Mme Marie-Françoise NADAU, Maire de Parentis-en-Born, a annoncé officiellement les dates de la Feria SEN BERTOMIU 2025. Les fêtes parentissoises seront de retour dans leur période traditionnelle du calendrier des Ferias du Sud-ouest.
Les 2 novillada auront lieu le 09 et 10 août à 18h00.
Plaza de toros de Valencia. Deuxième de la Feria de la Comunidad Valenciana. Un tiers.
Novillos de Rocío de la Cámara et Cortijo de la Sierra (6º).
DIEGO BASTOS, silence après avis et oreille
ALEJANDRO CHICHARRO, ovation et oreille après avis
ALBERTO DONAIRE, silence après avis et oreille.
Alberto Donaire a été transféré à l'Hôpital Clinique Universitaire de Valence après avoir subi une intervention chirurgicale à l'infirmerie des arènes pour une cornada par empalement et déchirure avec rupture des sphincters de l'anus de trois ou quatre centimètres". En outre, le jeune homme a subi « plusieurs coups sur le devant de la poitrine, sur le cou et sur l'épaule gauche », selon le rapport médical signé par le Dr Cristóbal Zaragoza, qui qualifie la blessure de « grave ».
Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). Dernière de la Feria de Otoño. Lleno de ‘No hay billetes’.
Toros de Fuente Ymbro,
PACO UREÑA, palmas après avis, ovation et silence
ROCA REY, oreille après deux avis et blessure.
Le rapport médical officiel complet est le suivant :
« Plaie par corne de taureau sur la face postérieure du tiers proximal de la cuisse droite, avec deux trajectoires dont une de 15 cm en avant qui détruit les muscles ischio-jambiers et meurtrit le nerf sciatique et encore 15 cm vers l’intérieur qui provoque des dommages au muscle grand fessier. Il a été opéré sous anesthésie générale à l’infirmerie des arènes et a ensuite été transféré à la clinique La Fraternidad Mupresa de La Havane. Pronostic sérieux, qui l’empêche de poursuivre le combat. Signé Docteur García Padrós / García Leirado’.
VÍCTOR HERNÁNDEZ, oreille après avis et ovation. Il est passé à l’infirmerie après avoir tué le 5ème.
Tarde dont on espérait beaucoup (lleno) et qui s’est terminée par 2 matadors et un banderillero à l’infirmerie. Les toros de Fuente Ymbro très bien présentés avec des pitons astifinos, faisaient se poser quelques questions sur leur comportement: pour la plupart sans fixité à la cape, derrotant beaucoup à la muleta (d’où les blessures) et grattant le sable tout au long de la faena, cela laissait présager des lidias intéressantes et une tarde à étudier dans les écoles.
Paco Urena voit le premier sortir mansote et sans se fixer à la cape. Les piques sont poussées mais trasera et pompées. A droite le toro ne suit pas. Sa corne gauche parait meilleure mais la 2 ème série est accrochée. A l’estocade, la demie épée est en place mais la main droite est touchée par un derrote du toro, sans conséquences.
Roca Rey accueille un second qui parait un peu meilleur, mais sans plus de fixité. La première pique est spectaculaire la seconde plus légère. L’entame de faena à genoux par cambiada puis une série de derechazos porte sur la public. mais dès la seconde série de derechazos, le tendido 7 se manifeste faisant pression sur le maestro. Sur les naturelles suivantes le toro serre, et Roca Rey finit par se faire prendre : cornada qui le soulève puis chute sur la nuque et repris par un coup de corne à travers la manche! Il ira néanmoins donner une dernière série de derechazos devant le 7 (qui entendra une bronca de grande catégorie venue de tous les autres tendidos), avant de partir à l’infirmerie avec une oreille méritée. Le palco entendra aussi une bronca du 7 pour avoir accordé cette oreille (la pétition était largement majoritaire). Victor Hernandez rencontre les mêmes problèmes son toro accueilli par des suertes variées à la cape va seul aux piques et sort suelto. Ses séries seront bien liées, meilleures les naturelles, mais ne régleront pas les hachazos du toro. Après des bernadinas risquées, l’estocade entière lui permettra de couper une oreille. Les 3 toros suivants seront moins toréables encore et hormis le changement dans l’ordre de sortie, (Hernandez toréant le 6 ème en 5 ème position et Urena le 5 de Roca Rey en dernier) peu de choses à signaler, Au 4, Urena donne une faena classique en se croisant et en toréant de près, terminant par des naturelles à pieds joints.
Hernandez voit son puntillero pris au sol sur une chute et victime d’un coup de corne et lui -même, dans les naturelles suivantes, recevra un coup de plat de corne au visage qui aura sans doute des conséquences mais sans l’empêcher de terminer sa faena et de rester soutenir Urena au dernier toro. Ce dernier était totalement intoréable pour Urena.
Plaza de toros de Las Ventas, Madrid. 21.412 espectadores.
toros de Victoriano del Río,
FERNANDO ADRIÁN, palmas, silenc et ovation après avis
BORJA JIMÉNEZ, vuelta al ruedo après avis, silence et silence
On croirait que Victoriano réserve à Madrid ses toros encastés alors qu’on les a vus sortir si mal ailleurs. Le lot du jour de belle présentation, avait de la caste, de l’agressivité, de l’humiliation et se retournait dans les leurres comme des chats, notamment sous les pecho. Face à eux, il fallait s’accrocher ce qu’ont tenté avec beaucoup d’énergie et d’entrega les deux combattants du jour. Au premier, Adrian, puisqu’il s’agit d’un mano a mano, donc de competencia, s’en va à porta gayola et le toro ayant continué jusqu’à l’autre bout de la piste, enchaine par des farols à genoux au long des barrières et des chicuelinas de bon son. A la pique le toro se défend d’abord puis pousse mais à la seconde, il sort suelto. A la faena, le toro qui a de la caste et de la violence répète dans le leurre: la faena est bien menée à droite, à gauche le toro est plus compliqué. L’estocade basse et pulmonaire prive le torero de tout trophée.
Son second, accueilli par larga aux barrières et véroniques, est mené à la pique où il s’engage peu. A la faena, initiée par doblones et derechazos, le toro se retourne vite. Les série à droite sont de qualité à gauche c’est moins évident. le toro domine le travail. L’estocade en place mais tendida et d’effet lent ne permet à nouveau aucun trophée.
Le cinquième est compliqué. Pourtant Adrian entame sa faena à genoux par passe cambiada et derechazos mais subit une première voltereta sur cette série. Il enchaine donc sur les passes fondamentales et offre une superbe série de naturelles. Sur la suivante, nouvelle voltereta. A la suite de quoi on constate que le toro n’a pas réellement été dominé. Après des bernadinas serrées, 1/2 épée et deux descabellos. le salut est pour une faena d’émotion, mais il y a division d’opinions.
Borja Jimenez va 3 fois à porta gayola! A son premier il enchaine sur des véroniques applaudies. Tito Sandoval poussé aux planches par le toro donne un tercio de piques majeur. Le toro poursuit les peones jusqu’aux barrières et montre sa caste. A la faena, les doblones assis sur l’estribo se poursuivent par de bons derechazos mais le toro serre au pecho. Plus compliqué à gauche, Borja le change de terrain et lui donne une grande série de naturelles suivie de doblones spectaculaires, mains très basses qui provoquent l’ovation. malheureusement pinchazo au premier essai et entière desprendida. Le public lui demandera de donner une vuelta protestée sur d’autres tendidos.
A son second, la larga est suivie de chicuelinas de grand son. La faena commence encore par des doblones enchainés sur derechazos à genoux. Sur les séries à droite, le toro serre et 2 désarmés successifs interviennent sur des derrotes du toro. 1/2 épée en place après pinchazo al encuentro et 3 descabellos. Le 6 ème est le seul quatreno il s’avère compliqué malgré sa noblesse, et il a moins de transmission que ses frères ainés, notamment à gauche. Le nouvel échec à l’épée (tombée) enlève tout espoir de succès. Une bonne tarde, animée, où on ne s’est pas ennuyé un seul instant: quand il y a des toros, il y a une corrida!
Il semblerait que le Milieu Taurin ait pris conscience des dommages causés par la disparition de OneToro tv, chaîne de télévision dédiée à la corrida. L’irresponsabilité des téléspectateurs étant ce qu’elle est, les limites de la technologie ne permettront pas de réduire significativement le volume du piratage (3 télépectateurs sur 4 en Europe, 9 sur 10 en Amérique latine). Un des boss de Onetoro tv le confiait au quotidien ABC : « certains banderilleros à qui on verse des droits importants regardent la télé sans payer l’abonnement ».
D’autre part il semblerait que les émoluments versés aux consultants (quelques « grands » noms de la tauromachie) seraient royaux. Jusqu’à 5000 euros par tarde, murmure-t-on, cela reste à vérifier… Mais au bout du compte tout cela est plutôt encourageant : avec une meilleure gestion les espoirs ne sont pas éteints. La chaîne continue d’ailleurs d’émettre avec des rediffusions et des reportages et elle n’a jamais formellement renoncé définitivement.
Si on est pragmatique la clé de la survie de la chaîne ce sont les droits à l’image. Sur ce chapitre certains toreros se sont manifestés spontanément auprès de la chaîne : Curro Díaz, Miguel Ángel Perera, Daniel Luque, José Garrido ou Borja Jiménez. A l’ABC toujours, Rosario Perez a souligné le poids de cette dépense qui s’élève en moyenne à « 75 745 euros de droits dont aux banderilleros: 16 824. Fait curieux : à Madrid, les droits des banderilleros représentent 14 % ; À Malaga, ils montent à 45 et il ne reste que 55 à l’empresa pour qu’elle les distribue aux toreros. Seulement pour les droits des banderilleros et des picadors, nous avons payé plus de trois millions d’euros »
Il semblerait que les figuras les plus en vue se soient inquiétées elles aussi de la situation, directement ou par l’intermédiaire de leurs apderados auprès des dirigeants la chaîne. Il y aura donc une nouvelle réunion entre la direction de la chaîne et les représentants des toreros le 18 octobre prochain ce qui est encourageant. On devrait y remettre tout à plat. Tous les négociateurs le savent tant que l’on se parle, il y a de l’espoir. Ainsi et c’est positif, le Milieu Taurin que l’on dit sclérosé a pris la mesure des dégâts causés par l’arrêt éventuel de One Torotv. C’est déjà bien ! Fera-t-il le pas nécessaire pour sortir de l’ornière ? Il faut y croire… car c’est l’intérêt bien compris de toutes les parties : il vaut mieux moins que rien du tout (comme on l’a vu en France dans un autre domaine) avant qu’il ne reste que les yeux pour pleurer…
Pierre Vidal
PS Il faut souligner les efforts des chaines autonomes (régionales) et particulièrement de Canal Sur ce week-end mais elles ne pourront jamais palier à l’absence d’une chaîne dédiée à la tauromachie télévisant toutes grandes férias.