Corrida de rejon lleno de no hay billetes arènes de Las Ventas, toros de Bohorquez (JEREZ DE LA
FRONTERA) bien présentés pour l’exercice de jeu inégal nobles à part le quatrième sosso et
donnant du jeu en général, pour :
Pablo HERMOZO DE MENDOZA silence et silence
Lea VICENS forte ovation et oreille
Guillermo HERMOZO DE MENDOZA : silence et oreille

Les MENDOZA père et fils accompagnaient Léa VICENS dans cet avant dernier paseo de la féria de San Isidro Tous trois fiers cavaliers disposant d’un piquet de chevaux plus qu’au point et d’un bon de la tauromachie, De plus Firmin BOHORQUEZ familier de l’activité et bon ganadro leur a offert un lot tout à fait présentable de ses Murube.


Pablo qui a déjà prévu de se retirer l’an prochain touche un bon premier qui lui permet d’exercer son talent de grand cavalier et de bon torero tant dans la pose du seul rejon de châtiment que dans celle des banderilles il offre au public des changements de terrain templés for agréables à voir, Un mete y saca et un rejon contraire tombé et de travers le privera de tout succès, Il ne laissera que quelques détails dans la pose de banderilles de son second, le plus difficile du lot, qu’en plus il tuera au deuxième essai d’un rejon très en arrière.

On ne présente plus Léa VICENS son charme et son élégance font les délices des aficionados au rejon depuis plus de dix ans, Son premier partenaire sort bien galopant droit et suivant bien le cheval, il est arrêté d’un bon rejon de châtiment, les changements de terrains sont bien templés, Le sourire de l’amazone porte sur le public autant que sont art équestre et les applaudissements fusent, même si les banderilles sont bien dispersées sur le dos de l’animal, Le rejon de mort est contraire et très en arrière, La pétition est nombreuse mais toutefois insuffisante pour que l’oreille soit accordée.
La cavalière française reçoit un salut ovationné et fleuri, Léa attend son second à la prote du toril et s’engage alors une folle poursuite tout autour du ruedo madrilène, le plus grand d’Espagne, avant d’arrêter l’animal d’un bon rejon de châtiment, Elle se prépare à en clouer un second mais le toro perd les mains et elle renonce, L’animal aura tout donné dans ce premier tirs et manquera d’allant par la suite, Les poses de banderilles, longues et courtes, s’enchaînent citées de très prés, Le tout enrobé d’un numéro équestre de haut vol avec force desplante, Le public est ravi et applaudit dans la cadence du cheval, Le rejon de mort est efficace et les hommes à pied non moins efficaces pour que les mouchoirs blancs fleurissent, Léa coupe la première oreille de l’après midi et se lance dans une vuelta des plus joyeuse.


Guillermo HERMOSO DE MENDOZA est probablement l’avenir du rejoneo moderne sa deuxième année d’alternative est prometteuse et le coaching plus qu’actif de papa en calleron n’y est probablement pas pour rien,ce soir encore il nous aura fait forte impression, Son premier adversaire galope bien mais est distrait, il finit toutefois à l’intéresser au combat, Les banderilles sont malheureusement dispersées, manque de précision à corriger, mais les exercices tant équestre que taurins sont efficaces et de bon goût, La pose de la dernière paire de courtes à deux mains si elle est bien exécutées n’en demeure pas moins superfétatoire sur un toro au bout et cela se ressent à la mise à mort un pinchazo un demi rejon tombé et contraire et enfin un entier en place lui ôtent toute possibilité de triomphe, Son second adversaire est d’une noblesse magistrale et il saura en tirer partie, Le toro est arrête par un très spectaculaire rejon posé au quiebro, Le festival de poses à l’écart ne fait que commencer avec les trois banderilles suivantes, les deux suivantes sont posées au galop dans la charge du toro la dernière magnifique bien de face, La fin de faena permet la pose de deux roses bien exécutées et une superbe pose de courtes à deux mains, Le premier rejon de mort se casse sur une banderille, peut être y en a t il trop, le second bien en place est fulgurant, et la pétition est majuscule pour une oreille accordée par la présidence.


En conclusion nous avons assisté à une bonne corrida de rejon mais on ne peut que penser à la prestation de Diego VENTURA il y a quinze jours sur ce même sable : il y a un maître actuel du rejoneo, mais la relève n’est pas loin.

Jean Dupin