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BRINDIS D’OR (épisode 1)

Ce 2 décembre se célébrait à Paris la première cérémonie des Brindis d’Or. Pourquoi Paris ? Parce que c’est la capitale et que la tauromachie est une culture nationale, même si, de par la loi, elle ne s’exprime aujourd’hui que dans le Midi de la France. C’est ce qu’expliquait Julien Lescarret dans un récent interview à revoir ici :

https://www.tertulias.fr/brindis-dor-dans-linteret-de-tous

600 spectateurs dans la salle du théâtre du Gymnase. ©JYB

Dans un superbe théâtre à l’italienne, au décor superbe, plus de 600 personnes étaient réunies, pas seulement des aficionados parisiens, pourtant nombreux, mais aussi, venant de toute la France, des amoureux de la tauromachie et du toro brave, sans compter les personnalités invitées. Quelques antis, 14 si j’ai bien compté, avaient apporté leur banderole mais ne pouvaient pas faire le poids.

Arnaud Agnel superbe présentateur souvent très ému de cette soirée des Brindis d’or. ©JYB

Le maître de cérémonies, Arnaud Agnel rappelle en introduction que lors de la proposition de loi de 2022, pour la première fois la tauromachie se fait entendre : toreros, éleveurs, tout le monde taurin se mobilise, avec des discours jamais entendus, une pensée tolérante et une visibilité nationale qui interpelle tous ceux qui ne la connaissent pas. Les arènes se remplissent à nouveau, plus que jamais, avec une nouvelle génération de jeunes aficionados et même des antis repentis. Cette renaissance marque que nous participons à un volet important de la Culture en France, ce qui méritait bien un trophée national.

Enchainant sur sa culture théâtrale, Arnaud Agnel présentait les Brindis à la manière de Cyrano et de la tirade « du nez » : brindis rempli de fougue, brindis discret, brindis à l’ami, etc..

Eric Lartigau dans son pregon de lancement des Brindis d’or. ©JYB

Le pregon d’introduction est prononcé par Éric Lartigau qui se reconnait novice voire cancre en matière de corrida, mais qui évoque ses souvenirs d’enfance à 12 ans, quand, dans une crèche bretonne, il allait nourrir les 12 toros (mansos, élevage pour la viande), qui le laissaient circuler entre eux, mais dont la seule forte tête lui bloquait inéluctablement la sortie. Rien n’y faisait, ni les regards, ni les essais de communication dans plusieurs langues : ses yeux restent aujourd’hui encore gravés en lui et sont la source de son admiration pour le courage des professionnels du monde taurin.

8 ans plus tard, il assistera à une corrida aux arènes de Dax et souligne que le lieu efface toute référence à la ville et qu’il ne reste que le ciel et le soleil pour un spectacle enivrant notamment l’entrée du toréador dans son habit de lumière. Un voisin aficionado lui expliquera le déroulement de la lidia.

Sa conclusion : ces émotions sont source d’inspiration et c’est pourquoi, personne n’a le droit d’interdire l’exception culturelle.

Gael Tchakaloff, auteur d’un superbe livre sur sa rencontre avec Léa Vicens, était toute désignée pour accueillir Léa. ©JYB

Passant à l’objet de la cérémonie, Arnaud Agnel invitait Gael Tchakaloff et Dominique Coubes, directeur du théâtre du Gymnase et hôte du jour à venir remettre les deux brindis d’honneur.

Gaël Tchakaloff prononçait un éloge vibrant de Léa Vicens. Elle soulignait que sa fille de 16 ans avait déclaré : « je voudrais être réincarnée dans un cheval de Léa ».

Léa Vicens très inspirée lors de la remise de son Brindis d’or d’honneur. ©JYB

En recevant le trophée, une montera bleue et or, Léa soulignait qu’il représentait une passion sans limites. « Chaque instant passé à regarder le toro est un moment de communion, d’harmonie et de sincérité ».

Dominique Coubes directeur du théâtre du Gymnase. ©JYB

Dominique Coubes accueillait Sébastien Castella, mais aussi tous les spectateurs présents dans la salle.

Sébastien Castella, ému durant son hommage aux figures du passé et du présent lors de la soirée des Brindis d’or. ©JYB

Sébastien Castella, très ému, évoque le souvenir du sacre de Napoléon, le 2 décembre 1805, (mais en oubliant le soleil d’Austerlitz 1 an avant) qui appelle à célébrer la passion et la détermination, à défendre des valeurs merveilleuses ce qu’il rectifie en appelant à les faire connaitre plutôt que les défendre. Pour lui, ces brindis sont un hommage à l’esprit collectif de la communauté taurine dont les membres sont des bâtisseurs de l’avenir : célébrons ce que nous allons créer ! Et après les remerciements traditionnels et les hommages à Nimeno et aux toreros qui ont ouvert la voie, ainsi qu’à Simon Casas dont il loue la vision, il poursuit son appel par une citation de Shakespeare :

« Nos doutes sont des traitres qui nous font perdre la bataille que nous pensions gagner. »

Jean Yvles Bloin https://facealacorne.fr/

CULTURAFICION ACCUEILLE POSADA DE MARAVILLAS.

Posada de Maravillas, à Paris le 1 er décembre 2024. ©JYB

Comme chaque dimanche, les aficionados practicos de Culturaficion se sont réunis pour une classe pratique avec aujourd’hui comme maestro instructeur Posada de Maravillas.

Posada de Maravillas à la muleta lors de sa classe pratique avec Culturaficion. ©JYB

Juan Luis Ambel – Posada de Maravillas – fait partie d’une des plus anciennes dynastie de toreros d’Espagne: le premier ancêtre, cavalier en plaza dans les années 1860 a eu 5 fils dont 3 matadors et 2 banderilleros! A chaque génération successive on a retrouvé de grands professionnels taurins jusqu’à aujourd’hui où les deux plus connus sont Javier Ambel (son cousin) banderillero dans la cuadrilla de Talavante après avoir servi sous Castella et Perera et Juan Luis, matador d’alternative depuis 2015, qui fêtera donc ses 10 ans de carrière lors de la prochaine temporada.

Posada de Maravillas, attentif à observer le travail des aficionados practicos de Culturaficion. ©JYB

Au cours de cette classe pratique, le maestro a pris les trastos pour démontrer différentes passes, puis conseillé individuellement chaque élève, corrigeant les gestes ou les mouvements.

Posada de Maravillas en classe pratique avec les aficionados practicos de Culturaficion. ©JYB
Posada de Maravillas en classe pratique avec les aficionados practicos de Culturaficion. ©JYB
Posada de Maravillas en classe pratique avec les aficionados practicos de Culturaficion. ©JYB
Posada de Maravillas a pris les cornes, en classe pratique avec les aficionados practicos de Culturaficion et leurs invités. ©JYB
Les aficionados practicos de Culturaficion pendant la classe pratique avec Posada de Maravillas. ©JYB

Posada de Maravillas devrait rester en France quelques jours pour renouer des contacts et tienter dans quelques élevages notamment du Sud-Est très prochainement. On se souviendra de ses succès comme novillero et au début de sa carrière de matador dans les arènes françaises.

Jean Yves Bloin facealacorne.fr

Juan Leal choisit Alberto Revesado

Alberto Revesado va désormais prendre les rênes de la carrière du torero arlésien Juan Leal. Ils s’engagent ensemble sur un chemin basé sur le dévouement total des deux parties pour réaffirmer et promouvoir la carrière du jeune diestro français. L’accord a été conclu pour une durée indéterminée et avec la poignée de main classique.

Les arènes du Plumaçon mise à disposition d’Adour Aficion

Samedi 30 novembre, la Ville de Mont de Marsan et l’école taurine Adour Aficion, fondée en 2006 par l’ancien matador Richard Milian, ont signé une convention de partenariat en vue de la mise à disposition des arènes du Plumaçon chaque samed

« Luisito » nouvel apoderado de Daniel Crespo

Le matador retirè français Luisito prendra en charge la carrière du diestror Daniel Crespo. C’est ce que le Français a communiqué sur ses réseaux sociaux avec ces quelques mots : « Comme c’est impossible, nous allons essayer… Encore une fois ! Quand un torero est capable de faire de la tauromachie comme lui. Que ses dernières performances ont été des triomphes et que pour une raison quelconque, il reste à la maison, je prends comme un devoir de lui donner un coup de main. Pour ces raisons, Daniel Crespo et moi avons décidé de joindre nos chemins. Se plaindre du système n’est pas la solution. S’entraîner, travailler mais aussi ressentir et profiter seront nos armes. Nous aurons besoin du soutien, que ce soit de la part des fans, des éleveurs et des hommes d’affaires qui considèrent, comme moi, que Daniel mérite une opportunité ».

Ludovic Lelong « Luisito » ancien matador de toro né à Cherbourg vit à Sanlucar de Barrameda depuis de nombreuses années. Il a apodéré: Pablo Aguado à ses débuts, puis Emilio de Justo, Thomas Dufau et Solalito jusqu’à son alternative, notamment. De son côté Daniel Crespo est son voisin du Puerto de Santamaria où il a triomphé à plusieurs reprises. Il se retrouve en panne depuis plusieurs années malgré des qualités unaniment reconnues. Un beau challenge pour Ludo…

Suerte à tous les deux.

PV

Mexico : débuts mineurs de Juan Ortega

Confirmation de Juan Ortega

Monumental Plaza México, México D.F. Corrida de toros. Cinquième de la deuxième partie de la temporada. Moins d’un quart d’entrée.

Toros de Montecristo (1º, 3º et 4º) et Pozohondo (2º, 5º et 6º).

 JUAN PABLO SÁNCHEZ, silence et oreille.

DIEGO SILVETI, silence et silence

 JUAN ORTEGA, qui confirmait l’alternative vuelta al ruedo et silence.

Juan Ortega a confirmé avec le toro « Sevillano » de Montecristo, n°70.

Débuts décevants de Juan Ortega à Mexico moins d’un quart d’arène on est loin du compte; de ce qui avait été annoncé par ses fans. Mal servi, le torero sévillan a distillé que peu d’effluves de son toreo parfumé. Peut-il s’exporter cela reste la question ? Juan Pablo sanchez coupe la seule oreille de la tarde au son toro à peu près potable. La Monumental connaîtra-t-elle des jours meilleurs avec les adieux (définitifs ?) d’Enrique Ponce prévus dans quelques jours ? La situation en tout cas est préoccupante.

La Barca, le trio en triomphe

La Barca, Jal. Mexique. Corrida de toros. Trois quart d’entrée.

Toros de San Pablo, de bon jeu le 3ème arrastre lent.

Le rejoneador Andy Cartagena: Deux oreilles et deux oreilles.

Alfredo Ríos « El Conde »: Oreille et deux oreilles.

André Lagravere « El Galo »: Deux oreilles et silence.

L’aficion solidaire et triomphale à Madrid

Vistalegre (Madrid). Festival “Madrid torea por Valencia”, en memoria de los damnificados por la DANA. LLeno de no hay billetes.

Novillos-toros de Garcigrande (1º, 2º et 7º), Jandilla, El Freixo (nº47, Niñero, vuelta al ruedo), Domingo Hernández (nº95, Lindo, vuelta al ruedo) Núñez del Cuvillo.

Enrique Ponce, vuelta al ruedo; 

Sebastien Castella, oreille;

José María Manzanares, ovation et saluts,

Alejandro Talavante, deux oreilles; 

Fernando Adrián, deux oreilles; 

Roca Rey, ovation après avis

La novillera Olga Casado, deux oreilles et la queue.

Une fois de plus l’aficion a su répondre à l’appel de la solidarité. Nous avions déjà vu de nombreux toreros et aficionados pelle en main nettoyer les villes et villages de la province de Valence après la terrible catastrophe du mois dernier. Ce soir c’est l’aficion madrilène qui a répondu présent dans les arènes de Vistalegre qui pour la deuxième fois de leur existence ont affiché le lleno de no hay billetes pour un festival de bienfaisance en faveur de la province martyre. Tous les protagonistes toreros bien sûr, mais aussi areneros, service médical ou présidence et ganaderos ont offert leurs services. L’émotion était au rendez-vous dés le début lors du solo d’El Soro ou lorsque la banda de musica entonnait l’hymne de la province. Émotion énorme d’Enrique Ponce venu toréer pour sa province et sa ville natale de Chiva si durement touchée lors du cataclysme.

Le vétéran Enrique Ponce se devait d’aider sa province et c’est visiblement très ému que le torero de Chiva accueille au capote son adversaire qui bien dans le type de la maison est d’entrée très distrait caractère dont il ne se défera point tirant même vers le manso. Le professeur Ponce réussira à tirer quelques bons détails sans pouvoir atteindre des sommets. Un pinchazo et une entière lui ouvrent toutefois le chemin de la vuelta al ruedo .

L’exemplaire du même fer de Castella a lui aussi les mêmes défauts inhérents au fer. Une tendance à sortir seul tirant sur le mansedumbre. Pourtant l’animal possède cette noblesse qui permet de belles choses quand on le garde dans la muleta. Le début de faena est intense et de très haut niveau pour le seul mérite du torero mais le manso finit par dominer et la faena va vers le bas. Les dernières séries ne permettent que quelques détails à un Castella très au dessus de son toro. Il coupera cependant une oreille après une entière concluante bien qu’en arrière.

Jose Maria Manzanares ne peut rien tirer d’un novillo aussi vilain dehors que mauvais dedans dont il se débarrasse d’une demi suffisante.

Talavante, bien aidé par le pensionnaire du Juli, paraît renaissant toréant de capote dans un style très personnel et varié conclu d’un quite assez inédit de gaonéras et saltillas. Les qualités de noblesse du novillo permettent un bon début de faena suivi de séries de naturelles très templées et exigeantes. Le novillo se plie aux volontés du diestro qui se régale et nous régale de sa grande personnalité enfin retrouvée. Certes le novillo manque un peu de force sur la fin mais le final par naturelles toute en douceur est remarquable. La grande estocade et la mort en brave sans puntilla provoque la joie du public qui réclame les deux oreilles et la vuelta al ruedo du toro.

Le niveau monte d’un cran avec Fernando Adrian qui amène le quasi cinqueno Domingo Hernandez au centre par une longue série de véroniques au ralenti d’une rare profondeur. Adrian se révèle un des grands toreros de capote du moment ce qu’il confirme dans son quite. Sa faena est un modèle de profondeur et d’intensité tant à gauche qu’à droite. Les séries s’enchaînent toutes templées et parfaitement dessinées, la main très basse, et le novillo se plie à l’exercice sans broncher.. La dernière par doblones est le point final à une authentique œuvre d’art. L’estocade portée droite permet l’octroi sans discussion des deux oreilles. La vuelta al ruedo du toro me semble un peu généreuse.

Andres Roca Rey ne tirera rien d’un plus que fade Nunez del Cuvillo ses recours habituels aux circulaires inversées et toréo de proximité n’y changeront rien le toros terminant totalement immobile.

« La valeur n’attend pas le nombre des années et pour leur coups d’essai veulent des coups de maître » Quoi de mieux que ces vers du « Cid » de Corneille pour qualifier la prestation d’Olga Casado ce soir. La jeune novillera sortie des rangs de l’école taurine de Madrid se présentait pour la première fois de sa vie dans un plaza de la capitale et qui plus est entourée des plus prestigieux matadors de toros du moment. La jeune fille ne s’est pas laissé impressionner par la gageure pas plus que par l’ovation que lui a offert le public à sa sortie en piste. Elle ouvre les débats au capote par un travail varié, véroniques et chicuélinas élégantes. D’entrée le novillo, de décembre 2020 quand même, montre de bonnes dispositions de noblesse. Chose bizarre il sera le seul à aller deux fois au cheval, le président refusant le changement demandé. Ce ne furent toutefois que deux picotazos. Olga conclut le premier tiers par un bon quite par gaonéras très exposé.

La faena débute à genoux au centre par des inversées dans le dos et une série de derechazos dans un mouchoir le poche. La suite est un régal d’élégance et de finesse torera. Olga Casado offre à son opposant une faena fleurie et bien construite ornée de farols du plus bel effet. Le novillo répond avec noblesse el le ballet est parfait. On pensait la faena terminée mais celle-ci se devait de se conclure par quelques poncinas sous les yeux de l’inventeur de la passe. La faena avait beaucoup duré et je dois reconnaître commencer à craindre pour le final. L’estocade parfaitement exécutée et en place survient après une série de malonetinas. La mort sin puntilla du novillo libère le public qui réclame et obtient les trophées maximums.

On ne pouvait rêver meilleure conclusion pour ce festival qui n’est que le premier d’une longue série pour venir en aide au valencianos.

Jean Dupin

Madrid, Vistalegre: « rien de vulgaire, rien de commun »

Cet après midi à Madrid, devant des gradins remplis à rabord s’est déroulé un magnifique festival taurin de bienfaisance pour les malheureuses victimes des inondations de la région de Valence.

Sept vedettes de la tauromachie avaient répondu présent et une jeune femme novillero nommée Olga Casado. Atmosphèreebtrès recueuillie dans les arènes, émotion palpable tout au long de la soirée.

Comment ne pas être ému devant les larmes du vieux maestro El Soro dans son fauteuil roulant ( si je ne m’abuse il en est à sa  cinquantième opération chirurgicale de ses foutus membres fracassés à de nombreuses reprises. Il joua de la tropette comme il le fait toujours dans les gradins de Valence, puis le paseillo se déroula pour former une seule lignes avec d’un bord à l’autre Ponce, Castella, Manzanares, Talavante, Fernando Adrian, Roca Rey et Olga Casado.

Tous les brindis furent d’une tenue et d’une authenticité touchante, Ponce aux habitants de sa région, Chiva petite ville près de Valence dot il est originaire a été particulièrement abimée par les fleuves de boue, perdans de nombreux habitants, Castella  brinda au ciel avec pudeur et  l’élégance naturelle qu’onlui connait. Tous les torerosse donnèrent dans des faenas où ils ne se ménagèrent pas, m^me si le bétail offert par des élevages sans trop d’aspérité permit souevnt des gestes de grande valeur. Et à aucun moment nous ne vîmes de triomphalisme facile ou vulgaire, tout fut offert en retenue et grâce à  leur distinction peronnelle, les vueltas furent d’honneur au drapeau valencien et non aux toreros triomphants. 

Rien jamais rien de commun ou de vulgaire à aucn moment. Un drapeau portait cette belle expression, comme pour marquer labsence des politiquesnationaux ou valenciens: le peuple soutient le peuple.

Et en effet, le peule était là, de Madrid ou d’ailleurs, digne et ému .

Aucun membre du gouvernement régional, aucun du gouvernement de Pedro Sanchez qui se serait sans doute fait huer, évidemment pas le ministre de la culture qui fait tout pour combattre la corrida.En revanche, en barrera Isabel Diaz Ayuso la présidente de la communauté de Madrid(région), l’infante Elena toujours là, des célébrités du sport, des enfants et des jeunes en grand nombre, tout n’est donc pas perdu.

Alors dans ces conditions et compte tenu des circonstances, les critiques qui pourraient venir ternir cette tarde de toros seront méprisées ou considérées comme méprisables. Et d’ailleurs qu’aurait- on à reprocher? Castella fit de choses superbes au capote et en première partie de sa faena, Talavante nous offit sa personnalité et une gaonera enchainée par une saltillera a vous faire frissonner, Fernando Adrian qui avait hérité d’un toro toro de cinq ans se joua la vie comme si son avenir en dépendait.

Roca Rey fut mal servi par un toro soso, mais…Olga qui clôturait le bal toute de blanc vétue mit le feu aux poudres, faena complète, estocade parfaite… Le seul qui nous déçoit chaque fois qu’il sort maintenant, comme s’il avait perdu le sitio ou l’envie, c’es  JMM…In fine, des toros ou novillos bas mais de bon jeu, braves les 4, 5 et 7.

On a vibré, pensé aux victimes des inondations, compris que la solidarité n’est pas un vain mot,.

L’Espagne tient par les toros, n’en déplaise aux animaliste.

Jean François Nevière

Castella critique Onetoro tv durant le festival

Dures déclaration de Sébastien Castella au micro de Onetoro tv durant le festival : « Je suis heureux que la télévision soit également là et j’espère que tout l’argent arrivera comme il se doit, car c’est le moment aujourd’hui et je suis désolé pour ce que je vais dire. Les dirigeants de Ontetoro doivent avoir honte d’être ici pour télédiffuser la fête alors qu’ils doivent beaucoup d’argent aux taurins, aux professionnels et aux hommes d’affaires. Je suis désolé mais c’est comme ça. J’espère que l’argent d’aujourd’hui provenant de la télévision -OneToro- parviendra aux personnes qui en ont vraiment besoin. »

Quelques minutes plus tard la direction de la chaîne répondait dans un communiqué: « Nous respectons les paroles de Maestro Castella même si nous regrettons que ce ne soit ni le lieu ni le moment où nous avons fait un effort important pour diffuser le festival et donner une somme importante aux victimes de Dana. En deux saisons, nous avons investi plus de 20 millions d’euros en droits sur près de 200 manifestations taurines dans le monde taurin. Nous sommes en attente de régler une partie de l’argent des 20 dernières célébrations de la saison 2024 et il existe un plan de paiement avec les entreprises respectives, qui est strictement respecté. Depuis OneToro TV, nous continuerons à nous battre pour la corrida, quels que soient les obstacles que nous rencontrerons en cours de route, même au sein du secteur lui-même ».

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