Voici les 6 toros de la Ganadería Pagès-Mailhan qui fouleront notre sable lors de notre corrida le samedi 28 juin à 18h.3 toreros les combattront : Morenito De Aranda, Juan De Castilla, Samuel NavalónRéservations sur : https://billetterie.festik.net/corridademimizan/Cette Ganadería a été créée en 2000 par Philippe Pagès, décédé depuis 2021, et Pascal Mailhan.Après la mort de Philippe Pagès, son souhait était que son épouse et ses enfants reprennent le flambeau avec le fils de Pascal Mailhan, Pierre.Chose faite en plein milieu de la Camargue, aux Jasses de Bouchaud.Entre chevaux camarguais, grues, sangliers, et toute cette biodiversité camarguaise, des Toros d’origine Fuente Ymbro courent, pataugent dans les marais et pâturages dans cette finca de 400 hectares.La QUALITÉ est préférée à la quantité chez Pagès-Mailhan.350 têtes, une vingtaine de Toros.Puis, LA CONSÉCRATION avec l’an dernier, à la Feria du Toro à Vic-Fezensac, RANCHERO II, VAINQUEUR de la corrida concours 2024.3 affrontements face au cheval, une envie débordante de montrer qui il est et d’où il vient, Ranchero II vient de gagner les cœurs du public face à un Juan De Castilla que nous retrouverons pour notre corrida.
Trois toros importants ( Miura,Prieto de la Cal et Pallares). Un grand José Garrido, une oreille de Farolero. Bravo Vic pour cette corrida et merci à Onetoro d’avoir diffusé ce festejo toriste. 3/4 d’arène.
Toro dans l’ordre de lidia de Miura, Prieto de la Cal, Villamarta, Conde de la Corte, Pallarés et Pagès-Mailhan.
Esaü Fernandez Brun et Or: silence et silence
José Garrido Bleu marine et Or: oreille et ovation après avis
Roman: Bleu Pâle et Azabache : silence après avis et silence après deux avis
Public glacial et sifflant sans motif, sans doute quelques aficionados qui ne voient que trois corridas par saison. Les commentateurs de la télévision ont fait plusieurs fois remarquer l’absence de musique, même si dans ce style de toreo guerrier la musique est moins indispensable que dans les séries dansantes de certains toreros livrées à des animaux plus commodes.
Le ruedo de Vic est minuscule et les toros paraissent donc d’autant plus impressionnants. Tous cinqueños, deux de presque six ans.
Toro de Miura
Esaü Fernandez a hérite du premier toro, un MIura tout à fait dans le type de la maison, portant le nom mérité de Defensor, 5 ans, Cardeno claro, noble et qui accepte de se faire placer par son matador à des distances variables du cheval, tout près d’abord, puis plus loin puis très loin. Defensor hésite, puis se livre un peu. Durant la faena il se montre meilleur su la corne gauche, semble réfléchir avant d’entrer dans la flanelle, sa noblesse se confirme mais c’est un Miura et il n’est pas absolument clair.
Silence à l’arrastre et silence pour le matador après deux demies et un descabello.
A son second adversaire Esaü Fernandez voit débouler le Conde de La Corte, avec ses fines et longues cornes blanches, il reçoit deux bonnes piques pour lesquelles le varilarguero est applaudi.
Mathieu Gullon est poursuivi capote en main par le bicho, lâche sa dernière protection, s’entrave et tombe au sol, le toro le piétine et cherche à l’encorner sans y parvenir, Mathieu a eu très très chaud.*Dans la muleta ce toro est collant, “andarin”, il est difficile à fixer et tombe à la deuxième épée.
José Garrido est venu à Vic avec son apoderado qui connait fort bien cette plaza, Lopez Chavez.
Toro de Prieto de La Cal
Farolero, le grand toro de la matinée est un Prieto de la Cal absolument semblable à tout ce qui sort de chez Tomas Prieto: un Jabonero claroo couleur si pâle qu’il en parait moins gros et fort que la réalité. Il est à fond dans le capote, très mobile et vif. Garrido s’emploie avec un art consommé à placer à diverses distances de la pièce montée par Javier Sanchez , le probable vainqueur de tous les picadors de ce jour. Trois piques raisonnables qui permettent la quatrième avec une pique de tentadero et non comme on pouvait s’y attendre avec une réception au regaton.Avec une présence formidable près du cheval, à la sortie d ela quatrième pique, Garrido offre deux chicuelinas superbes rématées par une demi-veronique qui plante là le toro.
Manifestement José Garrido ne veut pas tricher en offrant trop de toile au toro, au contraire il réduit la voilure et c’est dans une petite muleta , sur la droite et la gauche qu’il va bâtir une faena allurées, templée, le toro se rend et c’est somptueux. Le public oublie les olé qui ailleurs qu’a Vic auraient fait vibrer les gradins. Le président Charpiat ne doit pas être mélomane puisqu’à aucun moment de cette grande faena il n’a jugé utile de faire jouer la musique des Armagnacs, pourtant une des meilleures et largement, de la région. Garrido qui est un très bon torero sait aussi se montrer élégant en allant brinder Farolero à Tomas Prieto de La Cal.De la barrière Lopez Chavez conseille son ami, son confrère , et le message passe.
Il tue d’une entère sans défaut : grande épée , grande oreille ! Mais le vicois a le mouchoir radin, et le président Charpiat a attendu pour enfin autoriser que ce toro superbe laisse une oreille à José Garrido. Enfin !
Toro de Pallares
Le toro de Pallares, un très beau et costaud Santa Coloma gris aux cornes vers le ciel pouvait avec un brin de chance en plus laisser aussi une oreille au matador de Badajoz, second de son lot, et il faut le dire, meilleur lot de toros.
Le Picador Aitor Sanchez a bien piqué. Là encore quatre piques( trois +une) mais rien à voir avec certains châtiments criminels donnés quelquefois dès le premier puyazo.Ce toro de Pallares est noble et humilie bien dans le capote, laissant présager un troisième tercio plein d’alegria.Mais ce toro change et se montre exigeant, attention au placement! Le toro regarde beaucoup le torero et il faut à Garrido de la science et de la méfiance pour lancer des passes qui lui évitent de se retrouver sur les cornes très hautes et s’apercevoir que le pupille de Pallares, n’humilie plus et présente un danger immédiat. Dans le callejon Lopez Chavez conseille d’abréger. C’etait une faena pour aficionados confirmés et le public encore une fois est resté froid.
Roman que l’on aime beaucoup pour toutes ses qualités de torero et d’homme, ce n’était pas son jour il a raté deux fois ses mises à mort, écopé de deux avis à son premier et d’un à son second.
Toro de Villamarta
Blessé gravement l’an dernier à Vic il a pourtant le cran de s’aligner dans une corrida dont on est en droit de redouter les difficultés. Son premier un Marques de Villamarta imposant , dur, violent à tout moment, il a su avec beaucoup de technique lui faire baisser la tête et même lui imposer des passes en rond alors que le toro entrait avec brutalité dans la muleta. Ce très gros et très fort toro manso aurait pu valoir une oreille à Roman s’il avait tué”au premier coup d’épée mais deux avis et je ne sais combien de descabellos… Dommage.
Toro de Pagés Mailhan
On ne dira presque rien du Pagès Mailhan’ origine Fuente Ymbro) , negroe salpicado, lent à la détente, tardo au possible. Toro sans aucune classe, le torero a été tout le temps au dessus de son opposant, mais il fallait le tuer et ce fut la croix et la bannière. On reverra Roman et tout ira mieux!
La matinée débutera avec une novillada où la commission taurine renouvelle sa confiance à la ganaderia locale d’Alma Serena.
Pour cette occasion, le jeune Jules Dujol, issu de l’école Adour Aficion, fait sa présentation en public. Aux côtés de ce prometteur novillero, le cartel du matin réunit :
Ekaitz Moreno Leal (école taurine Adour Aficion) en photo, Lizares (école taurine de Arles) et Jules Dujol (en photo)
L’après-midi, c’est la prestigieuse Ganaderia Valdefresno, liée depuis des années à Rion, qui vient clore cette journée taurine. Fidèle à Rion des Landes , la ganaderia apporte une nouvelle fois son lot de bravoure et de spectacle.
Le cartel de l’après-midi rassemble trois jeunes talents prometteurs :
Alejandro Rubio, issu de l’école taurine de Madrid, Hugo Tarbelli, vainqueur de la novillada matinale de l’année précédente, et Clovis Germain, triomphateur du Bolsín de Bougue, qui enchaîne les succès depuis le début de la temporada. Rendez-vous à Rion-des-Landes pour soutenir l’avenir de notre culture et permettre l’émergence des grandes figuras françaises de demain
La Peña Cap Afición convie les passionnés de tauromachie à sa traditionnelle Fiesta Campera, qui se tiendra le jeudi de l’Ascension dans les arènes de Montsoué.
Parmi les invités de marque, Juan de Castilla fera vibrer les aficionados avant ses prestations dans les arènes du Sud-Ouest cet été. À ses côtés, le talentueux Solal ainsi que les jeunes espoirs de l’école taurine Adour Afición et de l’école Oscence de Huesca.
Le bétail sera composé de deux erals de la Ganadería Roland Durand et de vaches de la Ganadería Buros, garantissant un spectacle rythmé et intense. Avec une programmation mettant en valeur la transmission du savoir et l’esprit de la tauromachie
A la suite de violents affrontements entre plusieurs toros du Curé de Valverde, prévus pour Istres, l’éleveur Jean Luc Couturier n’a pu qu’en constater les dégâts.
Il est donc résigné à ne présenter que trois toros sur six pour la corrida du vendredi 13 juin au Palio.
Afin de pallier à ce cas de force majeure, le directeur des arènes d’Istres accompagné du président de la CTEM se sont rendus chez Charlotte Yonnet et ont pu, ainsi, bénéficier de trois toros qui compléteront la corrida d’ouverture.
Cette corrida se transforme, donc en :
DESAFIO GANADEROS entre VALVERDE & YONNET.
Grâce au professionnalisme de nos deux ganaderos, cette corrida continuera à maintenir un intérêt majeur et « torista ».
Ce sera, aussi, une PREMIÈRE ! Ce DESAFIO ne s’étant jamais annoncé avant.
Après une matinée consacrée à la transmission des savoirs et des valeurs taurines, l’après-midi a laissé place à un tentadero riche en apprentissage avec les explications de l’éleveur et des toréros et d’émotion.
Après une matinée dédiée à la transmission des savoirs et des valeurs taurines, l’après-midi a offert un tentadero enrichissant, où les explications de l’éleveur et des toreros ont guidé l’apprentissage et nourri l’émotion. Un public familial, composé d’aficionados passionnés et de néophytes curieux, a suivi avec attention chaque passage de vache. Après chaque lidia, l’éleveur et le torero ont partagé leur regard expert, offrant un éclairage précieux sur les subtilités de l’art taurin.
Trois vaches de la Ganadería La Espera et un taurillon de la Ganadería Grenet ont été lidiés par deux élèves Gael et Marine de l’école Adour Afición, dans un moment où tradition et avenir se sont entremêlés
Picador : Gabin Rehabi
public : Familial et Entre 150 et 300 personnes
Meteo : estivale
El Rafi
Dès son entrée dans le ruedo, la vache affiche un comportement de « mansa con casta », mêlant retenue et caractère. Le matador, avec précision, réussit à exécuter quelques belles véroniques, captant l’attention du public.
Face au cheval, elle enchaîne les charges, oscillant entre bravoure et hésitation. Par sa maîtrise et sa technique, le matador parvient à la fixer dans la muleta, révélant son potentiel et affirmant son autorité dans l’arène.
Son éventail de passes transmet une émotion palpable, chaque mouvement offrant aux spectateurs une lecture précise de la lidia. L’émotion monte crescendo, et le public, séduit par la qualité du travail du matador.
Finalement, il conclut l’exécution dans la querencia du toril, achevant la lidia sous une dernière salve d’applaudissements bien méritée.
Juan Molas
Les véroniques du novillero gagnent en intensité à chaque passe, alliant fluidité et expressivité pour captiver les spectateurs.
La vache, affichant un trapío similaire à la précédente, se distingue par une meilleure fixité, bien qu’elle montre une légère tendance à se diriger vers le toril. Face au cheval, ses charges se révèlent plus franches et déterminées que celles de la vache précédente, traduisant une intensité accrue dans son comportement. Les derechazos, empreints de domination, reflètent pleinement la personnalité et le style affirmé de Juan Molas. Alliant technique et élégance, il laisse une empreinte marquante sur cette faena, portée par une émotion palpable et une connexion avec le public.
Les premiers derechazos gagnent en intensité, le novillero impose progressivement son style et parvient à transmettre une véritable émotion au public. Les naturelles, amples et profondes, mettent en lumière toute la finesse de son toreo. Les séries suivantes confirment sa domination, illustrant parfaitement l’assurance et la maturité qui le caractérisent. Technique et élégance se conjuguent harmonieusement, laissant une impression marquante dans l’arène. Comme pour El Rafi, le novillero de Dax est chaleureusement applaudi par le public. Gael, élève de l’école Adour Afición, fait preuve d’assurance et n’hésite pas à enchaîner les séries face à la vache du novillero.
Hugo Tarbelli
Le jeune novillero de Capbreton se confronte à la vache la plus exigeante de l’après-midi. À la cape, il parvient à exécuter des faenas propres, sous les encouragements du public qui reconnaît son engagement et son détermination. Face au cheval, elle charge à plusieurs reprises avec franchise, mettant à l’épreuve la technique du novillero.
Il confirme ainsi les progrès réalisés au cours de l’hiver et confirme son triomphe à Magescq. À la muleta, malgré quelques moments tendus, il impose sa domination sur la charge de la vache. Relâché et fluide dans ses passes, il parvient à transmettre une réelle émotion aux spectateurs, qui suivent sa faena. Comme ses prédécesseurs, il reçoit des applaudissements et nous espérons le voir fouler en habit de lumière les ruedos des Landes.
Gael et Marine Adour aficion
Pour compléter cet après-midi riche en apprentissage, un taurillon de la Ganadería Grenet est lidié par les deux élèves de l’école Adour Afición. Sous l’œil attentif du matador El Rafi, Gael et Marine offrent une prestation prometteuse, ravissant le public ainsi que leurs proches
. Dans ce ruedo, où les grandes figuras se confrontent habituellement, ils ont pu démontrer leur progression et leur potentiel, affirmant leur place dans l’univers taurin. Chiqui Toros, par cette journée réussie, mêlant convivialité et passion taurine, affirme l’importance de pérenniser cet événement, véritable moment de partage et de transmission.
Soto del Real (Madrid). Lundi 28 avril 2025. Ganadería Aurelio Hernando, Finca: “Carascosilla » Soto del Real. Devisa Caña et Noir y señal Orejisana.
Alors que l’Espagne était toute entière était privé d’électricité dû à « L’apagón » sans que nous nous en rendions compte, j’étais reçu, à l’invitation de Francis Fabre et Joël Bartolotti, de la prestigieuse revue, maintenant centenaire « Toros » en vue d’un prochain article, par l’éleveur Aurelio Hernando Dans la finca « Carascosilla » à Soto del Real (Madrid), L’élevage d’Aurelio Hernando, l’un des rares qui conserve actuellement le mythique sang Veragua. Un encaste brave de lignée, qui dans cette maison est sélectionné pour maintenir ses robes variées et sa caste sérieuse pour que ses taureaux chargent avec la bravoure, de bon style avec longueur qui favorisent le succès dans la tauromachie actuelle.
Le ganadero Aurelio Hernando nous as conduit dans tous ses cercados pour nous montrer ses becerros, vacas, erales, utreros et cuatreños, un total de 600 têtes environ, tout en nous expliquant les caractéristiques et l’histoire de son élevage sans avoir sa langue dans la poche.
Aurelio Hernando est un passionné. De toros, bien entendu, mais pas seulement. Le cheval est également son « dada ». L’homme tient un centre équestre à Soto del Real et concourt à haut niveau sur des parcours de saut d’obstacles. Des toros, des chevaux, vous imaginez son emploi du temps, mais quand on aime on ne compte pas. Côté bétail, son amour se porte sur l’encaste Veragua. Un amour impossible. C’est de l’amour que naissent les illusions qui poussent à la déraison. Et parfois il convient d’être déraisonnable, en tauromachie on nomme cela romantisme, ce qui permet d’ôter la part de folie que contient le mot. Aurelio Hernando n’est pas fou, bien au contraire. Il s’agit d’un homme calme, doux, posé et seul l’amour pour le toro de combat et l’encaste Veragua a pu le pousser dans un projet aussi déraisonnable qu’élever les descendants du Duc de Veragua au XXI° siècle.
Il a débuté comme ganadero en 1992 en s’associant avec Javier Gallego García pour sauver le nucléon restant d’origine Veragua de l’élevage familial de ce dernier. Ils partirent avec 17 vaches et 1 étalon. Une ganadería type « arche de Noé » baptisée « Hernando-Gallego », qui regroupe les vestiges veragueños de l’ancien élevage de Enrique García Gonzalez, dont le fer original annoncé « Hijas de don Enrique García » est dès lors vacant. Les deux hommes attaquent avec foi et passion leur quête salvatrice. Le sort semble avec eux. Bien que l’unique étalon meure très vite, un mâle sortira des vaches pleines. Sa filiation lui impose sa fonction et cet étalon désigné se révèle d’exception. Il y a des signes qui ne trompent pas. La bête régnera sur le troupeau durant quatorze années.
Peu à peu, les deux hommes consolident leur ganadería. Si toute leur attention est portée sur la caste Veragua, une vingtaine de vaches ne peuvent constituer une ganadería. Ils augmentent ainsi le troupeau avec des vaches d’origine Domecq de chez Victoriano del Río. Cette seconde lignée étant maintenue séparément. À Force de travail, Aurelio et Javier arrivent au nouveau millénaire avec une centaine de vaches Veragua. Mission accomplie. L’amour l’a emporté sur la raison et grâce à la déraison de nos deux ganaderos les Veragua de la famille Gallego nous sont parvenus. En 2002, Javier et Aurelio se séparent. Aurelio déménage dans la banlieue de Soto del Real, dans l’ancienne finca de José Aleas (frère de Manuel) dont la placita est d’époque. Sa devise caña y negro a fait sa présentation à Soto del Real à l’occasion d’une novillada sans picador en 2004. L’année suivante, l’élevage fait sortir ses premiers novillos en novillada avec picador. Suit en 2006 la première corrida, toujours à Soto del Real. La camada est courte mais Aurelio ne peine pas à vendre son bétail qui est lidié principalement dans les alentours de Madrid. 2011 est une année charnière, l’élevage fait sa présentation en France à Orthez et un sobrero sort à Madrid. Dès lors, elle y sera répétée presque chaque année. L’élevage commence à se faire un nom et on ne peut que s’en réjouir. Le 14 juin 2025, ils seront lidié à Navas del Rey (Madrid) pour la première demi-finale de la Copa Chenel
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Philippe Gil Mir
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La ganaderia Hermanos Sampedro a été fondée par l’arrière-grand-père des ganaderos actuels qui a acheté à Juan Pedro Domecq un lot de vaches de l’encaste originel associant Veragua et Conde de la Corte. C’est ce qui explique qu’on voit encore resurgir dans les pâturages des animaux à la robe berrenda (comme ci-dessus). L’encaste a été protégé et l’élevage est aujourd’hui le plus proche de l’origine Juan Pedro.
3 vaches sont prévues pour El Rafi, Nino Julian et Clément Hargous : les 3 vont montrer noblesse et caste en s’employant au cheval et il sera bien difficile au ganadero de décider laquelle ou lesquelles il conserve ou envoie au matadero. Pour la plupart des spectateurs, les 3 pouvaient devenir mères.
Mais Fernando Sampedro ne décide jamais à chaud : il visionne les vidéos de ses tientas et consulte les arbres généalogiques de ses vaches avant de prendre une décision réfléchie à froid. Il a quand même écouté ce qu’avaient à lui en dire El Rafi et Nino Julian.
Patrick Varin les a conseillés sur des détails, leur permettant de s’exprimer et de profiter d’une tienta de grande qualité, malgré la pluie et la boue de la placita.