Après avoir été blessé alors qu’il mettaut à mort le sixième toro de Arauz de Robles samedi soir, Juan Fernando Molina (triomphateur de la corrida des « promesses ») a été opéré dans un hôpital d’Albacete après avoir été examiné à l’infirmerie de Bayonne. Après la corrida, Molina a commencé le voyage de retour à Albacete avec de la fièvre et de fortes douleurs, c’est pourquoi à son arrivée dans la capitale de La Manche, il a subi une intervention chirurgicale d’urgence. Les examens ont montré que les cloups de cornes avaient 12 et 10 centimètres de profondeud.
Le torero d’Albacete devra être hospitalisé pendant plusieurs jours et son intention est d’être présent à ses prochains engagements à Albacete et Dax.
Juan de Castilla a été opéré avec succès à la Clinique Belharra de Bayonne où il est opéré des deux graves coups de corne – dont une avec deux trajectoires de 25 et 10 centimètres – qu’il a subies dans les arènes de Bayonne. « Dieu merci, c’est une bonne nouvelle », déclare Jesús Salas, l’apoderado de Juan de Castilla, après son intervention réussie : « La corne est passée à quelques centimètres de l’anus. Heureusement, aucun organe n’est touché». La corne est entrée par l’arrière de la région inguinale, soulevant le torero, qui est resté suspendu. Le Colombien est soigné pour deux graves coups; un plus étendu, mais propre avec deux trajectoires. Une de 25 centimètres sur la jambe gauche, un autre de 10 centimètres ; et un second coup de corne, plus profond, qui remonte presque jusqu’à l’anus.
Le torero franco-valencien Román a été soigné à l’infirmerie des arènes de Requena après avoir été attrapé par le premier toro de l’après-midi alors qu’il entrait à matar. Selon le rapport médical, le torero souffre d’une « fracture de la cinquième côte droite, d’une fissure de la quatrième côte droite et de la cinquième côte gauche, ainsi que d’une blessure à la mâchoire gauche ».
Román s’est jeté droit sur le toro de Luis Algarra, perdant l’équilibre à la sortie de la rencontre et tombant au sol, restant à la merci de l’animal. qui le chercha le prit à terre, procurant des moments de grande angoisse, la corne passant près du visage et du cou du torero. Finalement, il a été récupéré par les banderilleros et emmené dans le callejon. Malgré cela, dans une démonstration de courage, Román revint vers le toro et le tua en piste.
Morante de la Puebla continue de se remettre des blessures qu’il a subies le 10 août dans les arènes de Pontevedra, avec une amélioration ces derniers jours qui l’a amené à se fixer comme objectif de réapparaître le 3 septembre prochain dans les arènes de Melilla, même si sa présence n’est pas encore assurée.
Une information avancée par le journaliste d’El Mundo, Zabala de la Serna. Par conséquent, même si la reprise est quelque peu lente, elle reste dans la période de 15 à 20 jours initialement estimée.
Après s’être testé dans l’élevage d’Álvaro Núñez, l’inconfort causé par la blessure de Marbella continuent de nuire à la condition de José Antonio. Le Sévillan a informé les sociétés respectives qu’il honorera pas les engagements pris à Almería, Linares, Alcalá de Henares, Palencia et Colmenar Viejo.
À l’absence de Morante de la Puebla sur l’affiche de demain – remplacé par Pablo Aguado – de la féria de Cuenca s’ajoute celle d’Andrés Roca Rey, qui, selon la société MaxiToro SL, a présenté un rapport médical pour un traumatisme au pied gauche subi le 21 août à Bilbao, ce qui l’a amené à abandonner la corrida de mardi à la Féria de San Julián.
Dans les prochaines heures, l’empresa rendra officiel le nom du remplaçant du péruvien. Jusqu’à présent, le cartel était composé de Fernando Adrián et Pablo Aguado, qui remplace Morante de la Puebla, face à des toros de Román Sorando. Finalement Roca sera remplacé par Daniel Luque.
A surveiller car Roca Rey est à l’affiche de Bayonne vendredi 29 Août.
Avant sa comparution samedi aux arènes de Lachepaillet rencontrons le jeune et brillant torero colombien Juan de Castilla. Il sera un des favoris de cette « jeune garde » qui sera présentée dans le ruedo des arènes de Bayonne le samedi 30/08/2025 face à des toros de Francisco Javier Araúz de Robles pour Juan de Castilla, Dorian Canton, José Fernando Molina, Víctor Hernández, Rafael Serna. Le grand espoir de l’aficion latino-américaine sera le chef de lidia de cette passionnante opposition entre ces promesses du toreo. Le meilelur des cinq combattra le sixième toro.
En attendant samedi rentrons dans son intimité, découvrons la face cachée du toreo avec son habillage avant sa récente corrida de Cenicientos, vu en exclusivité pour corridasi par le photographe Philippe Gil Mir qu’il soit remercié ici.
Nous vivons depuis quelques jours un moment extraordinaire dans le déroulé de cette temporada 2025, la résurrection de l’Aigle de Lima, Roca Rey, et la petite mort du Génie de la Puebla, Morante.
Les deux événements sont-ils liés comme nous le croyons ?
Menons notre enquête :
Tout a commencé dans le callejon des arènes du Puerto de Santa Maria, au cours de la corrida du 9 aout, par le sermonage de l’ainé, 45 ans dont 28 ans d’alternative, au cadet pour ne pas avoir respecté un point du règlement taurin andalou.
Mais le cadet, 28 ans dont seulement 10 ans d’alternative, venant d’outre atlantique, connaissait-il ce règlement andalou ?
C’était un peu le Papa qui sermonnait le Petit comme on le voit sur les photos.
Jusqu’alors le Génie marchait sur l’eau, coupant partout des oreilles, souvent généreuses comme à Madrid ou Pampelune, bien soutenu par son parti politique, Vox, dont il est devenu un agent d’influence.
Quand Morante torée, maintenant c’est toute la Reconquista qui est célébrée. Conservateur il est comme son toreo est conservatoire de passes et autres curiosités taurines.
Le lendemain, le 10 aout, Morante se fait prendre par son toro à Pontevedra avec pour conséquence deux estafilades sur une cuisse, estafilades à soigner et l’empêchant de toréer, lui faisant perdre pied dans sa marche triomphale de Covadonga à Grenade.
Jusqu’à cette date l’Aigle de Lima, Roca Rey, faisait une saison plutôt discrète, toujours mal servi au tirage au sort disait son entourage, mais l’on connait depuis bien longtemps cette chanson qui veut que lorsque le succès n’est pas là, c’est la faute à pas de chance au sorteo.
Jusqu’alors l’héritier des Conquistadors faisait plus penser à Cabeza de Vaca perdu dans les bayous américains qu’à Pizarro conquérant le Pérou.
Mais dès le lendemain de la blessure du Génie le sorteo devient subitement favorable pour Roca Rey à Dax, le 15 Aout, à X, à Bilbao, le 21 entre autres, les toros sont « désoreillés » partout, alors que le Génie se repose, et repousse sans arrêt sa date de reprise puisqu’il lui faut soigner maintenant les lèvres de ses cicatrices….convalescence sans fin lui faisant perdre ses prestations attendues à Malaga et Bilbao.
Alors que penser ?
Les deux événements sont-ils liés par la psychologie du cadet libéré de la pression de l’ainé et maintenant de l’ainé subissant la pression des triomphes du cadet ? sans doute.
A Bilbao plus de billets avaient été vendus pour la corrida du Génie que pour celle de l’Aigle. Pour la première fois le N°1 n’était plus le leader des guichets, mais le deuxième…il était donc opportun pour le cadet de tout donner pour reprendre la place perdue, ce qui fut fait, et de quelle manière…trois oreilles qui auraient pu être quatre.
Joselito et Belmonte se sont parait-il affronter 53 fois en mano a mano.
Attendons alors sereinement la reprise de Morante et que les organisateurs se décident à monter cette affiche que nous attendons tous, celle du Reconquistador et du Conquistador réunis dans les arènes, de Covadonga à Lima, ce serait beau.
Hommage de Roca Rey au « Lion » Iván Fandiño, torero d’origine basque (né à Orduña), hier à Bilbao. Iván a fait ses premiers pas à l’école de tauromachie de Bilbao et a eu sa chance dans ces arènes, où il a affronté six toros. Il a rencontré Andrés à Lima en 2012, alors qu’il était encore novillero, et n’a partagé l’affiche avec lui qu’une seule fois, à Duitama, en Colombie, le 10 janvier 2016, tous deux sortant par la Puerta Grande.
Iván est devenu immortel le 17 juin 2017, alors qu’Andrés se préparait à affronter son deuxième toro à Grenade. Andrés n’a pas été informé de la tragédie afin de ne pas être affecté émotionnellement, tandis que ses compagnons de cartel, Ponce et El Fandi, pleuraient la perte irréparable et douloureuse de leur compagnon.
Andrés Roca Rey, référence incontestée dans le monde de la tauromachie et « Parrain » du Projet de promotion de la culture taurine d’Andalousie 2024, a franchi une étape dans son engagement envers les nouvelles générations : il a fait un don de plus de 30 000 euros aux écoles taurines d’Andalousie, réaffirmant son rôle de mentor et d’allié des jeunes aspirants toreros.