La Fiesta Campera a débuté dans une ambiance conviviale avec des novillos de la Ganadería Camino de Santiago, en prélude à la corrida de l’après-midi pour Hugo Tarbelli et Jules Dujols, devant un public familial venu nombreux.
President Adrien Lassalle
Public : Un quart d’arènes
Lot homogène à la présentation, offrant une belle unité de type. Ces novillos ont affiché de la caste et une noblesse intéressante, laissant entrevoir de belles possibilités.
Hugo Tarbelli
Sous un ciel complice, Hugo avec alegria entame sa prestation à la cape avec une douceur maîtrisée. Pour sa première apparition en public, Jule Dujols séduit l’arène dès sa quite, saluée par des applaudissements nourris. Hugo, fidèle à lui-même, dépose les banderilles avec assurance, récoltant l’adhésion immédiate du public.
« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » disait Lamartine. Et cette vérité du poète se vérifie cette saison pour les aficionados français. Pas une seule de nos grandes arènes ne programmera celui qui révolutionne la tauromachie mondiale rameutant derrière lui toutes les générations et secouant le cocotier en déclenchant un tsunami partout où il passe, j’ai nommé Morante de la Puebla.
Après ses deux triomphes successifs de Jerez ce fut Madrid pour une soirée délirante avec blocage de la calle Alcala, les fans obligeant le cigarrero à sortir sur le balcon de l’antique Wellington. Puis le miracle, se répéta à Avila, Tolède, Salamanque et, hier encore à Grenade. Salle comble à tous les coups avec en pensée intime, ce que l’on disait pour Manolete : « pressez vous de le voir cela ne durera pas… ». Souhaitons au torero de La Puebla une issue moins amère que le martyre du Cordouan.
Même le pointilleux critique du « Pais », journal de centre-gauche, Antonio Lorca, a pris fait et cause pour l’andalou passant ses engagements pour « Vox » par pertes et profits. Morante c’est Jésus ressuscité, la renaissance du toreo éternel qui fait la nique aux prétentions guerrières d’un Peruvien car, un Péruvien numéro un, c’était le monde à l’envers, l’inversion des valeurs et plus encore de l’histoire taurine ontologiquement espagnole. M’est avis quand même qu’Andrés n’a pas dit son dernier mot…
Mais bon, l’icône ne franchira pas les Pyrénées car comme Saint Thomas il nous faut ici voir pour croire… Le pays de la Raison, de Descartes, ne fait pas bon ménage avec celui du duende, de Lorca. Nous devrons donc, en pénitence, nous rendre à Azpeitia, Santander, Bilbao (?), Saint Sébastien (?) et sans doute Saragosse (?).
» Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé ? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé «
La Commission Taurine du Club Taurin Vicois décerné les prix de la Pentecôte 2025. Morenito de Aranda a été désigné vainqueur du cycle après son exploit du 9 juin, au cours duquel il a ouvert la Puerta Grande après avoir combattu six taureaux d’Araúz de Robles et Flor de Jara.
‘Farolero’, de Prieto de la Cal, a été le taureau primé lors de la corrida concours qui s’est déroulée le dimanche 8 juin, dans la matinée de la corrida. Mention spéciale à José Garrido, qui a coupé une oreille du taureau de Prieto.
Manolo Lozano est décédé à l’âge de 94 ans. Homme d’affaires bohème il avait prospèré en Amérique et en Espagne. Il fut aussi le représentant de personnalités taurines de premier plan telles que Roberto Domínguez, El Juli ou Morante de la Puebla, il était né à Alameda de la Sagra en août 1930 et était l’aîné des cinq Lozano (Pablo, Eduardo, Conchita et José Luis).
Manolo grandit seul, sous la protection de son grand-père et il a étudié la médecine vétérinaire à Madrid. Il a rencontré Manolete à Borox et Palomo Linares dormait dans son lit lorsque ses frères lui ont donné une « opportunité » dans la Plaza de Vista Alegre et l’ont ensuite fait connaître en l’emmenant dans leur maison d’Alameda.
Manolo Lozano a fait ses débuts avec les picadors le 25 juillet 1958 à Aranjuez, où il a coupé quatre oreilles et une queue. Il prendra l’alternative le 4 octobre 1970 à Tanger, où il est empresa, avec El Cordobés, Gabriel de la Casa et des toros de La Jarilla, l’élevage de Palomo Linares. L’affiche avait été imprimée en trois langues : espagnol, français et anglais. Manolo a coupé quatre autres oreilles et queue, coupant sa coleta lors de son premier et dernier après-midi en tant que matador.
Le jeune matador de toros sévillan Rafaël Serna qui vient de couper une grosse oreille lors de sa confirmation madrilène sera invité à défiler le 30 août prochain à Bayonne pour la corrida des promesses de la tauromachie, dans le cadre de la Féria de l’Atlantoque. Il complétera un cartel composé de Juan de Castilla, Dorian Canton, Molina et Victor Hernández. Toros de Arauz de Robles.
Aire Sur L´Adour. Corrida de fêtes. Près de 3/4 d’arènes.
Toros de Pedraza de Yeltes
Manuel Escribano, silence et silence;
Morenito de Aranda, silence et silence après deux avis
Carlos Olsina, ovation et salut après deux avis et silence après avis.
Iván García a salué au cinquième.
La musique a joué le paso doble Ivan Fandiño au cinquième toro en souvenir de sa mort dans ce ruedo.
Commençons par le positif : l’entrée d’abord avec un public venu en nombre comme on ne l’avait pas vu depuis longtemps dans ces arènes Maurice Lauche: autour de 3/4 d’entrée. La présentation ensuite: impeccable, dans le type de la maison: un lot harmonieux, haut et lourd et bien défendu.
Les Pedraza ont fait le job à la pique avec plus ou moins de bonheur les 3èmes et 4èmes se distinguant. Par la suite ils déçurent par leur leurs forces limitées et leur jeu le plus souvent insipide. On fera une exception pour le troisième, plus complet qui finira à màs et le dernier noble mais avec plus de transmission.
Le résultat global est à la couleur du ciel du jour: gris, sans lumière; sans ombre ni soleil. En un mot décevant. On mettra en avant un bon tiers de banderilles à son second passage d’Escribano pour le reste le torero de Gerena semblait ailleurs. Rien de son entrega, de son envie de toréer habituelle n’a percé la grisaille ambiante. De plus il fut médiocre à l’épée.
Bien à la cape lors de ses deux prestations Morenito reçu de premiers applaudissements qui laissaient présager de suites plus enthousiasmantes et surtout plus engagées. Souvent fuera de cacho, le torero d’Aranda fit un effort pour masquer la soseria (et la faiblesse) du cinquième: il ne put rien bâtir de probant. De plus il tua mal lui aussi, bafouillant le verduguillo.
Carlos Olsina est passé à côté d’un succès important. Il tomba sur le bon lot. Il fit preuve d’aguante et sut conduire les charges brutales mais émouvantes du troisième et le public qui n’attendait que ça fut séduit par son charisme. On sent bien qu’il manque encore d’expérience mais qu’il y a chez lui une recherche des choses bien faites. Hélas le toro cloué par une entière tarda à mourir: « adieux veaux, vaches, cochons, couvées… » Bis repetita au dernier de la tarde plus amène que le précédent. Après une faena qui connut de bons moments Carlos plaça une entière desprendida mais le toro ne voulait pas mourir et le jeune bitterois, dans les deux cas, s’en vit des pierres avec le descabello.
Voici les 6 toros de la Ganadería Pagès-Mailhan qui fouleront notre sable lors de notre corrida le samedi 28 juin à 18h.3 toreros les combattront : Morenito De Aranda, Juan De Castilla, Samuel NavalónRéservations sur : https://billetterie.festik.net/corridademimizan/Cette Ganadería a été créée en 2000 par Philippe Pagès, décédé depuis 2021, et Pascal Mailhan.Après la mort de Philippe Pagès, son souhait était que son épouse et ses enfants reprennent le flambeau avec le fils de Pascal Mailhan, Pierre.Chose faite en plein milieu de la Camargue, aux Jasses de Bouchaud.Entre chevaux camarguais, grues, sangliers, et toute cette biodiversité camarguaise, des Toros d’origine Fuente Ymbro courent, pataugent dans les marais et pâturages dans cette finca de 400 hectares.La QUALITÉ est préférée à la quantité chez Pagès-Mailhan.350 têtes, une vingtaine de Toros.Puis, LA CONSÉCRATION avec l’an dernier, à la Feria du Toro à Vic-Fezensac, RANCHERO II, VAINQUEUR de la corrida concours 2024.3 affrontements face au cheval, une envie débordante de montrer qui il est et d’où il vient, Ranchero II vient de gagner les cœurs du public face à un Juan De Castilla que nous retrouverons pour notre corrida.
Casas & Co se réjouit du succès exceptionnel rencontré lors de la Feria de Pentecôte 2025 dans les arènes de Nîmes. Avec près de 65 000 spectateurs réunis sur les huit spectacles taurins, cette édition établit un nouveau record d’affluence totale pour une feria nîmoise.
Le vendredi soir a notamment marqué un moment fort avec la prise d’alternative de Marco Pérez, jeune prodige salmantin, devant une arène comble. Entouré de Morante de la Puebla et Alejandro Talavante, il a franchi un cap historique dans sa carrière sous les ovations du public nîmois. Ce triomphe symbolise la vitalité et le renouvellement de la tauromachie.
L’édition 2025 a également été marquée par un record d’abonnements jeunes, reflet d’une afición en pleine transmission et d’un engagement fort de Casas & Co en faveur des nouvelles générations.
Au total, six sorties par la Porte des Consuls ont été enregistrées, un chiffre rare qui témoigne de l’intensité artistique des spectacles.
Casas & Co tient à remercier les toreros, les éleveurs, les équipes techniques, la Ville de Nîmes et l’ensemble des spectateurs pour leur confiance et leur enthousiasme. Cette Feria de Pentecôte 2025 aura su conjuguer tradition, excellence et passion avec une force rare.
Le défi était grand pour la nouvelle équipe de Casas & Co. En conjuguant exigence et audace, elle a assurément réussi son entrée.
Les cartels de la Feria des Vendanges seront dévoilés début juillet. Casas & Co espère y rencontrer un succès tout aussi important.
La billetterie de la novillada de la Romeria est ouverte aux Arènes de Mauguio. Ouverture les jeudis et vendredis de 17 h à 20 h et le samedi de 9h à 12h au 105 boulevard Jean Macé. Ouverture toute la journée le vendredi 20 juin et samedi 21 juin 2025. Cette année encore, le cartel proposé s’annonce spectaculaire avec 3 jeunes novilleros très prometteurs. El Mene qui vient de signer une prestation aboutie dans les arènes de Madrid à l’occasion de la feria de la San Isidro. Julio Norte qui est annoncé comme l’un des plus talentueux de la nouvelle génération et le français Victor, originaire des Saintes Marie de la Mer qui vient de vivre un grand triomphe lors de la récente Feria de Nîmes. Face à ces jeunes talents, six novillos d’élevages français dont les qualités ne sont plus à démontrer : François André, Gallon, Pages-Mailhan, Margé, Tardieu et San Sebastian. Billetterie en ligne : www.billetweb.fr/novillada-de-la-romeria-de-mauguio1 Infos et réservations par mail à billetterie.mauguio@gmail.com et par téléphone au 06 70 32 30 06. Tarifs : Entrées générales : 25 € Groupes et clubs taurins : 20 € (à partir de 10 personnes)