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Nîmes : la grande feria de Pentecôte

Dans un peu plus de deux semaines va débuter la feria de pentecôte de Nîmes. De très belles affiches nous attendent avec les meilleurs toreros du circuit : Morante de la Puebla, Alejandro Talavante, Sebastien Castella, José Maria Manzanares, Daniel Luque, Juan Ortega, Miguel Angel Perera et Borja Jimenez. Et aussi des élevages de taureaux prestigieux : Garcigrande, Garcia Jimenez, Victoriano del Rio, Robert Margé, Victorino Martin et Fermin Bohorquez.

Marco Perez l’étoile montante va prendre l’alternative des mains de Morante de la Puebla et Alejandro Talavante le vendredi 6 juin avec des toros de Garcigrande (une semaine avant sa despedida de novillero – seul contre six – dans les arènes de Madrid)

le Torero français Clemente va effectuer le dimanche 8 juin un geste rare qui l’honore : affronter le matin une corrida de Victoriano del Rio et l’après midi une corrida de Robert Margé

Borja Jimenez affronte seul six taureaux de Victorino Martin pour sa confirmation d’alternative à Nîmes et il y aura un mano à mano explosif à cheval entre Diego Ventura et Lea Vicens.

Nous retrouverons aussi Lalo de Maria (qui a pris l’alternative à Nîmes l’année dernière) et Juan Pablo Sanchez (un torero mexicain de qualité qui revient à Nîmes 15 ans après son alternative). Une novillada sans picador gratuite sera proposée le vendredi matin avec 4 novillos de la Paluna pour javier Cuartero, Mathias Sauvaire, CLOVIS et Israel Guirao. Ne pas oublier la traditionnelle novillada de la cape d’or le samedi matin avec des novillos de Talavante pour Eduardo Neyra, tomas Bastos et Victor.

Guichets des Arènes : 4 rue de la violette – BP 61480-30017 Nîmes Cedex 1
Téléphone : 0 891 701 401 (0,225 € la minute) depuis la France et +33 4 66 02 80 83 depuis l’étranger

L’alternative de Marco Perez en direct sur Onetoro tv

Gimeaux

Seule une oreille pour Lama de Góngora…

… Coupée à un novillo de vuelta, « Lunero » N°61, le 1er d’un excellent lot d’Alain et Frédérique Tardieu dont le meilleur sera gardé pour la fin, mais le jeune novillero Tomás González s’avéra trop inexpérimenté face à la bravoure et la noblesse encastée du pupille du Mas des Bruns.

Torero élégant au corte sévillan, Paco Lama de Góngora réalisera la faena de l’après-midi devant un excellent novillo, bravito sur l’unique pique, noble et réceptif d’entrée par la droite, se montrant plus long à l’allumage sur l’autre corne avant de s’y employer avec allure. Le final droitier intensifiera l’intérêt avant une belle estocade qui nécessitera l’usage multiple du verduguillo, faisant baisser la récompense.

Court d’entrée, le colorado s’avérera de meilleure composition après ses deux piques, s’employant à la 1ère. Dorian Canton peu à peu s’adapta à ses exigences, l’embarquant avec technique sans trop l’obliger. La faena sera d’un intérêt croissant, mais le Béarnais pêchera avec l’épée.

Le dernier Tardieu, pour Tomás González, ne se fera pas prier pour s’employer avec forces et pousser sans retenue le groupe équestre, de meilleure tenue la seconde, valant à J.L. Aillet, le piquero de turno, une belle ovation. Fort, puissant avec de la race dans la muleta, il mit d’entrée en difficulté à gauche, le novillero d’Alcoriza qui parviendra à rectifier un peu le tir en fin de parcours sur la corne droite. Il y avait trop de toro pour lui qui s’arrima, mais qui connut aussi quelques difficultés avec les armes.

Francisco Lama de Góngora : Oreille

Dorian Canton : Salut

Tomás González : Silence

Entrée trop timide sous un beau soleil printanier. Pst : J.Y. Planell. Sofiane piqura les deux premiers, Jean-Loup-Aillet le dernier et sera ovationné. Les novillos ne seront pas banderillés pour cette fiesta campera. Journée hommage à Rose, disparue il y a peu….

(Communiqué – Th. Llopir)

Site de l’association TO

Villeneuve de Marsan annonce son cartel pour la corrida

L’attente a pris fin hier soir, alors que Villeneuve de Marsan annonce enfin son cartel pour la corrida du 5 août 2025 avec l’affiche, signée par la talentueuse photographe montoise Jennifer Harispe, met en lumière toute la grandeur et la majesté de la cape de paseo. Avec un choix artistique soigné, elle illustre parfaitement sa touche artistique.

Les toros de la Ganaderia Camino de Santiago. Comme en témoignent les photos ci-dessous, ces toros promettent un spectacle à la hauteur des attentes, alliant puissance et noblesse.

Les aficionados auront le plaisir de voir évoluer trois maestros au style bien distinct :

🔹 Antonio Ferrera, torero d’audace et de créativité, connu pour son approche singulière de la lidia. 🔹 Juan Leal, le Français au tempérament explosif, dont l’engagement et la sincérité attirent tous les regards. 🔹 José Garrido, élégant et technique, prêt à offrir des faenas pleines de finesse et de maîtrise. Ce cartel original promet un rendez-vous tauromachique inoubliable, où se croiseront tradition, émotion et art. Le 5 août 2025, l’arène de Villeneuve de Marsan

Nicolas Couffignal

Tentadero du Dimanche « Seissan avec Adour Aficion » (seconde partie)

Actuellement, les regards se tournent vers Las Ventas, mais au cœur du Gers, un village vibre aussi au rythme de la tauromachie. À Seissan, avec son maire aficionado, la Peña Fiesta Brava et les arènes du Soleil d’Or, la passion est bien vivante. Ce dimanche, sous un soleil éclatant, le deuxième tentadero de la Ganadería du Camino de Santiago se déroule en public, attirant une foule nombreuse qui s’installe à l’ombre des voiles couvrant une partie des tendidos. Dans cette ambiance chaleureuse et attentive, Pablo Hernandez , Moreno Leal et Jules Dujol lidient trois vaches, offrant un spectacle pour un public familial et de découverte.

Picador Gabin Rehabi

Le spectacle commence dans le patio de caballo. Un hommage est rendu à l’ancienne présidente du club, Brigitte Calvet. Une plaque commémorative est dévoilée, suivie d’une minute de silence empreinte de respect. Puis, les applaudissements s’élèvent, saluant son engagement et son héritage.

Pablo Hernandez

Pablo accueille avec délicatesse la vache, déployant sa cape dans un geste empreint de douceur. La vache avance avec allégresse, portée par une énergie sereine. Le pouvoir par la douceur guide chacun de ses pas.

Dans un élan gracieux, elle galope vers le cheval, son regard fixé sur lui comme attiré par une force invisible. Une connexion subtile s’établit entre eux. À la muleta, le novillero, avec son temple et son alegria, trouve le juste équilibre entre maîtrise et plaisir. Son approche fluide et inspirée permet de varier les passes, donnant à la faena une richesse et une profondeur uniques. Chaque mouvement devient une expression de son art, où douceur et fermeté se conjuguent pour sublimer l’instant. La vache, observée avec attention par le ganadero, révèle sa nature authentique. Avec assurance, elle incarne l’essence même de la noblesse animale.

Maxence entre en scène avec maîtrise et relâchement. Ses faenas à mi-hauteur captivent, et le public, conquis, savoure l’élégance de son art. Le Maestro Richard est content de sa prestation

Moreno Leal

La vache a montré une charge similaire à la précédente face au cheval, conservant puissance et régularité. Sans défaut, elle confirme sa solidité et son comportement irréprochable à la cape et la muleta .

Moreno Leal accueillr à mi-hauteur traduit une finesse technique qui lui permet de gérer avec douceur et fermeté le premier contact avec la vache . Cette maîtrise crée une fluidité naturelle dans le déroulement de la faena. Enfin, sa manière de citer de loin sur les naturelles démontre une confiance et un sens aigu du rythme.

Jules Dujol

Bien que la dernière vache ne possède pas toutes les qualités des précédentes, elle offre à Jules une précieuse occasion de s’entraîner. Malgré quelques difficultés, le futur novillero travaille avec sérieux, appliquant les conseils du Maestro.

D’autres élèves ont également fait leur entrée : Hugo Alquié, un nouveau venu, et Maonie. Un événement majeur pour l’éleveur, marqué par un bon esprit de camaraderie. Le public, ravi, a vécu un beau moment d’aficion, découvrant la base de la corrida et, peut-être, de futurs figuras.

La journée se clôture avec le maire et les acteurs réunis au centre du ruedo. On ne peut que féliciter et l’engagement de la pena Fiesta Brava .Rendez-vous le 7 septembre pour la novillada piquée avec Juan Molas, Javier Zulueta, et Julio Norte complétera le cartel avec son style affirmé devant des novillos de la Ganaderia Camino de Santiago

Nicolas Couffignal Texte et photo

Tentadero un dimanche dans le Gers  » Au Cantaou  » ( 1er partie )

Le Cantou, havre de sérénité, offre un cadre enchanteur où la verdure et l’ombre se mêlent harmonieusement, tempérant la chaleur d’un soleil printanier aussi ardent qu’en plein été. La matinale est marqué par un tentadero captivant : deux vaches, âgées de 18 à 24 mois, issues de la prestigieuse Ganadería Santiago Domecq, sont testées par El Rafi et les élèves passionnés d’Adour Aficion.

Picador Gabin Rehabi

Je constate qu’il est devenu rare, ces derniers temps, que les lidias ne se terminent plus par des simulations, ce qui est regrettable. La première vache, dotée d’un joli trapío, se distingue par son comportement manso. . Après sa rencontre avec le cheval, son comportement évolue,sa charge est courte, mais elle embiste avec détermination .

Les rencontres montent en puissance. El Rafi démontre une grande maîtrise technique, maintenant la vache dans la muleta avec la même assurance que la veille. Le public aficionado, attentif et respectueux, observe le silence nécessaire à ce moment crucial pour l’éleveur et pour l’avenir de la vache, tout en appréciant le travail du matador. Les tentaderos sont aussi une précieuse opportunité pour les élèves d’Adour Aficion, qui peuvent ainsi mettre en pratique l’enseignement reçu à l’école.

Le premier est Pablo Hernandez et Moreno Leal, qui suivent attentivement les conseils du Maestro. Il parvient à s’arrimer à l’exigence de la vache, s’adaptant à son comportement avec précision et maîtrise.

La seconde vache ne semble pas avoir les défauts de la première. Après la pique, son comportement change. Elle va a menos. Cela n’empêche pas le matador de s’entraîner à varier les passes, jusqu’à réussir à faire des naturelles à droite. El Rafi trouve l’inspiration au travers cette vache.

Cette matinée s’achève dans une ambiance chaleureuse, où chacun profite d’un moment de détente sous l’ombre bienveillante des arbres. Les échanges se font naturels, ponctués de rires et de discussions animées sur les instants marquants de la journée. Autour d’un repas partagé, la complicité se renforce, créant un véritable instant de communion entre tous les participants.

Texte et photos Nicolas Couffignal

Le Casino Jerezano remet ses prix taurins 2024

Le gotha taurin de jerez s’était donné rendez vous dans les arènes de la ville ce matin pour la remise des prix taurins 2024 du Casino Jerezano la plus ancienne pena tarurine de la ville qui fête cette année son 175ème anniversaire.

Si les autorités politiques de la ville du parlement andalou et de la députation étaient bien présente, les récipiendaires manquaient à l’appel. Diego Ventura se faisait infiltrer le pied afin de pourvoir toréer cette après-midi, et Jose Mari Manzanarez avait un emploi du temps professionnel surchargé, ce sont donc leurs apodérados qui les leur transmettrons.

Rencontre avec Marc Serrano, parrain du Printemps de l’Aficion 2025 à Nîmes…

Avec un premier volet ce mercredi dans la propriété du picador Mathias Forestier où il a participé à un tentadero de deux novillos de Charlotte Yonnet, Marc Serrano a étrenné par là-même son rôle de parrain.

Ce vendredi, il était à la Bodega Macarena de Nîmes pour une soirée festive, cette édition du Printemps se terminant dimanche notamment dans les arènes pour une becerrada…

Rencontré en la circonstance liée à ses 25 ans d’alternative, Marc est revenu sur cette nouvelle casquette de parrain le temps d’un week-end, mais aussi sur tout ce qui fait son actualité…

PRINTEMPS

« Je remercie d’abord le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier car l’initiative de m’attribuer le parrainage est venue de la Mairie pour mettre un petit peu à l’honneur le cadre de mes vingt-cinq ans d’alternative en tant que matador nîmois. Evidemment, ça fait toujours plaisir, je suis né à Nîmes où j’ai pris l’alternative, dans cette arène si importante sur l’échiquier taurin.

Etre parrain, je le prends comme un honneur et quelque chose d’important dans le cadre du partage qui correspond, je crois, aux valeurs du Printemps de l’Aficion. J’ai pu m’en rendre compte à chaque étape de cette manifestation, d’abord avec la sortie au campo au Mas Font-Mounière, chez le picador Mathias Forestier. De nombreux scolaires ont découvert plusieurs facettes de la tauromachie, avec des explications pour lesquelles ils ont visiblement montré de l’intérêt, cheval de picador, tienta….

Hier, vendredi soir à la Macarena, ça s’est aussi bien passé avec un public différent, certes, mais toujours bien intéressé tout au cours de l’échange. Puis dimanche, outre la dimension artistique avec le concours de toiles qui seront exposées en extérieur, je serai bien entendu présent aux arènes pour assister à la becerrada au cours de laquelle se produiront cinq aspirants qui auront là une belle opportunité de se mettre en évidence. Certains d’entre eux seront peut-être plus tard professionnels car on a tous commencé comme ça !

Je tiens à insister sur le fait que ce genre de course est très utile dans le domaine de l’échange et de la transmission, d’abord par le fait que cette becerrada est gratuite et permet donc à tous ceux qui sont intéressés d’y participer. C’est bien comme ça que se fomente l’aficion. Par le partage.

 25 ANS

Mon souhait est effectivement de pouvoir fêter ces 25ans en costume de lumières.  Aux côtés de mon activité professionnelle, je m’entraine au quotidien. Je tiente assez régulièrement, ce qui représente une activité importante pour entretenir mon toreo, j’ai d’ailleurs d’autres tentaderos à venir en France, on voit donc que mon activité n’est pas arrêtée. Après, il est bien évident que j’aimerais avoir plus d’opportunités, c’est en cela que je tiens à poursuivre régulièrement ma préparation. J’ajoute que ce n’est pas parce que ce sont mes vingt-cinq ans que ça signifie la temporada de mes adieux ! C’est vrai que j’aimerais effectivement les fêter en piste, mais tant que je me sentirai en forme, je continuerai…  

SOLIDARITÉ

Le festival de Méjanes a été une réussite. C’est quelque chose qui m’a toujours tenu à cœur et même si ce n’est pas évident à organiser, c’est un geste fort envers ceux qui en ont besoin, 68.000 € ayant été reversés pour ces trois dernières années, ce qui est assez significatif. Evidemment, cette opération devrait se poursuivre…

DÉFENSE

Nous sommes plusieurs acteurs et à plusieurs niveaux, avec notamment des entités comme l’UVTF, l’ONC, des associations, une partie cachée de l’iceberg qui fait un travail de fond pas toujours vraiment perçue, mais qui est la plus importante. Après, quand il y a eu des problèmes au niveau médiatique avec l’offensive Caron, on a été appelés à pouvoir s’exprimer. J’ai été invité sur plusieurs plateaux médiatiques, avec notamment, pour ma part, deux interventions chez Praud et Hanouna pour les plus marquantes. Je suis allé à Paris de mon propre chef, outre le mouvement de l’association des matadors, car je souhaitais comprendre au mieux ce qui se passait. Je le dois à mon ami Yannis Ezziadi qui a fait jouer ses relations et il faut aussi souligner aussi qu’entre les toreros qui sont « montés » à Paris, l’ambiance était très bonne et on a ressenti une certaine osmose car au fond, tout le monde était très concerné. Dans l’ensemble, les retours de nos interventions ont été positives, d’autant plus que par ricochet, on a pu constater un peu partout une augmentation de la fréquentation. Indirectement, je pense que ça a dû jouer. On ne va pas s’en plaindre ! »

Paul Hermé http://torofiesta.com

Photos : Jean-Luc Jouet 

Tentadero éducatif de la Ganaderia La Espera dans les arènes de Dax: un moment d’aficion

Après une matinée consacrée à la transmission des savoirs et des valeurs taurines, l’après-midi a laissé place à un tentadero riche en apprentissage avec les explications de l’éleveur et des toréros et d’émotion.

Après une matinée dédiée à la transmission des savoirs et des valeurs taurines, l’après-midi a offert un tentadero enrichissant, où les explications de l’éleveur et des toreros ont guidé l’apprentissage et nourri l’émotion. Un public familial, composé d’aficionados passionnés et de néophytes curieux, a suivi avec attention chaque passage de vache. Après chaque lidia, l’éleveur et le torero ont partagé leur regard expert, offrant un éclairage précieux sur les subtilités de l’art taurin.

Trois vaches de la Ganadería La Espera et un taurillon de la Ganadería Grenet ont été lidiés par deux élèves Gael et Marine de l’école Adour Afición, dans un moment où tradition et avenir se sont entremêlés

Picador : Gabin Rehabi

public : Familial et Entre 150 et 300 personnes

Meteo : estivale

El Rafi

Dès son entrée dans le ruedo, la vache affiche un comportement de « mansa con casta », mêlant retenue et caractère. Le matador, avec précision, réussit à exécuter quelques belles véroniques, captant l’attention du public.

Face au cheval, elle enchaîne les charges, oscillant entre bravoure et hésitation. Par sa maîtrise et sa technique, le matador parvient à la fixer dans la muleta, révélant son potentiel et affirmant son autorité dans l’arène.

Son éventail de passes transmet une émotion palpable, chaque mouvement offrant aux spectateurs une lecture précise de la lidia. L’émotion monte crescendo, et le public, séduit par la qualité du travail du matador.

Finalement, il conclut l’exécution dans la querencia du toril, achevant la lidia sous une dernière salve d’applaudissements bien méritée.

Juan Molas

Les véroniques du novillero gagnent en intensité à chaque passe, alliant fluidité et expressivité pour captiver les spectateurs.

La vache, affichant un trapío similaire à la précédente, se distingue par une meilleure fixité, bien qu’elle montre une légère tendance à se diriger vers le toril. Face au cheval, ses charges se révèlent plus franches et déterminées que celles de la vache précédente, traduisant une intensité accrue dans son comportement. Les derechazos, empreints de domination, reflètent pleinement la personnalité et le style affirmé de Juan Molas. Alliant technique et élégance, il laisse une empreinte marquante sur cette faena, portée par une émotion palpable et une connexion avec le public.

Les premiers derechazos gagnent en intensité, le novillero impose progressivement son style et parvient à transmettre une véritable émotion au public. Les naturelles, amples et profondes, mettent en lumière toute la finesse de son toreo. Les séries suivantes confirment sa domination, illustrant parfaitement l’assurance et la maturité qui le caractérisent. Technique et élégance se conjuguent harmonieusement, laissant une impression marquante dans l’arène. Comme pour El Rafi, le novillero de Dax est chaleureusement applaudi par le public. Gael, élève de l’école Adour Afición, fait preuve d’assurance et n’hésite pas à enchaîner les séries face à la vache du novillero.

Hugo Tarbelli

Le jeune novillero de Capbreton se confronte à la vache la plus exigeante de l’après-midi. À la cape, il parvient à exécuter des faenas propres, sous les encouragements du public qui reconnaît son engagement et son détermination. Face au cheval, elle charge à plusieurs reprises avec franchise, mettant à l’épreuve la technique du novillero.

Il confirme ainsi les progrès réalisés au cours de l’hiver et confirme son triomphe à Magescq. À la muleta, malgré quelques moments tendus, il impose sa domination sur la charge de la vache. Relâché et fluide dans ses passes, il parvient à transmettre une réelle émotion aux spectateurs, qui suivent sa faena. Comme ses prédécesseurs, il reçoit des applaudissements et nous espérons le voir fouler en habit de lumière les ruedos des Landes.

Gael et Marine Adour aficion

Pour compléter cet après-midi riche en apprentissage, un taurillon de la Ganadería Grenet est lidié par les deux élèves de l’école Adour Afición. Sous l’œil attentif du matador El Rafi, Gael et Marine offrent une prestation prometteuse, ravissant le public ainsi que leurs proches

. Dans ce ruedo, où les grandes figuras se confrontent habituellement, ils ont pu démontrer leur progression et leur potentiel, affirmant leur place dans l’univers taurin. Chiqui Toros, par cette journée réussie, mêlant convivialité et passion taurine, affirme l’importance de pérenniser cet événement, véritable moment de partage et de transmission.

Texte et photos Nicolas Couffignal

Chiqui’ Toros à Dax sous le soleil de la transmission et de l’aficion

À Dax, sous un ciel radieux, le parc Théodore Denis s’est transformé en un haut lieu de transmission et de passion taurine. À l’initiative de Stéphane Darracq et Alexis Persillon, accompagnés de l’ensemble de l’association Chiqui’Toros, cette première journée dédiée à la jeunesse taurine a marqué les esprits.

Le matin, les jeunes et les curieux ont eu l’opportunité de plonger dans l’univers tauromachique aux côtés du Matador El Rafi, des novilleros Juan Molas et Hugo Tarbelli, ainsi que sous l’œil attentif d’Alexis Ducasse et de l’ancien matador Julien Lescarret. Une initiation captivante où les enfants, de tout âge, ont pu découvrir les codes et les gestes de cet art .

La journée a débuté par un encierro, traversant le parc dans une course effervescente avant d’aboutir dans les arènes, à la manière des grandes fêtes de Pampelune. Un moment de joie et de partage rendu possible grâce au soutien précieux de la Peña Taurine de Dax, du CTJA, des Jeunesses de l’Adour, des jeunes aficionados du sud ouest et de la Peña Alegria, ainsi que de partenaires privés engagés dans cette initiative.

Au cœur du ruedo dacquois, les ateliers animés par des professionnels ont permis aux jeunes d’apprendre les gestes essentiels de la tauromachie, dans une ambiance festive rythmée par la musique et les éclats de rire. En périphérie des arènes, des structures gonflables ont offert aux enfants des instants de détente et de jeu, complétant ainsi cette journée placée sous le signe du partage et de la tradition.

Une réussite qui en appelle d’autres, et qui inscrit Dax comme une ville toujours plus engagée dans la transmission de sa culture taurine aux nouvelles générations.

texte et photos Nicolas Couffignal

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