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Manizales: Le banderillero Ricardo Santana dans un état critique

Le banderillero Ricardo Santana, grièvement blessé lors de la deuxième corrida de la Féria de Manizales en Colombie, se trouve dans un « état critique mais stable dans l’unité et sous stricte surveillance médicale » à la suite des blessures causées par l’accident de mardi dernier.

Compte tenu de l’évolution de Ricardo au cours des jours qui ont suivi le coup de corne, les médecins Kevin Montoya Quintero et Andrés Ramos Piedrahita ont décidé de procéder à une laparotomie, avec drainage du sang de la cavité abdominale, une splénectomie pour retirer la rate et une nécrosectomie dans la tête et la queue du pancréas pour contrôler les dommages.

Voici le parte:

Manolo Vanegas prend les rênes de la carrière d’Andy Younes

Un nouveau chapitre s’écrit dans la carrière du jeune torero français Andy Younes. Le matador Manolo Vanegas a décidé de prendre en charge la direction du prometteur torero français, un syndicat qui promet de faire beaucoup parler dans le monde taurin.

Que signifie cette nouvelle autonomisation ?

Expérience et vision : Vanegas, fort d’un parcours expérimenté dans les arènes et d’une connaissance approfondie du monde taurin, apportera son expérience et sa vision stratégique à la carrière de Younes.

Nouvelles opportunités : Cette fusion ouvre la porte à de nouvelles opportunités pour Younes, qui pourra bénéficier du réseau de contacts et de l’influence de son nouveau manager.

Un projet ambitieux : Tous deux ont exprimé leur enthousiasme pour ce nouveau projet qui vise à consolider Younes comme une figure de proue de la tauromachie. Il se prépare actuellement au Venezuela dans différentes fermes du pays avant de retourner sur le vieux continent et d’affronter la nouvelle saison.

Que peut-on attendre de cette nouvelle étape ?

Il est trop tôt pour faire des prédictions, mais ce qui est sûr, c’est que cette union suscitera beaucoup d’attentes. Les fans ont hâte de voir Younes grandir et mûrir en tant que torero sous la tutelle de Vanegas.

Philippe Gil Mir

Mexique, Tlaltenango: Colombo gracie « Don Cuco »

Tlaltenango (México). Toros de Torrecilla, para rejones, et de Torreón de Cañas, le dernier gracié du nom de “Don Cuco”, numéro 100, de 480 kilos. 

Cuauhtémoc Ayala, silence après deux avis et vuelta al ruedo; 

José Mauricio, palmas après avis et deux oreilles; 

Angelino de Arriaga, oreille et silence; 

Jesús Enrique Colombo, oreille et deux oreilles et la queue symboliques.

« Il faut que tout change pour que tout demeure »

« Il faut que tout change pour que tout demeure » ainsi parlait le Prince de Salina, le Guépard, au jeune et ambitieux Fabrizio en passe d’épouser une femme magnifique mais roturière. Le chef d’œuvre de Toma di Lampesuda porté à l’écran par Visconti ne vieillit pas avec Burt Lancaster dans le rôle-titre, Alain Delon et Claudia Cardinale. Et, comme à la veille de chacune de ces dernières temporadas, son épilogue peut servir de parfait incipit à la saison à venir.  Des changements cosmétiques assis sur une base semblable aux précédentes c’est sur ces bases que travaillent les différentes empresas.

Ainsi nous apprenons par le journaliste Zabala de la Serna, toujours bien tuyauté, qu’Andrés Roca Rey débutera la saison le dimanche de Pâques, dit de Gloria, à Arles plutôt qu’à Séville. Le Péruvien a durci ses exigences : plus 20% de cachet et des apparitions plus limitées. Selon Zabala toujours, il aurait écarté de nombreuses arènes de taille moyenne mais, pour ce qui concerne la France, il aurait déjà retenu Dax. La taquilla commande et Andrés a les moyens de ses nouvelles ambitions basées sur une rare capacité à attirer les foules; celles d’un torero de masse comme l’on disait autrefois avec un poil de mépris, sans doute injuste.

Seconde nouveauté le retour de Morante de la Puebla qui remplirait lui aussi cinq fois les tendidos de la Maestranza. Il est inscrit à Olivenza, pour faire ses débuts en 2025 qui seraient filmés par Canalsur. Mais franchement peut-on compter sur le torero cigarero après une fin de saison chaotique où les annulations ont succédé à celles de retours qui n’ont pas eu lieu ? Rongé par une maladie mystérieuse, le torero de La Puebla pourra-t-il réaliser ses plans ? Il n’y a que la foi qui sauve disent les inconditionnels; on peut douter cependant de cette foi du charbonnier

Restent les piliers de l’escalafon : Manzanares, Perera, Luque, de Justo, Castella, Talavante pour citer les têtes de série.  Ils n’on pas trop de soucis à se faire : ils sont déjà annoncés de ci de là et pressentis ailleurs, dans leurs fiefs respectifs. Le départ définitif de Ponce et l’autolimitation de Roca Rey devraient conforter la situation d’une génération qui, malgré ses mérites, vieillit et souffre du syndrome du déjà vu..

Il y aura donc une jeune garde qui devra assurer la relève. ITous ne seront aps élus et les places sont chères mais de solides aspirants pointent le nez et possèdent des qualités largement reconnues. Je pense d’abord à Juan Ortega qui a intégré le top 10 très rapidement, largement porté par le public sévillan qui voit en lui le successeur de la fragile icône de la Marisma. Mais il y a aussi, dans un tout autre genre, Borja Jimenez séduisant par son entrega, Tomas Rufo le toledano sobre qui s’inscrit dans les canons et pour citer d’autres prétendants :  Fernando  Adrian, David Galvan, Pablo Aguado, etc.

Ces jeunes (ils ne le sont pas tous) vont-ils faire mentir le Prince de Lampedusa ? Vont-ils secouer le cocotier ? Faire bouger les lignes et s’imposer ? C’est ce qui fera le sel de cette temporada 2025…

Pierre Vidal

Assemblé Générale de l’Association des Matadors de Toros Français

Réunion annuelle de l’AMTF , 21/12/2024 au Wine Bar à Nimes. Comme chaque, elle permet de faire l’assemblée générale de l’association, un bilan de l’année écoulée ainsi que les projet pour 2025.
Mais aussi un tour de table entre les membres et les matadors retirés, cette prise de parole est donnée à chacun par ordre d’ancienneté. Le coup de coeur de l’association est allé cette année à André Viard.

Présent ce jour: Frederic Pascal – Chinito – Freddy Porte- Christian Lesur- Patrick Varin- André Viard- Juan Villanueva- Gilles Raoux- Swan Soto- Juan Bautista- Marc Serrano- Andres Martinez- Andy Younes- Adrien Salenc- Dorian Canton- El Rafi- Maxime Solera- Carlos Olsina.

Ndlr. Toutes les générations de matadors français réunies comme on peut le voir sur cette photo, au côté de la statue de Nimeño -le glorieux prédcesseur-, sur le parvis de la principale arène française, Nîmes, c’est un symbole émouvant et une réalité encourageante au seuil de cette année nouvelle.. Bravo au président Marc Serrano pour parvenir à ce consensus réconfortant et suerte à chacun d’entre eux.

L’escalafon 2024

Il y a beaucoup à dire et nous y reviendrons c’est en tout cas « factuel » (comme on dit aujourd’hui).

Raul Galindo nouvel apoderado d’Alberto Lamelas

Alberto Lamelas a choisi Raul Galindo comme nouvel apoderado. Galindo, ancien matador de toro retiré, est bien connu en France où il a laissé de belles traces dans le sud-ouest notamment. C’est dans cette région que Lamelas a le public le plus fidèle à Vic-Fézensac, Mon,t-de-Marsan ou Orthez. Ila égalemenyt été vu avec succès à Saint Martin de Crau, Teruel, Riscle. Alberto spécialite des sorridas dures comme Saltillo ou Dolrés Aguirre. Il est le héros d’un beau documentaire « Hacia la luz » réalisé par Claude Péant et François Forget.

Matias : La Passion de la Corrida Depuis l’Enfance ( suite et fin)

Aujourd’hui, nous avons le plaisir de plonger dans la seconde partie de l’interview captivante de Mathias Sauvaire, alias « Matias » ! .

Préparation lors de la nsp de Maurrin 2024

Nous poursuivons notre exploration avec lui pour découvrir ensemble ses projets passionnants pour la saison 2024 et ses goûts taurins !

Lien vers la première partie de l’interview : https://corridasi.com/2024/12/10/matias-la-passion-de-la-corrida-depuis-lenfance-1er-partie/

Matias et Denis Loré

« – N.C Parlons un peu de l’avenir. Tu as rejoint Denis Loré. Quel sont tes attentes à son égards ?

-Matias : Comme je l’ai évoqué auparavant, j’ai rejoint oui le maestro Denis Loré, mais au sein de la section « El Toreo Nîmes » dirigé par Hervé Galtier ! J’attends d’eux qu’ils m’aident dans ma progression dans le but d’atteindre la novillada con caballos dans un futur proche. Je me retrouve totalement dans les valeurs véhiculées par Hervé et Denis !

NC : Comment perçois tu la temporada 2025 ?

-Matias : pour la saison qui arrive, on espère que je pourrai intégrer un maximum de cartels et montré mon envie au public. Tout cela avec beaucoup de triomphes !!« 

Portrait Chinois

– Ton maestro préféré ?

-Matias : Mon maestro a été et restera Manolo Vanegas. Mon père le suivait depuis son époque de novillero piqué. Je faisais partie de sa pena et j’ai donc eu l’occasion de le voir assez régulièrement. C’est un torero qui m’a donné beaucoup d’émotions et qui tout au long de sa carrière a incarné des valeurs et une force mentale et physique qui m’a particulièrement plu !

– L’arène ou tu aimerais passer ton alternative ?

Matias : mes professeurs m’ont toujours appris depuis le début qu’en tauromachie tout se fait un pas après l’autre donc je n’y pense pas encore, on verra au moment voulu.

– Ton pasodoble préférée ?

Matias : J’aime les pasodobles avec un rythme assez lent, j’essaie lors de mes faenas d’adapté le rythme de mes séries et de mes déplacements a celui de la musique. Je dirais « Caridad Del Guadalquivir »

– Cape ou muleta et ta passe préférée ?

Matias : question difficile ! Muleta, car c’est avec elle qu’on coupe les oreilles. Je dirais les bernadinas, c’est un final qui lorsqu’il est bien réalisé permet une fin de faena explosive afin de finir sur une bonne note avant d’allée chercher l’épée. C’est un final que j’aime beaucoup réaliser !

– Description de ton habit de lumière que tu souhaiterais porter ?

Matias : Depuis petit, j’ai toujours aimé les costumes blanco y oro rématé de noir. J’ai eu la chance d’en porter un lors d’une becerrada sans mise à mort en 2023.

– Ton encaste ou ton élevage préféré ?

Matias : Je n’ai pas encore eu l’occasion de tous torée. A ce jour, je dirais le Santa Coloma. J’ai eu l’occasion d’toréer régulièrement, de plus en parallèle de la tauromachie, j’ai réalisé pour mes études un stage à la Ganaderia Turquay et à ce jour depuis 1 an et demi chez François André. J’ai donc l’occasion d’approfondir chaque jour mes connaissances de cette encaste  !« 

Je tiens à remercier chaleureusement Matias d’avoir pris le temps de répondre à mes questions avec autant de passion et de sincérité. En espérant une magnifique temporada 2025, je vous invite vivement à découvrir ce talentueux novillero dans les arènes qui auront l’opportunité de l’inscrire à leur cartel.

Texte Nicolas Couffignal

Photos Eloise Huan et Nicolas Couffignal

Matias : La Passion de la Corrida Depuis l’Enfance ( 1er partie)

J’ai découvert Matias chez un éleveur, et depuis ce jour, j’ai eu le privilège de le suivre tout au long de cette temporada 2024. Au-delà de ses compétences techniques et de son talent naturel pour la tauromachie, Matias se distingue par une belle personnalité qui le rend aussi captivant dans l’arène qu’en dehors. À travers cette interview en deux parties , nous allons explorer son parcours, ses inspirations et ses aspirations.

« N.C Quels éléments ont suscité ton intérêt pour la corrida et t’ont conduit à commencer en tant que novillero ? 

Matias :Tout commence à l’âge de huit ans lorsque j’ai vu ma première corrida. C’était une corrida équestre au domaine de Méjanes. Avant mon seul contact avec le milieu taurin était des extraits de vidéos que je regardais avec mon père. En sortant des arènes, j’ai dit à mes parents que je voulais être torero, mais « sans chevaux », à pied ! Après trois ans d’attentes et la passion qui persistait, mes parents m’ont inscrit à l’école taurine d’Arles où j’ai commencé mon apprentissage jusqu’à mon début en tant que novillero sans picador, avant de rejoindre tout récemment la section jeune El Toreo Nîmes dirigé par Hervé Galtier et le maestro Denis Loré.

N.C – Nous avons eu l’occasion de se croiser plusieurs fois à la Ganaderia Malabat. Quelle est la raison de venir régulièrement chez eux ?

Matias : J’ai eu l’occasion de rencontrer cette famille incroyable grâce à Serge Almeras. Ils m’ont donné l’opportunité de toréer leur bétail et offert généreusement un novillo pour leur dernière journée. Je les remercie de tout cœur d’avoir partagé ces moments avec moi !

le novillero lors de sa première novillada à Ales

N.C : Peux-tu décrire ton parcours d’apprentissage avant de te présenter à Alès,ainsi que l’état d’esprit qui t’a permis à te préparer pour faire face au jugement du public ?

Matias : J’ai fait mes gammes au sein de l’école taurine d’Arles ainsi que ma première épée à la monumental de Gimeaux. En plus de ça, je m’entraînais régulièrement auprès du maestro Denis Loré, car je voulais être vraiment prêt pour ce jour si important. Denis m’a également appris le maniement de l’épée qui était une lacune pour moi, car je suis gaucher et qu’il fallait que je tue de la main droite. Les entraînements ont été très intenses pour ne laisser aucun détail de côté ! Mon état d’esprit était que j’avais toujours rêvé de porter l’habit de lumière donc forcément que l’émotion était au maximum, mais j’ai la chance d’être très bien entourée par mon équipe ainsi que ma famille ce qui m’a permis d’apprécier cette journée et d’arriver le jour J avec l’envie d’exister malgré le stress.

Matias lors de la nsp de Arles

« N.C Quel est ta novillada de cette temporada la plus aboutie  ?

– Matias : La novillada la plus aboutie et celle de la Féria d’Arles. J’ai ressenti beaucoup d’émotions et je pense avoir transmis au public, j’ai su profiter à fond de cette matinée et mieux gérer la pression que lors des autres novilladas où je l’avoue, le stress m’avait un peu gagné.

Fin de la première partie de l’interview ( la suite à venir)

Texte Nicolas Couffignal

Photo Philippe Gil Mir et Nicolas Couffignal

Peña Taurine de l’Oreille d’or, Bordeaux: Une école taurine, rôle et formation,

Peña Taurine de l’Oreille d’or Bordeaux: Une école taurine, rôle et formation, comment des jeunes découvrent l’aficion a los toros.

  • Invité Richard Milian –

Richard Milian, accompagné d’élèves nous parlera de son école, des jeunes qui rêvent d’être toreros, eux-mêmes porteurs de l’aficion auprès d’autres jeunes. Richard Milian a été torero pendant 20 ans jusqu’à sa dernière corrida à Floirac en 2001. Il a été retenu à l’affiche pour 200 corridas face à des toros souvent difficiles. Aujourd’hui il transmet sa passion, son aficion, son amour du toro par son école taurine « Adour Aficion » à Cauna (Saint Sever), unique dans le Sud-Ouest.
Tous les grands toreros ont commencé leur carrière par une formation, étape essentielle pour
qu’une relève se mette en place et que nous vivions notre passion.
Samedi 21 décembre 19h30
salle municipale Saumenude
16 rue Saumenude Bordeaux
(parking marché des Capucins à 5mn)

Pour s’inscrire avant le 17 décembre : par mail oreilledor.bordeaux@orange.fr

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