Catégorie : Arène Page 21 sur 24

Pablo Hermoso de Mendoza et Roca Rey, les enfants chéris d’Algeciras

Corrida mixte de la Féria d’Algeciras, le coso de « Las Palomas » rempli aux deux tiers, Deux toros de Bohorquez bien présentés forts et encastés pour :

Pablo Hermoso de Mendoza : une oreille et deux oreilles

Quatre toros, on devrait peut être dire novillos, de Nunez del Cuvillo (470 à 490 kg) décastés mansos les premiers et troisième, noble le second pour :

Juan Ortega, salut et silence

Andres Roca Rey deux oreilles et deux oreilles .

Pablo Hermoso de Mendoza fait sa tournée de despedida et déroule sa tauromachie équestre.

Seul hic pour lui ce soir la caste et la force des toros de Bohorquez. Certes il en a profité pour de longues poursuites le toro dans la queue du cheval des voltes serrées dans la dernière de sortie de son premier, après avoir posé à étrier passé son second rejon de châtiment, le cheval se fauche et s’est le toro qui le relève la corne gauche en sang. Par la suite, les poses s’enchaînent toujours à l’étrier ou à étrier passé. Le rejon de mort quoique défectueux fait son office et le président n’accorde que l’oreille du public.

La prestation de Pablo à son second est la même sinon qu’il rajoute force pirouettes entre les poses de banderille. L’une d’elle met en danger le cheval qui trébuche devant le toro et se relève heureusement sans mal la mise à mort est ici encore défectueuse mais un heureux capotazo fait chuter le toro le puntillero se précipite et fait son œuvre à toute vitesse ce coup ci ce sont deux oreilles cadeau de départ à la retraite.

Passons rapidement sur la prestation de Juan Ortega qui touche le pire du lo,t deux mansos insipide refusant tout combat. Il tentera d’arracher quelques passes au récalcitrants mais sans succès et tuera avec difficulté.

Roca Rey : on aime ou on n’aime pas, et je ferais plutôt partie de la deuxième catégorie, mais il faut lui reconnaître qu’il fait venir les gens aux arènes et qu’en plus, pourvu que le toro s’y prête un peu il donne du spectacle. Ce soir encore il a su utiliser la noblesse innocente de son premier adversaire. Il offrit d’abord un toreo de capote fleuri, puis une faena toute en variété, avec peut être les pieds un peu plus fixe que d’habitude et même une très bonne série de face de la main gauche. S’ensuivent les séries de circulaires inversées et tout le toreo dans les cornes qu’il est habitué à donner. Une grande partie du public en vient même à réclamer un indulto superfétatoire. La présidence ne cède pas et l’éleveur non plus:  l’animal n’a rien d’un toro graciable. La vuelta al ruedo que personne ne réclamait plus lui sera toutefois octroyée.

A son second « bis repetitam placent » nous assistons à un copié-collé de sa première faena au premier. Le toro est un peu moins noble et un peu plus faible, alors ce sera plus court. L’estoconazo vaut à lui seule l’oreille: il en aura deux.

Demain c’est la dernière de cette féria 2024 d’Algeciras, ce sera peut être plus sérieux avec les Miuras qui font leur port andalou pour Octavio Chacon Esau Fernadez et Miguel Angel Pacheco.

Jean Dupin

Beaucaire, la réponse des organisateurs

COMMUNIQUE DE PRESSE
L’Association Taurine Beaucairoise et la Société PODEROSA représentée par Monsieur Thierry CAZAUBON répondent par la présente au communiqué de presse des quatre Associations et Syndicats professionnels de toreros français et espagnols.
L’ATB et la Société PODEROSA n’ont jamais porté atteinte d’une façon ou d’une autre, aux intérêts des professionnels taurins.
A l’occasion de la Féria de BEAUCAIRE 2023, les novilleros engagés ont rencontré les plus grandes difficultés pour trouver des subalternes ayant une pratique suffisante pour les assister efficacement.
Saisies de cette difficulté, l’ATB et la Société PODEROSA ont consulté plusieurs professionnels français et espagnols qui ont validé le principe de l’embauche directe des subalternes par l’organisateur, ce qui d’ailleurs, correspond à la situation juridique en France.
Il convient de rappeler qu’en application de l’article L7121-3 du Code du Travail français, l’organisateur est présumé être l’employeur du torero ou novillero, ainsi que des subalternes (banderilleros, picadors, mozo de espada).
Par voie de conséquence, non seulement la pratique mise en oeuvre par l’ATB et la Société PODEROSA est totalement conforme au droit français, mais encore, ne contrevient en rien aux usages puisque celle-ci a été mise en oeuvre avec l’accord des novilleros.
A ce propos, il est important de préciser que le tirage au sort des subalternes embauchés correspond à une volonté de ne pas imposer tel ou tel professionnel à un novillero, mais de laisser le sort définir la composition des cuadrillas dans un souci d’égalité et de non discrimination.
Le communiqué de presse des quatre Associations de professionnels taurins pour tenter de convaincre du bien fondé de sa démarche, fait référence à l’article 71-1 du règlement taurin municipal de l’UVTF et à la « convention collective du secteur ».
La simple lecture de l’article 71-1 du règlement taurin municipal de l’UVTF met en évidence le fait qu’il n’existe aucun droit particulier en terme de choix concernant l’embauche des subalternes par le torero.
L’article 71-1 ne fait que référence à la composition effective des cuadrillas en fixant le nombre des différents subalternes.

Roquefort, l’affiche

Avant sa venue à Castelnau, Jaime Padilla : « mon objectif est de satisfaire le public français »

Avant le grand rendez-vous de Castelnau Rivière Basse, j’avais rendez vous ce matin avec Jaime Padilla père et fils. Le jeune novillero, 18 ans dans deux jours, rêve de la France et de l’aficion française. Il la sait exigeante et fera tout pour la satisfaire pour la novillada du 6 juillet.

Jaime a débuté sans picadors l’an dernier à Belmes (province de Cordoue) et compte à ce jour cinq novilladas à son actif. J’ai eu l’occasion de le voir l’an dernier à Olvera, où dans des conditions apocalyptiques, il a démontré toute la race des Padillas.

Depuis un an son entraînement est permanent alternant quotidiennement toreo de salon, préparation physique et tentaderos. Son oncle Juan Jose, le Cyclone de Jerez, est très proche de cette préparation et lui prodigue tous les conseils possibles ; Juan Jose Padilla fera d’ailleurs tout pour l’accompagner à Castelnau malgré la féria de Pampelune à laquelle il est invité.

Si Jaime Padilla profite de l’enseignement de son oncle, il est aussi élève de l’école taurine du Puerto de Santa Maria avec le maestro Galloso. Lors de ses tentaderos dans de grandes ganaderias comme Bohorquez, Santiago Domecq, Bucarez , Fuente Ymbro entre autres, il a pu bénéficier de l’aide de toreros de renom en particulier Talavante ou Boja Jimenez et Finito de Cordoba.

Notre collaborateur Jean Dupin avec Jaime Padilla dans sa bonne ville de Jerez

C’est donc avec beaucoup de sérieux et plein d’espoir qu’il vient à la rencontre du public français espérant convaincre et se faire un prénom dans la saga des Padilla.

Jean Dupin

PS Juan José Padilla, l’oncle de Jaime, le fameux cyclone de Jerez qui suit son neveu de prês sera bien à Castenau-Rivière-Basse où il passera la journée du 6 juillet. Il sera le lendemain à Pampelune où il sera honoré pour ses nomberux succès sur la piste navarraise. C’est un immense honneur et un privilège pour la petite commune de Castelnau-Rivière-Basse de recevoir ce grand nom de la tauromachie.

Tous à Mimizan samedi: ce symbole de nos libertés

En bordure de rivière, sous les pins, les arènes du courant de Mimizan ont un charme inégalable. La « perle de la Côte d’Argent » avec ses plages immenses, sa digue, son port de plaisance et son animation brillante a gagné une réputation qui dépasse le cadre de la France : elle est une destination de choix pour les nordistes, les Néerlandais ou les Allemands dont elle a su gagner le cœur.

A Mimizan il a longtemps manqué une manifestation de tauromachie espagnole comme on en trouve dans les cités voisines de Parentis-en-Born ou Rion des Landes. Cette inclinaison naturelle à tous bons landais fut réparée lors d’une première tentative ponctuelle puis par la création d’un club taurin qui s’attela à la tâche. Il eut tout de suite beaucoup de succès et de nombreux adhérents venus du bourg comme de la plage, les deux pôles de la petite ville.

Tout semblait aller de soi, une première corrida intégrale se préparait avec une certaine fébrilité mais aussi dans l’enthousiasme. C’était ici que devait débuter en corrida Jean Louis Darré avec un lot de l’Astaracq et le voisin Julien Lescarret était le point nodal du cartel. Il était accompagné de Julien Miletto -qui reçut une sérieuse blessure- et du numéro un mexicain Joselito Adame qui menait le bal.

Le lobby anti-taurin, extérieur à la petite station, se manifesta alors de manière violente, soutenu par les médias nationaux qui en temps de disette (l’été) avait trouvé là de quoi se mettre sous la dent. Ce fut un harcèlement qui débuta par une grève de la faim dont les avatars étaient rapportés quotidiennement par une radio :  « je ne peux plus supporter ces odeurs de saucisses grillées » s’écriait du camping lenouveau Ghandi qui connut ainsi son heure de notoriété. La tension monta et le jour de la corrida les antis s’en prirent à la messe rociera (rien à voir avec les toros) obligeant les fidèles à sortir par la sacristie entre deux rangées de CRS, sous les insultes. Malgré quelques cris et nombres bousculades, la corrida fut un succès commercial et artistique. Depuis elle s’est pérennisée.

En ces temps où à nouveau par la voix de certains politiques (Caron et consœurs), la corrida pourrait être menacée, Mimizan est donc le symbole de la résistance aux diktats parisiens et à la défense des libertés individuelles :  Une résistance populaire, obstinée et victorieuse, malgré les doutes émis ici ou là. Il faut rendre hommage ici à tous ceux qui ont apporté leur contribution à ce succès.

Pourvu que ça dure ! Et bien il y va de notre responsabilité en se rendant massivement aux arènes du Courant samedi. Le cartel est séduisant, les toros de Zacarias Moreno ont belle réputation, le chef de lidia est un des cadors de ces vingt dernières années le murciano Rafaelillo au courage de lion, il sera accompagné de la star des ruedos Daniel Luque, le torero de Gerena qui électrise les foules par l’efficience de son art et El Rafi, l’espoir de l’aficion française qui, en si belle compagnie, ne voudra pas manquer le coche.

A samedi à Mimizan pour un nouveau chapitre de l’épopée taurine (le 12ème) de la « perle de la côte d’Argent ».

Pierre Vidal

PS Un saludo à tous les amis mimizanais qui se démène pour ce grand jour.

LES FÊTES D’ARLES SONT AUSSI TAURINES !

COMMUNIQUÉ

LES FÊTES D’ARLES SONT AUSSI TAURINES !

L’Ecole Taurine du Pays d’Arles organise ce samedi 29 juin une Novillada Sans Picador à 19 heures dans les Arènes d’Arles.

4 jeunes novilleros prometteurs issus d’écoles espagnoles et françaises pour affronter 4 novillos de qualité de l’élevage de Frédérique et Alain TARDIEU.

Une invitation prestigieuse

Vainqueur du Trophée Sébastien Castella de Bellegarde, VICTOR a laissé une forte impression tant à Valence qu’à Nîmes ou Saint-Etienne-du-Grès. Le saintois sera le 18 juillet à Séville, seul élève d’une école taurine française retenu cette année pour le cycle de Novilladas sans Picador organisé par la Maestranza de Séville dans ses prestigieuses arènes. La chance aidant, il a le sérieux espoir de se qualifier pour la finale qui aura lieu le 25 du même mois : « ¡Suerte ! ».

Cette invitation hors tout système d’échanges (mécanisme par ailleurs très utile pour multiplier les opportunités des élèves d’écoles taurines) viendra compléter une saison où VICTOR a représenté et représentera l’école dans des arènes importantes  lors de la Novillada Sans Picador du 29 juin à Arles, à Saint-Vincent de Tyrosse le 27 juillet et Béziers le 16 août.

De cette manière il porte avec panache l’étendard du Pays d’Arles et prépare avec sérieux son passage dans la catégorie supérieure, tout en constituant un exemple à suivre pour ses camarades de l’école.

Rejoints tout récemment par Manuel FUENTES, Juan de MORENA, MATIAS, MATHIS MESSEGUER poursuivent une formation prometteuse au sein de l’école. Ils ont fait valoir leur envie de devenir torero à Alès, Vic, Manduel, Broca, Dions, Gimeaux, ou Arles et le prouveront encore à Tarascon (le 6 juillet), Pérols (4, 11 et 18 juillet), Riscle, les Saintes-Maries-de-la-Mer ou Saint-Martin-de-Crau.

Encore bécerristes, LISARES, BAPTISTE ou LUCA animent tientas et capéas publiques – ils le feront à Fontvieille le 22 août ou lors des prochaines Journées au Campo de l’école -intégrant progressivement ANDY, ENZO, YONIE, ELIAN ou Juanito de VALVERDE.

Grâce à l’aide des collectivités locales et en premier chef l’ACCM et la ville d’Arles et le soutien des aficionados, l’Ecole Taurine du Pays d’Arles demeure un des principaux lieux de formation préparant l’éclosion des toreros de demain. Elle poursuit, avec l’ensemble de ses élèves placés sous la direction du maestro Mehdi SAVALLI, son rôle de transmission d’une culture taurine à laquelle nos territoires sont si fortement attachés. 

Mimizan : les tripes aux arènes (à ne pas manquer!)

Le programme des réjouissances avant et après notre corrida du samedi 29 juin. Le cartel:  toros de Zacarías Moreno pour Rafael Rubio Rafaelillo, Daniel Luque, El Rafi

Réservations par téléphone au 0771599699.

Billetterie ouverte pour la location des places de corrida sur www.festik.net/billets/corridademimizan

Eauze la journée taurine reportée

JEREZ DE LA FRONTERA : REOUVERTURE DE L’ECOLE TAURINE

La maire de Jerez Maria José Pelayo entouré de Juan José Padilla et de Rafael Valenzuela président de la Fodation.

Parfois les promesses électorales peuvent se réaliser ! La Maire de Jerez de la Frontera, Maria José Pelayo, en a donné la preuve éclatante hier en rendant officiellement les clés des arènes portatives de l’École Municipale de Tauromachie à Rafael Valenzuela, président de la fondation Cultura Taurina. On notait la présence d’une forte délégation municipale mais aussi de nombreux professionnels du monde du toro dont Juan José Padilla et les ganaderos jerezanos Santiago Domecq et Juan Pedro Domecq

Fermée depuis huit ans par la précédente municipalité socialiste, l’école de Jerez renaît de ses cendres, c’était jour de liesse pour tous les aficionados présents et au de-la pour toute l’aficion jerezana. Le projet de la fondation est particulièrement innovant. Il s’agit de la création d’un centre de divulgation et d’apprentissage ecosensible de la culture taurine dont l’école n’est qu’une partie, en fait nous assistons à la création de la première « université » taurine ouverte à tous pour promouvoir la culture taurine. A ce jour cette structure semble unique dans le monde taurin et il n’est pas surprenant que Jerez qui fût souvent dans le passé innovatrice en matière taurine, ne poursuive dans cette voie.

Maintenant que les locaux sont disponibles le vrai travail commence et c’est à toute l’aficion d’apporter son grain de sable pour sa réussite. L’aficion française sera bien évidemment la bien venue et Rafael Valenzuela nous a assuré que le drapeau français flottera en vbonne place sur ces nouvelles arènes.

Jean Dupin

Les Sobral pour Céret

L’élevage portugais de Sobral a préparé une impressionnante corrida pour ses débuts sur les terres françaises le 6 juillet prochain, plus précisément à Ceret, où il va lidier une corrida complète dans laquelle sont annoncés les diestros Damián Castaño , Gómez del Pilar et Juan de Castilla.

Page 21 sur 24

© 2025 Corridasi - Tous droits réservés