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L’UVTF : meilleurs moments de la temporada 2024

Disponible dès à présent sur notre site internet retrouvez notre rétrospective photo de la saison taurine

En collaboration avec 14 photographes taurins ! Téléchargeable gratuitement !

https://www.uvtf.fr/le-meilleur-de-2024/

Istres, le gala de présentation

« Une vie dédiée à la tauromachie : entretien avec Julien Breton Merenciano un banderillero passionné » suite et fin

Cette seconde partie est accès sur son travail de banderillero, son rôle et sa vision de la tauromachie.

lien vers la première partie de l’interview : https://www.corridasi.com/2025/01/30/une-vie-dediee-a-la-tauromachie-entretien-avec-julien-breton-merenciano-un-banderillero-passionne-1er-partie/?fbclid=IwY2xjawIIh-RleHRuA2FlbQIxMQABHQoP_6oi9VjDzEEgOHm3ohLErcqysb0wrlDvqefQF3eIEogjOkiAu8gb3Q_aem_BBrm59DZWXP8rUSnXb4egg

-Nicolas : Pourrions-nous discuter du rôle que tu occupes dans la cuadrilla ?

Julien Breton Merenciano : Je suis banderillero et lidiador, c’est-à-dire que je suis chargé de la lidia des toros. Sur un toro, je le lidie à la cape. Il s’agit de placer pour le torero, la pose banderille pour ceux qui vont mettre les banderilles, le sortir du cheval, évidemment et faire des quites au cas où le matador ou un autre compagnon se fasse attraper.

-Nicolas : Peux-tu nous parler de ton quotidien en tant que banderillero, en dehors de tes prestations publiques ?

Julien Breton Merenciano : En dehors de la piste, c’est souvent d’accompagner les toreros au campo, lors des tentaderos avec des vaches ou lorsqu’ils tuent un toro en privé. C’est aussi s’entraîner avec eux ainsi que nous même.

Je suis entré, depuis octobre 2024, à l’école Taurine de Béziers avec Thomas Cerqueira que je seconde dans les entraînements. J’adore transmettre ce que je sais de la tauromachie avec les plus jeunes et partager leur passion. Très peu deviendront matador et figuration, mais tous seront assurément de bons aficionados qui connaîtront la difficulté de cette profession et en seront respectueux.

-Nicolas : Quelle est la relation entre le poste de banderillero et le maestro ?

Julien Breton Merenciano : Elle est très importante puisqu’il faut que le torero soit vraiment confiant de sa cuadrilla. Qu’il sache qu’en cas de difficultés les banderillos iront au toro pour lui et de le suppléer éventuellement. C’est une relation de confiance qui est très forte. Notre devoir est de comprendre les besoins du matador le plus rapidement possible. La relation qui se développe lors des entrainements permet, sans avoir presque à se parler, à déterminer les attentes du matador lors des corridas.

-Nicolas : Comment interprètes-tu les réactions du public lors d’un événement taurin ?

– Julien Breton Merenciano : Elles sont peut-être plus importantes pour le matador que pour nous car nous sommes aux ordres du matador. Si on se fait siffler cela n’influe pas de notre travail en piste. Nous sommes là pour aider le torero à triompher et à tuer le toro. Il faut que l’on fasse un « petit peu » abstraction des réactions du public. Il est évident que lorsque les réactions sont positives, c’est-à-dire qu’on se fasse applaudir pour une bonne pose de paire de banderille, d’un quite ou d’une passe de cape, bien exécutée, évidemment cela fait toujours plaisir. Ce qui doit nous guider, nous, c’est vraiment le triomphe du matador. C’est notre priorité avec le fait qu’il puisse rentrer à la fin de la corrida en bonne santé.

-Nicolas : Peux-tu nous expliquer une technique ou un comportement d’un banderillero que le public ne remarque pas forcément ?

– Julien Breton Merenciano : En piste, cela va être tous les conseils que l’on peut donner depuis la contre piste pendant la lidia. Toute cette partie de conseil le public ne le remarque pas forcément. Il peut le percevoir sans vraiment l’entendre ce qu’on dit. Nous sommes à l’appui du matador pour l’aider dans la lidia et que tout se passe bien. C’est ça passe au possible.

-Nicolas : Pour finir cet entretien une question plus généraliste Quelle est ta vision de l’avenir de notre culture taurine ?

– Julien Breton Merenciano : Sachant que tout au long de notre histoire, la présence d’anti-corridas à susciter des débats politiques autour de notre culture. Elle est mitigée d’un côté en étant très optimiste avec les jeunes qui se passionnent pour la tauromachie. On peut l’envisager sur le long terme en voyant l’affluence comme aficionado ou apprenti dans les écoles taurine.

Il m’arrive de penser que certaines décisions pour le monde taurin prisent par les professionnels ne sont pas forcément les meilleures. Pour que la corrida perdure il faut des llenos dans les arènes, une diffusion maximale dans les médias. Lorsque que l’on voit se qui se passe avec la télévision par exemple on peut penser que cela peut être difficile. Je suis optimiste quand à l’avenir de la tauromachie et qu’elle va durer encore très longtemps tant qu’il y aura des gens passionnés comme actuellement. Personne ne peut venir à bout de cette passion.

La corrida reste une économie importante en Espagne, dans le sud de la France voir même en Amérique Latine. Elle génère énormément d’argent autour des élevages, des organisateurs, des professionnels taurins. Elle participe à l’économie locale autours de la restauration, de l’hôtellerie et des feriais. Cela serait beaucoup moins sans la tauromachie. De ce côté-là elle a encore un avenir serein. Il faut veiller à ce que les choses soient bien faites dans l’intérêt du public« .

Je souhaite remercier Julien pour le temps qu’il m’a accordé en répondant à mes interrogations, avec l’espoir d’avoir présenté une vision plus valorisante des individus qui évoluent dans l’ombre du maestro.

Texte et photos Nicolas Couffignal

« Une vie dédiée à la tauromachie : entretien avec Julien Breton Merenciano un banderillero passionné » 1ère partie

Julien Breton Merenciano a transformé sa passion en profession. Nous le voyons souvent dans les arènes en France et en Espagne, mais nous allons maintenant découvrir son travail et mieux le connaître en deux publications

« -Nicolas :  Bonjour Julien, Qu’est-ce qui t’a attiré vers la tauromachie et comment as-tu commencé dans cet univers ?

Julien Breton Merenciano :Mon père était aficionado, nous habitions Lyon. Quand j’étais petit, il regardait les corridas qui passait à l’époque sur Canal plus. Chaque année, nous partions en vacances à Béziers, Barcelone et nous allions aux arènes. Petits, j’étais vraiment passionné de tauromachie à jouer à la corrida dans ma chambre. J’ai vraiment aimé ce monde-là. Et à vouloir le découvrir d’abord comme aficionado.

Ensuite, en grandissant, j’ai eu l’opportunité d’être inscrit dans un club taurin à Lyon qui faisait des sorties dans des ferias et nous allions voir des corridas. Lors d’une fiesta campera que l’on a faite à l’époque chez un manadier, il m’avait réservé une vache Camargue. J’ai pu torer pour la première fois sans jamais avoir pris de cours.

Par la suite, j’ai contacté Patrick Varin, lyonnais, comme moi. Je lui disais que j’étais aficionado et que je voulais évoluer dans ce monde-là. Il m’a invité à un tentadero chez Occitanica propriété de Pierre-Marie Manadier et de Simon Casas. Je suis parti de Lyon en prenant le train pour assister ce tentadero pour Patrick Varin et Juan Bautista. J’ai pu sortir de second. Par la suite, il m’a emmené à l’école taurine d’Arles pour m’entraîner. J’avais 16 ans lorsque je me suis inscrit dans cette école.

-Nicolas : As-tu déjà rêvé de porter l’habit de lumière ?

Julien Breton Merenciano : J’ai toujours rêvé de porter l’habit de lumière dès mon plus jeune âge. Lors des mardis-gras je m’habillais en torero.

-Nicolas : On entend souvent les termes ‘banderillero’ et ‘peón’. Lequel de ces termes préfères-tu utiliser et pourquoi ?

Julien Breton Merenciano : En effet il existe plusieurs termes pour désigner les banderillos, peón et subalterne. Celui que je préfère, c’est « toreros de plates », c’est-à-dire torero d’argent. Il me paraît le plus noble pour un métier qui « est » et doit rester dans l’ombre.

Texte et photos Nicolas Couffignal

La suite de l’entretien demain

GIMEAUX

Mexico, oreille pour Fermin Rivera

Ciudad de México plaza Monumental. Deuxième corrida de la Feria del Aniversario. 12 000 spectateurs.

Toros de De la Mora  

Fermin Rivera oreille et ovation. Grande tarde pour le potosino -méconnu en Europe- qui revenait à Mexico après une longue absence. Torero artiste et élégant, sobre et efficient, il coupa justement le seul trophée de la tarde.

Alejandro Talavante vuelta après pétition et palmas. Retour très attendu à la Monumental du torero de Badajoz qui effectua à son premier passage une fanea vistosa sans conclure de manière efficiente. Il y eut une forte pétition mais le juge de plaza refusa la récompense.

Leo Valadez: palmas et division, le jeune mexicain tomba sur le mauvais, le dernier pratiquement intoréable, sa coutumière entrega ne lui suffisant pas.

LES VŒUX D’ADOUR AFICION

MEILLEURS VŒUX A TOUTE L’AFICION

2024 a été une année de confirmation pour les plus grands de l’école, avec du succès et une régularité pour ceux d’entre eux qui ont déjà revêtu le Costume de Lumière.

Un renouveau de l’école ADOUR AFICION est venu renforcer les effectifs avec une vague de plus jeunes qui ont intégré l’école.

L’esprit et le respect, baignés dans les valeurs humaines, sont la colonne vertébrale de notre école.
L’exigence, la discipline et le dépassement de soi sont les ingrédients indispensables au chemin, et à ADOUR AFICION « on ne se ment pas ».

Le cadeau de fin d’année 2024 pour bien commencer 2025 a été le partenariat avec la ville taurine et chère à notre cœur: Mont-de-Marsan, Ville de Traditions avec son Maire, Charles DAYOT, qui a cœur de défendre et de protéger nos Traditions.
Plus qu’un partenariat, c’est une reconnaissance pour les 20 ans d’existence de notre aventure.

Le soutien de toutes ces villes taurines qui font l’effort de donner la possibilité aux jeunes apprentis Toreros de se produire, que ce soit en Corto ou de Lumière, est une opportunité unique et immense d’avancer et de faire ce voyage si difficile et magnifique qu’est la profession de Matador de Toros.

Nous tenons à remercier tous celles et tous ceux qui ont permis à certains de devenir Matadors de Toros, et à d’autres de devenir des hommes construits.
Le voyage n’est pas fini et nous avons encore besoin de votre soutien et de votre confiance.

Pour ceux qui souhaiteraient perdurer ce soutien, ils peuvent adresser leurs contributions à l’adresse suivante: ADOUR AFICION CULTURA – 29 route d’Ossau – 64260 BESCAT
Ou nous contacter par mail pour nous faire part de leurs intentions: 
adouraficion1@orange.fr

Encore MERCI !

Toute l’équipe et les jeunes de ADOUR AFICION CULTURA

La Brède renonce

Adriano triomphateur de La Brède l’an dernier

Le journal Sud-Ouest vient d’annoncer officiellement qu’il n’y aurait pas de corrida cette année à La Brède. Michel Dufranc, maire de La Brède et ancien président de l’Union des villes taurines françaises, a expliqué au journal : « Nous n’avons subi aucune pression de mouvement antitaurin ou antispéciste. Ce qui nous fait suspendre temporairement l’organisation de notre corrida annuelle, c’est la nécessité de repenser notre modèle économique ».

Organisée depuis 1997 à la fin juin (avec juste une pause en 1998), la corrida des Fêtes de la Rosière était identifiée comme la manifestation taurine située le plus au nord de la France depuis la fin de la corrida de Floirac en 2006, et après celles de Caudéran et du Bouscat dans les années cinquante. L’histoire taurine de Bordeaux (où Goya a peint ses dernières oeuvres « Toros en Burdeos ») est très riche avec la venue d’Ordoñez, Dominguin et surtout de Conchita Cintron en 1951 qui fut un immense événement. La tradition fut abandonnée puis reprise à Floirac où est passé notamment El Juli puis La Brède a repris la flambeau. Dans ces deux derniers cas il s’agissait d’arènes en bois difficiles à monter et surtout chères ce qui grevait lourdement le budget de chacun des spectacles. De plus, la météo a certainement eu un effet catastrophique sur la taquilla pour ce qui concerne La Brède l’an dernier.

On notera par ailleurs que les arènes d’Eauze ne présenteront pas de corrida elles non plus cette année, mais seulement une novillada sans picador organisée par le club taurin local. Une troisième arène, de moindre importance située dans le Sud-Ouest elle aussi, ne sera pas au rendez-vous non plus cette année, toujours pour des rasions économiques. Tout cela est quelque peu préoccupant. Le modèle des corridas isolées assujetties à la météo et à de nombreux impondérables -dont des charges de plus en plus lourdes- est fragile, hasardeux. Il s’agit d’un fusil à un coup: si la balle ne touche pas le but le tireur est lui-même menacé. La mauvaise santé des petits ne préjuge en rien de la bonne santé des plus importants comme d’aucuns le croient naïvement. C’est même le contraire. Disons le clairement il y a des raisons de s’inquiéter pour tous car la hausse de coûts, le vieillissement du public sont plus sérieux que les attaques des antis qu’il ne faut pas pour autant négliger.

Nous sommes tristes en tout cas de voir cesser cette présence taurine dans la région bordelaise -une agglomération de 837 000 habitants tout de même. Nos pensée vont à nos amis de la peña des Graves qui ont beaucoup donné et particulièrement au président Campistrau. Nous entendons leur déception mais nous leur disons qu’il ne faut pas désespérer de l’avenir et croire à un retour possible. Il ne s’agit après tout, selon le maire, que d’une « suspension temporaire ».

P. Vidal

Nous venons de recevoir ce lundi soir le communiqué du maire de La Brède, ancien bâtonnier, Michel Dufranc:

« La Commune de LA BREDE a décidé de suspendre pour 2025 l’organisation de sa corrida annuelle qui était célébrée traditionnellement dans le cadre des Fêtes de la Rosière la 3e semaine de juin.
Cette décision est liée à la nécessité de revoir le modèle économique de l’organisation des fêtes dans le contexte du resserrement de leurs marges de manœuvres auquel sont confrontées les collectivités locales.
« 

Les ganaderías pour le dimanche de Pâques 2025 à Aignan…

Aignan l’an dernier, Dorian Canton

Aignan Y Toros est heureux de vous dévoiler les Ganaderias sélectionnées pour notre journée taurine du Dimanche de Pâques, le 20 Avril 2025…

À 11h, les novillos du Lartet ouvriront le bal en foulant le sable des arènes André Ladoues. Après une temporada 2024 marquée par de nombreux succès et belles promesses, nous avons le plaisir et la fierté d’accueillir à nouveau l’élevage du Lartet, de Paul, Jérôme et Mathilde Bonnet, pour lancer leur temporada 2025. Un lot qui suscite de grandes espérances auprès de notre commission taurine.

À 17h, place aux Toros de Valdefresno ! Créée en 1992 par Nicolas Fraile Martín à partir des origines de Salamanca Lisardo Sánchez et Atanasio, la ganadería de Valdefresno a marqué l’histoire de la tauromachie en France, avec notamment la corrida mémorable de Béziers en 2006, où le toro Caraalegre fut indulté par Iván García. Les aficionados du Sud-Ouest se rappellent aussi du lot de toros combattu à Aignan en 2014, qui permit aux trois toreros de briller et triompher, ainsi que des corridas lidiées dans les arènes d’Aire-sur-l’Adour. Un élevage qui allie puissance et noblesse.

Pour découvrir l’intégralité des cartels de notre journée taurine de Pâques 2025, nous vous donnons rendez-vous le vendredi 21 février à partir de 19 heures pour la soirée de présentation avec la participation des 3 matadors…

Communiqué

« Tardes de Soledad » ouvrira le FIPADOC de Biarritz dimanche

Le documentaire « Tardes de soledad » a créé la sensation en obtenant, en septembre dernier, la « Concha de Oro » lors du dernier Festival International de Film de San Sebastián.

Le film s’intéresse à la vie du torero Andrés Roca Rey qui a notamment triomphé aux Arènes de Bayonne en septembre dernier.

Une projection aura lieu au Cinéma L’Atalante, dimanche prochain, 26 janvier, à 16h, dans le cadre du Fipadoc – International Documentary Festival de Biarritz.

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