Carlos Olsina éliminé nous avons un autre compatriote en lice il s’agit de Luisito matador retiré notre compatriote né à Cherbourg qui vit désormais à Sanlucar de Barameda et gère désormais les affaires du bon torero Jerezano encore méconnu en France. Luisito qui fut en son temps aux côtés de Pablo Aguado, puis d’Emilio de Justo, de Thomas Dufau, de Solal avant de prendre en main la carrière de Crespo.
Il y a mille manières de gloser sur l’art de Cuchares, mille façons de se traiter de malotru ou de prétentieux, de ne rien dire en montrant qu’on n’en pense pas moins…Et pourtant on en parle, on en garde des souvenirs, quelques images fortes, et cela seul fait notre bonheur d’avoir assisté à des corridas.
Depuis quelques années la feria d’Istres change de dimension. L’intelligence de son patron, Bernard Carbuccia, son inventivité son origilnalité ont fait qu’Istres ne ressemble pas à ces corridas “copiées collées” d’ici ou là.
Le cru 2025 a vu deux grandes figuras se donner comme au premier jour, au point d’émouvoir autant que surprendre les gradins copieusement remplis. Miguel Angel Perera , vanille et or, presque le costume d’une alternative nous a éblouis et quelques-uns m’ont dit qu’il avait “transmis”, communiqué avec le public. Les reproches de froideur qui lui étaient faits jadis avaient disparu Sa douceur, sa technique imparable son art ont séduit et ému.
La Commission taurine d ORTHEZ vous informe que compte tenu des aléas du campo et d’un commun accord avec la Ganadère, les novillos de YONNET ne pourront être presentés
Ils seront remplacés par 4 novillos de la ganaderia AGUADULCE.
Découvrez en vidéo les 6 novillos de la novillada de la Romeria de Mauguio du samedi 21 juin à 17h30. 6 toros des ganaderias François André, Gallon, Tardieu Frères, Robert Margé, Pagès-Mailhan et San Sebastian qu’affronteront les novilleros El Mene, Julio Norte et Victor.
Présentation des novillos de la Romeria de Mauguio
Le 17 juin 2017, le matador Iván Fandiño est décédé à Aire-Sur-l’Adour. Cet après-midi fatidique, les taureaux de Baltasar Ibán étaient annoncés, avec Juan del Alamo et Thomas Dufau. Devant le troisième de l’après-midi, nommé « Provechito » n° 53, alors que c’était le tour de Del Álamo, « El León de Orduña » a pris son tour de quite par Chicuelinas. Le toro a renversé et plaqué au sol le diestro, lui causant une blessure mortelle. Son décès est survenu alors qu’il se rendait de l’infirmerie à l’hôpital de Mont-de-Marsan. Il est le deuxième torero espagnol tué par un taureau au cours de ce siècle, près d’un an après la tragédie de Víctor Barrio. Un torero comme peu d’autres, un exemple de combat et de persévérance dont l’héritage sera impérissable et entretenu par les aficionados aturins qui ont fait élever une statue à son image et qui font jouer désormais à chaque corrida ou novillada le magnifique paso-doble écrit pour honorer ce grand maestro.
Aire Sur L´Adour. Corrida de fêtes. Près de 3/4 d’arènes.
Toros de Pedraza de Yeltes
Manuel Escribano, silence et silence;
Morenito de Aranda, silence et silence après deux avis
Carlos Olsina, ovation et salut après deux avis et silence après avis.
Iván García a salué au cinquième.
La musique a joué le paso doble Ivan Fandiño au cinquième toro en souvenir de sa mort dans ce ruedo.
Commençons par le positif : l’entrée d’abord avec un public venu en nombre comme on ne l’avait pas vu depuis longtemps dans ces arènes Maurice Lauche: autour de 3/4 d’entrée. La présentation ensuite: impeccable, dans le type de la maison: un lot harmonieux, haut et lourd et bien défendu.
Les Pedraza ont fait le job à la pique avec plus ou moins de bonheur les 3èmes et 4èmes se distinguant. Par la suite ils déçurent par leur leurs forces limitées et leur jeu le plus souvent insipide. On fera une exception pour le troisième, plus complet qui finira à màs et le dernier noble mais avec plus de transmission.
Le résultat global est à la couleur du ciel du jour: gris, sans lumière; sans ombre ni soleil. En un mot décevant. On mettra en avant un bon tiers de banderilles à son second passage d’Escribano pour le reste le torero de Gerena semblait ailleurs. Rien de son entrega, de son envie de toréer habituelle n’a percé la grisaille ambiante. De plus il fut médiocre à l’épée.
Bien à la cape lors de ses deux prestations Morenito reçu de premiers applaudissements qui laissaient présager de suites plus enthousiasmantes et surtout plus engagées. Souvent fuera de cacho, le torero d’Aranda fit un effort pour masquer la soseria (et la faiblesse) du cinquième: il ne put rien bâtir de probant. De plus il tua mal lui aussi, bafouillant le verduguillo.
Carlos Olsina est passé à côté d’un succès important. Il tomba sur le bon lot. Il fit preuve d’aguante et sut conduire les charges brutales mais émouvantes du troisième et le public qui n’attendait que ça fut séduit par son charisme. On sent bien qu’il manque encore d’expérience mais qu’il y a chez lui une recherche des choses bien faites. Hélas le toro cloué par une entière tarda à mourir: « adieux veaux, vaches, cochons, couvées… » Bis repetita au dernier de la tarde plus amène que le précédent. Après une faena qui connut de bons moments Carlos plaça une entière desprendida mais le toro ne voulait pas mourir et le jeune bitterois, dans les deux cas, s’en vit des pierres avec le descabello.