Mardi. Royale Maestranza de SĂ©ville: NeuviĂšme de la Feria dâAvril. Temps estival . 4/5 Ăšme dâarĂšne.
Six toros de Domingo Hernandez et Garcigrande, le 6Ăšme.
Pour
Julian LOPEZ « El Juli » Gris bleu et Azabache . Silence et silence
Alejandro TALAVANTE Rouge et Or . Salut au tiers et une oreille
Tomas RUFO : Bleu nuit et Plata .Salut au tiers et silence.
Triste soirĂ©e Ă la Maestranza . Quatre premiers Toros inexistants, indignes dâune arĂšne de premiĂšre catĂ©gorie. Ni dâune autre dâailleurs.
Julian Lopez superbement vĂȘtu ,malgrĂ© ses bonnes intentions manifestes ne pĂ»t rien ni avec le premier Toro ni avec le second qui trompa son monde jusquâĂ sâappeler »Esplendido « , magnifique de prĂ©sentation mais sans aucune des qualitĂ©s attendues.
Heureusement sortit en numĂ©ro cinq⊔SERRADOR” dont Alejandro TALAVANTE sut sâemparer. Il nâavait pas que des vertus, mais suffisamment pour que ce grand torero avide de nouveaux triomphes ne laisse pas passer sa chance. AprĂšs un brindis au public, dĂ©cidĂ© Ă vaincre ou Ă pĂ©rir il sut alterner les deux mains avec une classe sans pareille . Il offrit son corps par des passes « por lâespalda » (arrucinas, ici sur la photo de JY Blouin), des trinchererillas aptes Ă arrĂȘter le toro et Ă sâen rendre dĂ©finitivement maĂźtre . Un vrai travail dâorfĂšvre. Au total une faena de trĂšs grande classe, « una toreria » Ă©mouvante et profonde, pas un instant sans cette communion qui fait le grand souvenir, lâimage qui reste dans la mĂ©moire de ceux qui aiment vraiment les toros ceux qui savent apprĂ©cier sans rĂ©serve ces hommes hommes incroyables de courage et dâabnĂ©gation que sont les toreros. Ceux qui JAMAIS ne siffleront dans une arĂšne. AprĂšs une Ă©pĂ©e efficace et sincĂšre il nâobtint quâune oreille, on pouvait espĂ©rer mieux.
Le sixiĂšme montra bravoure et caste Ă la pique. Enfin deux vrais piques Ă SĂ©ville! Et puis une pĂąle copie par Tomas Rufo de ce que fit Talavante avant lui.
Il Ă©tait temps de passer Ă dâautres bonheurs de la nuit sĂ©villane .
Ch. Figini