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Officiel: Pas de corrida à Eauze cette année !

Eauze 2023, succès du matador Béarnais Dorian Canton

Pas de corrida cet été à Eauze c’est désormais officiel selon la Dépêche du Midi https://www.ladepeche.fr/2025/02/05/budget-de-crise-la-mairie-deauze-suspend-lorganisation-de-la-corrida-pour-la-feria-2025-12492820.php :

« Dans le cadre d’un contexte économique et financier général particulièrement tendu et complexe, et notamment pour les collectivités territoriales, la commune d’Eauze est dans le regret de devoir suspendre l’organisation de la corrida en régie pour la temporada 2025. » L’annonce que nous avions déjà faite ici est signée officiellement par Michel Gabas, maire d’Eauze. Elle intervient alors que la feria 2024 avait déjà été la victime collatérale de la dissolution et de l’organisation d’élections législatives anticipées (report de juillet à septembre).

Dans un communiqué, l’élu évoque une « décision prise à contrecœur« . « Les deux éditions passées ont d’ailleurs marqué un infléchissement certain de la fréquentation et donc des recettes de ce spectacle tauromachique. Cette décision n’est en aucun cas issue d’une quelconque réflexion ou pression idéologique mais répond uniquement à une préoccupation purement économique et financière. La corrida à Eauze a pu se réaliser grâce au partenariat de la ville d’Eauze avec le Club taurin. Et je continue de soutenir l’action menée par l’UVTF (Union des villes taurines française, NDLR), ainsi que tous les acteurs de la tauromachie française. »

Franck Lanati, président du Club taurin, dit regretter la décision de la mairie : « La journée taurine est une des principales manifestations des fêtes d’Eauze. C’est le rendez-vous de plusieurs centaines d’aficionados dans la ville. Nous espérons que cette décision ne soit pas définitive mais seulement passagère et que nous retrouverons très rapidement le soutien de la municipalité. (…) Grâce à l’implication et à la motivation des bénévoles, le Club taurin a décidé de continuer à faire vivre les arènes Nimeno II, chères à Pierre Miquel, et organisera une journée taurine le samedi 5 juillet 2025, adaptée à ses moyens (avec animations et novillada, NDLR). Nous continuerons à défendre notre passion. »

Ce vendredi 7 février à 19 heures, le club recevra d’ailleurs le matador Solalito au siège du club, 2 rue Leyral (face à l’office de tourisme).

AG Palmas y Pitos

Vieux-Boucau: « Pierre, stp, reprends toi », la supplique de JY Montus

Sur sa page facebook https://www.facebook.com/jeanyves.montus.3, Jean Yves Montus personnalité du PS landais, proche de la famille Mitterrand, ami d’Henri Emmanuelli, maire de Soustons durant 27 ans et ancien conseiller départemental, s’adresse ainsi au maire de Vieux Boucau Pierre Froustey qui vient d’interdire la tenue de la corrida de la peña la Mariposa :

« Pierre, je ne connais pas tes motivations anti corridas, alors que tu soutiens l’association « culture du sud ». Je ne connais pas tes motivations alors que je manifestais à tes côtés lors des manifestations de défenses des traditions locales. Je ne connais pas tes motivations alors que, président de Macs, tu as sur ton territoire des aficionados à Vieux Boucau, Tyrosse, Magescq et Soustons et partout ailleurs. Je ne connais pas tes motivations alors que tu étais candidat à la candidature pour les élections législatives sur la 2ème circonscription des Landes où se trouve Dax, une belle arène de France. Je ne comprends pas tes motivations alors que Vieux Boucau est la patrie d’André Viard, qui a tant fait pour La Défense des spectacles taurins. Je ne comprends pas. Si le problème est interne au conseil municipal de Vieux Boucau, règle le localement. N’en fais pas un problème Départemental, régional et vite national. Pierre, stp, reprends toi. Amitiés »

Oui à la corrida à Vieux-Boucau, signez la pétition !

Lancée par Corentin CARPENTIER

Aujourd’hui, tout un peuple se retrouve confronté à une censure : celle de son histoire, de sa culture, de son identité. Le peuple du toro.  

Au-delà de toute opinion, conviction ou position politique sur la tauromachie, interdire cette culture, enracinée depuis des siècles dans cette commune, c’est priver des milliers de Français d’un patrimoine vivant. 

Effacer la corrida dans des arènes comme celles de Vieux-Boucau revient à différencier les tauromachies, alors même qu’elles sont intimement liées entre elles et complémentaires ; chacune s’étant implantée grâce à l’autre sur les différents territoires français. La course landaise, camarguaise et la tauromachie espagnole sont aujourd’hui essentielles les unes aux autres. Supprimer la corrida, c’est affaiblir un peu plus les autres tauromachies de nos régions.

Aujourd’hui, nous lançons un cri d’alerte à tous les aficionados dans la diversité de leur Aficion et professionnels du monde de la tauromachie, en France et en Espagne.  

Car un matador ne recule jamais face à l’adversité. Aujourd’hui, nous, aficionados, ne devons pas abandonner ce combat qui nous est imposé : un combat pour la liberté culturelle.

La peña Mariposa, qui œuvre depuis 25 ans pour offrir des spectacles inoubliables dans ces arènes, a besoin de votre soutien. Signez, engagez-vous, agissez pour que demain, nos enfants puissent encore connaître ces moments d’émotion intense, ce frisson indescriptible qui unit une arène entière dans un instant de grâce.  

Notre liberté est en péril. Pas seulement face à ceux qui ne comprennent pas notre culture, mais aussi face à ceux qui, hier encore, la défendaient et qui aujourd’hui lui tournent le dos.  

La tauromachie a la légitimité et le droit d’exister dans la commune de Vieux-Boucau. Ne laissons pas une partie de l’histoire de l’afición mourir dans le silence.

M. Froustey, ne censurez pas notre culture, ne divisez pas le peuple du taureau. Nous sommes plus que jamais unis pour défendre notre liberté culturelle

Partagez cette pétition en personne ou ajoutez le code QR aux supports que vous imprimez.

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https://www.change.org/p/oui-%C3%A0-la-corrida-%C3%A0-vieux-boucau?recruiter=123821770&recruited_by_id=ef794f0f-f5ea-4a65-8e45-2f3298672475&utm_source=share_petition&utm_campaign=share_for_starters_page&utm_medium=copylink&fbclid=IwY2xjawIMrsFleHRuA2FlbQIxMAABHabSs9YKmWCkTRwrQ2-hQcEVXhjETC8WOjOPo24lVd3EYVQ6i7ujgZIuKA_aem_ZU0CKfdFRz53lKhLT926nw

Communiqué de la Fundación del Toro de Lidia à propos du futur « Premio Nacional de Tauromaquia »…

On se souvient encore qu’il y a peu, le ministre de la Culture a manifesté ostensiblement son aversion pour la tauromachie en supprimant notamment le trophée qui jusque-là lui était attribué. Cette décision a fait réagir les professionnels, avec à leur tête El Juli et Victorino Martín qui par leur action ont contribué à ce que le Sénat décide avec plusieurs instances régionales de se mêler de l’affaire en créant leur propre Premio Nacional de la Tauromaquia !

Au cours d’un « acto » qui s’est tenu à Madrid en présence du président du Sénat, El Juli et Victorino Martín sont intervenus pour annoncer les décisions prises dans le sens de maintenir ce trophée par d’autres voies que celle du ministère concerné…

Ci-dessous, le communiqué de la Fundación National del Toro de Lidia qui m’a été envoyé ce vendredi…

« La Real Casa de Correos de Madrid a accueilli aujourd’hui (vendredi) la présentation du Prix National de la Tauromachie 2024. Une manifestation présidée par le président du Sénat Pedro Rollán et la présidente de la Comunidad Isabel Díaz Aayuso, au cours de laquelle sont intervenus Victorino Martín, président de la Fundación National del Toro de Lidia et Julián López « El Juli », torero et lauréat du Prix 2023.

Pedro Rollán a indiqué que par rapport à la position du ministre de la culture, c’était une chance que neuf Communautés se sont ajoutées pour donner la voix à 30 millions d’Espagnols, soit plus de 60% de la population.

Pour sa part, la présidente de la Comunidad a affirmé que les gouvernements n’ont pas le droit de transformer idéologiquement la société, mais doivent respecter la vérité et protéger le legs naturel et culturel hérité des autres générations, pour le laisser dans les meilleures conditions à ceux qui vont suivre.

Dans son intervention, le président de la Fundación Victorino Martín a signalé que « face à la triste censure que certains veulent imposer, nous célébrons ici que la culture s’impose par la liberté, que la tauromachie pourra organiser comme le reste des expressions culturelles la célébration de son Premio Nacional de la Tauromaquia. »

Finalement, le torero El Juli, Prix 2023 et récemment retiré des ruedos, a assuré que « l’on a l’habitude de dire que les toros ne sont ni de droite, ni de gauche, mais ils sont en fait du peuple, tout le peuple, c’est ce qui en fait leur grandeur, leur importance et aussi leur caractère indestructible. »

A cette réunion, ont assisté aussi le conseiller de la Junta d’Andalousie Antonio Sanz, le conseiller d’Extremadura Ignacio Higuero, ainsi que de nombreux représentants de Communautés et du monde des toros, comme Curro Vázquez et El Fundi, les ganaderos Ricardo del Río et Antonio Bañuelos, mais encore la danseuse Triana Ramos ou Rafael Sandoval.

Le jury du Premio Nacional de Tauromaquia se réunira le prochain 11 février à Tolède où le nom du vainqueur sera proclamé. En définitive, le lauréat recevra son prix au Sénat, la date restant à décider.

Suppression du Premio Nacional de Tauromaquia

En mai 2024, le ministre de la culture Ernest Urtasun a annoncé la suppression de ce prix. Cette attaque idéologique à la liberté et la diversité culturelle en Espagne a été immédiatement contestée par la société. Mais aussi en grande partie par les institutions publiques, beaucoup d’entre elles décidant de mettre en place un prix de substitution, dans la stricte application de défendre et promouvoir la tauromachie que la loi 18/2013 impose à toutes les administrations publiques.

La Fundación del Toro de Lidia, entité qui comprend et représente tous les professionnels et aficionados du secteur taurin, et en droite ligne avec ses finalités, s’est offerte pour réunir toutes les initiatives promues par des institutions publiques autour d’un unique prix national de tauromachie concédé chaque année tant que la situation d’exception créée par le ministère de la culture persistera.

C’est finalement le Sénat, la Junta d’Andalousie, de Cantabrie, la région de Murcia, la Communitat Valenciana, le gouvernement d’Aragon, la Junta des Communautés de Castilla-La Mancha, la Junta d’Extrémadure, la Comunidad de Madrid, la Junta de Castilla-León et la Fundación del Toro de Lidia qui ont organisé le Prix National de Tauromachie supprimé par le ministre de la culture Ernest Urtasun…

Photos : Fundación del Toro de Lidia

in torofiesta.com

Emilio de Justo triomphateur de San Cristobal

Emilio de Justo a été déclaré vainqueur de la Feria de San Sebastian de San Cristóbal pour la quatrième année consécutive. Le torero extremeño a coupé quatre oreilles dans une corrida de Campolargo. De même, Emilio de Justo a remporté le prix de la meilleure estocade.

Antonio Suárez a remporté le trophée de la meilleure faena. Le prix du meilleur élevage aux héritiers de Hugo Domingo Molina, tandis que le meilleur taureau a été pour ‘Morya’, de El Prado, gracié par Manuel Escribano.

Par ailleurs, le prix du meilleur subalterne dans la brega a été décerné à Gerson Guerrero, celui du meilleur banderillero à Abraham Graterol et la meilleure puya pour Luis Quintana.

A Saragosse pour la San Jorge avec Mimizan

Voyage à Saragosse du samedi 19 avril au lundi 21 avril 🇪🇸

Visite de la Ganadería Los Maños, novillada et corrida au programme

Hôtel et repas festifs 🍷

Pour plus de renseignements, écrivez nous à torosenmimizan@gmail.com ou au 06 62 14 45 07

L’UVTF : meilleurs moments de la temporada 2024

Disponible dès à présent sur notre site internet retrouvez notre rétrospective photo de la saison taurine

En collaboration avec 14 photographes taurins ! Téléchargeable gratuitement !

https://www.uvtf.fr/le-meilleur-de-2024/

Istres, le gala de présentation

« Une vie dédiée à la tauromachie : entretien avec Julien Breton Merenciano un banderillero passionné » suite et fin

Cette seconde partie est accès sur son travail de banderillero, son rôle et sa vision de la tauromachie.

lien vers la première partie de l’interview : https://www.corridasi.com/2025/01/30/une-vie-dediee-a-la-tauromachie-entretien-avec-julien-breton-merenciano-un-banderillero-passionne-1er-partie/?fbclid=IwY2xjawIIh-RleHRuA2FlbQIxMQABHQoP_6oi9VjDzEEgOHm3ohLErcqysb0wrlDvqefQF3eIEogjOkiAu8gb3Q_aem_BBrm59DZWXP8rUSnXb4egg

-Nicolas : Pourrions-nous discuter du rôle que tu occupes dans la cuadrilla ?

Julien Breton Merenciano : Je suis banderillero et lidiador, c’est-à-dire que je suis chargé de la lidia des toros. Sur un toro, je le lidie à la cape. Il s’agit de placer pour le torero, la pose banderille pour ceux qui vont mettre les banderilles, le sortir du cheval, évidemment et faire des quites au cas où le matador ou un autre compagnon se fasse attraper.

-Nicolas : Peux-tu nous parler de ton quotidien en tant que banderillero, en dehors de tes prestations publiques ?

Julien Breton Merenciano : En dehors de la piste, c’est souvent d’accompagner les toreros au campo, lors des tentaderos avec des vaches ou lorsqu’ils tuent un toro en privé. C’est aussi s’entraîner avec eux ainsi que nous même.

Je suis entré, depuis octobre 2024, à l’école Taurine de Béziers avec Thomas Cerqueira que je seconde dans les entraînements. J’adore transmettre ce que je sais de la tauromachie avec les plus jeunes et partager leur passion. Très peu deviendront matador et figuration, mais tous seront assurément de bons aficionados qui connaîtront la difficulté de cette profession et en seront respectueux.

-Nicolas : Quelle est la relation entre le poste de banderillero et le maestro ?

Julien Breton Merenciano : Elle est très importante puisqu’il faut que le torero soit vraiment confiant de sa cuadrilla. Qu’il sache qu’en cas de difficultés les banderillos iront au toro pour lui et de le suppléer éventuellement. C’est une relation de confiance qui est très forte. Notre devoir est de comprendre les besoins du matador le plus rapidement possible. La relation qui se développe lors des entrainements permet, sans avoir presque à se parler, à déterminer les attentes du matador lors des corridas.

-Nicolas : Comment interprètes-tu les réactions du public lors d’un événement taurin ?

– Julien Breton Merenciano : Elles sont peut-être plus importantes pour le matador que pour nous car nous sommes aux ordres du matador. Si on se fait siffler cela n’influe pas de notre travail en piste. Nous sommes là pour aider le torero à triompher et à tuer le toro. Il faut que l’on fasse un « petit peu » abstraction des réactions du public. Il est évident que lorsque les réactions sont positives, c’est-à-dire qu’on se fasse applaudir pour une bonne pose de paire de banderille, d’un quite ou d’une passe de cape, bien exécutée, évidemment cela fait toujours plaisir. Ce qui doit nous guider, nous, c’est vraiment le triomphe du matador. C’est notre priorité avec le fait qu’il puisse rentrer à la fin de la corrida en bonne santé.

-Nicolas : Peux-tu nous expliquer une technique ou un comportement d’un banderillero que le public ne remarque pas forcément ?

– Julien Breton Merenciano : En piste, cela va être tous les conseils que l’on peut donner depuis la contre piste pendant la lidia. Toute cette partie de conseil le public ne le remarque pas forcément. Il peut le percevoir sans vraiment l’entendre ce qu’on dit. Nous sommes à l’appui du matador pour l’aider dans la lidia et que tout se passe bien. C’est ça passe au possible.

-Nicolas : Pour finir cet entretien une question plus généraliste Quelle est ta vision de l’avenir de notre culture taurine ?

– Julien Breton Merenciano : Sachant que tout au long de notre histoire, la présence d’anti-corridas à susciter des débats politiques autour de notre culture. Elle est mitigée d’un côté en étant très optimiste avec les jeunes qui se passionnent pour la tauromachie. On peut l’envisager sur le long terme en voyant l’affluence comme aficionado ou apprenti dans les écoles taurine.

Il m’arrive de penser que certaines décisions pour le monde taurin prisent par les professionnels ne sont pas forcément les meilleures. Pour que la corrida perdure il faut des llenos dans les arènes, une diffusion maximale dans les médias. Lorsque que l’on voit se qui se passe avec la télévision par exemple on peut penser que cela peut être difficile. Je suis optimiste quand à l’avenir de la tauromachie et qu’elle va durer encore très longtemps tant qu’il y aura des gens passionnés comme actuellement. Personne ne peut venir à bout de cette passion.

La corrida reste une économie importante en Espagne, dans le sud de la France voir même en Amérique Latine. Elle génère énormément d’argent autour des élevages, des organisateurs, des professionnels taurins. Elle participe à l’économie locale autours de la restauration, de l’hôtellerie et des feriais. Cela serait beaucoup moins sans la tauromachie. De ce côté-là elle a encore un avenir serein. Il faut veiller à ce que les choses soient bien faites dans l’intérêt du public« .

Je souhaite remercier Julien pour le temps qu’il m’a accordé en répondant à mes interrogations, avec l’espoir d’avoir présenté une vision plus valorisante des individus qui évoluent dans l’ombre du maestro.

Texte et photos Nicolas Couffignal

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