San Isidro, Madrid 10è spectacle, 2è novillada du cycle. Quasi lleno, beau temps.
6 novillos du Conde de Mayalde à la devise marron et rouge.D’origine Coquilla par Sanchez Fabrès, l’élévage s’est recentré sur du Domecq avec des sementales de Victoriano del Rio, El Ventorillo et Santiago Domecq.
Intoréable le 4è, inférieur le 1er, compliqué le 6è, meilleurs les 2è, 3è et 5è. Tous 2 piques, le 6è en plus brave. Hormis le 1er, Rafael Finat a amené un lot de qualité à Madrid.
Pour info, les 3 novilleros ont un point commun; ils ont toréé en 2024 chacun 10 novilladas avec un avantage pour El Mene avec 17 oreilles coupées, contre 10 pour Tomas et 7 pour Fabio.
Pour leur présentation à Madrid, on sentait l’envie d’El Mene et de Tomàs Bastos. Devant un lot toutefois exigeant, la vigilance était de mise.
Visage angélique au regard triste de Manolete, El Mene accueille ses deux novillos avec douceur délivrant des capotazos bien templés. Son 1er se laisse amener au centre par des doblones donnés avec lenteur. on le sent plus à l’aise en derechazos. Sa faena faiblit avec 2 séries de naturelles finissant par un léger accrochage. Même scénario sur son 2è qui s’achève par deux séries de derechazos de haut niveau. A sa dernière érie, le novillo en le taclant, le déséquilibre; voltereta sans conséquences. El Mene possède déjà de beaux gestes auxquels s’ajoutent ses deux estocades très engagées, surtout la 2è qui à elle seule méritait une oreille injustement refusée par le président.
De l’envie Tomàs Bastos en avait à revendre. Son 1er très noble part de loin, se colle à la muleta, passe mieux à droite. Tomàs termine par une belle série droitière achevée par un redondo lent et enlevé. Son 2ème montre sa bravoure à cheval. après de bonnes séries à droite, le novillo devient plus compliqué, accroche la muleta. Bastos a du mal à le dominer. La faena va a menos.
Fabio Jimenez hérite d’un mauvais lot. A son 1er, la faena ne décolle pas, il subit une voltereta suite à une mauvaise position à gauche. Pas de chance avec son 2è piqué par un « boucher » n’ayant aucun respect pour l’animal. A la muleta quasiment parado après la première série, il s’affaisse sur la piste sans jamais pouvoir se relever obligeant le puntillero à oeuvrer sans passer par l’estocade. Que pena!!
Andrés Calamaro* a interrompu un concert à Cali, en Colombie, après avoir été hué pour avoir défendu la tauromachie en esquissant quelques passes de cape sur scène. Avec un « See you never » il a quitté la scène après que certains spectateurs de Cali l’aient hué pour avoir dédié quelques chansons à la fête de la tauromachie. L’Argentin, grand amateur et défenseur de la tauromachie, s’est arrêté définitivement et a mis fin à son concert. Tout notre soutien à André Calamaro, vive la liberté, vive la Fiesta Brava!
* Andrés Calamaro Masel (né le 22 août 1961 à Buenos Aires) est un musicien, compositeur, interprète et producteur argentin. Il est considéré comme l’un des plus grands artistes du rock argentin. Il a fait partie de groupes musicaux tels que Los Abuelos de la Nada et Los Rodríguez. C’est un artiste prolifique qui a composé plusieurs chansons importantes pour le rock en espagnol. Il est considéré par la presse comme « le Maradona de la musique populaire »
Toujours soucieux d’entretenir en terre aride l’amour de la tauromachie, j’éprouve une grande fierté et un plaisir non dissimulé à annoncer le jeudi 5 juin au cinéma des Halles à La Rochefoucauld la projection de Tardes de Soledad, le grand film d’Albert Serra sur la tauromachie et l’expérience d’Andres Roca Rey. Défini par certains comme un film documentaire, cette soirée sera l’occasion d’en discuter, il s’agit bien plus d’un film réaliste d’une brutalité et d’une beauté hallucinantes.
J’assurerai la présentation du film et le débat qui suivra la projection ;en aucun cas il ne s’agira de ces faux débats « pour ou contre ».
Albert Serra est un grand cinéaste et ce n’est pas un hasard si le numéro des Cahiers du cinéma de Mars en a fait sa couverture.
On parlera donc de corrida certes mais aussi et surtout à travers ce sujet, de cinéma.
L’obsession du cinéma d’Albert Serra c’est la mort, comment aurait- il pu ne pas traiter de la peur, de la mort;de la solitude dans ce film remarqué et salué par toute la critique.
Venez nombreux le jeudi 5 juin à La Rochefoucauld, cinéma » Les Halles », entrée: 4 euros.
Jean François Nevière co-président de Mexico Aztecas y Toros
Dans un peu plus de deux semaines va débuter la feria de pentecôte de Nîmes. De très belles affiches nous attendent avec les meilleurs toreros du circuit : Morante de la Puebla, Alejandro Talavante, Sebastien Castella, José Maria Manzanares, Daniel Luque, Juan Ortega, Miguel Angel Perera et Borja Jimenez. Et aussi des élevages de taureaux prestigieux : Garcigrande, Garcia Jimenez, Victoriano del Rio, Robert Margé, Victorino Martin et Fermin Bohorquez.
Marco Perez l’étoile montante va prendre l’alternative des mains de Morante de la Puebla et Alejandro Talavante le vendredi 6 juin avec des toros de Garcigrande (une semaine avant sa despedida de novillero – seul contre six – dans les arènes de Madrid)
le Torero français Clemente va effectuer le dimanche 8 juin un geste rare qui l’honore : affronter le matin une corrida de Victoriano del Rio et l’après midi une corrida de Robert Margé
Borja Jimenez affronte seul six taureaux de Victorino Martin pour sa confirmation d’alternative à Nîmes et il y aura un mano à mano explosif à cheval entre Diego Ventura et Lea Vicens.
Nous retrouverons aussi Lalo de Maria (qui a pris l’alternative à Nîmes l’année dernière) et Juan Pablo Sanchez (un torero mexicain de qualité qui revient à Nîmes 15 ans après son alternative). Une novillada sans picador gratuite sera proposée le vendredi matin avec 4 novillos de la Paluna pour javier Cuartero, Mathias Sauvaire, CLOVIS et Israel Guirao. Ne pas oublier la traditionnelle novillada de la cape d’or le samedi matin avec des novillos de Talavante pour Eduardo Neyra, tomas Bastos et Victor.
Guichets des Arènes : 4 rue de la violette – BP 61480-30017 Nîmes Cedex 1 Téléphone : 0 891 701 401 (0,225 € la minute) depuis la France et +33 4 66 02 80 83 depuis l’étranger
Isaac ne pourra pas être présent, ayant été engagé pour une corrida à Leon au Mexique le samedi 24 mai. Il sera remplacé par le torero français « EL RAFI ».
La conférence de vendredi soir est annulée.
Et une photo de l’exposition « tauromachies universelles » de l’UVTF à l’église
… Coupée à un novillo de vuelta, « Lunero » N°61, le 1er d’un excellent lot d’Alain et Frédérique Tardieu dont le meilleur sera gardé pour la fin, mais le jeune novillero Tomás González s’avéra trop inexpérimenté face à la bravoure et la noblesse encastée du pupille du Mas des Bruns.
Torero élégant au corte sévillan, Paco Lama de Góngora réalisera la faena de l’après-midi devant un excellent novillo, bravito sur l’unique pique, noble et réceptif d’entrée par la droite, se montrant plus long à l’allumage sur l’autre corne avant de s’y employer avec allure. Le final droitier intensifiera l’intérêt avant une belle estocade qui nécessitera l’usage multiple du verduguillo, faisant baisser la récompense.
Court d’entrée, le colorado s’avérera de meilleure composition après ses deux piques, s’employant à la 1ère. Dorian Canton peu à peu s’adapta à ses exigences, l’embarquant avec technique sans trop l’obliger. La faena sera d’un intérêt croissant, mais le Béarnais pêchera avec l’épée.
Le dernier Tardieu, pour Tomás González, ne se fera pas prier pour s’employer avec forces et pousser sans retenue le groupe équestre, de meilleure tenue la seconde, valant à J.L. Aillet, le piquero de turno, une belle ovation. Fort, puissant avec de la race dans la muleta, il mit d’entrée en difficulté à gauche, le novillero d’Alcoriza qui parviendra à rectifier un peu le tir en fin de parcours sur la corne droite. Il y avait trop de toro pour lui qui s’arrima, mais qui connut aussi quelques difficultés avec les armes.
Francisco Lama de Góngora : Oreille
Dorian Canton : Salut
Tomás González : Silence
Entrée trop timide sous un beau soleil printanier. Pst : J.Y. Planell. Sofiane piqura les deux premiers, Jean-Loup-Aillet le dernier et sera ovationné. Les novillos ne seront pas banderillés pour cette fiesta campera. Journée hommage à Rose, disparue il y a peu….