Par Charles Figini

Mon cher Pierre,

Je t’avoue ma sidération et mes grandes craintes quand je lis les lignes pleines de fiel et de mensonges entre Messieurs Dominguez et Jalabert. Ces propos n’auraient aucune importance si ces deux apoderados ne représentaient pas deux des grands toreros d’époque.
Nous  sortons d’une crise qui pouvait être létale pour la tauromachie. Nous avons la chance d’être dans une période plutôt faste et voilà qu’on demande au Mundillo de frémir au rythme des propos malvenus et maladroits (souvent mal traduits) de l’un et de l’autre.
Par pitié : arrêtez ces pitreries et ces caprices d’enfants gâtés. Nous les aficionados ne demandons pas de combat de coqs! Mais simplement de retrouver souvent et partout en France , en Espagne ou ailleurs ces maestros courageux et déterminés. Laissons à d’autres les caprices de divas.
Abrazos

Charles FIGINI

PS Oui Bien sûr, tu peux publier. Je pense que la corrida ne peut vraiment pas se permettre ce genre de conflits. Nous qui connaissons un peu les difficultés que peut rencontrer un torero tous les jours de sa vie professionnelle, pouvons comprendre que chacun avec son tempérament, qui par définition est hors du commun, défende son pré-carré, mais il est très dommage de le mettre sur la place publique . On ne gagnera pas une guerre en fabriquant des guerres civiles.!
Amitiés et à très bientôt.