La novillera du Puerto Myriam Cabas a été grièvement blessée lors du IIIe concours de novilladas sans picadores à Villamanta (Madrid). Un incident qui s’est produit face au sixième de l’après-midi. Elle est entrée à l’infirmerie où, en plus d’être soignée pour une blessure au menton, elle a été opérée pour une cornada dans le tiers proximal de la jambe droite, face externe avec une trajectoire descendante et vers l’intérieur de 15 cm qui déchire le muscle tibial antérieur et touche le tibia, le laissant exposé. Pronostic : grave
Juan Ortega est passé à l’infirmerie à l’issue de la mort du cinquième toro.
Le torero de Triana est allé à l’infirmerie après avoir tué le cinquième taureau, qui lui a donné deux coups dans un vilain saut périlleux lorsqu’il a commencé la faena. Juan Ortega a été traité à l’infirmerie pour une ponction avec hématome à l’intérieur du mollet de la jambe gauche et une ponction continue dans la région prétibiale gauche, en attente d’étude, selon le rapport médical officiel de Las Ventas.
dernières nouvelles ce matin de Roman sur son compte X (ex twitter) ce mardi matin: l’opération s’est passée à la perfection. Je commence la récupération. pas de photos tristes » il ajoute un emoil souriant.
Le matador franco-espagnol Roman Collado « Roman » a été très grièvement blessé cette après-midi à Vic-Fézensac par le second toro de « los Maños » : « coup de corne avec une triple trajectoire; une d’entre elles avec un orifice d’entrée et de sortie, rupture des vaisseaux du scrotum ». Il a reçu de premiers soins à l’infirmerie des arènes puis il a été transporté à l’hôpital de Mont-de-Marsan. La corrida a été interrompue pendant plus d’une heure avant de reprendre.
Le 11 mai à Las Ventas, jour anniversaire de la mort de Pepe Hillo tué de trois coups de cornes tous mortels par « Barbudo », le jeune et aussi talentueux que courageux torero mexicain Leo Valadez à pris par son premier toro de Fuente Ymbro » Hichezo » à deux reprises qui l’une comme l’autre auraient pu lui être fatales.
A la première le piton se glissa sous l’empeigne de sa zapatilla et le matador se trouva soulevé la jambe tendue vers le ciel pour retomber ensuite sur la tête, n’échappant que par miracle aux deux cornes immenses qui le cherchaient au sol.
Quelques minutes plus tard, après une faena engagée, audacieuse et belle, quoique difficile à extirper de ce toro compliqué et plein de genio, le torero se profila pour tenter la suerte de mort, bien en face des cornes et n’eut pas le temps de passer la corne droite qui le prit violemment, mollet, ventre et aisselle droites sous ce scalpel , l’envoya rouler sur l’albero de Madrid comme en un sacrifice commémoratif de la mort de Pepe Hillo, en trois points du corps presque identiques, jambe, ventre, coeur.
Deuxième miracle, alors qu’on croit la corne entrée, miracle dont on ne peut plus douter, le torero se releva, le bras tueur, comme brisé tenu par l’autre bras, écarté du corps plié en deux sous la douleur.
Leo Valadez aurait pu, ce que bien d’autres auraient fait, gagner l’infirmerie dans les bras de ses banderilleros, mais il tint à rester jusqu’à la mort de son adversaire. L’oreille qu’alors il aurait peut être reçue sur « la toile cirée » de l’hôpital ne lui fut pas accordée et personne d’ailleiurs ne la réclama, choqué par l’évènement. Saisis de peur pour lui, rassurés de voir le jeune maestro encore debout de manière incompréhensible, les spectateurs ne lui offrirent qu’une belle salve d’applaudissements, salaire de son extraordinaire courage.
On sut très vite que la corne n’était entrée nulle part et qu’une luxation de l’épaule droite avec possible fracture du bras droit étaient probables, transport à l’hôpital de la Fraternité et la vie continue…
Le pire n’est jamais sûr, heureusement, mais quelle honnêteté faut il à un homme pour risquer ainsi sa vie en échange de celle du toro, tout droit entre les cornes.Hier à Las Ventas les superbes toros de Ricardo Gallardo ont entretenu dans le public un climat de risque et de beauté dont surent l’honorer les deux vrais triomphateurs de cette tarde.
Roman et Leo Valadez, unis l’un et l’autre avec une hombria remarquable.
Merci à eux de nous avoir montré de manière différente ce qu’est l’engagement sincère des vrais toreros devant des toros bravos.
C’est le jeune Jaime Padilla fils du banderillero célèbre du même nom et neveu de Juan José Padilla neveu du « cyclone de Jerez » qui clôturera le trio de la novillada sans picador de Castelnau. Il sera accompagné au paseo rappelons-le Juan Mi Vidal (le frère du Melli), nouvel espoir de Sanlucar de Barameda et du jeune mexicain Jairo Lopez triomphateur d’Arzacq. La novillada aura lieu le 6 juillet et réunira toutes des ganaderias du sud-ouest: Camino de Santiago, Alma Serena, La Espera, Malabat (dont ce sera la dernière sortie), Astaracq et Le Lartet.
A l’issue de la Tienta, discussion entre (de gauche à droite) Eric Darrière, Ginés Marin et Philippe Bats.
Au lendemain, mercredi 8 avril, de la soirée de présentation des cartel à Dax, Ginés Marín et son banderillero Antonio Chacón se retrouvaient dans la ganaderia de Philippe Bats, Alma Serena, à Aurice. Une tienta de trois vaches pour se maintenir au plus haut de la forme. Ginés marin est depuis toujours un amoureux de Dax, et surtout depuis que le 18 août 2018 où il y a gracié Lebrejo, toro de Santiago Domecq un élevage qu’il retrouvera pour la feria 2024.
En belle forme le Jerezano affrontait une première vache sans grand intérêt. Mais la pression montait très vite avec le second animal où il allait livrer un torero complet fait de subtils changements de main pour parvenir à une faena complète, saupoudré de quelques pechos éclatants. Un animal parfait qui incitait Chacón a demander la permission de poser les banderilles.
Pecho de Gines
Si deux vaches étaient prévues, Philippe Bats avait bien compris que la première ne comptait pas. Il en faisait sortir une troisième bien supérieure à la précédente. Elle permettait a Ginés Marín de dévoiler toutes ses qualités et d’éprouver un plaisir indicible de toréer… Ces figures, que suivait avec une grande attention Eric Darrière, le président de la commission taurine dacquoise rêvait sûrement de les revoir le 15 août prochain. Là aussi Antonio Chacón prenait les banderilles mais se faisait faisait bousculer spectaculairement comme Philippe Bats venu lui porter secours.
Banderilles d’ Antonio Chacon
Un fin mouvementé pour ces beaux moments de tauromachie.
» La lettre aux aficionados » écrite par Juan Leal, a eu un large écho et un profond retentissement ici et ailleurs. Il m’avait été conseillé de ne pas la publier. Je n’ai pas hésité à le faire et je ne le regrette pas. Nous sommes un site indépendant, libre et tout le monde peut y prendre la parole à condition que les choses soient dites avec respect, sans haine ni méchanceté. Ce qui est le cas dans cette missive de Juan Leal, tout le monde en conviendra.
Journaliste professionnel depuis 48 ans (carte n° 44 321) je me distingue de la cohorte des revisteros d’occasion qui se réclame un peu vite de cette profession. Le journalisme est un métier dont nul ne peut se prévaloir indument -c’est illégal, rappelons-le au passage- qui comporte des responsabilités, des devoirs et des risques. Il faut l’exercer dans les règles déontologiques fixées par la chartre de cette profession. Cela vaut pour l’information taurine aussi.
De ce point de vue, il est naturel qu’un torero s’exprime librement sur sa tristesse, son amertume, son sentiment d’injustice. Nous le ferions pour un éleveur, un organisateur, un apoderado, etc. Les toreros sont au cœur de la Fiesta. Ce sont des artistes, des créateurs, et on a vu à Paris qu’ils étaient les plus convaincants pour ce qui est de défendre notre passion. Leur engagement, leur générosité, leurs sacrifices méritent notre considération avant tout. Ils ont d’autres choses à dire que des sempiternels commentaires techniques. Il faut les écouter et les entendre.
Les temps ont changé, les mentalités –et le fonctionnement- du milieu taurin doivent évoluer elles aussi si on veut assurer la pérennité de la corrida perpétuellement contestée, rappelons-le. Il y a chez l’aficionado un désir de transparence, une volonté de comprendre le pourquoi des choses et un souci d’équité. Ce ne pas se renier que d’y faire droit. Il n’est pas facile non plus, il faut en convenir, d’assurer la continuité, l’avenir de la culture tauromachique en des lieux cruciaux pour son futur. Il faut donc entendre les arguments de chacune des parties.
Les mérites de Juan Leal ne peuvent être contestés. Ce sont des faits. Il a payé cher le droit d’être un torero reconnu, invité dans les plus grandes férias en France comme en Espagne (Madrid, Bilbao, Pampelune notamment). Combien de coup de cornes ? Combien de gestes héroïques ? Il a un concept du toreo bien précis qui s’inspire du maestro Ojeda, torero d’époque s’il en est. Le Sanluqueño consacré par le public, dut affronter lui aussi en son temps une minorité critique que tout le monde a oubliée aujourd’hui.
A la pression physique inhérente au métier de torero, s’ajoute la dureté morale d’une profession soumise aux pressions multiples et parfois à l’injustice. Face à tant d’exigences, un seul mot : respect !
Le novillero Clemente Jaume , originaire de Béziers, a conclu un accord avec l’homme d’affaires et agent Juan Antonio Medina pour diriger sa carrière pour une durée indéterminée. « Je suis très heureux qu’une personne sérieuse et professionnelle, qui a une philosophie différente de la tauromachie et qui m’apporte beaucoup, dirige ma carrière », a déclaré Clemente Jaume. Clemente Jaume, a disputé sa première novillada de la saison devant les utreros de Valverde le 20 avril, à Saint Martin de Crau, en France,.