une temporada 2023 remplie de réussite, qu’attendez vous et qu’espérez vous au niveau des contrats en France et en Espagne ?

Pour la temporada 2024, ce que j’attends c’est consolider ce que j’ai fait en 2023. Je vais essayer de donner le meilleur de moi-même devant chaque taureau. J’aurais de nombreuses occasions de le prouver.
Actuellement, c’est l’hiver, pour l’instant il y a de beaux cartels qui sont sortis dont celui d’Istres et ce soir celui de Gamarde.
Des cartels avec des toreros prometteurs, mais aussi des figuras qui nous encadrent. Je trouve cela vraiment très bien. Maintenant, j’espère la saison un peu plus dense niveau contrat afin d’être dans une évolution. Sur le plan de la tauromachie, j’espère acquérir de la maturité, d’harmonie et de rythme en face du toro.

Concernant les contrats, j’espère pouvoir refouler les arènes ou j’ai triomphé l’an dernier en France et pourquoi ne pas m’ouvrir les portes de l’Espagne avec deux ou trois corridas. C’est vrai que cet hiver, j’avais pour objectif de confirmer à Madrid chose qui n’a pas pu se faire pour la San Isidro.
Je sais que la temporada est longue. L’an dernier, j’ai bénéficié malheureusement de places par suite de blessures de toreros. Il a fallu que je sois prêt à tout moment et je me dis cette année, cela risque peut-être d’arriver. Si ce n’est pas le cas, je dois mériter ma place afin de confirmer en automne ou l’année prochaine. La France commence un peu à me connaître dans les arènes de première catégorie ou j’espère y retourner dans d’aussi bonnes conditions.

El Rafi au micro

En 2024 qu’est-ce qu’El Rafi peut apporter de nouveau au public par rapport à la précédente temporada ?

Réponse de El Rafi : Par rapport à la précédente temporada toujours plus de progression et d’envie de bien faire. Je ne saurais pas dire quel détail en particulier. Je vais essayer de rester dans une ligne de progression afin de me prouver à moi-même que je peux mieux faire. D’émouvoir et transmettre des émotions aux gens qui viennent me voir.

Photo et Texte Nicolas Couffignal

Castries: cinéma et livres ce week-end

SUPER SOIRÉE AU CLUB TAURIN DE PARIS !

La salle du restaurant était presque trop petite pour accueillir la cinquantaine de membres du CTP réunis pour écouter Marc Thorel et Araceli Guillaume Alonso évoquer les origines et l’évolution (les progrès) de la corrida au 18 ème siècle. Aficionados et passionnés de l’histoire s’étaient rassemblés dans la grande tradition du CTP où la culture a toujours été partie prenante de la corrida.

Marc Thorel et Araceli Guillaume au Club Taurin de Paris. ©JYB

Le sujet s’appuie bien entendu, sur la lettre de Moratin au duc de Pignatelli, qui a donné son titre à la réunion. Cette lettre a été publiée en novembre dernier, pour la première fois en Français, par l’UBTF (Union des Bibliophiles Taurins de France), dans une édition remarquable bilingue avec des commentaires et des analyses pertinents et très enrichissants du texte originel.

La lettre de Moratin, publiée en Français, par l’UBTF en novembre 2023.

On sait que cette lettre a eu un impact énorme sur toutes les générations d’historiens qui se sont intéressés à l’art taurin. Cet impact a été augmenté par l’œuvre de Goya dont 12 des planches de sa Tauromaquia (les premières) sont des illustrations directes de la lettre de Moratin.

Or comme le souligne Araceli Guillaume qui a traduit la lettre en partenariat avec Marc Thorel, c’est un texte difficile, assez obscur d’une part en raison de la langue du 18 ème siècle, d’autre part parce qu’il fait aussi des emprunts à des textes antérieurs notamment du 16 ème et 17 ème. De ce fait le crédit que l’on a fait pendant plusieurs siècles aux qualités d’historien de Moratin peut se discuter car s’il s’est certes appuyé sur ses connaissances de la tauromachie à l’époque, il a aussi emprunté à la littérature des siècles précédents.

Araceli Guillaume au Club Taurin de Paris le 29 janvier 2024. ©JYB

C’est ainsi que Pour définir les origines de la corrida, il évoque d’abord les romains. Or, il est certain que même s’ils organisaient dans les arènes des « chasses » aux animaux sauvages, les romains n’ont jamais pratiqué une forme de tauromachie se rapprochant de la corrida : Moratin en est lui-même conscient puisqu’il cherche d’autres sources. Parmi celles-ci, les Maures. Or aucune preuve historique ne permet de penser que les Maures ont pu combattre les taureaux en champ clos. Tout au plus, certains, même si ce n’était pas une préparation à leurs modes de combat différents de ceux des chrétiens, ont-ils pu imiter les chevaliers espagnols qui poursuivaient les taureaux pour les tuer à la lance.

 Enfin, l’expression « Progrès » dans le titre de la lettre exprime bien la sensibilité de l’auteur à son temps : au siècle des Lumières, il veut montrer que l’évolution de la corrida place la tauromachie dans l’idée globale d’un progrès de l’humanité.

De son côté, Marc Thorel éclaire la lettre de Moratin en définissant, par l’image, ce qui disparait dans la deuxième moitié du 18 ème siècle, ce qui subsiste encore et ce qui est nouveau :

CE QUI A DISPARU.

On ne voit plus des chevaliers tuer des toros à la lance : la planche de Goya représentant le Cid tuant un toro est sans doute une « fake news », même si elle a été reprise jusqu’au 20 ème siècle, notamment pour des motifs politiques ou nationalistes.

On ne voit plus que très rarement les toros livrés à la foule après le travail des nobles qui utilisent maintenant un javelot – un rejon -. Donc disparait aussi peu à peu la media luna qui servait à couper les jarrets du taureau et les banderilles qu’on lançait sur le toro n’importe où sur son corps ; disparaissent aussi les chiens, les dogues que l’on lançait sur le taureau avant de le mettre à mort.

Bien sûr, tous ces éléments d’une tauromachie ancienne mettent un certain temps à disparaître : l’évolution des traditions ne se fait pas au même rythme sur les plazas majores où les corridas disparaissent également faute de soutien de la royauté et dans les villages où le peuple tient à ses fêtes votives et aux spectacles taurins qui leur sont associés.

Marc Thorel au Club Taurin de Paris le 29 janvier 2024. ©JYB

CE QUI APPARAIT

On voit apparaitre les assistants des cavaliers qui vont prendre au cours du siècle de plus en plus d’importance, au fur et à mesure que les nobles vont se retirer de l’art taurin. Parmi eux apparaît aussi le picador, qui devient un professionnel.

Surtout à partir de 1749 se met en place la scénographie de la corrida avec les 3 tiers. Jusque-là, seuls les cavaliers défilaient au paseo, les piétons étant consignés dans le callejon. Or ceux-ci, avant l’invention de la muleta à la fin du siècle pratiquent le recorte en utilisant leur vêtement traditionnel : la cape.

Mais ce sont 3 grands toreros, Costillares, inventeur de passes, Pedro Romero, dominateur et Pepe Hillo qui vont faire évoluer la tauromachie : Pepe Hillo publie le premier traité de tauromachie et à partir des années 1760, leur salaire devient supérieur à celui des cavaliers !

Traité de tauromachie de Pepe Hillo publié en 1796.

C’est aussi l’époque où se construisent les premières arènes en dur ( Puerta de Alcala à Madrid, Ronda, etc) qui sont payées par le roi mais confiées à des organisations charitables ou aux hôpitaux, ce qui permet aux alcades locaux d’esquiver les interdictions ultérieures de la corrida au motif qu’elles bénéficient aux pauvres et à la population !

Les membres du Club Taurin de Paris sont ressortis enchantés de cette soirée où la valeur des explications et des informations a été à la fois intéressante et passionnante.

Jean Yves Bloin https://facealacorne.fr/super-soiree-au-club-taurin-de-paris/

Communiqué de la FTSF: Mexico, aficion 1 antis 0

La Fédération des Sociétés Taurine de France (FSTF) ne peut que se réjouir de la réouverture des arènes de Mexico. Cet énorme NO HAY BILLETES est une belle victoire de l’aficion, même si cette corrida n’est pas à ranger parmi les grandes (A. ROCA REY a entendu les 3 avis).
C’est une victoire locale, mais aussi mondiale. Les « antis» viennent de perdre une bataille juridique et politique, qui leur laisse visiblement un goût amer. Voilà qui donne du baume au cœur pour continuer le combat, la transmission et le militantisme taurin en France dans une grande convivialité !
VIVA LA FIESTA BRAVA !!

(Communiqué)

Au son des Clarines Dacquoise

Les Clarines dacquoises, connues pour leur sonorité distinctive, retentissent dans certaines arènes du sud-ouest, en particulier à Dax, pour signaler les changements de tiers et les annonces. Elles sont étroitement liées à la Maestranza de Séville.

Faisons plus ample connaissance avec son président Christophe Mora.

Pouvez-vous nous présenter les musiciens des Clarines dacquoises (n’hésite pas à donner des détails et anecdote) ?

Nous sommes 8 aux clarines à DAX. (JAD de DAX) Nous sommes 6 sonneurs et 2 timbaliers.Nous venons de batterie fanfare (Instrument naturel) .Les âges vont de 18 à 62 ans.

Pourriez-vous nous parler de l’histoire de leur introduction dans les arènes de Dax ?

Les clarines sont jouées à DAX par la batterie fanfare de la JAD. Je pense même que c’est la clique dacquoise qui les à faite en premier. Le but de l’époque étant de monter les 3 sociétés de DAX (NEHE, Calientes et JAD).C’est à partir des année 2000 que nous nous sommes structurés en clarines. (Groupe au sein de la batterie fanfare de la JAD).

Comment arrive on en vient à jouer de cet instrument ?

Notre instrument étant un instrument naturel, les notes se font avec les lèvres. (pas de pistons). La puissance de souffle fait le reste.

Quelle est la particularité de cet instrument et y a-t-il des difficultés associées à sa pratique ?

Nos clarines sont longues, aussi trouver le bon son devient un exercice plus compliqué car plus éloigné de l’oreille. La tonalité en Mi bémol ne simplifie pas la chose, mais avec de l’entrainement on y arrive.

Quel est la différence avec celle de la Maestranza de Séville ?

Je pense qu’à Séville ils utilisent des trompettes style cavalerie. Nous nous utilisons des “trompettes sans garde” ou “trompette d’ordonnancement” utilisée sous NAPOLEON pour rendre les honneurs au troupes triomphantes. Vous pouvez voir ces instruments au musée des armées à PARIS.

On vous entend dans quelques arènes du Sud-Ouest. Y a-t-il des arenes dans lesquelles vous aimeriez jouer ?

Nous aimerions jouer bien sûr à la MAESTRANZA et à LAS VENTAS (Rêvons) Arles et Nîmes font aussi partie de nos rêves. Sinon Mont de MARSAN.

Dernière question avez-vous un endroit secret dans les arènes de Dax ou vous retrouvez entre vous   et avez-vous une mascotte ?

Pour l’endroit des arènes, je pense que beaucoup de monde le connait. (Pour l’instant billetterie escalier 15) et nos mascottes sont : CLARIN et MEUH

Clarin et MEUH ( photo Clarines Dacquoise)

Merci Christophe d’avoir répondu à ces quelques questions pour mieux vous connaître et partager votre passion de la tauromachie. Le public sera ravi de  vous retrouver lors de cette temporada dans nos arènes

Nicolas Couffignal

Nîmes, la reine d’Arles célébrée par Palmas y Pitos

Chaque année, en Assemblée Générale, le Club Taurin PALMAS Y PITOS de Nîmes distingue une personnalité ou une entité ayant marquée par son action la défense de la tauromachie, en lui décernant les PALMAS. Pour la temporada 2023, les PALMAS ont été attribuées à Camille HOTEMAN MOYA, 24e Reine d’Arles.

Les membres de PALMAS Y PITOS – Nîmes ont souhaité, en lui décernant ce prix, lui témoigner leur reconnaissance pour son magnifique discours authentique et passionné à Montpellier le 11 février 2023 en faveur du maintien et de la défense de l’ensemble de nos traditions taurines.

Ce samedi 27 janvier 2024, nous avons le plaisir et l’honneur de lui remettre ce trophée à Nîmes lors de notre soirée des Vœux.

En toute simplicité, le public nombreux a pu dialogué directement avec elle sur son parcours, son aficion et ses aspirations.

Très belle soirée conviviale qui marque le début des festivités des 40 ans du Club Taurin PALMAS Y PITOS !

Congrès de l’Union des Clubs Taurins de France

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Assemblée Générale de l’Union des Clubs Taurins de France dans un Patio abondamment garni…

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En effet, beaucoup de monde ce samedi aux bords du Rhône, dans ce coin si typique de la ville d’Arles, avec son ambiance et sa déco gitanes, temple de Chico & the Gypsies. 

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Avec comme chef d’orchestre de ce rendez-vous annuel le président Gérard Suberchicot, assisté du journaliste Christophe Chay, les divers délégués ont occupé la scène pour donner leur avis sur la saison dans leur catégorie respective, Thierry Reboul pour la corrida, Nicolas Manchon pour la course camarguaise et Lucien Laurède pour la landaise.

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Outre l’évocation de la temporada, il est à souligner une revendication commune de défense de la tauromachie, de toutes les tauromachies, à une époque où elle est trop souvent remise en cause et pour laquelle rien n’est définitivement gagné, raison de plus pour rester unis…

Dans une chronologie bien huilée, tous les lauréats sont venus recevoir leur trophée sur scène, avant de se retrouver plus tard tous réunis pour un final aux mille paillettes. 

PALMARÈS

CORRIDA SUD-EST

Meilleur lot de toros : GANADERÍA MARGÉ

Meilleur lot novillos : GANADERÍA MALAGA

Meilleur lot novillos en non piquée : : GANADERÍA PAGÈS MAILHAN

Meilleur toreroDANIEL LUQUE

Meilleur novillero : NINO JULIAN

Meilleur novillero en non piquée : SALVADOR HERRERO

Coup de cœur : LA JEUNESSE SUR LES GRADINS ET LE PUBLIC NOMBREUX

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CORRIDA SUD-OUEST

 Meilleur lot de toros : GANADERÍA BALTASAR IBÁN

Meilleur lot novillos : GANADERÍA CUILLÉ

Meilleur lot novillos en Non piquée : GANADERÍA ALMA SERENA

Meilleur torero: CLEMENTE

Meilleur novillero : GUILLERMO GARCÍA PULIDO

Meilleur novillero en Non piquée : TOMÁS BASTOS

cor27so

COURSE CAMARGUAISE

Cocardière d’Or : GALANTE – Manade NICOLLIN

Biou de l’Avenir: SIFFLEUR – Manade MÉJANES

 Biou Honneur :PALUN – Manade MÉJANES

 Biou d’Or : CASTELLA – Manade SAUMADE

 Trophée raseteur – Vaches cocardières : CORENTIN SOLA

Trophée raseteur – Catégorie Avenir : JULIEN MARTINEZ

Trophée raseteur – Catégorie Honneur : ROMAIN FOUQUE

Vainqueur du Trophée des As : ZAKARIA KATIF

Coup de Cœur : CYRIL GARCIA

cam27k

COURSE LANDAISE

Trophée CHALLENGITA Meilleure vache de course landaise en compétition : YELTESSA – Ganadería Michel AGRUNA

Champion d’Avenir : Lucas DUSSAU – Champion des jeunes écarteurs 

Champion d’Avenir : Tiago COLL  – Champion des jeunes sauteurs

Champion de France sauteurs : Kevin RIBEIRO

Champion de France écarteurs : Jérôme COSTARRAMONE

L’As sans corde : Thomas MARTY

Coup de cœur : LOÏC LAPOUDGE  – Christophe MALET – Managers Ecole Taurine fédérale

land27k

Plus tard, la partie festive et conviviale a été aussi à la hauteur de l’atmosphère dégagée par ce lieu bien en phase avec l’esprit de l’UCTF…

Enhorabuena à tous et à l’an que ven…

Paul Hermé torofiesta.com

Assemblée Générale d’Esprit du Sud

ESPRIT DU SUD 13 est un regroupement nécessaire des défenseurs de notre mode de vie.

Il n’est rien en soi, mais il est riche de tous, si nous savons nous réunir, nous mobiliser et plus encore transmettre!

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE JEUDI 8 FÉVRIER 2024 à 18H30à Centre Français du RizMas du SonnaillerRoute de Gimeaux à Arles

L’AG du 8 février sera un moment de partage, de mise au point des incompréhensions ou peut être de la mise à la corbeille de toutes nos initiatives et projets ! 

En Arles, Samedi, l’Union des Clubs Taurins de France prend la parole

G. Suberchicot le président de l’Union des Clubs Taurins de France


Samedi, 27 janvier, en Arles, se déroulera le congrès de l’Union des clubs taurins de France (UCTF). Cette grande union est le prolongement de l’ancienne Union des Clubs Taurins Paul-Ricard (UCTPR). On se souvient que cette dernière avait soudainement tiré le rideau lors de son assemblée générale à la fin janvier 2020. Contrainte des actionnaires anti-taurins américains du groupe français de spiritueux, volonté de recentrer la société sur son cœur de métier, réduction des budgets de communication, autant de raisons qui faisaient que le dernier président, Stéphane Castel annonçait aux quatre cents associations de l’UCTPR la fin d’un belle aventure de plus d’un demi-siècle.
Aussitôt une voix s’élevait dans la grande salle de réunion du domaine de Méjanes. Le Landais Gérard Suberchicot, proposait de continuer l’Union sans la société Ricard en réunissant une solide équipe de bénévoles. A Méjanes Gérard Suberchicot n’était pas un inconnu, certes s’il était le porte-parole de la course landaise, il était connu et apprécié des délégués des deux autres formes taurines. Ses longues interventions, chaleureuses et imagées étaient toujours très appréciées.

D’accord pour la nouvelle association qui sur le modèle de la précédente s’appellerait Union des Clubs Taurins de France. L’aventure s’engageait mal. Quelques semaines plus tard le pays était bloqué par les règlements sanitaires imposées par la Covid. Heureusement la visioconférence a permis de faire avancer les choses. Malgré ces difficultés, la toute nouvelle Union regroupait deux cent vingt clubs issus des trois tauromachies. « Nous n’avions pas la puissance et les financements de la société Ricard, et ses six salariés dédiés. Beaucoup pensaient notre aventure mort-née… » Le président Suberchicot a tout misé sur le bénévolat et s’est appuyé sur le numérique pour apporter aux clubs des services les plus complets possible, notamment en termes d’affiches, de billetterie, de communication et d’administration.

Il convient d’ajouter une forte présence sur les réseaux sociaux, l’aide à la création d’objets promotionnels
Si au tout début le président Suberchicot ne pouvait compter que sur les cotisations des clubs et des
membres, assez rapidement les collectivités territoriales sont venues à son aide avec de bonnes subventions de la Région et des Conseils départementaux. Comme par le passé, l’Union fonctionne avec des délégué régionaux, ainsi dans le Sud-ouest pour la tauromachie espagnole on trouve François Darroux (Aignan), Pierre Delhoste (Cazaubon) et Jean-Luc Hauquin (Rion-des-Landes). La course Landaise bénéficie de cinq délégués dont l’ancien président de la FFCL, Franck Serve. Samedi l’assemblé générale fera le point sur les activités des trois tauromachies.
Pour la remise des prix, moment très attendu, la tauromachie Sud-ouest récompensera le torereo Clemente, l’éleveur Philippe Bats et les coursyares feront un énorme clin d’oeil à Michel Agruna.
« Notre action est soutenue, par les idées d’engagement, d’animation, d’amitié et de défenses de toutes les tradtions taurines. » Bon vent et bon travaux samedi dans le cadre des installations du Patio de Camargue au village Gipsy à Arles.
Jean-Michel Dussol

Les images de toutes les tauromachies aux rencontre de Castries

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