G. Suberchicot le président de l’Union des Clubs Taurins de France


Samedi, 27 janvier, en Arles, se déroulera le congrès de l’Union des clubs taurins de France (UCTF). Cette grande union est le prolongement de l’ancienne Union des Clubs Taurins Paul-Ricard (UCTPR). On se souvient que cette dernière avait soudainement tiré le rideau lors de son assemblée générale à la fin janvier 2020. Contrainte des actionnaires anti-taurins américains du groupe français de spiritueux, volonté de recentrer la société sur son cœur de métier, réduction des budgets de communication, autant de raisons qui faisaient que le dernier président, Stéphane Castel annonçait aux quatre cents associations de l’UCTPR la fin d’un belle aventure de plus d’un demi-siècle.
Aussitôt une voix s’élevait dans la grande salle de réunion du domaine de Méjanes. Le Landais Gérard Suberchicot, proposait de continuer l’Union sans la société Ricard en réunissant une solide équipe de bénévoles. A Méjanes Gérard Suberchicot n’était pas un inconnu, certes s’il était le porte-parole de la course landaise, il était connu et apprécié des délégués des deux autres formes taurines. Ses longues interventions, chaleureuses et imagées étaient toujours très appréciées.

D’accord pour la nouvelle association qui sur le modèle de la précédente s’appellerait Union des Clubs Taurins de France. L’aventure s’engageait mal. Quelques semaines plus tard le pays était bloqué par les règlements sanitaires imposées par la Covid. Heureusement la visioconférence a permis de faire avancer les choses. Malgré ces difficultés, la toute nouvelle Union regroupait deux cent vingt clubs issus des trois tauromachies. « Nous n’avions pas la puissance et les financements de la société Ricard, et ses six salariés dédiés. Beaucoup pensaient notre aventure mort-née… » Le président Suberchicot a tout misé sur le bénévolat et s’est appuyé sur le numérique pour apporter aux clubs des services les plus complets possible, notamment en termes d’affiches, de billetterie, de communication et d’administration.

Il convient d’ajouter une forte présence sur les réseaux sociaux, l’aide à la création d’objets promotionnels
Si au tout début le président Suberchicot ne pouvait compter que sur les cotisations des clubs et des
membres, assez rapidement les collectivités territoriales sont venues à son aide avec de bonnes subventions de la Région et des Conseils départementaux. Comme par le passé, l’Union fonctionne avec des délégué régionaux, ainsi dans le Sud-ouest pour la tauromachie espagnole on trouve François Darroux (Aignan), Pierre Delhoste (Cazaubon) et Jean-Luc Hauquin (Rion-des-Landes). La course Landaise bénéficie de cinq délégués dont l’ancien président de la FFCL, Franck Serve. Samedi l’assemblé générale fera le point sur les activités des trois tauromachies.
Pour la remise des prix, moment très attendu, la tauromachie Sud-ouest récompensera le torereo Clemente, l’éleveur Philippe Bats et les coursyares feront un énorme clin d’oeil à Michel Agruna.
« Notre action est soutenue, par les idées d’engagement, d’animation, d’amitié et de défenses de toutes les tradtions taurines. » Bon vent et bon travaux samedi dans le cadre des installations du Patio de Camargue au village Gipsy à Arles.
Jean-Michel Dussol