Plaza de toros Real Maestranza de Caballería de Sevilla. Festival taurin au bénfice de la obra social de la Hermandad del Rocío de Triana y la Fundación Alalá. Lleno de ‘No hay billetes’.

Reses de Fermín Bohórquez (1º et 6º), El Pilar (2º et 5º), Garcigrande (3º), Domingo Hernández (4º) et Santiago Domecq (7º). 

• FERMÍN BOHÓRQUEZ, oreille. 

• JOSÉ MARÍA MANZANARES, ovation

• ALEJANDRO TALAVANTE, orille et forte pétition de la seconde. 

• BORJA JIMÉNEZ, oreille.

• PABLO AGUADO, ovation.

• ALFONSO CADAVAL, ovation.

• Le novillero MARISCAL RUIZ, oreille après avis.

Sans toro pas de corrida c’est malheureusement l’antienne que que nous avons répétée tout au long de cette saison ou le bétail a beaucoup failli et la dernière de SEVILLE n’aura pas dénoté,

Firmin BOHORQUEZ pour son grand retour à Cheval s’est certainement réservé l’un des novillos les pus utilisables de la soirée pour nous gratifier d’une démonstration de rejonéo à l’ancienne, Trois chevaux lui on suffi pour toréer son cheval de paseo fut aussi son cheval de salida qu’il fit en toréant beaucoup déplaçant bien le novillo avant de clouer un bon rejon, Un second cheval pour poser trois paire de banderilles à deux mains replaçant lui même l’animal avec beaucoup de sureté, enfin un dernier cheval pour clouer une paire de courtes et un rejon de mort laissant le toro mort sin puntilla,

Pas d’esbroufe pas de haute école loin du toro mais de la tauromachie à cheval sobre efficace muy campera qui lui vaudra de couper la première oreille de la soirée,

MANZANARES hérite d’un exemplaire du PILAR mal présenté et inintéressant, il essaya bien de lui administrer son toreo mais le quadrupède s’éteignit vite et comme il tua mal (trois descabellos une entière dans les côtes et un descabellos, on eut pu penser que le silence qui suivit la mise à mort aurait suffi mais le public sévillan est bon enfant et lui offrit une ovation,

On pensait avoir vu le plus mauvais avec le PILAR MAIS LE GARCIGRANDE qui suivit fut pire, Un manso de gala qui ne pensait qu’à une chose la porte du toril, TALAVANTE put cependant lui donner un bon quite par delantales entre les deux simulacre de pique, A la muleta il utilisa ingénieusement la quérencia pour distribuer au vol quelques séries à droite et gauche de bonne facture avant de tomber dans un trémendisme pour ma part de mauvais goût , mais qui porta sur le public, L’épée quoique tombée fut efficace et lui valut une oreille,

Boja JIMENEZ est l’homme en forme du moment après sa sortie en triomphe de MADRID, il n’allait pas s’en laisser compter par un DOMINGO HERNANDEZ à peine moins mauvais que son petit cousin sorti avant lui, Il s’imposa d’entrée par des doblones très bas qui captivèrent l’attention de l’animal puis deux bonnes séries bien liées à droit la troisième fut conclue d’un changement de main infini,le bord gauche était moins bon mais la fin de faena par manoletinas releva le niveau, Borja a littéralement inventé une faena à un novillo qui au demeurant n’en avait pas, L’épée est tendida mais suffisante, la pétition est majuscule mais la présidence n’accordera qu’une oreille gardant la sienne au chaud,

Pablo AGUADO n’a pas de chance, On pensait avoir vu le plus mauvais avec les toros précédent mais non le pire restait a à venir un exemplaire du PILAR plus manso on ne fait pas pas ou peu piqué, banderillé avec difficulté, il s’accule d’entrée aux planches et n’en sortira plus et pour tout arranger il décide de se coucheril n’y a rien à en tirer Pablo abrège au fil des planches et gagne une ovation,

En sixième place sort un deuxième BOHORQUEZ qui si il est bien présenté de corps, dispose d’une armure plus que commode quand au fond, il n’a rien mansito et faible , Il ne laissera rien dans le capote d’Alfonso CADAVAL Qui brinde à ses parents A la muleta les charges sont très courtes et ne permettent pas un bon toreo, Il n’y a aucune émotion et aucune transmission, L’estocade sera le meilleur et vaut à CADAVAL une cordiale ovation,

Mariscal Ruiz sort d’un bon triomphe à Las VENTAS on sent bien que le jeune novillero a à cœur de bien faire face à un novillo de Santiago DOMECQ qui sort avec une certaine ardeur Le jeune homme banderille et enflamme les tendidos dans le deuxième tiers même si à mon goût il pose très en arrière, Il tente une faena templée mais le toro se retient raccourcit la charge et finit par s’éteindre, la mise à mort en deux temps lui permet toutefois de couper une oreille certainement celle de la délivrance pour un public en manque de triomphe,  

Jean Dupin