Temps couvert . Pluie violente à partir du quatrième. Festival des parapluies.
Quasi lleno
Six toros de Alcurrucen d’âge et de comportement variable. Lot de toute façon indigne de Madrid.
Pour
Diego URDIALES: Habit de Luz Noir et Or
Alejandro TALAVANTE :  Rouge vif et Or
Daniel LUQUE :  Bleu et or.

Diego URDIALES : Applaudissements bien polis aprés Avis et Silence
Alejandro TALAVANTE : Silence et ovations aprés Avis
Daniel LUQUE : Pétition d’oreille aprés Avis et vuelta trés fêtée sous la pluie .

Il est des moments où on se demande ce que l’on fait avec son petit avis devant son petit ordinateur tant les choses semblent être faites sans nous et que pour l’éternité la corrida continuera avec ses grandes qualités et les noirs défauts de ceux qui la dirigent.

Nous avons vu ce soir à MADRID des évidences : des toros d’une grande maison certes avec un fonds de bravoure mais imprésentables  à Madrid ou dans une quelconque arène de première catégorie.

Diego Urdiales n’a pas souhaité rencontrer vraiment son premier. Triste épée.

A son deuxième très volumineux, presque 6 ans, presque 600 Kg pour les presque 60 Kg du maestro… Il semblait avoir des gros problèmes de vue qu’ignora la présidence. Il ne se passa rien. Triste mort d’un triste toro.

Talavante laissa clairement passer le premier aprés avoir entamé une faena à genoux simplement époustouflante. Je pense que dans cet exercice si particulier il est actuellement le meilleur. Mais à son cinquième il reprit sa démonstration à genoux et affirma son talent et son courage dans les conditions les plus compliquées. Il nous offrit le toreo vertical qu’en d’autre temps CORBACHO lui enseigna. Très beau moment de vérité et de classe pure. Un engagement total à l’épée et un descabello superbe (c’est rare)sous l’œil indifférent de la présidence.

Daniel LUQUE a fait preuve dans la Lidia de ses deux toros d’une « entregua » du meilleur goût avec la lenteur et le calme qu’on lui connaît. Je n’ai pas le savoir pour vous parler de ses dialogues qu’il a instaurés avec ses toros de ces moments de grâce qu’il partage avec eux. CE Maestro sait tout faire techniquement mais au delà de cela il sait accompagner un toro dans son ultime combat.
Ne cherchez pas ,le TORERO d’époque s’appelle DANIEL LUQUE.
Une vuelta fêtée à Las VENTAS ça ne se refuse pas.
Et bienvenue très vite dans nos arènes francaises où nous avons le bon goût de vous reconnaitre à votre immense valeur.

CH FIGINI