Mois : avril 2025 Page 6 sur 12

DORIAN CANTON: JOURNEE AMIDO REPORTEE AU 14 JUIN

Lors de l’entraĂźnement « a puerta cerrada » de dimanche dernier Ă  Garlin, Dorian a reçu un violent coup de corne dans le mollet gauche qui a occasionnĂ© une rupture sur 10cm de l’aponĂ©vrose des muscles jumeaux et solĂ©aire avec lĂ©sion des fibres musculaires profondes et importante collection sanguine. Un repos de 3 Ă  4 semaines sera nĂ©cessaire pour la cicatrisation complĂšte des lĂ©sions.Par consĂ©quent merci Pierre de bien vouloir annoncer le report au samedi 14 juin de la journĂ©e de la Peña Canton (initialement prĂ©vue le samedi 26 avril) 

Dorian Canton Ă  Garlin

Pierre Gagnaire parrain de « Un toro pour un rĂȘve d’enfant »

Duel régional à Plaisance

AprÚs deux années consacrées aux élevages du Sud-Est, nous revenons cette année sur nos terres de Gasconne.

En 2025 ce sera Ă  nouveau une desafio de deux Ă©levages français :3 Novillos du Camino de Santiago – propriĂ©taire Jean Louis DARRE 3 Novillos de Alma Serena – propriĂ©taire Philippe BATS

On compte sur votre présence pour que perdure la traditionnelle journée taurine le 14 juillet

Le programme vous sera bientÎt dévoilé
On se retrouve ce week-end chez nos amis d’Aignan pour les fĂȘtes de PĂąques.
 
Un abrazo

NOCHE GRANDE

La Macarena vue par Jean Yves Blouin

Ce sera ce vendredi soir la noche grande dans toute l’Andalousie. La cĂ©lĂ©bration du vendredi saint : la mort du Christ. C’est le point d’orgue d’une semaine oĂč se sont succĂ©dĂ©es les pasos et palios dans les rues de toutes les villes et villages de la nation andalouse. Une nuit retransmise en direct par Canal Sur qui valait la peine, mĂȘme s’il fallait se coucher au petit matin pour voir jeudi soir la sortie de la Macarena retardĂ©e par la venue de la reine (honoraire) Sofia, la marche de la Esperanza de Triana, les immenses trĂŽnes malagueños et leurs innombrables costaleros arrimĂ©s Ă  l’icĂŽne, leur capataz les encourageant  avec cette verve si caractĂ©ristique d’un Ă©vĂ©nement qui a tenu en haleine et mis dans la rue plus de la moitiĂ© des andalous.

Il y avait les soixante hermandades de SĂ©ville qui baladaient sur les Ă©paules leurs saintes et pesantes images mais aussi celles de Malaga, Huelva, AlmĂ©ria, Baza, Baena, Jaen, Ecija, Sanlucar, Cadiz, Jerez, Cordoue
 j’en oublie. Chacune Ă  ses pasos, plus ou moins prĂ©cieux, ses couleurs, Ă  son parcours, Ă  ses manƓuvres. Certains portent pieds nus, le silice en Ă©vidence ; d’autres iront richement vĂȘtus chapeautĂ©s de ces capirotes dĂ©suets dans des tuniques de velours pourpre. Il y en a qui marchent en silence comme « le grand Poder Â» ou d’autres qui vont uniquement accompagnĂ©s de « vivats ! Â» comme Ă  Baza ou encore suivie de musique envoutante et sensuelle comme la Esperanza de Triana ou la Vierge de los Gitanos. Et parfois comme Ă  Huelva, Ă  Lucena ou Cordoue, au coin d’une ruelle Ă©troite la procession s’arrĂȘte, le marteau du capataz frappe: le bloc d’argent ou d’or ou de bois de Coliba s’effondre, alors jaillit d’un balcon une saeta, un cri qui fait frissonner et pleurer les plus sensibles Ă  cette beautĂ© populaire.

C’est un spectacle inouï


De trĂšs nombreux toreros sont liĂ©s Ă  la Semana Santa : depuis Joselito El Gallo Ă  la « Macarena Â», Gitanillo Ă  Los Gitanos comme la famille Miura ou Pablo Romero, Ordoñez et sa tribu Ă  « La Esperanza Â», Chicuelo et Tomas Canpuzano au « Gran Poder Â»… La tauromachie s’inscrit dans cette diversitĂ©, dans ce qui est la manifestation concrĂšte de la rĂ©sistance Ă  une mondialisation forcenĂ©e que l’on cherche Ă  nous imposer par tous les moyens. Il ne s’agit pas de nier que la Semaine Sainte reste avant tout un acte religieux ; non Ă©videment. Mais c’est, comme le Rocio, une manifestation collective oĂč tout le monde Ă  sa place croyant ou non croyant. Il faudrait une Ă©tude anthropologique fouillĂ©e pour en comprendre le sens dans sa complexitĂ© mais Ă  l’évidence s’y exprime le sentiment d’appartenance Ă  une histoire commune, l’attachement Ă  un passĂ© dont on ne peut pas faire table rase.

Federico Garcia Lorca et ses amis de la gĂ©nĂ©ration de 27 ont parfaitement rĂ©habilitĂ© cette ferveur populaire que la Raison seule ne peut saisir, car la Raison -louable Ă©videment et si française- n’explique pas tout; elle ne peut saisir la Semana Santa, le pĂ©leriange du Rocio, le flamenco et moins encore la tauromachie dans son ensemble complexe. La beautĂ©, l’Ă©motion, la sensibilitĂ© en sont en rĂ©alitĂ© les meilleures justifications.

Pierre Vidal

Roquefort, semaine taurine

« Tardes de soledad » succÚs public exceptionnel

Entretien avec Eric Jolivalt, Dulac Distribution, Paris avril 2025

1/ Quelques chiffres : Le nombre d’entrĂ©es / Le nombre de copies / Le nombre de sĂ©ances sur la France / Quels sont les chiffres que vous pensez atteindre en fin d’exploitation ?

Nous avons réalisé 28.000 entrées en deux semaines, le film a été et sera diffusé dans plus de 300 cinémas et nous espérons atteindre 40.000 entrées en fin de carriÚre. Ce qui est un score exceptionnel pour un documentaire. En France, rares sont les documentaires qui dépassent les 10.000 entrées en salle.

2/ Est-ce que l’interdiction –de12 ans a Ă©tĂ© un frein dans l’exploitation du film ?

L’interdiction nous a semblĂ© lĂ©gitime, le film montre la corrida d’un point de vue totalement diffĂ©rent que celui du spectateur Ă  la tĂ©lĂ©vision ou dans l’arĂšne. C’est ce qui rend le film unique mais c’est aussi une tout autre approche et il est nĂ©cessaire de pouvoir l’aborder de cette façon avec des enfants de plus de 12 ans mĂȘme s’ils ont dĂ©jĂ  assistĂ© Ă  des corridas Ă©tant plus jeunes.

3/ Albert Serra est toujours un phénomÚne, son implication dans la sortie a été primordiale, Combien de débats, avec lui, avez-vous organisé avant la sortie ?

Le film est sorti une semaine aprĂšs l’Espagne oĂč le film a Ă©tĂ© un vrai phĂ©nomĂšne. Albert Serra a rĂ©alisĂ© une quinzaine de dĂ©bats en France, surtout dans le sud-est et le sud-ouest avec des villes comme Arles, Dax, Mont de Marsan puis Ă  Paris et en banlieue parisienne. A chaque fois, la salle a Ă©tĂ© conquise.

4/ Lors de l’acquisition du film Ă  Saint-SĂ©bastien, comment aviez-vous envisagĂ© sa sortie en salles ? Vos objectifs ont-ils Ă©voluĂ© Ă  l’approche de la sortie ?

Nous avons acquis le film bien avant San Sebastian. Nous Ă©tions sur le projet depuis son Ă©laboration car nous avions dĂ©jĂ  travaillĂ© avec Albert Serra ainsi que son producteur Pierre-Olivier Bardet sur le film LibertĂ©. Si nous n’avons jamais eu de doutes sur le talent d’Albert Serra, je vous mentirais en disant que le sujet de la corrida n’a jamais Ă©tĂ© une question. C’est en voyant le film fini et suite Ă  la Concha de Oro Ă  San Sebastian que nous avons vraiment rĂ©alisĂ© que nous avions l’un des plus grands documentaire de l’annĂ©e (voire plus) dans les mains et qu’il fallait le traiter comme tel.

5/ Dulac Distribution a l’habitude de proposer des documentaires trĂšs variĂ©s. La sortie de TARDES DE SOLEDAD s’est-elle dĂ©marquĂ©e des prĂ©cĂ©dentes, et si oui, en quoi ?

Dulac Distribution distribue de nombreux documentaires de grands rĂ©alisateurs Ă  l’exemple de Notre Corps de Claire Simon, Babi Yar Contexte de Sergei Losnitza ou encore Pingouin & GoĂ©land de Michel Leclerc. A chaque fois, nous traitons les films comme des objets uniques tout en prenant en compte leurs particularitĂ©s. Tardes de Soledad ne dĂ©roge pas Ă  la rĂšgle et ça a Ă©tĂ© un plaisir Ă©norme de travailler avec un gĂ©nie comme Albert Serra.

Texte Sandrine Lamantowicz in https://facealacorne.fr/

Onetorotv à Arles et Vic-Fézensac

VIC: PLACE AUX JEUNES !

Pampelune sans toros ?

Personne n’y croit de ce cĂŽtĂ© des PyrĂ©nĂ©es mais c’est pourtant possible : les fĂȘtes de Pampelune pourraient se dĂ©rouler sans rĂ©fĂ©rence au saint et surtout sans encierro ni corrida. C’est du moins ce que souhaite Joseba Arizon, le maire Bildu (extrĂȘme gauche) de la capitale navarraise. Il a lancĂ© un sondage dans ce sens comme le rapporte le journal EL Debate:

« EH Bildu propose une nouvelle enquĂȘte Ă  destination des habitants de Pampelune avec laquelle il vise Ă  interroger les Sanfermines telles qu’on les connaĂźt aujourd’hui. Un questionnaire auquel rĂ©pondront 1 300 personnes, mais on ne sait pas encore comment ces citoyens seront sĂ©lectionnĂ©s ni quels critĂšres seront suivis.

Ce que l’on sait, ce sont certaines des questions et des sujets sur lesquels Joseba AsirĂłn posera. Parmi eux, l’acceptation ou le rejet des corridas et des courses de taureaux ou la dĂ©votion au saint San FermĂ­n.

Deux points clés qui structurent les festivités de Pampelune et qui donnent précisément un sens aux Sanfermines. Car que serait San Fermín sans un saint ? Et sans courses de taureaux ni corridas avec les peñas pour décor ? Quelque chose qui, sans aucun doute, est difficile à imaginer.

Cristina Ibarrola, prĂ©sidente de l’UPN de Navarre, considĂšre que cette enquĂȘte que EH Bildu va lancer « reprĂ©sente le sectarisme et l’autoritarisme » de cette formation politique qui a enlevĂ© la mairie de la Mairie de Pampelune.

Pour Ibarrola, « aucune enquĂȘte » n’est nĂ©cessaire pour pouvoir connaĂźtre « les sentiments de la majoritĂ© des habitants de Pampelune ». Quelque chose qui pour l’ancien maire est aussi simple que de voir « comment se porte l’ermitage de San FermĂ­n chaque jour » des festivitĂ©s – et le reste de l’annĂ©e – ou les « millions de personnes qui regardent les taureaux de tous les pays du monde ».

L’enquĂȘte sera conclue au dĂ©but juillet et ne va donc pas impacter l’Ă©dition 2025, mais l’avenir n’est pas Ă©vident car de nombreux pampelonnais partagent l’avis du maire (qu’ils ont Ă©lu en toute connaissance de choses). Les Verts espagnols en pointe sur cette question crient dĂ©jĂ  victoire c’est un peu tĂŽt mais c’est une perspective qui est dans le domaine du possible: ne nous cachons pas derriĂšre notre petit doigt, la bataille sera rude.

PV

DORIAN CANTON: JOURNEE AMIDO

La peña Dorian Canton organise sa journée taurine 2025 autour du torero béarnais le samedi 26 avril 2025 à la ganaderia Alma Serena

Rendez-vous Ă  10h30 Ă  la ganaderia Alma Serena des frĂšres Bats Ă  Cauna

10h30 : cafĂ© de bienvenue

11h : tentadero de deux vaches par Dorian Canton

12h/12h30 : apĂ©ritif et repas de l’aficion

Buffet béarnais/grillades (et tout ce qui va avec
..)

Animation musicale : « Alegria Gipsy Â»

La journée est ouverte à tous les aficionados

La participation est libre

Réservations : tél 06 80 82 37 81

Pour faciliter l’organisation de la journĂ©e merci de bien vouloir rĂ©server avant le 20 avril dernier dĂ©lai

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