Arnaud Agnel qui a triomphé aux derniers Brindis d’Or, a décidé d’offrir au public un superbe cadeau de Noël : l’accès libre à la rediffusion de son spectacle.
« Afin de remercier toutes celles et ceux qui l’ont soutenu lors de la première édition des Brindis d’Or et lui ont permis de remporter le « Brindis d’Or 2024 » dans la catégorie Culture avec son seul en scène ‘ « Je ne me sens bien, au fond, que dans des lieux où je ne suis pas à ma place » adapté du livre « Lettres à Juan Bautista » de Yves Charnet, le comédien Arnaud Agnel a décidé de donner aux aficionados et au grand public la possibilité de voir ou revoir ce spectacle en leur offrant l’accès à sa captation intégrale, et ce pendant toute la durée des fêtes de fêtes d’année !!! Ce spectacle est donc disponible dès à présent à partir du lien« :
La lecture de l’esclafon ce classement des toreros un peu archaïque mais qui fait foi dans le milieu, est révélatrice de la fragilité de l’activité tauromachique. Elle montre nettement la domination d’Andres Roca Rey qui a été le torero le plus sollicité l’an dernier et qui a eu le plus de réussite en termes de trophées dans les arènes les plus importantes, c’est-à-dire dans les arènes de première catégorie : les plus médiatisées et celles qui sont suivies par le public le plus nombreux. Après l’effacement du Juli, le Péruvien est devenu l’incontestable numéro un du moment, quoique l’on pense de son toreo.
Cette domination d’un torero non Espagnol est une première dans l’histoire et elle a des répercussions importantes dans son pays d’origine en passe de devenir le second pays taurin de la planète, inversant une tendance mortifère que l’on croyait irréversible au Nouveau Monde. Même si de grands noms colombiens comme Cesar Rincon, mexicains comme Arruza ou vénézuéliens comme César Giron ont peser considérablement en leur temps, la position de Roca Rey est inédite et il faut revenir aux meilleures années de José Tomas pour retrouver une telle polarisation.
Roca Rey est le torero taquillero, le seul sans doute en ce moment, suivi par un large public, jeune souvent, qui s’identifie à un toreo où la prise de risque est essentielle. On peut le comprendre: en changeant d’apoderado, en choisissant son frère Fernando plutôt que Roberto Dominguez, Andrés a décidé de modifier la planification de sa carrière, de rectifier son exposition sans doute exagérée car systématique et obéissant à des sollicitations trop nombreuses. Il veut toréer moins et gagner plus.
Au regard de son histoire personnelle, de ses succès, de ses ambitions et des terribles blessures reçues, il y a dans cette nouvelle démarche une incontestable légitimité -disons-le au risque de déplaire. Elle se traduit par un trouble dans les « despachos » qui seront bien obligés de se plier aux exigences de Roca car il est le seul à leur apporter une véritable garantie de réussite en terme économique. La rareté fait le prix il en est ainsi dans tout milieu économique ; on n’y échappe pas.
Le seul torero qui aurait pu contester la domination du Péruvien c’est le sévillan Morante de la Puebla. Il s’adresse à un public plus averti, plus âgé aussi et localisé d’abord en Andalousie, socle de la tauromachie. Il possède lui aussi un véritable magnétisme sur le public. Son génie s’appuie d’abord sur sa capacité technique à laquelle s’ajoute une inspiration qui enchante les amateurs Il s’adresse aux secteurs les plus conservateurs du public, à ceux qui se réclament du « toreo éternel », tout en possédant une régularité plus grande, et une capacité plus large que ses prédécesseurs Curro Romero ou Rafaël de Paula. Dans ce sens il n’est pas leur continuateur contrairement à ce que l’on prétend souvent.
Morante est aussi une affaire pour les empresas car ses fans, moins nombreux mais plus fidèles que ceux de Roca, plus motivés aussi, assurent son succès commercial. Mais le torero cigarero vieillit, il entre dans sa quarante-sixième année ce qui commence à faire beaucoup dans le toreo moderne et, surtout, il est touché par une maladie qui perturbe son parcours comme on l’a vu l’an dernier où il fut obligé d’annuler de nombreux contrats. Il a donc dû abandonner le groupe spécial de l’escalafon, les avant-postes, pour être rétrogradé. Les rumeurs disent qu’il va mieux désormais, qu’il pourrait faire sa rentrée pour le dimanche de Résurrection à Séville -date cumbre- et même à Olivenza avant cela. Faut-il y croire ? Ne prenons pas nos désirs pour des réalité ! La participation de José Antonio à la prochaine temporada est encore incertaine. Une hirondelle ne fait pas le printemps…
A côté de ces deux, qui ? Ni Talavante, ni Manzanares, ni Luque n’ont une côte d’amour semblable aux deux autres, une « force » équivalente. On les a vus et revus et, malgré leurs qualités, ils procurent au grand public une certaine lassitude. Ne perdons pas de vue que le départ de Ponce a rempli ponctuellement de nombreux vides, cet hommage réussi, cet adieu à une icône intemporelle, ne se reproduira pas en 2025. Certes des jeunes pétris de qualité arrivent sur le devant de la scène c’est le cas de Borja Jimenez, de Tomas Rufo et surtout de Juan Ortega le plus original. Dureront-ils ? Auront-ils une capacité d’attractivité suffisante pour remplir les arènes principales ? Cela n’est pas sur.
En attendant, malgré des résultats brillants d’arènes importantes régulièrement mis en avant, on parle, en France, de placitas qui renonceraient cette année ou qui seraient tentées de le faire pour des raisons économiques. En Espagne la tauromachie revient sur la scène politique avec un nouveau projet de loi des antis et cela ne présage rien de bon. En Colombie, Petro tient bon dans son oukase et la tauromachie sera obsolète dans quelques mois. Le Mexique pays fédéral connaît encore des interdictions ici ou là (Etat de Chihuha) et les premières entrées de la temporada n’ont pas comblé espoirs des organisateurs.
Prudence donc : on ne sait pas de quoi l’avenir sera fait. 2025 sera une année compliquée.
Le premier prix, distinguant le meilleur lot de la temporada, a été attribué à la Ganaderia Santiago Domecq. Ce lot a su séduire les passionnés lors de cette corrida, et l’indulto « Delicado » par Clemente, ainsi que la présentation parfaite de ses toros, ont renforcé la réputation d’excellence de cette ganaderia.
Puerta Grande lors de la corrida de Santiago Domecq lors de la feria de Dax 2025
Accessit Un accessit a également été décerné à la Ganaderia Margé pour son engagement et la qualité remarquable de ses toros. Cette récompense souligne à quel point la présentation du lot a captivé les esprits, tout en évoquant l’émotion débordante ressentie lors de cette mémorable corrida de septembre.
Toro de la Ganaderia de Margé Toros Y Salsa 2024
Ce double couronnement marque une étape importante dans la promotion des traditions taurines et reflète l’engagement continu de la Peña Alegria de Dax à soutenir et célébrer l’excellence dans le monde de la tauromachie.
C’est avec enthousiasme que la commission taurine de Dax a annoncé récemment le retour des deux ganaderias, Santiago Domecq et Margé, pour la saison 2025. Une nouvelle réjouissante pour les amateurs de spectacles taurins ! . En esperant une nouvelle année de corridas mémorables.
Après une très belle temporada 2024, la commission taurine de Dax vient de dévoiler les élevages qui seront présents lors de sa prochaine temporada.
La Feria de Dax aura lieu du 13 au 17 août 2025 et Toros Y Salsa du 12 au 14 septembre 2025.
On peut noter avec intérêt la présentation en France de la Ganadéria El Freixo, appartenant au célèbre maestro El Juli.bb
La Ganaderia Victorino Martin après six ans d’absence dans le ruedo dacquois
En outre, la saison sera marquée par le retour des renommées Ganaderías telles que Juan Pedro Domecq, Pedraza De Yeltes, Victoriano Del Río, Santiago Domecq, ainsi que la Ganadería Marge, qui ont toutes démontré leur sérieux et leur engagement lors de la temporada deux mille vingt-quatre.
La corrida à cheval se fera avec la Ganaderia Murube et la novillada piquée la Ganaderia Juan Manuel Criado
Les toros de CAMPOS PENA fouleront le sable dacquois pour la corrida portugaise de septembre.
Peña Taurine de l’Oreille d’or Bordeaux: Une école taurine, rôle et formation, comment des jeunes découvrent l’aficion a los toros.
Invité Richard Milian –
Richard Milian, accompagné d’élèves nous parlera de son école, des jeunes qui rêvent d’être toreros, eux-mêmes porteurs de l’aficion auprès d’autres jeunes. Richard Milian a été torero pendant 20 ans jusqu’à sa dernière corrida à Floirac en 2001. Il a été retenu à l’affiche pour 200 corridas face à des toros souvent difficiles. Aujourd’hui il transmet sa passion, son aficion, son amour du toro par son école taurine « Adour Aficion » à Cauna (Saint Sever), unique dans le Sud-Ouest. Tous les grands toreros ont commencé leur carrière par une formation, étape essentielle pour qu’une relève se mette en place et que nous vivions notre passion. Samedi 21 décembre 19h30 salle municipale Saumenude 16 rue Saumenude Bordeaux (parking marché des Capucins à 5mn)
3Le Sénat a rejeté à une très large majorité l’attaque portée contre la corrida par le groupe RDPI en faisant siennes les conclusions de la commission des lois. Après avoir auditionné les parties, celle-ci avait estimé, conformément aux arguments développés par l’Union des villes taurines françaises, qu’au prétexte de la protection de l’enfance le texte présenté visait à :
⁃ sanctionner les organisateurs, les acteurs et les parents plutôt que de protéger les mineurs de traumatismes non démontrés,
⁃ porter atteinte au droit des familles et à l’autorité parentale,
⁃ porter atteinte au droit à la diHérenciation des collectivités qui confère aux maires le pouvoir de règlementer dans les domaines relevant de leurs spécificités.
En considérant que seuls les parents ont le droit d’inclure ou pas la culture taurine dans l’éducation de leurs enfants et que seuls les maires ont celui de règlementer la pratique de la tauromachie, le Sénat a franchi une étape importante sur le chemin de la protection définitive de la corrida en France.
Reconnaissante envers les Sénatrices et Sénateurs qui ont conforté lesdroit de la communauté culturelle taurine, l’UVTF poursuivra son action.dans cette voie.«
La situation dans la région de Valence est catastrophique. Les pouvoirs publics espagnols ont tellement pris de retard dans l’apport d’aides aux populations locales que l’ont ne voit pas comment tous ses sinistrés vont arriver à se sortir de cette ornière dans laquelle cette tempête les a empètrés nonobstant les drames humains causés pas les décès et les disparitions. Le monde de la tauromachie tente de s’organiser pour apporter fonds et soutiens.
Les arènes de La Misericordia de Saragosse ont annoncé la célébration d’un double festival taurin caritatif « Aragón X Levante » pour aider les personnes touchées par DANA. L’homme d’affaires des arènes de La Misericordia, Carlos Zúñiga Manso, en collaboration avec la Députation Forale de Saragosse, organisera ces célébrations. Les dates et combinaisons des deux affiches seront finalisées prochainement. La société gestionnaire des arènes a annoncé que l’un des cartels serait composé de novilleros et l’autre de torero
Le gestionnaire des arènes de la province de Cadix, Carmelo García, organisera le 28 février un festival taurin caritatif en faveur des personnes touchées par DANA. « Journée de l’Andalousie », sur l’une des places gérées par son entreprise. Pour ce festival, Carmelo García sollicite la collaboration et l’implication du monde de la tauromachie, ainsi que de la Junta de Andalucía, de l’ANOET, de la Fondation Toro de Lidia, de l’Union Royale des Éleveurs de Taureaux de Lidia, de l’Association d’Élevage de Lidia, de l’Union des Toreros. , Union Nationale des Picadores et Banderilleros (U.N.P.B.E.) et Union Nationale des Sword Mozos (ASNAME).
L’entreprise UTE Casas-Amador, en coordination avec la Mairie d’Albacete, annonce la célébration d’une fête caritative dans les arènes d’Albacete, pour venir en aide aux victimes du terrible DANA qui a frappé la ville de Letur à Albacete. Une grande fête qui sera célébrée le 23 février prochain et dans laquelle des personnalités taurines seront présentes sous la devise : Tous avec Letur ! L’affiche officielle sera annoncée prochainement, ainsi que tous les moyens d’aide et de solidarité qui seront mis en place pour ce festival et pour les victimes de DANA.
L’élevage de Guadalmena de Jaén a mis en place un festival caritatif. Le but est de récolter des fonds pour les sinistrés sous le nom de « El Toro de la DANA ». L’élevage a décidé d’offrir le combat de 3 novillos et un toro pour deux toreros. Le festival sera diffusé gratuitement sur le compte Instagram @eltorodeladana. Un compte et un numéro bizum ont également été mis à disposition de tous les aficionados pour faire des dons à partir de 5€. Ce sera le samedi 9 novembre à partir de 16 heures;
José María Manzanares, en collaboration avec l’entreprise Espacios Nautalia 360, actuel directeur des arènes de Valence, organisera un grand festival pour rendre hommage aux victimes de la DANA dans la province de Valence et au profit des victimes de cette catastrophe humaine tragique et historique. En collaboration avec les autorités, les institutions de Valence et les toreros, la date la plus appropriée et l’affiche la plus adéquate seront décidées pour que l’événement qui se tiendra dans les arènes de la rue Jàtiva ait le succès que les Valenciens méritent.
La Communauté de Madrid annoncera prochainement la célébration d’un festival au profit des personnes touchées par DANA et en hommage aux personnes tuées par les victimes. Le Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Intérieur a été lancé à travers le Centre des Affaires Taurines pour organiser un événement qui se tiendrait avant la fin de l’année et qui aura la meilleure affiche possible pour en faire un succès auprès du public. Le lieu du Festival serait le palais Vistalegre, qui devrait être conditionné comme une arène.
Son l’objectif proclamé est de faire renaître l’encaste Navarra. Celui-ci a été peu à peu abandonné car son trapio n’était plus en rapport avec les desiderata des empresas et du public : trop petit, il ne peut aujourd’hui être lidié qu’à l’âge de 5 ans, avec l’inconvénient de l’augmentation de son sentido.
Depuis 100 ans, les éleveurs de sang navarrais ont sélectionné leurs bêtes pour une lidia dans les spectacles populaires nombreux en Navarre. Le problème de Reta, qui veut lidier en corrida est donc de revenir sur 100 années de sélection.
En conséquence, Reta possède 3 fers, dont 1 acquis avec l’aide de Victorino Martin, appartient à l’UCTL. Les bêtes (mâles et femelles) marquées de 2 de ces fers sont systématiquement envoyées en spectacles de rue, les autres réservées pour la corrida. A l’évidence, ces deux origines n’ont rien à voir en termes de nourriture et de reproduction.
Toutes les vaches nées au campo sont tientées avant d’être affectées à l’une ou l’autre destination.
Sur le plan économique, l’élevage de bêtes pour la rue pose plusieurs problèmes administratifs : d’abord, l’Europe ne considère pas qu’il s’agit d’une activité d’élevage, mais comme de l’organisation de spectacles : en conséquence, pas de subvention, puisque les éleveurs ne participent pas à la PAC et des charges beaucoup plus fortes !
Pour pallier cet inconvénient, les vaches destinées aux spectacles de rue ont fait l’objet d’une dérogation à la législation espagnole qui oblige notamment à les conduire à l’abattoir après le spectacle. Les ganaderos navarrais ont obtenu l’autorisation de louer leurs bêtes, suivant un modèle analogue à celui de la Camargue, et de ne pas les afeiter (contrairement aux autres communidades) les toros étant ici emboulés.
Une réflexion en cours vise à reproduire le modèle camarguais en termes de vente de la viande : traditionnellement, les ganaderos du Sud de l’Espagne sont de grands propriétaires et riches d’autres activités pour lesquels la viande n’est qu’un à côté négligeable. Les éleveurs navarrais au contraire sont plus proches des agriculteurs camarguais et souhaitent modifier les mentalités en créant une AOP pour la viande de toros de combat comme cela s’est fait en Camargue. La conséquence serait l’augmentation de rentabilité des élevages et des recettes supérieures pour les empresas.
La ganaderia Reta est relativement petite 120 hectares seulement, plus 10 ha pour les cultures permettant l’alimentation du bétail. Les sols très accidentés et arborés en chênes blancs et verts, sont à la base argileux. A noter que la réglementation locale ne permet pas d’élever parallèlement des porcs pour profiter des glands qui ne servent qu’aux sangliers ! La raison ? d’obscurs problèmes sanitaires possibles…
Les sols imposent un manejo des animaux particulier : ici tout se fait à pieds. Ni chevaux ni quads comme dans d’autres élevages, mais des chiens (bergers allemands) accompagnant l’éleveur et les vaqueros. Les visiteurs bénéficient aussi de la possibilité de marcher dans les enclos accompagnant Miguel Reta et ses chiens !
Sur cet espace vivent 150 à 180 vaches de ventre réparties en 3 lots pour les fêtes populaires et 2 lots pour la corrida. Les lots de fécondation sont sélectionnés sur les cahiers généalogiques ; le semental reste en monte 4 à 5 mois, mais le rythme traditionnel de la monte pour provoquer des naissances en automne est ici modifié : les femelles sortant en spectacle populaire (vaquilla) en été ne peuvent pas être pleines pendant cette saison d’où le décalage dans l’approche du semental. Les femelles sont sevrées à 4 mois, et tientées à 2 ans.
Le toro navarrais est de type aleonado : gros devant, plus petit derrière. Miguel Reta considère que c’est un toro intelligent, en ce sens qu’il ne retourne pas à la pique (contrairement à la réputation de bravoure du toro navarrais au 19 ème siècle), surtout à l’âge de 5 ans.
D’où l’explication de la corrida de Céret, qui rappelons le, avait dépassé les 6 ans. Facteur aggravant dans ce dernier cas, il avait été demandé de faire courir les animaux. Or un taureau qui court ne s’arrête pas et donc devient beaucoup plus difficile à remater. (Ceci étant, on sait que les mères de ces toros avaient été sorties des lots de corrida ou envoyées à l’abattoir par Miguel Reta au lendemain de la course).
Sanchez Vara à Tafalla.
Depuis cette course, les lots de vaches pour la corrida ont été reconstitués, et de nouvelles tentatives en novillada ont été organisées avec des résultats plus satisfaisants. La dernière corrida de Reta a eu lieu cette année sous la forme d’un seul contre 6 de Sanchez Vara dans sa ville de Tafalla: le lot afficha encore un fond de mansedumbre mais se révéla plus toréable que celui de Céret.