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Vic: Président, il y aurait dû y avoir 2 oreilles au lieu de 2 vueltas !

Plaza de toros de Vic-Fezensac. Deuxième de la Feria 2025. Deux tiers d’entrée.

 

Toros de Saltillo.

• SÁNCHEZ VARA, silence et vuelta al ruedo après pétition et bronca à la présidence

• GÓMEZ DEL PILAR, ovation et salut et silence

• LUIS GERPE, silence et vuelta al ruedo après pétition

Le banderillero Víctor del Pozo a salué au second. Medhi Savalli et Francisco Tornay au troisième. 

Photos de Bertrand Caritey

Président, il y aurait dû y avoir 2 oreilles au lieu de 2 vueltas !

Le lot de Saltillo vu la veille dans les corrales de Vic avaient paru aux aficionados les plus rigoureux comme inférieur en trapio à ce que le CTV nous propose habituellement. Cela s’est confirmé dans les arènes où les cris de « sardine » et les protestations n’ont pas manqué de fuser notamment à la sortie du 5 ème toro visiblement anovillado. Sur le plan du comportement, seuls le quatrième et le sixième avaient suffisamment de noblesse pour permettre une faena de qualité. Les autres, distraits ou toréés sans être vraiment dominés n’ont rien permis.

Les piques sont toujours aussi mal portées à l’exception de celles portées au 3 et au 6. Les autres sont trasera, pompées rectifiées etc.

Sanchez Vara toujours aussi bon banderillero, a monté une faena en deux volets à son premier : des derechazos sur le voyage et des naturelles sur le pico et 2 belles séries en se croisant pesant sur le toro. L’épée est trasera et tendida car le toro ne regarde pas la muleta. A son second, plus noble et ménagé à la pique, 3 grandes séries de derechazos et 2 belles séries de naturelles laissaient espérer une oreille, mais l’épée tendida et desprendida entrainera le refus de la présidence.

Gomez del Pilar est passé à coté de ses deux toros : le premier très mobile mais impossible à gauche, est toréé de la droite mais sans réellement faire l’effort pour le dominer. Seule l’estocade sincère et entière rachète la faena. Son second anovillado, mais se fixant sur la muleta est exploité sur le passage et en donnant la sortie vers l’extérieur. Le toro non dominé est difficile à cadrer pour l’estocade tendida et tombée.

Luis Gerpe tombe sur un premier distrahido, qui serre à droite malgré les bonnes banderilles de Mehdi Savalli. Gerpe lui donne une faena gauchère, une passe après l’autre, avec 2 séries de meilleure qualité. L’estocade al encuentro est desprendida mais concluante et lui vaut une ovation. Son second est le meilleur de l’envoi en trapio et en comportement et il ne le laisse pas passer. Sa faena est de domination sur les deux rives suivie d’une épée engagée mais légèrement tombée : le président refuse l’oreille de la pétition, sans doute pour ne pas se déjuger après son refus précédent, et entendra une deuxième bronca.

Corrida qui ne laissera sans doute pas de trace dans les mémoires, mais où paradoxalement, on ne s’est pas ennuyé !

Jean Yves Blouin

Madrid: Adieu Robleño !

Madrid, San Isidro 26°, Beau temps, 25° à 19h, 14° plein du cycle.

6 toros d’ADOLFO MARTIN, majoritairement bien dans le type, sauf le 1°, au jeu conforme à cette ganaderia, c’est-à-dire intoréables avec la muleta, et un sobrero de MARTIN LORCA, également intoréable. Mauvais point pour cette ganaderia: Pas de piques intéressantes, ce qui était le point fort attendu, donc pas de bravoure, et une mauvaise caste.

 ANTONIO FERRERA, Ovation et Silence.

FERNANDO ROBLEÑO, Silence et Vuelta.

MANUEL ESCRIBANO, Silence et Ovation.

Ovation du public à ROBLEÑO avant la sortie de son second toro. Brindis  au centre de l’arène de FERRERA à ROBLEÑO à son premier toro.

Les organisateurs avaient bien monté le cartel en opposant trois matadors vétérans expérimentés  ( respectivement 28, 25 et 22 ans d’alternative) à ces toros d’un autre âge, un âge où l’homme cherchait surtout à sauver sa peau face à des fauves par une taureaumachie mobile, un âge où tuer les toros efficacement et loyalement était ce qui comptait.

Mettre au cartel de jeunes toreros assoifés de triomphe pour lancer leur carrière comme nous en avons vu beaucoup cette année à Madrid aurait été une faute car trop risqué.

Et c’est bien  ce que nous avons vu cet après-midi, pas une passe de muleta artistique donnée à des toros qui ne pensaient qu’à prendre l’homme, mais six mises à mort  données avec sincérité et sans recours au descabello, la première corrida aussi efficace depuis le début du cycle, ce qui explique les ovations et la vuelta données aux trois toreros pour récompenser leur effort. Bravo l’aficion de Madrid.

La vuelta après légère pétition donnée à Fernando ROBLEÑO pour l’ensemble de son œuvre madrilène depuis 25 années et son entrega de l’après-midi, les ovations pour FERRERA et ESCRIBANO pour ne pas s’être échappés devant les fauves et avoir bien tué. Bonus offert par ESCRIBANO par une puerta gayola risquée et des paires de banderilles spectaculaires à ses eux opposants.

Lorsque l’on assiste à ces corridas d’Adolfo on comprend mieux pourquoi Victorino a fait quelques croisements pour rendre ces  Albasserada toréables dans les formes modernes, l’homme immobile et le toro tournant autour, et non l’homme mobile pour échapper aux retours brusques, au genio, au derrote, au hachazo, bref à tous ces mots espagnols qui enchantent l’aficionado français, mais sont des maux pour le torero quelque soit sa nationalité.

EXIR

Nîmes : Victor coupe 3 oreilles d’un lot de Talavante

Une magnifique novillada de Talavante pour une cape d’or internationale gagnée par le nîmois  Victor

• EDUARDO NEYRA, oreille et silence après avis.

• TOMÁS BASTOS, silence après avis et silence

 VÍCTOR, deux oreilles et une oreille

Un cartel international
Un mexicain, Eduardo Neyra, un portugais , Tomas Bastos, et un nimios, Víctor, avec une novillada d’Alejandro Talavante

Des toros très intéressants avec des comportements différents, comme leur physique.

Le premier a eu un comportement très intéressant. Il trébuche à plusieurs reprises dans les deux premiers tiers. On craint le pire. Le recorrido se réduit très vite, y compris lors de la première série à genoux. Puis tout change. Neyra sait lui donner la bonne distance et le toro se livre. Il ne tombera plus, la race parle. Il est bon des deux cotés. Une bonne petite faena mais un peu trop lisse. Une petite oreille.

Le deuxième est bon des deux côtés. Le torero est très novillero. Il sait conclure les séries par des détails inspirés. Malheureusement son envie le pousse à prolonger exagérément par des cambios por la espalda et des demies passes sans intérêt. Silence.

Le troisième part de loin de manière inopinée. Victor ne bronche pas et le reçoit par un cambio por la espalda. Il continue à citer de loin puis sait à bon escient réduire la distance. S’en suit une belle démonstration de torero vertical alliant aguante , lenteur de gestes et douceur. Avec son corollaire de temple. Deux oreilles et vuelta au toro.

Le quatrième a une charge vibrante à droite. Neyra baisse la main et enchaîne du même côté en baissant la main. Jusqu’à que le novillo épuise sa bravoure et sorte seul des séries vers les planches. Un final au fil des barrières pour profiter des derniers élans dans la querencia.

Le cinquième est le plus « fait »: morillo, arrière train, couilles, … il est étonnant de voir des animaux nés à peu d’intervalle avec des développements différents. Les toros sont comme les humains… le tercio de pique est applaudi. La faena ne prend pas son essor. Le toro se décompose ou le torero ne sait pas comment le prendre et le faire se livrer ? Le toro sera applaudi à l’arrastre.

Le sixième demande à être toréer. Victor le comprend vite et revient aux fondamentaux. À noter la deuxième série avec un début droitier de suite enchaîné avec un changement de main et des naturelles de bonne facture.  Un final par luquesinas. 1 oreille.

Victor est une belle promesse d’avenir. Vu sa verdeur le chemin est encore long. La suite lui appartient

Texte Michel NAUDY

photographies Bruno Lasnier

Madrid : la Bérézina

Plaza de Toros de las Ventas (Madrid). 25ème de la Feria de San Isidro. 2/3.

Toros de Conde de Mayalde 1er bis. Le toro de confirmation: N° 29, DESCREÍDO, CASTAÑO, 543, 09/2020

El Fandi, Silence et Silence;

Samuel Navalón, qui confirmait l’alternative Saluts et Saluts;

Ismael Martín, Palmas et Silence;

On a touché le fond du désastre ganaderil cet après-midi avec l’envoi du Comte de Mayalde.

Six , enfin sept toros même, le premier renvoyé au corral pour indigence, bien charpentés, certes, mais c’est tout, de un peu manso à très mansos certains avec un petit soupçon de noblesse. Pour affronter cette moruchade : David Fandilla El Fandi silence et silence, Ismaël Martin : silence et silence, Samuel Navalon : ovation saluée et silence

El Fandi à bien vite compris à qui il s’adressait et à tout fait pour sortir sans peine ni gloire de ce mauvais pas. Même au banderilles il opta pour le service minimum.

Les deux jeunes eux ont essayé. Les deux sont venus à puerta gayola pour recevoir leurs opposants. Ils ont laissés quelques bons détails mais peut-on demander à un pilote de formule un de gagner un grand prix avec un S.U .V. affublé d’un moteur de 2 cv ? Comble du scandale, le cinquième c’est couché avant l’estocade et devant l’impossibilité de le relever le président se résolut à le faire puntiller. Au passage on notera que le « siete » qui sortait régulièrement ses mouchoirs verts est tombé dans un mutisme désespéré.

J’ai bien peur que cette triste corrida ne justifie pas que je m’étende davantage espérant que les Adolfo Martin de demain relèveront le niveau.

J.D.

Nîmes : pour son alternative Marco Pérez coupe deux oreilles du dernier toro

Plaza de toros de Nîmes. Première corrida de toros de la Feria 2025. Lleno. Ambiance des grands jours et beau temps.

Six Toros de Garcigrande, 

• MORANTE DE LA PUEBLA, ovation et ovation. 

• TALAVANTE, oreille et oreille après avis

 MARCO PÉREZ, qui prenait l’alternative, ovation après avis et deux oreilles

Le meilleur pour la fin. Marco Perez a justifié tout le bien que l’on dit de lui avec son second taureau (le 6em et meilleur d’un lot de Garcigrande globalement faible mais permettant aux toreros de s’exprimer). Longue faena intense et engagée du jeune de Salamanque avec un riche répertoire. Une belle estocade et deux oreilles indiscutable. Un garçon ému au larmes à la réception des deux trophées. A son premier taureau avec un brindis émouvant à Juan Bautista, il est au dessus des pauvres qualités de l’animal mais il tue au second essai et le taureau met une éternité à tomber.

Morante de la Puebla (très disposé) nous a distilllé des passes à la cape et à la muleta de son empreinte avec une lenteur et douceur inouï sur ses deux taureaux. Mais des animaux faibles et de peu de caste qui ne lui ont pas permis un réel triomphe. Son premier taureau était juste de force et de présentation. A noter à son second taureau une réception à la cape à genoux incroyable. Il a brindé son second taureau à Simon Casas.

Alejandro Talavante a hérité de deux taureaux avec de la mobilité. Son engagement important, sa créativité particulière et deux mises à mort d’effet rapide lui permettent de couper deux fois une oreille (la seconde protestée). A noter un début de faena à genoux explosif à son second taureau et un beau répertoire avec la cape.

Le public est sorti globalement content de cette corrida, qui a mis du temps à démarrer mais qui s’est terminée avec un beau succès pour ce nouveau Torero d’alternative dont on va continuer à parler. Il est en France à la feria d’Istres en mano à mano avec son mentor Juan Bautista.

Photographies et texte de Bruno Lasnier

Vic: Le Veiga Teixera blessé remplacé par un Conde de la Corte

AVIS : corrida concours Dimanche 8 juin 2025 11h le toro de Veiga Teixeira accidenté dans les corrales de Vic, est remplacé par un toro de CONDE DE LA CORTE et sera lidié par el maestro Esaú Fernández

Madrid: Tarde d’occasions perdues

Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). 24 ème de la Feria de San Isidro 2025. Lleno de ‘No hay billetes’.

Toros de Jandilla, (5ème bis)

• SEBASTIÁN CASTELLA, silence après avis et vuelta al ruedo après avis.

• JOSÉ MARÍA MANZANARES, silence et silence. 

 BORJA JIMÉNEZ, oreille avec pétition de la seconde et palmas.

Ce fut la tarde des occasions perdues. Occasion de sortir en triomphe pour Borja Jimenez, de signer un nouveau succès pour Sébastien Castella et ainsi de justifier sa place. Sans doute y a-t-il eu de la frustration dans le public qui a vibré au cours de deux faenas et de l’amertume chez les deux espadas car à la fin finale seul compte le résultat… Le reste est (trop) vite oublié.

Espadas !  Le public madrilène, excessif parfois, ne transige pas sur la mise à mort de même que les présidents, tatillons inutilement à d’autres occasions. Et ils ont raison sur ce point ! Une entière tombée, celle de Borja à son premier passage, ne peut valoir deux oreilles, un tiers de lame trasero comme celui de Castella à son second ne déclenche pas une pétition, pas plus qu’un bajonozo comme celui de Borja au dernier. Les succès d’estime passent seuls restent les résultats concrets… Il y a de quoi se mordre les doigts…

Pourtant il y avait à faire car le lot de Jandilla armé sévèrement mais de trapio raisonnable (pour Madrid) a donné dans son ensemble un jeu positif. L’envoi est allé au cheval avec une certaine générosité et par la suite les troisièmes et quatrièmes ont offert des options intéressantes par leur noblesse de bon aloi; le sixième plus âpre, les premiers et seconds nobles manquaient un poil de transmission, le sobrero (5ème ) juste de force.

Castella a réalisé une faena importante à son second passage. Dominateur, toujours posté dans les cornes, de face, il tira des séries prenantes par leur vérité et leur profondeur. La faena débutée par une série d’ayudados donnés par le haut immobile, ira à màs et captivera le public. Le français partait pour un nouveau triomphe, hélas il y eut l’épée (cf. paragraphe précédent.

Deux grands moments aussi signés Borja Jimenez. Le sévillan séduisit d’abord par son entrega, sa volonté et sa joie de venir dans ce qui est en réalité en enfer… Pour Borja c’est un bonheur et il brilla dans tous les moments de la lidia à la cape d’abord, en véroniques mais aussi en chicuelinas ajustées en prenant son tour de quites. A la muleta avec un toreo inédit qui repose sur un mélange enthousiasmant de domination -de technique donc- et d’attitudes artistiques, avec une capacité rare -et prometteuse- de connecter avec des tendidos qui l’ont soutenu de bout en bout. Hélas l’épée (bis)…

Peu à dire de Manzanares qui tomba sur le mauvais lot  aux abonnés absents mais habile avec l’acier ce qui lui évita les sifflets et mit fin aux sarcasmes du 7 à son égard.

Pierre Vidal

Café toro

Cartelazo à Lunel

Lunel et les étoiles du toreo : une nouvelle date à marquer d’une pierre blanche …Après l’immense succès populaire et artistique de l’édition 2024, une nouvelle CORRIDA EXTRAORDINAIRE attend l’aficion pescalune le dimanche 20 juillet prochain.
Un rendez-vous d’exception, placé sous le signe de l’émotion, de la grandeur et de l’élégance de l’art taurin dans sa plus pure expression.

Un cartel de rêve, unique, sublimé par la présence de trois toreros qui incarnent chacun, à leur manière, la noblesse du toreo :

• LÉA VICENS, véritable reine du toreo équestre, viendra offrir toute la classe et la maîtrise de son rejoneo.

• SÉBASTIEN CASTELLA, figure incontournable des arènes San Juan et icône du toreo mondial, reviendra à Lunel au sommet de son art, dans le cadre de sa 25e année d’alternative.

• ALEJANDRO TALAVANTE, le génial maestro extremeño, auteur d’un début de temporada étincelant, laissera une fois de plus s’exprimer à Lunel la profondeur envoûtante de son toreo.

Ce trio d’exception accompagnera la présentation en France de la prodigieuse torera madrilène OLGA CASADO, révélation éclatante de ce début de saison.

Aux pinceaux de l’affiche, c’est le matador nîmois JONATHAN VEYRUNES qui signe une création haute en couleur et en panache, fidèle à l’esprit lunellois de cette corrida hors du commun.

Ce cartel s’élève bien au-delà de l’ordinaire, par la seule présence de celles et ceux qui portent en eux l’éclat, la profondeur et la vérité du toreo.

Dimanche 20 juillet 2025 : “Lunel se viste de oro, Lunel se viste de toros”…

(Communiqué)

BILLETTERIE : 

Madrid: Ils ont toréé et puis après…

Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). Feria de San Isidro. 17.783 spectateurs.

Toros de Lagunajanda,

• MANUEL ESCRIBANO, silence après avis et silence. 

• JOSELITO ADAME, silence et silence après avis. 

 ALEJANDRO PEÑARANDA, qui confirmait l’alternative, silence après avis et vuelta al ruedo. 

Ni les banderilles ou la puerta gayola de Manuel Escribano, ni les jeux de cape de Joselito Adame ni la confirmation d alternative  d’Alejandro Peñaranda  purent nous tirer de l’ennui qui s’abattait sur nous en cette après midi. Non, pas un ennui profond, mais une sorte de morosité à voir ces braves toreros batailler sans réussir à provoquer émotion, passion ou bouleversement.

Cependant, honneur au jeune impétrant, on retiendra de Peñaranda,  voyageur sans bagage ou presque (une seule corrida à son actif) des qualités appréciables : calme, précision, volonté et courage. S’il lui manque un brin de fantaisie et le goût du baroque, il montra devant ses adversaires une  sacrée maîtrise qui, à l’ultime de la tarde,  lui valut un nuage de mouchoirs blancs et un tour de piste fêté.

Escribano, en vieux routard, se dépêtra sans gloire d’un toro, Triguero, aux coups de tête rageurs, un animal rétif qu’il tua bien mal. Malgré ses efforts, et avec un vent contraire, il ne put réduire à sa  botte son deuxième larron, un manso sans race.

On espérait avec la charge franche de Papelero et le rythme que lui imposa Joselito Adame qu’on verrait jaillir des étincelles dans l’arène et des lumières dans nos yeux. Foin de tout cela ! Une demie épée après deux tentatives avortées calma tout le monde.

Quant à son deuxième toro dénommé Sifuera, («  si c’était »),  ce fut peut-être le plus compliqué de l’après-midi. Malgré les efforts du natif d’Aguascalientes, douche froide et déception.

Demain sera un autre jour.

Hugo Souville

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