Lors du festival du dimanche les novillos de Salvador DOMECQ servirent moins que les erales de la veille, Finito de CORDOBA n’est que l’ombre de lui même, Il passa totalement à côté de son premier déchaînant quelques spectateurs qui s’en prirent à lui à son ascendance et à sa descendance, A son deuxième il laissa quelques détails qui rappelèrent le grand torero qu’il fût,

Javier OROSCO coupa deux oreilles à son premier primé peut être généreusement de la vuelta à ruedo, après une faena agréable même si elle n’atteint jamais des sommets, Son deuxième opposant compliqué le laissa dans le silence,

Nuez de Molina fit un travail de vaillant face à une peste qui se retournait comme un tigre et avait vite compris qui tenait le leurre, Le jeune torero se retrouva souvent sur les cornes projeté en l’air ou bousculé au sol, Il semble s’en sortir sans trop de mal à part un pantalon en lambeaux, La mise à mort fut laborieuse.

La bonne surprise de la soirée vint du jeune cavalier Francisco MARTIN qui offrit d’entrée une belle salida à la garrocha puis un très bon rejon de châtiment , Les poses de banderilles se firent, surtout les premières, en toréant beaucoup et toujours avec sincérité, un rejon de mort et un descabello mirent fin au combat et en clôture de féria le public exigea les trophées maximums c’est fête ou ce n’est pas !!!

Jean Dupin