Hagetmau en fête ce sont aussi les novilladas. Ce matin la capéa et à dix-huit heures, c’est l’heure de la novillada non piquée avec un lot d’éral de la ganaderia Alma Serena. Le lot pour les qualifications est de présentation homogène. Les deux érals pour les finalistes est plus volumineux et homogènes Les novilleros sont Raphael de Ponce de Leon, El Quitos et Andoni Verdejo qui la veille avait coupé une oreille à Bilbao.

Andoni Verdejo sort à Hombros

Président de la course Philippe Darraillan

Public 1/2 arène

Raphael Ponce de Leon : (finaliste) Salut et oreille Prix de l’Acoso

El Quitos : Salut

Andoni Verdejo : (finaliste) deux oreilles et 1 oreille Prix de l’Acoso

Raphael de Ponce de Leon: son premier taureau est manso mais avec des qualités pour le novillero. Il l’emmène jusqu’au centre de la piste. El Quitos fait un quite. Une des qualités de ce novillero c’est qu’il pose les banderilles. Il commence sa faena plein centre par une série de rodillas Ce toro embiste bien. Sur les naturels, le taureau a tendance de se retourner rapidement. Plein centre de la piste, la première tentative est ratée la seconde est entière. Il finit au descabello et obtient un salut.

Le second toro plus volumineux est accueilli par une larga. El Quitos fait de nouveau un quite. Le novillero commence sa première passe assez haute et plus appuyée sur les suivantes. Flor Espanola résonne. Raphael enchaine des séries propres. En fin de faena il fait des Luquesina. Il revient plein centre pour le final et a du mal pour le fixer. La première lame pinche. La seconde est entière légèrement de côté. Il obtient une oreille.

Raphael Ponce de Leon

El Quitos : il touche un toro est manso mais en plus violent dans la cape du novillero. Andoni fait un quite. El Quitos commence par des naturelles et soutient de quelques applaudissements. Le toro a tendance à se retourner rapidement sur les derechazos basse du novillero. L’épée est efficace. Salut

El Quitos

Andoni Verdejo : son premier taureau lui permet de s’exprimer à la cape même s’il a le comportement fuyard de ses prédécesseurs. A la muleta le novillero exploite les qualités du taureau. Sur les derechazos et les naturelles sont profondes. Le travail est propre . L’alegria résonne dans cette arènes accompagnées par Aguero . Il le place plein centre avec une lame engagé et bien placé le taureau va mourir vers les planches. Les deux oreilles tombent. Ce toro n’a pas le défaut du précèdent. Sur les premières derechazo c’est compliqué. Il commence alors plein centre sur des naturelles. La musique résonne. Le toro coopère mieux sur ses nouvelles séries à droite, qui fait passe par passe puis enchaîne des séries sans s’arrêter. Engagé sur l’estocade finale et entière. Il obtient une oreille.

Andoni Verdejo

Texte E.C

Photographe Nicolas Couffignal