Antonio Barrera, représentant en Espagne de la Casa Bailleres (empresa mexicaine), prend en charge la carrière du torero de Gerena Daniel Luque – à travers la Fusion Internationale pour la Tauromachie qui gère autre les arènes : Olivenza, Badajoz, Logroño, Bilbao, San Sebastián et Salamanque.
Intense matinée de réflexion sur l’avenir de la fiesta à la VI biennale internationale de tauromachie de Jerez.
Si il y eut un fil rouge aux trois tables rondes de cette matinée, ce fut la rupture du lien d’éducation entre parents enfants et petits enfants qui pendant des génération fit l’prentissage des nouvelles générations d’aficionados.
Avec le départ larmoyant mais prévisible de Morante le toreo s’arrête-t-il ? Il a continué après ceux d’El Juli et d’Enrique Ponce car nul n’est irremplaçable et il faut penser le futur. Le succès de la temporada passée a reposé essentiellement sur l’opposition de style et de générations entre le torero de La Puebla et celui venu de Lima. Ce n’est ni plus ni moins que la dialectique du nouveau et de l’ancien qui s’est incarnée entre un génie de la tauromachie et un jeune ambitieux venu d’un univers lointain porteur d’un souffle nouveau.
C’est désormais officiel : Andrés Roca Rey choisit Luis Manuel Lozano comme nouvel apoderado. Luis Manuel Lozano n’est plus l’apoderado de Daniel Luque.
Samedi 4 octobre : Novillos de « Toros de Brazuelas » pour El Mene, Tomás Bastos et Pedro Luis, Cliquez sur la photo ci-dessous pour voir la galerie 👇
Dimanche 5 octobre : Corrida Concour. Toros de Concha y Sierra, Partido de Resina, Villamarta, Julio de la Puerta, Peñajara de Casta Jijona e Hijos de Ignacio Pérez Tabernero pour Javier Castaño, Pepe Moral et Gómez del Pilar, Cliquez sur la photo ci-dessous pour voir la galerie 👇
Le succès de Mario Vilau lors de la finale des novilladas piquées organisée par la Ligue à Sanlucar n’est pas passé inaperçu. Disons-le avant toute chose ce fut un spectacle de grande qualité grâce évidemment au lot de Fuente Ymbro encasté et maniable qui permit aux jeunes gens venus de toute l’Espagne de montrer leurs qualités.
Ils n’en manquent pas c’est la cas notamment de Tomas Bastos et aussi, naturellement de Mario Vilau qui coupa un rabo. Dommage que la France -si souvent cité en exemple !- ne soit pas capable d’organiser un concours de ce type et ne puisse compléter cette belle compétition en prenant la sixième place restée vacante. Il y a de quoi faire avec la jeunesse de notre pays aussi.