Catégorie : Actualité Page 3 sur 64

Valence

Plaza de toros de Valence, Comunidad Valenciana. Deuxième de la Feria de Julio. Plus de 1/2 entrée. 

Toros de Los Espartales (1º et 4º) et Núñez del Cuvillo,

• DIEGO VENTURA, oreille et oreille. 

• FERNANDO ADRIÁN, oreille et palmas.  

• JUAN ORTEGA, ovation et silence.  

La Linea: Borja Jimenez triomphe en solo face à 6 Victorinos

La Línea de la Concepción (Cádiz).- Deuxième de feria, hommage au maestro Ruiz Miguel. 3/4 d’e,trée

Corrida de Toros de Victorino Martín pour Borja Jiménez en solitaire. Vuelta al ruedo au cinquième toro.

Borja Jiménez, ovation, ovation, oreille, deux oreilles deux oreilles, silence.

Borja Jimenez a réussi son pari: tuer 6 toros de Victorino et cela après une grave blessure à Pampelune.

Séville Victor coupe une oreille

https://videos.toromedia.com/videos/embed/4a423aae-62ea-4989-851f-fe18d8f7eb00
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Seville jeudi soir novillada sans picador nocturne 1/2 arène.
Novillos de Villamarta, bien presentés de jeu inégal le meilleur le 5ème.

IVÁN REJAS (Escuela Taurina de Atarfe, Granada),  ovation après avis.
Víctor Clauzel ‘VICTOR’  (Escuela Taurina de Arles, Frane), oreille.
JULIO MÉNDEZ  (Patronato Provicial de Tauromaquia de Badajoz), vuelta après avis.
MANUEL TRONCOSO  (Escuela Taurina ‘Curro Guillén’ de Utrera, Sevilla), oreille après avis.
JORGE HURTADO (Coria, Cáceres), oreille
DANIEL FERNÁNDEZ  (Espartinas, Sevilla), ovation après avis.

Madrid

Plaza de toros de Las Ventas, Madrid. Dernière novillada du certamen ‘Cénate Las Ventas’. 

Novillos de El Cotillo y Hnos. Collado Ruiz (2º y 5º),

• MANOLO VÁZQUEZ, silence et silence.

• FABIO JIMÉNEZ, ovation après avis et saluts.

• MARIO NAVAS, silence et ovation.

Le banderillero Pablo García, touché par le second toro: ‘Puntazo corrido au genou gauche et contusion lombaire’

Le subakterne Azuqita a subi une voltereta par le premier toro. Voici le parte: « Le banderillero Álvaro López ‘Azuquita’ a été soigné à l’infirmerie de la place. Contusion à la côte droite et à l’épaule droite. Contusion à la main gauche et plaie incisée au pouce de la main gauche. Point courant à l’intérieur du bras droit. Multiples érosions et contusions. Pronostic réservé qui l’empêche de poursuivre le combat.

A l’issue de la novillada les organsiateurs ont décidé du trio final: Valentín Hoyos, Fabio Jiménez et Mario Navas, pour la finale de ‘Cénate Las Ventas’

Mont-de-Marsan: Ginés Marin débloque le compteur

Plaza de toros de Mont de Marsan. Corrida de Toros. Troisième de la Feria de La MadeleineCasi lleno.

6 Toros de Victoriano del Río, (4ème bis) et un de toro de Cortes 6ème.

SEBASTIEN CASTELLApalmas après avis et silence après avis.

GINÉS MARÍNsilence et oreille.

YON LAMOTHEpalmas et division d’oinions.

Sébastiien Castella et Yon Lamothe brindèrent leur toro au président du club de rugby de Toulouse et grand aficionado Didier Lacroix. Ginés Marin l’offrit au peintre Diego Ramos.

Après les « Divinos » de Grenade c’était au tour des « Queridos » de Montgaillard d’animer les tendidos entre les toros. Ils l’ont fait comme leurs collègues la veille avec bonheur, distillant ces moments de joie qui font passer l’ennui et la mauvaise humeur car, comme la veille la tarde a déçu bien que les bons moments distillés par Gines Marin aient atténué le déplaisir général.

La plupart des toros de Victoriano étaient juste de présentation et défendu modestement. On fera des exceptions avec le quatrième, quatrième bis (sobrero du précédent) et l’ultime appartenant la ganaderia « toro de Cortes » mieux roulés et armés comme il faut ; ces trois là dans la norme montoise. Au moral, cette prétendue crème de la ganaderia brava a manqué de chispa, de transmission, d’émotion tout simplement. Le cinquième noble avait plus de relief. Le sixième (Toro de Cortés) partit aux planches d’emblée. Tous réticents sous la pièce montée.

On a senti chez Sébastien Castella le désir de bien faire face à cette médiocre opposition. On mettra au crédit du torero Bitterois un excellent capoteo d’ouverture, donné avec de l’assurance en gagnant du terrain vers le centre. Vivions-nous alors le prélude à une grande tarde ? Hélas les Illusions se perdirent rapidement, l’animal certes obéissant ne transmettait aucune sensation et Sébastien malgré ses efforts et un final encimiste ne connecta jamais avec les tendidos. De plus, chose inquiétante pour ses fans il s’en vit des pierres pour occire le Victoriano : 3 pinchazos, une demie. Même scénario avec le quatrième bis (il dut tuer le titulaire en piste) dont il se débarrassa avec difficultés après une faena un tantinet longuette.

Gines Marin ne sembla pas dans un premier temps capable de relever la soirée vraiment mal partie. Il passa sin pena ni gloria lors de son premier rendez-vous. Le Jerezano mit le turbo par la suite assurant dès le départ un quite par chicuelinas apprêtées. Il débuta sa faena par une bonne série à genoux ce qui mit enfin un peu d’ambiance sur les étagères ensuquées par la chaleur de bête qui planait au Plumaçon. Le Victoriano montrant un certain allant allié à une réelle bonté, Ginés se lança dans une faena menée au centre sans grande imagination certes mais solide et cohérente allant de menos à màs : construction essentielle pour réussir. Il termina par une série engagée de manoletinas changées et conclut en deux temps par une entière ce qui lui permit de couper la première oreille de cette Madeleine. Elle fut très fêtée.

Comme la veille son compère Dorian, Yon Lamothe eut du mal à succéder à ces deux grands professionnels. Il est vrai qu’il ne fut pas aidé par un lot exécrable. Du premier faible et soso il ne put tirer que des bribes de faena, des détails qui plaident en sa faveur. Le second partit tout de suite aux planches et c’est dans la querencia que la Tarusate conclut sans insister, à raison. Il se montra les deux fois maladroit à l’épée. Mais c’est en forgeant que l’on devient forgeron et ce que nous disions hier pour Dorian vaut pour Yon, il faut féliciter les organisateurs pour avoir donné à cette ambitieuse jeunesse gasconne qui nous fait honneur, ces opportunités.

Gardons le moral : Ginés Marin a débloqué le compteur c’est de bon augure pour la suite. Espérons-le du moins.

Pierre Vidal

Photographies Bertrand Caritey

Mont-de-Marsan, Julio Norte triomphe à la NSP

J

ll aura fallu attendre le dernier eral, un Alma Serena,de la novillada sans picadors de La Madeleine, pour en découvrir le triomphateur, Julio Norte. Il coupe une oreille, la seule de la course et empoche le prix des organisateurs (ACOSO). Un torero prometteur qui a démontré beaucoup d’aisance.

Eduardo Ruiz Velasco (bleu ciel et or), avait ouvert la course avec un Alma Serena, plutôt bien présenté. Mais dès les premiers moments on voyait que ce garçon manquait de technique et de connaissance du toro. Raide comme un piquet et sans la moindre élégance il dessinera quelques naturelles acceptables. Cherchant toujours le bon sitio il sera pris et bousculé à trois reprises. Toutefois il termine d’un belle épée. Il s’octroiera une vuelta que personne ne lui demandait.

Hadrien Lucq (bleu marine et azabache) commence par une porta gayola avec le second eral, un Lartet, très bien fait, véritable petit toro. La sortie de la figure se passe mal. Il tente de servir une véronique et reçoit une superbe correction. Il exécutera un toreo très classique avec des muletazos. de grande lenteur. Chaque fois sa muleta est au plus bas. Il tuera d’un pinchazo et d’une entière. Salut.

Pedro Rufo (bleu ciel et or), le vainqueur du bolsin de Bougue et frère de Tomas, défend toujours un parfait classicisme. A la cape ce sont quelques véronique très lentes face à un colorado du Lartet, très bien présenté et mobile. Il affichait déjà de belles promesses de toro. Il brindait cet adversaire prometteur à Sébastien Castella. Il écrivait alors, sur les deux mains, un festival de passes très fines. Il terminait par quelques ayudados por alto du meilleur effet. Pour finir, un pinchazo et une demi-lame. Pedro Rufo saluait.

Julio Norte (violet fade et or), brindait lui aussi à Castella. Auparavant, il avait signé un farol enchaîné sur de belles véroniques. Il ouvrait sa faena, à genoux, au centre de la piste. Passes spectaculaires qui précédaient de longues séquences à gauche avec quelques naturelles d’excellence. Le toro ne demeura pas à la hauteur de ce combat. Il termina d’une entière. (rappelons le une oreille et le prix de l’ACOSO);

Jean-Michel Dussol

Mont-de-Marsan, 1ère: Heureusement, “Los Divinos” de Grenade…

Dorian Canton. Photo Bertrand Caritey

Plaza de toros de Mont de Marsan. Première de la feria de La Madeleine. Casi lleno.

Toros de Puerto de San Lorenzo (1º et 2º) et de La Ventana del Puerto (3º, 4º, 5º et 6º

ALEJANDRO TALAVANTE, qui remplaçait Morante de la Puebla, palmas et ovation et saluts (por su cuento)

DANIEL LUQUE, palmas après avis et ovation après avis et saluts.

DORIAN CANTON, palmas après avis et silence après avis

A la fin du paseo on a joué la Marseillaise reprise en chœur par le public

C’est une tradition récente : les bandas ou plutôt les fanfares venues du voisinage assurent des intermèdes musicaux enjoués entre chaque toro de La Madeleine. C’est une sorte de show musical bref et chaque participant y va de toute son âme qui du trombone, du tuba, de la clarinette, de la trompette ou de la grosse caisse. Hier c’était le tour des « Divinos » de Grenade et on peut dire qu’ils nous ont réveillés, empêchant les mâchoires de se décrocher. Touchés par la grâce les “Divinos “nous ont donné ces précieux moments de joie dont nous privait le laborieux spectacle en piste.

Car sur le sable, ce fut un jour sans. Juste de trapio et modestement défendu l’ensemble manqua de race, discret -voir absent- sous le peto, finissant aux planches comme les seconds, troisièmes et quatrièmes ou juste de force comme les cinquièmes et sixièmes. Le seul que l’on puisse sauver de ce naufrage fut le premier plus complet -sans casser des brouettes non plus.

Face à cette médiocre opposition, Alejandro Talavante se montra tel qu’en lui-même -dans sa nouvelle version- c’est-à-dire ni bien ni mal -sin pena ni gloria- ce qui en tauromachie est le pire. Alejandro sortit de ces deux « confrontations » sans une seule tâche sur son flambant costume framboise et or ce qui va réjouir son mozo de espada mais ne plaira guère l’acficionado qui attend plus de lui. Absent à la cape, médiocre à l’épée, approximatif et décentré à la muleta on se demande quand et comment Alejandro justifiera une réputation qu’il faut bien qualifier de surfaite.

Daniel Luque fut à l’unisson de cette inanité sans jamais faire d’effort réel lui non plus. Optant pour la liquidation des affaires courantes, le torero de Gerena se contenta du programme minimum prétextant, in petto, du moral défectueux de ses deux adversaires. Certes on vit son métier, sa qualité de muletero et on aura apprécié, à son second passage, sa capacité à conduire l’animal chancelant à mi-hauteur ce qui premit de bâtir un semblant de faena, la fin tournant en eau de boudin. Cependant il n’y eut jamais l’étincelle esthétique que l’on attend de lui. Il fut l’auteur du seul estoconazo de la tarde.

Après-midi difficile pour Dorian Canton qui lui aussi hérita d’un lot déficient. Le jeune béarnais ne pouvait pas se contenter comme ses pairs de gérer les affaires courantes. Il lui fallait triompher et montrer ses avantages c’est-à-dire cette volonté d’exécuter un toreo orthodoxe et élégant. Il y réussit au capote à son premier passage par de belles véroniques conduites par le bas et des chicuelinas serrées. Ce fut le meilleur moment taurin de la tarde. A la muleta il fut comme ses collègues incapables de transformer le plomb en or : deux faenas peu cohérentes et trop longues, avec des gestes de qualité isolés et pour terminer des problèmes à l’épée. On ne devient pas alchimiste en quelques sorties il faut cent fois sur le métier remettre son ouvrage et bravo aux organisateurs qui lont donné à Dorian une chance car il y a matière à espérances.  

Mais de cette après-midi si terne et fade nous retiendrons la joie des “Divinos” de Grenade … disons-le elle avait quelque chose de divin… de quoi nous requinquer.

Pierre Vidal

Photographies Bertrand Caritey

https://ok.ru/video/7844313238219

Borja Jimenez reprise vendredi

Borja Jimenez qui a été grièvement blessé à Pampelune a annoncé mardi soir qu’il serait bien présent à la Linea de La Concepcion pour tuer en slo six toros de Victorino En toute logique et si tout se passe bien il devrait être au paseo à Mont-de-Marsan le 21 pour la corrida de Victorino avec Manuel Escribano et Joselito Adame

Concours Landais de La Madeleine

Thomas Marty remporte le concours landais de La Madeleine chez les écarteurs ce mardi soir

Tiago Coll vaninqueur chez les sauteurs

Becerros de qualité et une oreille pour Jorge Hurtado à Plaisance du Gers

Hervé Galtier

Le 14 juillet est taurin dans le Gers et plus précisément à Plaisance du Gers.  Le matin avec du toreo de Salon et le tentadero de deux vaches de Camino de Santiago pour Herve Galtier et Guillaume Teulé de l’Afap. La première vache est faible et compliquée avec un fond de noblesse. La seconde un manque de force mais des qualités supérieures de fixité et tellement de noblesse qu’un débutant pratico à tirer une série.

 18h l’heure du paseo avec la remise d’un cadeau à la peña Al Violin pour ses vingt ans. Concernant le bétail, il y a trois becerros de la Ganaderia Durand de jolie présentation  encastés, de la noblesse: le cinquième avait le trapio d’un novillo et mérite une rencontre.  La Ganaderia Jalabert est aussi présente ayant un trapio identique à celle de l’autre ganaderia. Le premier becerro qui est sorti aurait mérité un mouchoir bleu. L’ensemble des becerros permirent aux novilleros de montrer leurs compétences

  Président : jean Christophe Dabadie. Un peu plus d’une demi arènes.  Musique  : Pena Al Violin. Meteo : Estivale

  Julio Mendez    : Avis et Silence / Avis et Silence

  Jorge Hurtado   :  Avis et Vuelta /  1 oreille  Prix de l’Acosso  

  Pedro Rufo: Avis  et vuelta / Silence et deux avis  Julio Mendez tue le becerro après blessure à la mort du novillero.

Julio Mendez : Becerro de la Ganaderia Durand lidié à la cape de très belle façon.  Il commence à la muleta par des doblones. Plein centre il enchaîne une majorité de derechazos avec domination. Le numéro 38 est plus compliqué sur la gauche.  Deux pinchazos et deux épées les mouchoirs ne s’agitent pas mais le becerro est applaudi à l’arrastre. Le second becerro est le numéro 106 de la Ganaderia Jalabert avec un joli trapio comme ces demi-frères. Jorge Hurtado exécute un quite.  Comme sur le précèdent, il commence par des doblones. Il commence et enchaîne plusieurs séries de naturelles.  Les séries à droite sont sur le pico. Il ne trouve pas la distance non plus.

Jorge Hurtado : Son premier becerro est de la Ganaderia Jalabert de très belle présentation.  Ce numéro 102 est noble et répète. Il exécute principalement des naturelles alors qu’il est aussi bon sur la droite. Le novillero exécute un pinchazo à sa première tentative à l’épée et tentatives pour une entière. Jorge Hurtado manque de domination sur ce très bon becerro encasté et qui va à mas. Le novillero a de la violence dans ses manières et heureusement que “Al violin” exprime de la douceur dans la musique. Il met une épée contraire.  L’oreille du public est-elle pour la faena ou pour la musique ? L’éral est applaudit à l’arrastre.

Pedro  Rufo : Sur le numéro 117 de la Ganaderia Jalabert a une charge courte, le novillero exécute des véroniques avec douceur.  Sur la majorité des derechazos il exécute des séries sur le passage sauf en fin de faena.  Les naturelles sont plus appliquées. Son épée est contraire.  Il est obligé d’utiliser le descabello. Le dernier becerro de la Ganadería Durand a le plus joli trapio. Il le reçoit avec une larga.  Le numéro 6 met la tête. Le novillero exécute une faena décousue. Le becerro a tendance à fuir alors qu’il peut donner plus.  Le novillero se blesse au-dessus de la main à l’épée. Le becerro est avisé au moment où Julio doit le tuer avec un bajonazo  et deux avis.

N Couffignal texte et photos.

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