Cette jeune association née il y a un an pour fédérer les jeunes autour de la tauromachie organisait hier soir une première conférence avec Jean-François Majeste dans le local de la Pena Alegria à Dax
Devant un public nombreux avec une majorité de jeune et de moins jeune.
Un premier parti ou Philipe Lalanne présente la Pena Alegria qui accueille cette conférence. Il reçoit un cadeau des mains de Pierre Eridia.

Miguel Darrieumerlou Jean François Mageste et Lucien Laurède sur l’estrade de la Pena Alegria

Le second parti animé par Miguel Darrieumerlou et Lucien Laurède entoure L’éleveur de la Espera.

Le second parti animé par Miguel Darrieumerlou et Lucien Laurède entoure L’éleveur de la Espera. Pas loin de deux heures de conférence qui aurait pu durer sans que le public s’ennuie.
Les difficultés à faire éclore l’élevage. Ils peuvent être financiers, au choix de l’encaste et de trouver du bétail sont exposés dans ce premier tiers. Le second est consacré à ce que recherche un éleveur.
Jean François Mageste estime que l’éleveur doit avoir un concept du toro et s’y tenir. A la Espera on recherche de la fixité et la capacité à un toro à être humilié.

Vache de la Ganaderia La Espera

Chaque Ganadero a ses propres critères mais trop de noblesse entraîne une forme de dégénérescence ou trop de géniaux qui peut être mauvais. Lors de la pique il est exigeant sur la mise en suette. Il observe la manière dont la vache va au cheval et s’y pose. Il permet de sortir de tapia aux élèves d’Adour Aficion lors de ces évènements en privé.
Le dernier tiers est concentré sur l’alimentation pour la centaine de bêtes. Le prix de la nourriture s”élève à trois cent soixante euro la tonne. Une vache a besoin de deux kilos et un toro de cinq cents grammes (pour un taurillon) a plus de deux kilo pour un toro . L’embarquement est un moment stressants pour l’éleveur ou l’animal peut se blesser et dans le ruedo ou la réputation de la ganaderia se décide. Après plus de deux heures de conférence, le public pu poser des questions plus précises à l’éleveur. Le public ravi de ce bon moment a fini la soirée avec des tapas.

Texte et photos Nicolas Couffignal