« D’Ordóñez à Clemente, l’itinéraire d’une tauromachie », soirée de la Peña Antonio Ordóñez de Nîmes le mardi 22 avril…
Programmé en Arles le samedi de Pâques et « répété » à Nîmes pour Pentecôte, Clemente mérite l’attention des aficionados nîmois.
C’est pourquoi la Peña Ordóñez a souhaité proposer un rendez-vous pour le rencontrer autour d’un thème « D’Ordóñez à Clemente, l’itinéraire d’une tauromachie ».
Animé par Joël Bartolotti et en présence du maestro Clemente, à l’Hôtel C Suites le mardi 22 avril à 19h : Apéritif et Dîner débat.
La Peña Taurine Garlinoise (Pyrénées-Atlantiques) a le plaisir de vous présenter le débarquement des toros-novillos de la ganaderia de DOMECQ NUÑEZ , qui fera ses débuts officiels avec picadors à l’occasion de la 23ème Novillada de Printemps de ce Dimanche 13 Avril à GARLIN.
11h : Fiesta Campera de l’Opportunité – 2 Toros-Novillos de DOMECQ-NUÑEZ pour: Raquel MARTIN et Martin MORILLA – au vote du public – GRATUIT pour les possesseurs d’un billet pour la Novillada
13h : Grand Repas de l’Aficion « Festi’Garbures »
16h30 : 23ème Novillada de Printemps – 6 Toros-Novillos de DOMECQ-NUÑEZ pour: le sélectionné de la Fiesta Campera matinale – Aaron PALACIO – Julio NORTE (débuts avec picadors)
Réservations (sans frais): par téléphone au 07 72 26 42 45 ou directement au Bureau de location 14 cours de la République à Garlin, de 10h à 12h et de 16h à 19h.+ d’infos sur le sitewww.torosengarlin.fr
Ils affronteront les 𝐓𝐚𝐮𝐫𝐞𝐚𝐮𝐱 de la Ganaderia Tardieu frères
𝐉é𝐫ô𝐦𝐞 𝐂𝐨𝐬𝐭𝐚𝐫𝐫𝐚𝐦𝐨𝐧𝐞 27 ans | 3ème participation
« Je suis impatient de participer au Festival Art et Courage ! Je vais donner le maximum pour prendre du plaisir et transmettre de l’émotion au public. »
𝐀𝐥𝐞𝐱𝐚𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐃𝐮𝐭𝐡𝐞𝐧 35 ans | 8ème participation
« A 35 ans et après une bonne sortie il y a 2 ans, je suis motivé pour une sortie de bon niveau et profiter de cette soirée comme si c’était mon dernier Festival. »
𝐌𝐚𝐭𝐡𝐢𝐞𝐮 𝐍𝐨𝐠𝐮è𝐬 35 ans | 14ème participation
« 20 ans de piste ! C’est ma 14ème participation au Festival Art et Courage. Bientôt 50 taureaux au compteur et toujours l’espoir de trouver le partenaire idéal pour m’exprimer pleinement. »
Faut-il s’inquiéter des récentes attaques contre la corrida en Amérique Latine et en Espagne ? La réponse est oui. Oui l’avenir est sombre et notre culture est menacée dans son existence même. Le cours de l’Histoire n’appartient pas à Madame Soleil mais il ne fait aucun doute que nous sommes dans une passe difficile et que le danger est mortel même si l’issue n’est pas écrite. Que deviendrait en effet la culture taurine en France si elle disparaissait en Amérique Latine, comme c’est probable et en Espagne si les menaces se concrétisaient ? Elle serait engloutie tellement nous sommes interconnectés.
La tauromachie est une variable d’ajustement. Elle est utilisée par une classe politique désorientée par la montée des tensions. Elle sert de leurre pour protéger des avantages, ou pour détourner les citoyens des vrais problèmes auxquelles ils sont confrontés : la défense des libertés, le pouvoir d’achat, la sécurité. Le Mexique pays qui fut une démocratie avant sa prise en main par les « narcos » en est un exemple patent. La violence, la corruption, la drogue y ont détruit la société civile. Le pouvoir veut donc se refaire une sorte de virginité en instaurant l’interdiction de la corrida qui est en réalité la marque de la décomposition d’un système contraint, de plus, par l’agressivité nouvelle du voisin « trumpiste ». Qui peut croire que la suppression de la corrida va arranger les problèmes de ce pays dévasté ? Il en est de même pour la Colombie…
La situation espagnole, elle aussi, est inquiétante. Le pouvoir actuel se maintient grâce à une alliance disparaître entre partis indépendantistes ou d’extrême gauche qui en réalité ne sont d’accord que sur peu de choses. Il faut donc donner des gages aux uns et aux autres : la corrida en est un et le mépris radical du ministre de la culture Urtasun à l’égard des taurins en est le signe patent. Désormais le processus supprimant la notion de Patrimoine Mondial Immatériel accordée à la corrida est en cours. Il est probable que par le jeu de ces alliances il soit supprimé. Tout serait alors possible et même à court terme l’interdiction pure et simple de la corrida, région par région, soutenue par la majorité de la société civile comme le montre les sondages.
Dans les temps troublés les minorités culturelles ont toujours été opprimées, décimées. C’est une leçon de l’Histoire. Dans une de ces tempêtes il faut, pour résoudre la crise, une victime expiatoire, sacrificielle, comme l’aurait dit le philosophe René Girard ; c’est le mécanisme du « désir mimétique ». L’animalisme ayant pris la place de l’humanisme la corrida est la cible idéale.
La présence de martin-pêcheurs est le signe d’un ruisseau aux eaux pures ; quand elles sont polluées ces animaux disparaissent. Il en est de même du lien entre corrida et démocratie : si une société n’est pas capable d’accepter une pratique minoritaire, si elle souhaite l’interdire c’est tout simplement que son système est corrodé et que la démocratie -enjeu majeur des turbulences que nous subissons- est compromise. L’élégant martin-pêcheur au plumage bleuté, au vol tendu et gracile aura alors déserté nos berges en compagnie de la démocratie pour des eaux limpides.