
Les corrales avec les toros de Toros y salsa seront ouverts à la visite du public le mercredi 4 septembre de 10h à 12h30 et de 15h à 18h30. 1€, gratuit pour les moins de 18 ans.
Les corrales avec les toros de Toros y salsa seront ouverts à la visite du public le mercredi 4 septembre de 10h à 12h30 et de 15h à 18h30. 1€, gratuit pour les moins de 18 ans.
Après Bayonne c’est Dax ce week-end, avec le grand rendez-vous de « Toros y Salsa ». Le mano à mano Castella/Luque sera la conclusion prometteuse de la temporada dacquoise -brillante jusqu’à maintenant- face à des toros de Jandilla, dimanche. L’événement de ce week-end c’est aussi le début dans le ruedo de la cité thermale des toros de Robert Margé la veille, samedi. Ils seront combattus par Manuel Escribano, Esaü Fernandez et El Rafi. Un trio de qualité et très en forme puisque Manuel Escribano vient de réussir brillament son solo de Tarifa, Esaü Fernadez méconnu en France à une solide réputation dans le sud de la péninsule, car il a obtenu les deux seuls indultos de l’Histoire de Miura (à Utrera et Sanlucar), enfin El Rafi triomphateur de la féria l’an dernier, un des français puntero du moment.
Mais le véritable intérêt de cette tarde réside dans la venue de la corrida de Margé, élevage qui a séduit Madrid et qui sort d’un succès retentissant sur ses terres, à Béziers, il y a quelques jours. Robert Margé est un personnage généreux, truculent, passionné. Sa réussite comme apoderado, empresario puis ganadero est exemplaire: c’est une véritable saga que notre ami Antonio Arévalo a parfaitement conté dans un livre d’entretien publié dans le cadre de la collection « La Verdad » (éditions Gascogne) « Robert Margé Au coeur du toro« . Un livre qui a obtenu un beau succès public. En voici un extrait qui concerne le tiers de piques (…)
— Comme ganadero j’ai un souci parce que mes toros se livrent au cheval et il faut vraiment qu’ils aient de belles réserves pour aller jusqu’au bout. J’ai pu voir les blessures sur mes toros graciés. Comme ils avaient été très braves, ils ont poussé énormément. Celui qui l’est moins ne pousse pas, la pique ne rentre donc pas autant. Il faut préparer le toro à ce combat, tu te rends compte de ce qu’on leur demande en vingt-cinq minutes ? C’est pour ça que pour approuver une vache je lui demandais avant 120 muletazos et là je suis passé à 160, 180 et même 200. Parce que ce fond de race me servira pour le futur mâle qu’elle aura et ça fait qu’il durera beaucoup plus. Jamais on n’a autant exigé des toros et jamais ils n’ont atteint un tel niveau. Des toros de plus de cinq cents kilos auxquels on demande de pousser aux piques, de galoper à la cape, aux banderilles et de prendre soixante muletazos. Tu te rends compte du fond que doivent avoir ces toros ! C’est grâce à eux qu’on voit des œuvres d’art extraordinaires appelées faenas. Qu’on ne nous raconte pas d’histoires, la façon dont humilient les toros depuis quinze ans ça n’existait pas avant, ce n’était pas comme ça. C’était à mi-hauteur, ils se laissaient faire mais n’humiliaient pas avec cette lenteur et cette classe. C’est vrai qu’on n’en voit pas tous les jours non plus, mais quand même ! Chez Cuvillo tu as beaucoup de toros avec une classe incroyable, la tête dans le sable et avançant doucement dans la muleta, d’où l’œuvre d’art qu’on voit après avec Morante ou d’autres. C’est ce qu’on recherche tous, moi avec un peu plus de moteur.
— À partir de quel moment, de quelle année, ressens-tu que le toro que tu cherchais te ressemble, que c’est un Margé ?
— À partir de 2005. Je franchis là un palier dans mon élevage avec le toro « Ajustador » qui me donne plus de bravoure, plus de caste avec autant d’humiliation mais avec ce moteur dont je parlais. Toutes les figuras qui ont toréé mes toros sont tous sortis par la grande porte. Tous, sans exception. Mais mets-toi à la place de l’apoderado d’une figura, et je l’ai été au plus haut niveau, donc je sais de quoi je parle, s’il doit choisir dans une feria parmi Victoriano, Cuvillo, Garcigrande, Margé ou Miura, qu’est-ce que tu penses qu’il va prendre ? Il va choisir ce qui va moins « molester » son torero, moins l’obliger et lui permettre de souffler le plus possible. Même s’il est persuadé, comme Roberto Domínguez, que ma ganaderia est excellente et qu’elle est au plus haut niveau. Mais si j’étais apoderado de Roca Rey et que tu me proposes Margé ou Cuvillo, je vais prendre Cuvillo. Et je ne leur en veux pas, parce que je sais. Je faisais pareil quand j’étais apoderado. Parce qu’avec Margé il va falloir aller un peu plus au charbon, que le torero donne un peu plus de lui-même. (…)
Antonio Arévalo dédicacera son livre à Dax ce week-end ( précisions à venir).
Le jeune matador Jerezano Cristobal Reyes, bien connu dans le sud-ouest et protégé de notre ami Christain Lamoulie vient d’annoncer sa rupture avec Israel Lancho qui l’apodérait jusqu’à maintenant. Rupture amicale bien entendu comme l’indique le communiqué. Cristobal s’est rapproché de k’ancien matador de Jerez lui-aussi Soto Paula, pédagogue reconnu.
Medina del Campo (Valladolid). 2/3 de plaza.
Toros de El Capea pour rejones et de Núñez del Cuvillo pour la lidia à pied. Le 3ème, « Hatero », Nº175, de Cuvillo, fa été gracié, le 4ème « Ignorado », vuelta al ruedo.
Diego Ventura, silence et deux oreilles
Cayetano, palmas et oreille
Marco Pérez, deux oreilles et la queue symboliques et oreille.
Tout a été dit sur l’un sur l’autre, sur les toros, sur les incidents, accidents de parcours ou ce que l’on a pu juger comme des injustices.
Reprenons si vous voulez bien me lire avec indulgence ce que je garde de cette feria.
Et ces quelques mots s’adressent tout particulièrement à mes deux voisines de balconcillo, mère et fille, aficionadas gourmandes d’explications, d’une curiosité scrupuleuse , sensibles à l’art et aux qualités de tel ou tel torero.
Bravo mesdames de vous interroger sur le bien fondé de décisions du palco, sur les manifestations bruyantes ou par trop silencieuses d’un public différent les 1er et 2ème jours du troisième.
Premier jour donc: une demie arène d’un public assez connaisseur, et comme il avait raison, après l’échec ( refus de voir) de Talavante à son premier toro, mais une merveille de toreo original, profond, savant, d’Alejandro à son second .
Daniel Luque a retrouvé avec bonheur son ancienne plaza française fétiche, réconciliant ainsi Dax et Bayonne, tandis qu’une autre de mes voisines me déclarait sur un ton péremptoire et entendu: » ici c’est Bayonne, on ne distribue pas les oreilles comme à Dax » Tout faux madame, tout faux.
Le neveu du grand Juan Mora actuait en troisième, ne démérita pas, avec un toreo modeste et cependant courageux.
De la novillada piquée je garde l’image d’un Pedro Luis téméraire autant que courageux, et d’un Chicharro techniquement au point. De la bonne graine de toreros.
Il parait que Lalo de Maria va prendre l’alternative la semaine prochaine? Ah bon?
Le soir nous avons profité de l’audace de l’excellent torero Colombien Juan de Castilla, entendu brailler pendant toute sa faena Molina à qui le public complaisant fit obtenir une oreille de petite catégorie, mais on eut beaucoup de plaisir à voir Christian Parejo plein de volonté et de finesse couper lui une oreille de poids à son adversaire.
Il parait qu’il y eut du mic-mac lors de la novillada sans picador, c’est bien dommage, et nous n’en parlerons pas.
In fine le morceau de choix: la corrida de clôture , avec le monstre sacré , le numéro UNO incontestable, celui qui remplit les arènes et cela à juste titre: Andrès Roca Rey. Le chef de lidia était le meilleur horloger de l’escalafon, celui qui arrête les toros comme le temps, et le troisième le nîmois Adrien Salenc « Adriano ».
Juan Ortega, vêtu de rose très pâle et or nous gratifia à son second d’une des plus profondes faenas que j’ai pu voir depuis deux ans. Il pincha et enfonça ensuite une entière immédiatement efficace qui ne lui valut pas la moindre pétition d’oreille, juste une belle ovation au tiers, alors que Roca Rey dont je suis un grand partisan avait coupé les deux de son premier, malgré une épée caida, trasera et de travers… Expliquez moi, tout le monde était il aveugle.?
J’ai une autre explication la langueur extrême , la douceur, la sérénité d’Ortega ont été polluées par une épouvantable musique de foire absolument pas en phase avec ce qui se passait en piste, un dzim- boum- boum de chef- lieu de canton , à faire fuir les oreilles bien faites.
Le répertoire de la musique de Bayonne est très court, on eut droit plusieurs fois au même morceau, sur des faenas de style et de rythme ou cadences différents.
Je refais le film, pardonnez moi, bon lot de Zacarias Moreno, bien fait, de la tête , supportant bien deux piques et gardant du gaz longtemps.
Très grande faena de Juan Ortega à son second, , pinchazo et entière, ovation qui aurait dû lui valoir au moins une vuelta.
Roca Rey, grande faena à son premier et épée défectueuse bien que d’effet immédiat: 2 oreilles
A son second bonne faena, moins complète cependant qu’à son premier mais estoconazo sin puntilla en place: 2 oreilles.
Adriano: honnête exercice avec des naturelles rejetant le toro au plus loin l’obligeant à des replacements nombreux, bonne épée: 1 oreille.
Le dernier toro était parait-il affecté d’un défaut de vision, le torero demanda son changement mais ne l’obtint pas.
Sic transit gloria mundi!
Merci a Roca Rey de donner autant de joie et d »émotion sans jamais être vulgaire et immense merci à Juan Ortega d’avoir su arrêter le temps avec le bout des doigts.
Jean François Nevière
Plaza de toros de los Campos Góticos, Palencia, Castilla y León. Dernière de la Feria de San Antolín. Casi lleno.
Toros de Núñez del Cuvillo,
•JOSÉ MARÍA MANZANARES, oreille et oreille.
ROCA REY, palmas et deux oreilles.
GINÉS MARÍN, palmas et deux oreilles.
Arènes Daimiel , Ciudad Real . Trois quarts d’entrée.
Taureaux Adolfo Martín , avec une bonne présentation et un jeu généralement varié.
CURRO DÍAZ , ovation et ,applaudissements
MANUEL ESCRIBANO , ovation et deux oreilles
CARLOS ARANDA ,applaudissements et oreille
Arènes d’Illescas , Tolède. Corrida. Environ un tiers d’arène
. Toros de Pallarés, Benítez Cubero (1er et 2e) et El Montecillo (5e bis), bien présentés, bien qu’inégaux dans l’exécution et la finition. Le sobreroo d’ El Montecillo s’est démarqué, avec de la
profondeur. Les autres sont de race plus juste.
DAVID GALVÁN, oreille après avertissement et oreille après avertissement
FRANCISCO JOSÉ ESPADA, oreille et ovation après avertissement
DAVID DE MIRANDA, ovation et ovation
Arènes de Palencia, Castille et León. Plus des trois quarts d’arène . Taureaux de Guiomar Cortés de Moura, bien présentés.
SERGIO GALAN, oreille et ovation.
DIEGO VENTURA, deux oreilles et deux oreilles et une queue.
LEA VICENS, oreille et ovation.
Arènes de San Sebastián de los Reyes . Derniere de la féria. Demie-arène. Des taureaux de Hnos García Jiménez et Olga García Jiménez.
DAVID FANDILA ‘EL FANDI’, oreille et deux oreilles.
MIGUEL ÁNGEL PERERA, ovation et deux oreilles.
DIEGO GARCÍA, deux oreilles et ovation.
Ejea de los Caballeros, Saragosse . Première de la feria. Un tiers d’entrée. Des taureaux de Salvador Domecq.
SEBASTIÁN CASTELLA, silence et oreille.
ALBERTO ÁLVAREZ, deux oreilles et deux oreilles.
DANIEL LUQUE, oreille et oreille.
Arènes de Cabra , Cordoue . Corridas . Demi-entrée. Les taureaux de José Benítez Cubero et La Palmosilla, bien présentés le 6ème de La Palmosilla qui a été récompensé par une vuelta.
GUILLERMO HERMOSO DE MENDOZA, deux oreilles, oreille et oreille.
BORJA JIMÉNEZ, deux oreilles, oreille et deux oreilles et queue
Peralta, Navarre – Taureaux de Hnos Martínez Pedrés
Lalo de María, silence et ovation avec saluts
; Alejandro Chicharro, oreille et oreille à deux vueltas après une forte pétition
Cid de María, silence et ovation.
Villanueva del Campo, Zamora –
Novillos de Montalvo
Daniel Medina, silence et vuelta après avertissement ;
Cristiano Torres, ovation après avertissement et oreille après avertissement.
Cerceda, Madrid –
Novillos d’ Ángel Luis Peña
Javier Zulueta, oreille et ovation ;
et Rubén Núñez, oreille et silence.
Pedrajas de San Esteban, Valladolid –
Novillos de Río Grande
Diego Bastos, deux oreilles et une oreille ;
et Cristian González, oreille et oreille.
Temps clément, 2/3 d’entrée. 4 Novillos de Camino de Santigo tous monopiqués et 2 erales du même fer. Lot bien présenté, igual de trapio, negros, meilleurs 2è et 5è. Banderilles partagées entre Nino et Clément aux deux premiers.
Président: Georges Marcillac. Assesseurs: Jean Louis Montastruc et Pascal Coomans.
Avant le début de la novillada, Miguel Darrieumerlou a remis en piste un prix coup de cœur des critiques taurins à Brigitte Calvet, Présidente du club taurin de Seissan et à sa cuadrilla.
Niño Julian (céleste en argent):1 pinchazo, 1 entière 1 oreille et 2 pinchazos, 1 entière applaudissements.
Clément Hargous (aubergine et or):1 entière, 4 descabellos, vuelta et 1 entière, 1 pinchazo, 1 avis, 1 entière, 1 oreille.
Andy Martin (blanche neige et argent): 1 pinchazo, 1 entière foudroyante, 1 oreille et 1 entière, 1 oreille.
Triomphateur l’an dernier ici même, Nino Julian a été un ton en dessous cette année. A son faible premier à noter 2 bonnes séries à droite. Brindé à Clément, il accueille son second par largas de rodillas suivies de
2 vueltas de campana. Après une pique bien dosée par Gabin Rehabi il subit 2 accrochages à gauche avant de le cadrer en derechazos.
Pour sa 1è novillada piquée, Clément Hargous qui a bénéficié du meilleur lot, a su tirer son épingle du jeu. Son premier accepte bien le capote. Après un brindis à Brigitte Calvet,à la muleta il démontre sa noblesse surtout sur sa corne droite; dommage pour les aciers. A son second accueilli par 2 largas de rodillas, il poursuit par 2 capotazos avant une demie enroulée. A la muleta il montre son envie avec de bons passages sur les 2 rives.
La surprise est venue d’Andy Martin, récent vainqueur du bolsin de Nîmes, il a su saisir cette opportunité. Avec son premier qui se délectait avec la muleta et surtout à son second avec des chicuelinas ajustées, une faena de qualité et une grande estocade. Bref une sortie a hombros méritée.
Invité à saluer par Andy à l’issue de la novillada, Jean Louis Darré, ému, a reçu une grosse ovation de la part du public. vation méritée par la qualité du bétail présenté quand on connait la difficulté du travail de ganadero.
Belle après midi taurine et félicitations aux membres de la pena « Fiesta Brava » de Seissan pour l’organisation.
JJ Joaniquet
Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). Desafío ganadero. Un quart.
Toros de Saltillo (1º, 2º , 3º) et Valdellán (4º, 5º , 6º),
SÁNCHEZ VARA, silence après avis et silence
RUBÉN PINAR, ovation et silence
DAMIÁN CASTAÑO, vuelta al ruedo et ovation
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