Après une matinée consacrée à la transmission des savoirs et des valeurs taurines, l’après-midi a laissé place à un tentadero riche en apprentissage avec les explications de l’éleveur et des toréros et d’émotion.
Après une matinée dédiée à la transmission des savoirs et des valeurs taurines, l’après-midi a offert un tentadero enrichissant, où les explications de l’éleveur et des toreros ont guidé l’apprentissage et nourri l’émotion. Un public familial, composé d’aficionados passionnés et de néophytes curieux, a suivi avec attention chaque passage de vache. Après chaque lidia, l’éleveur et le torero ont partagé leur regard expert, offrant un éclairage précieux sur les subtilités de l’art taurin.
Trois vaches de la Ganadería La Espera et un taurillon de la Ganadería Grenet ont été lidiés par deux élèves Gael et Marine de l’école Adour Afición, dans un moment où tradition et avenir se sont entremêlés
Picador : Gabin Rehabi
public : Familial et Entre 150 et 300 personnes
Meteo : estivale
El Rafi
Dès son entrée dans le ruedo, la vache affiche un comportement de « mansa con casta », mêlant retenue et caractère. Le matador, avec précision, réussit à exécuter quelques belles véroniques, captant l’attention du public.
Face au cheval, elle enchaîne les charges, oscillant entre bravoure et hésitation. Par sa maîtrise et sa technique, le matador parvient à la fixer dans la muleta, révélant son potentiel et affirmant son autorité dans l’arène.
Son éventail de passes transmet une émotion palpable, chaque mouvement offrant aux spectateurs une lecture précise de la lidia. L’émotion monte crescendo, et le public, séduit par la qualité du travail du matador.
Finalement, il conclut l’exécution dans la querencia du toril, achevant la lidia sous une dernière salve d’applaudissements bien méritée.
Juan Molas
Les véroniques du novillero gagnent en intensité à chaque passe, alliant fluidité et expressivité pour captiver les spectateurs.
La vache, affichant un trapío similaire à la précédente, se distingue par une meilleure fixité, bien qu’elle montre une légère tendance à se diriger vers le toril. Face au cheval, ses charges se révèlent plus franches et déterminées que celles de la vache précédente, traduisant une intensité accrue dans son comportement. Les derechazos, empreints de domination, reflètent pleinement la personnalité et le style affirmé de Juan Molas. Alliant technique et élégance, il laisse une empreinte marquante sur cette faena, portée par une émotion palpable et une connexion avec le public.
Les premiers derechazos gagnent en intensité, le novillero impose progressivement son style et parvient à transmettre une véritable émotion au public. Les naturelles, amples et profondes, mettent en lumière toute la finesse de son toreo. Les séries suivantes confirment sa domination, illustrant parfaitement l’assurance et la maturité qui le caractérisent. Technique et élégance se conjuguent harmonieusement, laissant une impression marquante dans l’arène. Comme pour El Rafi, le novillero de Dax est chaleureusement applaudi par le public. Gael, élève de l’école Adour Afición, fait preuve d’assurance et n’hésite pas à enchaîner les séries face à la vache du novillero.
Hugo Tarbelli
Le jeune novillero de Capbreton se confronte à la vache la plus exigeante de l’après-midi. À la cape, il parvient à exécuter des faenas propres, sous les encouragements du public qui reconnaît son engagement et son détermination. Face au cheval, elle charge à plusieurs reprises avec franchise, mettant à l’épreuve la technique du novillero.
Il confirme ainsi les progrès réalisés au cours de l’hiver et confirme son triomphe à Magescq. À la muleta, malgré quelques moments tendus, il impose sa domination sur la charge de la vache. Relâché et fluide dans ses passes, il parvient à transmettre une réelle émotion aux spectateurs, qui suivent sa faena. Comme ses prédécesseurs, il reçoit des applaudissements et nous espérons le voir fouler en habit de lumière les ruedos des Landes.
Gael et Marine Adour aficion
Pour compléter cet après-midi riche en apprentissage, un taurillon de la Ganadería Grenet est lidié par les deux élèves de l’école Adour Afición. Sous l’œil attentif du matador El Rafi, Gael et Marine offrent une prestation prometteuse, ravissant le public ainsi que leurs proches
. Dans ce ruedo, où les grandes figuras se confrontent habituellement, ils ont pu démontrer leur progression et leur potentiel, affirmant leur place dans l’univers taurin. Chiqui Toros, par cette journée réussie, mêlant convivialité et passion taurine, affirme l’importance de pérenniser cet événement, véritable moment de partage et de transmission.
À Dax, sous un ciel radieux, le parc Théodore Denis s’est transformé en un haut lieu de transmission et de passion taurine. À l’initiative de Stéphane Darracq et Alexis Persillon, accompagnés de l’ensemble de l’association Chiqui’Toros, cette première journée dédiée à la jeunesse taurine a marqué les esprits.
Le matin, les jeunes et les curieux ont eu l’opportunité de plonger dans l’univers tauromachique aux côtés du Matador El Rafi, des novilleros Juan Molas et Hugo Tarbelli, ainsi que sous l’œil attentif d’Alexis Ducasse et de l’ancien matador Julien Lescarret. Une initiation captivante où les enfants, de tout âge, ont pu découvrir les codes et les gestes de cet art .
La journée a débuté par un encierro, traversant le parc dans une course effervescente avant d’aboutir dans les arènes, à la manière des grandes fêtes de Pampelune. Un moment de joie et de partage rendu possible grâce au soutien précieux de la Peña Taurine de Dax, du CTJA, des Jeunesses de l’Adour, des jeunes aficionados du sud ouest et de la Peña Alegria, ainsi que de partenaires privés engagés dans cette initiative.
Au cœur du ruedo dacquois, les ateliers animés par des professionnels ont permis aux jeunes d’apprendre les gestes essentiels de la tauromachie, dans une ambiance festive rythmée par la musique et les éclats de rire. En périphérie des arènes, des structures gonflables ont offert aux enfants des instants de détente et de jeu, complétant ainsi cette journée placée sous le signe du partage et de la tradition.
Une réussite qui en appelle d’autres, et qui inscrit Dax comme une ville toujours plus engagée dans la transmission de sa culture taurine aux nouvelles générations.
Madrid, San Isidro 7°, Beau temps ( enfin ), Arènes pleines, 2 toros du Puerto de San Lorenzo ( 1 et 2 ), 2 toros de la Ventana du Puerto ( 4 et 6 ), 2 toros de Victoriano del Rio ( 3 et 5 ), pour :
JM MANZANARES, bleu nuit et or, silence et silence.
Fernando ADRIAN, bleu pâle et blanc, silence et vuelta très fêtée.
PABLO AGUADO, noir et or, silence et silence.
Sans doute pour commémorer le 105 ° anniversaire de la mort de Joselito el Gallo, une minute de silence à l’issue du paseo, Madrid avait décidé de réunir un cocktail de toros avec un cocktail de Toreros. Quelle autre discipline artistique, culturelle ou sportive, commémore-t-elle la mort de l’une de ses étoiles plus de cent ans après la mort de celle-ci, et ceci chaque année avant une représentation ? Allez expliquer cela à un anti… Quatre toros donc de la zone de Salamanque, deux toros de la zone de Madrid, avec un matador méditerranéen, Manzanares, un matador madrilène, Adrian, et un matador andalou, Aguado. Et bien ce fut le duo madrilène qui sauva l’après-midi, le cinquième toro de Victoriano del Rio accouplé à Fernando Adrian, le seul couple de l’après-midi. Un toro brave bien piqué par Alberto Sandoval, un toro de 559 Kg, noir, de cinq ans, bien armé et surtout bien disposé à charger avec franchise et allégresse de sa corne droite, un peu moins de sa corne gauche, mais suffisamment pour permettre à Adrian de construire un travail complet, allant de moins à plus jusqu’à la fin, avec des séries de la droite donnant l’avantage au toro par des cites lointains et une conduite parfaite de la charge. Puis des naturelles données en se centrant firent rugir Madrid.
Un travail commencé à genoux au centre de la piste par une passe dans le dos très risquée et terminé par des Bernadinas du meilleur cru précédant une passe de poitrine et une trinchera de gala. Les areneros commençaient déjà à ouvrir la grande porte. Hélas, trois fois hélas, un pinchazo, une demi et trois descabellos transformèrent ce qui devait être l’apothéose en une descente aux enfers. Une vuelta très fêtée tout de même.
Avec Manzanares on n’est jamais déçu car depuis longtemps on n’attend rien, et on ne reçoit rien, donc tout va bien. On a le temps d’aller s’acheter de la boisson ou des friandises pendant qu’il fait semblant de toréer. Et pourtant le premier toro aurait bien voulu perdre une ou deux oreilles. Avec Aguado on est souvent déçu car on attend beaucoup de lui, ses véroniques sévillanes onctueuses, son temple, sa toreria, mais c’est rare, très rare. Les toros ne l’ont pas servi cet après-midi, comme d’habitude, son premier cependant aurait pu, mais non, c’était le jour de Madrid, pas de Séville. EXIR
En avant-première de la féria de Jerez à commencé ce matin le concours national de « faena de campo ».cette épreuve sportive au calendrier de la Fédération Équestre Espagnole est directement dérivée du travail des toros dans les élevages. Il s’agit, pour deux cavaliers armés de leur garrocha,de faire rouler au sol un bouvillon deux fois,en plein galop,dans un terrain plus petit qu’un terrain de football.
Ils sont plus d’une centaine de cavaliers vêtus du traje de campo à disputer ce concours sur le magnifique terrain, l’un des plus eaux d’Espagne, du crtijo de Vicos de l’élevage militaire de chevaux, équivalent de nos haras nationaux.
Le travail des rejonaores est inspiré de cet exercice et il est courant de voir plus de tauromachie que dans certaines corridas équestres.
La présentation des cartels de la temporada dacquoise 2025 se répète cette année. Comme l’an passé, elle a lieu à l’Atrium, connu pour sa décoration Art deco. Il est 19H ce 16 mai.
Les élus, l’ensemble de la commission taurine ainsi que les matadors El Rafi, Tristan Barroso et éleveurs sont présents à cet événement…
Depuis décembre, on connaît la confiance accordée aux élevages de la saison précédente à Dax. Une présentation sera faite avec la Ganaderia El Freixo en corrida et le retour de la Ganaderia Victorino Martin. La présentation des toros est prévue pour le plaisir visuel des aficionados qui seront présents ainsi que des photographes lors de la feria et de Toros Y Salsa.
La salle est comble, et les discussions vont bon train sur les dernières rumeurs avant d’être dissipées par le maître de cérémonie Eric Darriere.
Un retour sur la temporada précédente avec Mr le Maire Mr Dubois et la présentation de l’affiche de la tauromachie de Diego Ramos.
Feria de Dax 2025
Mercredi 13 Aout
Corrida à 17H00
Ganadería Victoriano Del Rio
Pour Sebastien Castella Daniel Luque et Pablo Aguado
Jeudi 14 Aout
Novillada non Piquée (Qualification)11H00
Pour Clovis Germain et le reste va suivre
Ganaderia à definir
Corrida à18h00
Ganaderia Victorino Martin pour Morenito de Aranda, Clemente et Tomás Rufo
Vendredi 15 Aout
Finale de la Novillada Non Piquée
Ganaderia
Corrida à 18h00
Ganaderia Juan Pedro Domecq
Pour Juan Ortega Andres Roca Rey et Tristan Barroso
Samedi 16 Aout
Novillada Piquée 11h00
Ganaderia Juan Manuel Criado
Pour : A définir
Corrida 18h00
Ganaderia El Freixo
Pour : Miguel Angel Perrera Daniel Luque et Borja Jimenez
Dimanche 17 Aout
Matinale Corrida Rejon 11h00
Ganaderia de Murube
Corrida de l’Agur 18h00
Ganaderia de Pedraza de Yeltes
Pour: Saúl Jiménez Fortes David Galván El Rafi
Les Cartels de Toros Y Salsa 2025
Samedi 13 Septembre
Corrida Portugaise 11h00
Ganaderia Campos Pena
Pour :
Corrida à 17H30
Ganaderia de Robert Marge
Dimanche 14 Septembre
Matinale avec la course à la cocarde
Corrida à 17h30
Ganadería de Santiago Domecq mano à mano
Un feu d’artifice pour clôturer la temporada dacquoise en prenant le meilleur de la temporada dacquoise 2024.
Chaque aficionado aura sa propre opinion concernant la présence d’un élevage, d’un matador ou non, le fait qu’il soit triplé, doublé ou qu’un mano a mano prive la présence d’un poste. C’est à la fin de la temporada que l’on pourra faire le bilan, et non à l’annonce. Par exemple, qui aurait pu prévoir lors de l’annonce des cartels de la temporada 2024, que la corrida de Juan Pedro Domecq serait un grand moment et de la présence de David Galvan ? Il y aura toujours cet élément d’incertitude. N’oublions pas que pour que notre culture perdure, il est essentiel d’être présent dans nos arènes.
A partir du samedi 17 mai prochain découvrez la nouvelle expo du Musée des Cultures Taurines de Nîmes Tourisme ! D’or et de soie : une invitation au voyage à travers les siècles pour découvrir les modes des habits de lumières !!