Quoi de mieux pour commencer cette semaine que de regarder des magnifiques toros de la Ganaderia Pagès-Mailhan, ganaderia choisie pour notre corrida du SAMEDI 28 JUIN A 18h, dans leur habitat naturel.
On me dit dans l’oreillette que certains de ses toros fouleront le sable Mimizanais mais lesquels ?
Petite indice : sa couleur ressemble à notre sable ….
En prime, Pascal Mailhan, créateur de la Ganaderia en 2000 avec Philippe Pagès, disparu en 2021, nous raconte l’histoire et l’orientation que la Ganaderia veut suivre.
Vendredi 18 avril à 19h 30 au local de la Peña Los Maletillas (8 rue du pont vieux, Orthez)
La Commission Taurine Orthézienne a eu l’honneur de recevoir le Prix Pierre Daulouède 2024, décerné par l’Association Française des Vétérinaires Taurins récompensant le travail accompli pour mettre en valeur le Toro de Lidia,.
Nous vous invitons à une conférence exceptionnelle pour échanger sur le travail des vétérinaires taurins du campo au prélèvement des cornes, le prix Dalouède, son histoire et l’importance du Toro dans la corrida.
Interviendront Christophe Brard, Vice-président et Co-fondateur de l’AVTF, Emmanuel Chombard, Vétérinaire des arènes d’Orthez accompagnés des images d’ YVES PÉTRIAT. Entrée libre et gratuite
Malgré une météo défavorable, quelques éclairs dans la grisaille…
On ne va pas se voiler la face, les oracles ne se sont pas trompés, on était loin ce dimanche de bénéficier d’un climat printanier. Et si c’était bien la Fête des Rameaux, c’était plutôt devenu en réalité… celle de la grenouille !!!
A titre perso, n’ayant pas pu me déplacer, je ne vais pas vous raconter des balivernes, mais juste selon plusieurs avis de bons aficionados, ce qu’il est ressorti de cette course quelque peu particulière…
Rafi
Après le tentadero matinal à charge de Paco Ramos et Rafi, la tarde proposait un festival organisé par les Amis de Pablo Romero suivi par une chambrée restreinte, et pour cause. Dans cette plaza insolite mitoyenne de l’église, quatre novillos, 1 et 4 de Málaga, 2 et 3 d’Alain et Frédérique Tardieu, donnant un jeu divers, étaient opposés à Paco Ramos (silence), Rafi (oreille), Maxime Solera (silence) et Solal (oreille).
Solal
A noter que le quatrième, un Málaga colorado particulièrement encasté, a été crédité à juste titre de la vuelta posthume, meilleur épilogue possible de ce festival pas comme les autres, varié et plutôt positif pour les deux Nîmois.
… Pendant ce temps, à 1000 km de là, plus exactement à Villaseca de la Sagra sous les caméras de télévision, lors d’une épreuve qualificative du certamen « Alfarero de Plata », Clovis a fourni une prestation qui s’est soldée par une vuelta al ruedo avec pétition non suivie d’effet…
L’Hispano-péruvien Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature, est mort dimanche à Lima à l’âge de 89 ans. Dernier représentant de la génération dorée de la littérature latino-américaine, il a été le premier écrivain étranger à entrer de son vivant dans la prestigieuse collection de la Pléiade. Géant de la littérature ce fut un défenseur inlassable de la tauromachie. ce fut aussi un tenant de la démocratie libérale ce qui lui valut la haine tenace de l’extrême gauche latino-américaine. Il s’inscrivait pourtant contre les dictatures militaires (de droite comme de gauche) et contre les inégalités sociales endémiques du continent. Il faut le lire pour comprendre l’histoire de l’Amérique Latine. C’était aussi un grand amoureux de la France et de sa littérature; passionné de Victor Hugo et des « Misérables » roman pour lequel il a écrit une magnifique préface. Il a été le pilier de ce que l’on a appelé le BOOM cette génération dorée latino-américaine qui a réunit d’immenses écrivains comme Garcia Marquez, Ruflo, Cortazar, Neruda ou Borges. Il était l’ultime pilier de cet ensemble disparate, génial et humaniste. Il fut un des animateurs de ce qui fut sans doute le mouvement littéraire le plus important de la seconde moitié du XXème siècle.
Grand défenseur de la tauromachie comme ses pairs, Garcia Marquez notamment, il n’hésitait pas à se montrer une cape à la main ou coiffé d’une montera pour témoigner de son soutien à l’art de Cuchares. Il en avait fait une de ses causes essentielles car il en avait bien perçu les enjeux culturels et sociologiques. Nous perdons un de nos plus brillants soutiens au moment où nous en aurions le plus besoin; une voix unique et convaincante, ainsi va le monde…
Membre de l’académie française, Vargas LLosa restera l’auteur d’un chef d’œuvre de la littérature taurine : « Dialogue avec Navegante » de José Tomas , Mario Vargas Llosa (Au diable Vauvert (Vauvert, France).
« Quand Jupiter décida de prendre l’apparence d’un taureau bravo pour enlever Europe, ce rapt avait très peu à voir avec l’art. L’action était exceptionnelle sans doute, mais il y manquait la chorégraphie, le rythme, la liturgie et, surtout la volonté artistique. Car il ne s’agit pas seulement de faire preuve de hardiesse et de vaillance mais, avant tout, de produire de la beauté […] L’immense majorité des animaux tuent et détruisent pour se nourrir, tuer est un moyen qui leur permet de subsister. Le taureau bravo charge, blesse et tue parce que c’est sa manière propre de vivre, la seule qu’il ait […] L’art du toreo surgit quand l’homme qui va combattre, armé seulement d’un chiffon rouge, doit, s’il ne veut pas périr haché par les cornes, dominer la science du leurre, danser, bouger, esquiver la charge et, en même temps interpréter ce ballet de la survie, dessiner des figures, des images, qui obligent le taureau à danser lui aussi, pour répondre à ses postures et ses feintes, tandis qu’il attaque le torero et tente de le tuer. » Mario Vargas Llosa, Monologue du taureau
R.I.P. Mario ! Tu étais de la famille. Son meilleur représentant. L’égal de Picasso, de Hemingway, de Lorca car la tauromachie est universelle. Péruvien, tu avais le courage d’Andrés dans tes prises de position, son charisme car tes romans s’adressaient à tous et sa profondeur car ton œuvre a, derrière sa beauté, un sens caché ultime: l’humanisme.
Arènes de Tolède, Castille-La Manche. Samedi, Corrida mixte en soutien à l’Hôpital National des Paraplégiques de Tolède. Plus qu’à moitié plein.
Taureaux Montealto , bien présentés et généralement bons, les 4ème, 5ème et 6ème taureaux l’ étant particulièrement , tous d’une qualité exceptionnelle.
MARCO PÉREZ, oreille, ovation et deux oreilles.
PEDRO RUFO -qui fait ses débuts avec les picadors-, ovation, oreille et oreille.
El Tato le grand torero de Saragosse avec AAron Palacio Juan José Padilla, le cyclone de Jerez avec Martin MorillaDomingo Lopez Chaves figura du Campo Charro avec Julio Norte
Attention délicate: les Garlinois ont permis au matador Dorian Canton de combattre le dernier novillo prévu comme sobrero a puefrta cerrada (en mode fiesta campera). Le matador béarnais devant un Dmoecq Nuñez solide et bien armé qui avait un fond de noblesse, s’est montré à son avantage, dans un style très personnel, c’est à dire optant pour une tauromachie sobre et classique. Il a prouvé ainsi qu’il était fin prêt et s’est rappelé donc au bon souvenir des organisateurs de la temporada. Suerte à lui!