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Viva Espana-Jerez », pregon taurin héroïque à Jerez

 

Pregon taurino a cargo de Almuneda Martinez

Les voûtes renaissance du couvent de Santo Domingo ont retentis des accents de la liberté et de l’héroïsme lors du pregon taurin donné par Almuneda Martinez, Présidente de la Province de Cadiz, en cette veille de féria del Caballo. Le prégon a commencé aux accents de la marche de Cadiz écrit en 1812 pendant le siège par les troupes de l’envahisseur français. « Viva Espana-Jerez » était le cri de guerre des garochistas de Jerez qui de Bailen à la reconduite à la frontière retentit pour la liberté de l’Espagne . Les garochistas n’étaient autres que les gardiens de toros du campo andalou qui avaient délaissé leurs troupeaux et combattaient dans leur costume de travail, celui de rejonéadors qui firent la célébrité de la place de Jerez. Almuneda poursuivit cet hymne à la liberté dans la tauromachie et le toro dans une époque où elle est attaquée de toute part, engageant L’aficion à regarder ver le futur de la fiesta national. La province et la ville ont monté l’exemple en soutenant la novillada avec picadors symbole de l’avenir de la fiesta

Après les discours, les actes, Ce vendredi commence le concours d’accoso y déribo et samedi la fameuse novillada que tous attendent avant même l’alumbrado du parc de féria.

J.D

PS A noter que la novillada d’ouverture de la féria de Jerez sera télévisée en différé par Canal Sur Toro; One Toro Tv présentera la corrida du vendredi.

MADRID: Une belle carrosserie peut cacher un très mauvais moteur.

Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). Sixième corrida du cycle de la San isidro

Jeudi 15 Mai

21500 entrées

Au cartel : Paco UREÑA ovation et silence

         ,David GALVAN  silence et silence

              Alejandro CHICHARRO  qui confirmait l’alternative silence après avis et silence

6 toros de José Enrique FRAILE de VALDEFRESNO

Tout le monde était prêt à prouver sa bravoure, son courage, son aficion. Je ne sais pas si Alejandro CHICHARRO avait bien choisi la couleur de son traje …(jaune et or, il parait qu ça porte malheur) mais rien ne se déroula comme prévu.

Le temps était clément, il se mit à pleuvoir violemment au sixième, ce qui chassa les plus impatients

Les trois maestros étaient pleins de bonne volonté et d’envie de triompher et il ne se passa RIEN

Les meilleurs subalternes s’appliquèrent dans leur tâche, d’ailleurs Ivan Garcia et Fernando Sanchez saluèrent après avoir banderille le sixième (un certain YEGÜESERO)

Le tendido sept ne perdit jamais patience. Le public fut d’une patience incroyable.

Les six toros étaient magnifiquement présentés entre 575 et 650 Kg, armés comme des cuirassés, propres et luisants comme un carrosse.

Et que se passa t-il ?

RIEN.

J’aurais aimé vous dire…Mais NON. RIEN.

On peut être triste , Paco a eu  maintes occasions de nous prouver sa valeur et son courage, nous nous souvenons tous de cette terrible cornada qui lui fit perdre totalement son œil gauche. David Galvan est sans l’ombre d’un doute un torero de grand talent. Et surtout le jeune CHICHARRO a montré l’étendue de son talent et de son entrega tout au long de son parcours de novillero, ce n’est pas le jour de Madrid qu’il allait flancher.

Tous les trois sont venus buter sur le pire obstacle : un lot de toros manses , inconsistants, imprévisibles, décourageants!

Moralité : Une belle carrosserie peut cacher un très mauvais moteur.

Charles FIGINI

https://videos.toromedia.com/videos/embed/52b486cc-42f9-4d36-8e9c-54a08fa5ff3e

Le rendez-vous de San José del Valle

Saint Etienne du Grès

Seissan: tienta au « Soleil d’Or »

Tienta avec Carlos Olsina à la ganaderia Margé


Le Cercle Taurin Biterrois organise une tienta avec Carlos Olsina à la ganaderia Marge. Cette tienta sera suivie d’une soirée avec animation musicale dans le patio du CTB ou chacun pourra rencontrer notre torero biterrois.

Ouvert à tous:

– 17h Tienta avec Carlos Olsina à la Ganaderia Margé,

5€ de participation. (Gratuit pour les membres du CTB).

– 20h Soirée au CTB animée par Eric, assiettes tapas 5€, boissons 2,5€ et bouteille de vin 10

MERCI JEAN-YVES !

L’intrépidité d’Escribano vue par Jean Yves Blouin

Je voudrais remercier ici Jean Yves Blouin pour son apport précieux lors de cette féria d’avril de Séville. Tous les jours il nous a fait vivre ce grand moment de la temporada avec des textes précis, rigoureux et des photos pertinentes, déclenchant l’appareil à l’instant T. Tout cela il l’a fait bénévolement -cela va sans dire mais ça vieux mieux en le disant-, dans des conditions difficiles d’un tendido de la Maestranza, travaillant pour nous souvent jusqu’à trois heures du matin dans sa chambre d’hôtel. C’est une belle preuve d’aficion et de générosité de sa part qu’il faut saluer et vous avez été nombreux à le suivre tous les jours. Jean-Yves présentait à Séville une exposition de photos qui a eu beaucoup de succès par ailleurs.

Nous allons essayer de rester sur cette bonne note -celle que nous a montré Jean-Yves- dans les jours qui viennent avec un suivi de l’ensemble de la San Isidro, de Jerez, de Sanlucar, de Nîmes, de Vic, etc.

Merci Jean-Yves.

Pierre Vidal

Emilio de Justo triomphe à Jerez de Los Caballeros

Arènes de Jerez de los Caballeros , Badajoz – Pleines aux deux tiers. Taureaux de Domingo Hernández, bien présentés avec un bon jeu.

  • EMILIO DE JUSTO, qui remplaçait Morante de La Puebla deux oreilles et deux oreilles
  • LUIS DAVID ADAME , deux oreilles et deux oreilles
  • TOMÁS RUFO , une oreille et une ovation

Arènes de Valence, Communauté Valencienne. Samedi. Corrida à l’occasion de la fête de la Vierge des Désemparés . Un tiers de l’entrée.

Novillos de la Casa de los Toreros, bien présentés et variés.

  • BORJA ESCUDERO, silence et silence.
  • ALBERTO DONAIRE, ovation après avertissement et ovation.
  • NACHO TORREJÓN, silence et vuelta

Arènes de Valence, Communauté Valencienne. Dimanche. Festival au profit des personnes touchées par le DANA. Un tiers de l’entrée. Novillos d’Álvaro Núñez , bien présentés et généralement bons.

  • ENRIQUE PONCE, oreille.
  • VICENTE BARRERA, oreille.
  • JOSE MARIA MANZANARES, une oreille.
  • ROMÁN, oreille avec pétition de la seconde.
  • SIMON ANDREU, silence après avertissement.

Toreo de salon propagandiste de la corrida ? mon cul!

Zazie , pas la chanteuse,non, la Zazie de Queneau ne l’aurait pas envoyé dire à l’agent de la ville de Paris qui a dressé procès- verbal au club taurin Culturaficion pour avoir osé pratiquer le toreo de salon dans les arènes de Lutèce, les beaux vestiges gallo romains de Paris situés dans le 5eme arrondissement, juste en face de l’entrée de l’ancienne maison de Jean Paulhan.

La mairie de Paris condamne pour prosélytisme les joyeux aficionados qui se livrent au bel exercice qui consiste, cape en main, à mimer le mieux possible les gestes de réception et les passes fondamentales offertes à un taureau évidemment absent.

Mais pour l’équipe de la mal nommée Hidalgo, il faut d’abord interdire, au nom de quoi ? ensuite sévir et punir financièrement.

Les imbéciles! les jolies touches de rose et de jaune des capes virevoltant sur le sable des arènes de Lutèce, ils ne sont pas capables d’en jauger l’élégance .

D’où vient cette odeur de vilain autoritarisme ? Mais Doukipudonctan disait Queneau.

Jean François Nevière

David de Miranda Triomphe à la Maeztranza

Ce soir, tout Séville toréait dans la rue et jusque dans les casitas de la féria : La porte du Prince s’était enfin ouverte et pas pour une des figuras en tête de l’escalafon, mais un sans grade qui a quand même connu 25 contrats en 2024, mais dont on ne parlait que dans les cercles informés.

 CAYETANO , silence et applaudissements.

• ROCA Rey, silence et applaudissements.

• DAVID DE MIRANDA , oreille avec forte demande pour la deuxième et les deux oreilles.

Pourtant le lot de toros d’El Parralejo, du moins à la sortie des deux premiers, n’incitait pas à l’optimisme : d’une faiblesse insigne (le premier aurait du être changé, mais la présidence n’a pas su voir avant les banderilles qu’il était quasi intoréable en raison de ses multiples chutes). Cela s’est un peu amélioré ensuite, mais certainement pas pour le 4 et le 5 : Ni Cayetano pour ses adieux à Séville, ni Roca Rey n’ont bénéficié d’un sorteo un peu favorable.

Ce fut la chance de David de Miranda de tomber sur les deux seuls qui pouvaient être toréés mais son talent fut aussi de ne pas laisser passer cette chance.

Il s’était déjà signalé par un quite au premier toro de Roca Rey, en gaoneras, mais en repliant la cape derrière son dos et en citant à cuerpo limpio avant de la déployer pour canaliser l’embestida.

Inspirado, le 3 ème, un castano au frontal clair sort avec alegria et est le premier à répondre aux cites des banderilleros. Intelligemment, De Miranda le fait peu piquer et entame sa faena au centre, ce qui commence à être rare, par des naturelles. Le toro n’est pas très fort, avec une faiblesse du train arrière, mais il a du jus et rentre bien dans la muleta.

C’est une arrucina qui déclenchera la musique après 4 séries bien faites dont des naturelles de face à pieds joints. Une nouvelle série à droite sera très applaudie et suivie par un ensemble de Bernadinas de haut niveau en changeant le voyage du toro. S’ajoute à cette belle œuvre une épée dans le haut et foudroyante et le palco accorde la première oreille subissant une bronca pour ne pas avoir accordé la seconde.

Hojalatero qui sort en 6 ème position sera le meilleur du lot : il sera reçu au centre encore une fois par véroniques et peu piqué. Après les statuaires superbes qui entament la faena, rématées par passe du mépris et trincherilla la musique joue. L’embestida du toro reste vive et bien exploitée par David de Miranda en droitières sur 360 degrés à mi-hauteur :

il conserve tout son jus dans les séries suivantes. Une nouvelle arrucina conclut la série à droite suivante et dans les naturelles s’inscrit ce que j’appellerai, faute de connaitre son nom éventuel, une arrucina de la gauche que je n’avais jamais vue ! Suivent à nouveau des derechazos en rond et le taureau charge toujours ! L’estocade est entière contraire et foudroyante et la présidence n’hésite pas cette fois à sortir 2 mouchoirs qui ouvrent la Porte du Prince.

Malchanceux, Cayetano qui a touché les plus faibles, mais aussi Roca Rey, n’ont pu avoir que quelques beaux gestes épars. Triste despedida de Séville pour Cayetano qui a toréé un lot impossible avec beaucoup de dignité.

Andrés Roca Rey El Parralejo Séville 10 mai 2025 © Ferdinand De Marchi

De son côté Roca Rey a montré son savoir-faire, mais à Séville on aime les passes longues qui durent 3 ou 4 secondes et qui sont liées par-dessus le marché (dixit Zocato). Or Roca Rey est plus électrique et enchaîne avec force et rapidité ses muletazos, ce qui peut être très beau à voir mais ne correspond pas forcément au style de la plaza.

Son premier est sorti faiblard et il n’a rien pu faire. A son second, il entend la musique pour des séries liées des olés pour un pendule de la gauche, mais après pinchazo, l’estocade desprendida ne permet aucune récompense.

Grand moment en ce 10 mai à Séville, où les rues étaient pleines de sourires ce soir !

Jean Yves Blouin (texxte et photos ) et Ferdinand de Marchi photo

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