Plaza de toros de Puertollano, Ciudad Real – Novillada mixte.
Novillos de El Madroñal (1º et 4º), Virgen María (2º et 5º) et Luis Algarra (3º et 6º), l’ensemble modeste de présentation et mal défendu mais noble.
Le cinquième (Virgen Maria) vuelta al ruedo
• LEA VICENS, silence et silence
• MARCO PÉREZ, ovation et deux oreilles
• OLGA CASADO, ovation et deux oreilles et la queue
Olga Casado a laissé une forte impression lors de ses deux passages par son courage, son officio et son élégance. Elle a fait preuve de variété aussi face au dernier débutant à genoux au centre et concluant par une entière d’effet rapide qui lui vaudra un rabo sans discussion. Olga a ainsi confirmé les qualités qu’elle avait montré lors du festival madrilène en faveur des victimes des inondations. Durera-t-elle ? Est-elle LA torera que nous attendons depuis si longtemps ? C’est encore tôt pour le dire mais elle en prend le chemin. Bien à son second Marco Pérez, très à son aise face un noble animal de Jean Marie Raymond. Il tuera en deux fois. Léa Vicens malheureuse avec les rejons de muerte.
Hier à Aguascalientes (Mexique) le banderillero Edgar Camacho, de Diego Sánchez a reçu une forte blessure à la cuisse droite, touchant la veine fémorale, ce qui a provoqué une hémorragie importante après avoir été attrapé par le quatrième toro de l’après-midi de Corlomé, qui l’a également plaqué contre la barrière.
José Luis Martínez, chirurgien en chef d’Aguascalientes, a décrit l’accident comme « un coup de corne dans la veine fémorale de la cuisse droite, qui affecte le faisceau fémoral droit ». De plus, Edgar souffre également d’un « traumatisme crânien » dû à la violence de l’accident lorsque le taureau l’a secoué dans les airs et l’a coincé contre les planches. Par la suite, le banderillero a été stabilisé à l’infirmerie pour être transféré dans un centre médical, en demandant des donneurs de sang pour transférer le torero d’argent.
Le torero Emilio de Justo a été opéré ce dimanche matin à Plasencia, par le Dr Emilio Sánchez Barrado, d’une blessure interne de 12 centimètres dans la région dorsale de la cuisse gauche, subie hier lors du combat du premier taureau de Jandilla dans les arènes françaises d’Arles. Malgré que l’animal l’ait pris à deux reprises Emilio de Justo, blessé, s’est rétabli et a continué l’après-midi, coupant les deux oreilles du taureau et en sortant en triomphe des arènes d’Arles.
Metéo : Pluie vent et fraicheur; paseo retardé de 30 minutes pour débâchage de la piste. Entrée réduite.
Roman : silence et deux avis, silence
Christian Parejo : une oreille et deux oreilles
Solalito : salut et silence
Les organisateurs méritent des félicitations pour avoir sélectionné un lot avec une belle présentation, mettant en valeur des toros au physique irréprochable. Cependant, le comportement dans l’arène laisse à désirer.L’ensemble du lot s’est montré decasté, manquant de la vivacité et de la puissance attendues. Quelques-uns ont tout de même réussi à exprimer une certaine noblesse, offrant des moments appréciables. Malheureusement, le manque de bravoure a globalement marqué cette présentation, laissant un goût d’inachevé chez les spectateurs.
Roman
Dans l’arène, le toro est sur la retenue. Il part directement au cheval, sans intervention de la cuadrilla. Une série de doblones se déroule sous les applaudissements du public. Aucune mise en suerte n’est effectuée lors des deux dernieres pique La charge se révèle franche. Le toro a tendance à se diriger vers les planches. Les premières naturelles se montrent compliquées, alors que le public réclame l’estocade plusieurs pinchazos interviennent avant le coup fatal, le bajonazo, avis.
Ce quatrième toro présente le même comportement que les précédents. Lors des deux rencontres avec le cheval, le public crie contre le picador, exprimant son mécontentement. Roman entame par une série de derechazos avec application, et quelques applaudissements se font entendre en témoignage de son habileté. Les naturelles sont exécutées avec soin et profondeur, illustrant ainsi la technicité du torero mais sans alegria . Enfin, deux tentatives sont nécessaires, sans que le coup fatal soit véritablement dans l’esprit, marquant l’incertitude de l’issue dans cette épreuve.
Christian Parejo
Il accueille son premier toro avec alegría à la cape. Il reçoit une seule pique. Le matador réalise une belle série à la cape, captivant le public dès les premières passes. En plein centre, il cite de loin le toro qui charge avec détermination. Il a un bon sitio, et la série de naturelles transmet une belle émotion. La musique résonne, le président ayant judicieusement attendu avant de la lancer. Les derechazos suivants se déroulent près des planches. Mathieu Guillon intervient brillamment. Christian Parejo termine avec quatre manoletinas et conclut par une épée entière et efficace.
Le cinquième toro remate dans les planches. Christian Parejo réalise de jolies véroniques et le met correctement en suerte, recevant une seule pique. Mathieu Guillon est applaudi pour sa pose de banderilles. Le torero, appliqué dans ses faenas, fait vibrer le public avec puesto et alegría. L’émotion dans la faena de Christian Parejo est sincère, contrairement à Roman, il reussit à garder le toro dans le vuelo. Enfin, l’épée est exécutée de manière parfaite.
Solalito
Solalito accueille avec élégance, à la cape, un toro réfléchi, captivant les regards dès l’entrée en piste. Cependant, aucune mise en suerte n’est observée, bien que la charge se révèle franche. Le toro, manso, semble davantage participer à des rencontres qu’à un véritable tercio de pique. La série à droite se montre compliquée, mais Solalito parvient à offrir une série de naturelles exécutées avec douceur, lesquelles transmettent une émotion palpable au public. Dans un moment de tension, le torero se fait prendre violemment, laissant l’arène dans l’angoisse. Pourtant, il revient avec détermination sous les applaudissements chaleureux des spectateurs. La mise à mort complexe, met en lumière les difficultés de fixer le toro. Solalito tente à trois reprises avant de parvenir à conclure, suscitant avis et réflexions quant à sa prestation.
Solalito débute ensuite avec une série à la cape agréable, captivant l’attention du public par sa maîtrise. La première charge au cheval est marquée par une bravoure certaine, et dans un moment de tension, le cheval est renversé. Sous les applaudissements nourris du public, Solalito pose avec précision les trois paires de banderilles cherchant à montrer sa détermination à couper une oreille. Face à un toro manso, il parvient à exécuter quelques séries, démontrant son art et sa détermination. La série de naturelles en plein centre est exécutée avec une émotion palpable et une profondeur remarquable, laissant le public en admiration. Dans un dernier effort, Solalito réussit à fixer le toro pour les dernières derechazos, terminant sur une note vibrante. L’épée, bien que légèrement de côté, s’avère efficace et vient couronner sa prestation sous la pluie et dans la nuit et le froid.
« D’Ordóñez à Clemente, l’itinéraire d’une tauromachie », soirée de la Peña Antonio Ordóñez de Nîmes le mardi 22 avril…
Programmé en Arles le samedi de Pâques et « répété » à Nîmes pour Pentecôte, Clemente mérite l’attention des aficionados nîmois.
C’est pourquoi la Peña Ordóñez a souhaité proposer un rendez-vous pour le rencontrer autour d’un thème « D’Ordóñez à Clemente, l’itinéraire d’une tauromachie ».
Animé par Joël Bartolotti et en présence du maestro Clemente, à l’Hôtel C Suites le mardi 22 avril à 19h : Apéritif et Dîner débat.
Les fêtes de Bayonne 2025 s’annoncent prometteuses avec l’annonce du cartel de la corrida blanche des fêtes de Bayonne, après celle de la corrida rejon .
Le mystère autour de la figuras toute la semaine ajoute une dimension qui a réuni les aficionados bayonnais à la mairie vendredi soir.
Les organisateurs ont voulu faire de cette corrida un événement. 25 ans d’alternative pour celui qui est devenu une figura du toreo et qui a triomphé de nombreuses fois dans les arènes de Lachepaillet. Il s’agit de Sébastien Castella.
Lors de cette soirée, Yves Ugalde s’est exprimé devant une audience nombreuse, marquée par la présence du maire ainsi que des membres de la commission taurine.
Il va affronter seul l’élevage de la Ganadéria Pedraza de Yeltes dont on garde ici à Bayonne le souvenir avec Daniel Luque qui a flirté avec l’indulto en 2019 lors de la corrida Goyesque .
Cristobal rentre d’une campagne triomphale au Mexique où il a indulté un toro et coupé deux oreilles et la queue de son ultime samedi dernier. Rentré ce mercredi à Jerez, c’est à l’entraînement que nous le retrouvons aujourd’hui avant son départ demain matin pour son rendez-vous de Saint Martin de Crau ce samedi avec les Escolar Gil.
Cristobal revient tout d’abord sur ce début de temporada très enrichissant pour lui, qui lui donne un excellent entraînement pour les corridas qui s’annoncent à lui dans les prochaines semaines. Le moral est au beau fixe après les succès sud-américains il se sent vraiment prêt.
Son triomphe à Cenicientos l’an dernier lui a ouvert bien des portes et apporté une grande confiance. Dans sa vie personnelle , la naissance de son premier enfant avec sa compagne de toujours lui apporte maturité et responsabilité.
Saint Martin de Crau est une étape importante pour son retour en temps que matador de toro devant un aficion français pour laquelle il a un immense respect et qu’il compte bien impressionner.
Au passage il ne peut s’empêcher de glisser un mot de remerciement à celui qu’il appelle « abuelo »,Cristian Lamoulie, le grand aficionado roquefortais qui l’accompagne depuis ses débuts de novillero sans picador et avec lequel il garde des relations bien au-delà du professionnel.
Après son passage en France et avant son retour à Ceret, Cristobal a son grand rendez-vous avec Las Ventas. La confirmation dans la première place du monde a été gagnée à Cenicientos mais il sait qu’il devra sortir le meilleur pour convaincre l’aficion madrilène. Son style et sa détermination devraient le lui permettre.
En conclusion Cristobal est plus prêt que jamais plus convaincu que jamais de son avenir dans une profession qui est probablement l’une des plus difficile du monde. Il nous confiait en partant que si longtemps il avait cru qu’une bonne faena suffisait il é&tait maintenant convaincu que la suerte suprême est primordiale et suivant les conseils de Ruiz Miguel il pratique assidûment le careton. Suerte Maestro espérant un retour triomphal dans sa ville de Jerez et peut être un jour un paseo dans les arènes de la calle Circo .
Ce samedi soir, la Peña Adrien Salenc organise une conférence à la Cuevas de la Peña Taurine de Dax. Le rendez-vous réunit un public de tout âge, dans une atmosphère conviviale animée par Hugo Lavigne, qui mène l’entretien.
Au cours de cette rencontre, le matador Adriano se dévoile à travers le récit de son parcours. Avec un sourire chaleureux et une voix vivante, il transmet la joie que lui inspire la tauromachie, partageant ainsi la passion qui irradie chacun de ses gestes. Il rappelle notamment ses visites en ce lieu emblématique et relate sa découverte de la tauromachie lors d’une corrida à Rejon à Arles, soulignant qu’il a toujours considéré cet art comme l’objectif de sa vie et l’équilibre essentiel de son existence.
Au fil des anecdotes, Adriano revient sur ses débuts à Madrid, évoquant la vie en communauté, les tentations de la vie nocturne et la nécessité de forger une carapace d’acier face aux défis du quotidien. Chacune de ses histoires est empreinte d’un souvenir positif qui témoigne de la richesse de cette période formatrice.
Adriano qui parle de Olivier Baratchart tout en le regardant
Dans un élan d’émotion, le matador évoque également des figures marquantes de son parcours : il parle du maestro El Juli et de son apoderado, et met en lumière sa relation quasi filiale, établie depuis quinze ans, avec Olivier Baratchart, dont l’anniversaire est célébré ce jour même. Chaque élément de cette conférence offre ainsi une immersion authentique dans l’univers de la tauromachie, où tradition et passion se rencontrent dans une symphonie de récits intimes et mémorables.
Entre les questions de Hugo Lavigne et les interventions parfois nombreuses du public, l’échange s’installe de manière dynamique et enrichissante. Le matador évoque ses relations avec les éleveurs de toros à travers les tentaderos, qui lui permettent de mieux appréhender la patience et de se préparer mentalement à chaque corrida. Il exprime son intérêt pour la génétique des toros.
Le meneur de l’entretien revient sur des échecs formateurs, comme celui de Dax en 2024 avec Aigre Douce, lors duquel il perd les trophées à l’épée, ou encore celui d’une corrida organisée par la Ganaderia de Pedraza à Yeltes, avec un lot qui aurait pu lui permettre de triompher. À l’issue de cette corrida, il se fait opérer de l’épaule pour soigner une blessure datant de 2017 et entame une rééducation soutenue par sa famille et ses amis.
Il enrichit son univers artistique en s’adonnant à la lecture et au cinéma, entre autres passions qui complètent son parcours atypique. Il revient aussi sur divers succès, notamment à Bayonne lors de la Goyesque et à Arles devant les toros de la Ganaderia de Victorino Martin, en illustrant chacun de ces moments par de riches anecdotes.
Pour 2025, il se montre prêt à revenir au premier plan des toreros français, à l’instar de 2022, et il espère triompher à Dax. L’issue de ce défi sera dévoilée au mois de mai.