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Nîmes: C’est le Printemps

Clôture par une becerrada intéressante qui a réservé de bonnes surprises, bétail comme toreros…

Dimanche 18. Grand beau temps. Un millier d’entrées environ. Cinq becerros de Jalabert donnant dans l’ensemble un jeu satisfaisant, supérieurs les 1 et 5 crédités d’une vuelta, le 3 plus compliqué.

Andy Martin (AFAP) : deux oreilles.

Baptiste Angosto (Béziers) : deux oreilles.

Léo Pallatier (Madrid – Yiyo) : vuelta.

Mathis Meseguer (Arles) : oreille.

Rémy Asensio (Nîmes) : deux oreilles.

A noter que tous les trophées ont été décernés de façon symbolique (oreilles et vueltas des becerros)…

Sur la photo du haut, on reconnait à gauche le mayoral Jean-Luc Courriol « Billy », Rémy Asensio au centre et Marc Jalabert, ganadero, à droite.

Andy Martin alla accueillir le premier a portagayola puis il se montra entreprenant au centre pour une suite arrodillada, son envie et son application étant encore perceptibles plus tard en cours de faena.

Baptiste Angosto alla à son tour s’agenouiller face au toril avant de brinder une faena appliquée, dynamique et variée dès l’entame.

Léo Pallatier est tombé sur le plus coriace, reçu à son tour a portagayola avant que la faena ne s’avère pas mal accrochée. Mais Léo ne baissa jamais les bras, faisant preuve d’aguante et s’arrimant malgré plusieurs volteretas…

Mathis Meseguer proposa un capoteo soigné avant de brinder à l’assistance une faena un peu inégale, mais tout de même agrémentée de mouvements méritoires.

Rémy Asensio clôtura les débats de la meilleure des façons, allant lui aussi fréquenter les abords du toril avec un palpable soutien du public. Il faut dire que Rémy ne ménagea pas sa peine par la suite lors d’une faena brindée au parrain Marc Serrano qui transmit illico sur les étagères. Pas mal de gestes ajustés, une voltereta, mais Rémy se reprit bien, finissant sous une ovation méritée au même titre que ganadero et mayoral, comme précisé plus haut. Avec le reste de la troupe, tous se retirèrent sous l’ovation. Olé !

Ajoutons encore qu’aux abords des arènes étaient exposées les bâches du concours. Il est encore temps de voter jusqu’à… minuit !

Paul Hermé http://torofiesta.com

 Tous les renseignements :

https://www.nimes.fr/que-faire-a-nimes/evenements/feria-de-pentecote/feriart

Villeneuve de Marsan annonce son cartel pour la corrida

L’attente a pris fin hier soir, alors que Villeneuve de Marsan annonce enfin son cartel pour la corrida du 5 août 2025 avec l’affiche, signée par la talentueuse photographe montoise Jennifer Harispe, met en lumière toute la grandeur et la majesté de la cape de paseo. Avec un choix artistique soigné, elle illustre parfaitement sa touche artistique.

Les toros de la Ganaderia Camino de Santiago. Comme en témoignent les photos ci-dessous, ces toros promettent un spectacle à la hauteur des attentes, alliant puissance et noblesse.

Les aficionados auront le plaisir de voir évoluer trois maestros au style bien distinct :

🔹 Antonio Ferrera, torero d’audace et de créativité, connu pour son approche singulière de la lidia. 🔹 Juan Leal, le Français au tempérament explosif, dont l’engagement et la sincérité attirent tous les regards. 🔹 José Garrido, élégant et technique, prêt à offrir des faenas pleines de finesse et de maîtrise. Ce cartel original promet un rendez-vous tauromachique inoubliable, où se croiseront tradition, émotion et art. Le 5 août 2025, l’arène de Villeneuve de Marsan

Nicolas Couffignal

Aaron Palacio convainc la Maestranza

Plaza de toros de La Real Maestranza de Caballería de Sevilla. Novillada avec picadors. 1/2 entrée.

Novillos de Fuente Ymbro.

• MANUEL ROMÁN, silence et vuelta al ruedo.

• AARON PALACIO, oreille et oreille.

• MARISCAL RUIZ, silence et silence.

Jerez, rejoneo triomphal

Plaza de toros de Jerez de la Frontera, Cádiz. Deuxiçme de la Feria del Caballo 2025. Moins de 3/4. 

Toros de Fermín Bohórquez.

• RUI FERNANDES, ovation et deux oreilles.

• DIEGO VENTURA, deux oreilles et oreille.

• LEA VICENS, ovation et deux oreille

Jerez : la corrida d’el arte del rejoneo retrouve ses grandes heures

La plaza de toros de Jerez n’avait pas fait le plein loin s’en faut pour la corrida de rejon d’hier et l’on peut dire que les absents ont eu tort. Jerez, grâce à un bon lot de toros de Firmin Bohorquez qui à part le premier mansito, ont tous donné du jeu et permis aux cavaliers de briller. Grâce aussi aux trois maestros qui chacun dans son style on fait briller l’art du rejon.

Rui Fernandez salut et deux oreilles

Diego Ventura deux oreilles et une oreille

Lea Vincens salut et deux oreilles

Diego Ventura a surmonté les débats dans deux grandes faenas. Le matin même il avait du subir une infiltration pour pouvoir toréer, suite à la grave lésion du pied gauche subie il y a quelques jours. Le maestro de la Puebla d’el Rio économise ses pas faisant ses vueltas à cheval et descabellant même du haut de sa monture ce qui est loin d’être simple. Il laissera deux faenas d’anthologie au plus prés des cornes maniant avec maestria ses destriers parfaitement dressés. On retrouve avec Ventura cette émotion qui manque tant au rejon moderne qui se limite trop souvent à un spectacle équestre ou le toro n’est qu’un faire valoir. Ici rien de tout cela il s’agit vraiment de toréer déplacer le toro, le guider l’arrêter au bon sitio pour clouer avec maestria. A son premier Ventura quittera la bride de son cheval pour toréer au plus prés posant deux farpas et deux paires à deux mains au plus prés, le cheval mordant au passage le toro. La mise à mort se fit en deux temps certes mais si rapidement que l’émotion ne put retomber et le palco céda à la pression pour l’octroi de la seconde oreille. Diego Ventura rééditera à son second en rajoutant en plus trois banderilles courtes al violin. Le rejon de mort un peut en arrière s’avérant tardif il descabelle depuis son cheval exercice difficile avec un toro encore entier et un cheval qui bouge c’est évident, Le verdugo sera efficace au deuxième essai.

Le portugais Rui Fernandez laissa une bonne impression à son premier,le plus compliqué du lot qu’il fallait aller chercher. La mise à mort fut compliquée. A son second il put proposer un toreo plus varié et enlevé le toro répondant bien à toute ses sollicitations on pourrait peut être lui reprocher ne ne pas pouvoir templer l’animal dans les longues courses autour du ruedo. Les poses de banderilles sont bien exécutées et comme la mise à mort se fit dans les règles le public obtint la seconde oreille permettant la sortie par la grande porte.

Lea Vincens n’a pas démérité loin de là, laissant à Jerez l’une de ses meilleures prestation de l’année. Son toreo est classique et ferme seule la mise à mort par un rejon très en arrière et une série de descabellos l’empêchera de couper à son premier. La française ne laissera pas passer sa chance au dernier qu’elle accueille à puerta gayola sa faena est limpide et ses poses de banderilles d’une grande sincérité. Les adornos équestre sont de bon goût et portent sur le public. Il faut noter qu’à plusieurs reprises elle se tourne vers le ganadero, grand rejonéador lui aussi, pour solliciter quelques conseils qui visiblement portent. La suerte suprême est bien exécutée et les deux oreilles méritées. Les trois toreros sortent en triomphe devant un public qui a retrouvé le sourire pour aller profiter de la féria.

La suite taurine de cette féria del Caballo 2025 ce sera vendredi et samedi prochain avec les deux corridas à pied en attendant mercredi, jeudi et vendredi matin place au cheval avec les concours de doma vaquera,on n’est pas loin du toro, et d’attelage de tradition, J’invite nos compatriotes présents à Jerez à y faire un tour le spectacle est de haut niveau, sans oublier les présentations de modèle et allure nous sommes bien dans une foire aux chevaux.

Jean Dupin

MADRID, La Quinta tant attendue 

Plaza de toros de Las Ventas, dimanche 18 mai 2025 

Pour  Uceda Leal, Daniel Luque et Emilio de Justo. 

Les toros. 

L’encaste Santa Coloma Buendia fait ce soir à Madrid la première de ses deux présentations dans la San Isidro 2025. Après les déceptions des Ventana del puerto  et autres Fraile de ces derniers jours, on est en droit d’espérer beaucoup mieux, tant des toros que des toreros . N’oublions pas en effet que le bon cinquième de l’autre soir était un Victoriano del Rio, le seul à mériter la vuelta de tous les toros combattus depuis le 9mai. 

Et comme l’a si bien fait remarquer notre ami EXIR, on ne risquait pas d’être déçus par Manzanarès puisqu’il ne nous montre plus rien de bon depuis longtemps… alors… ce soir face aux La Quinta que vont nous montrer les toreros Uceda Leal madrilène élégant de 48ans, Daniel Luque Sévillan de 36ans et Emilio de Justo natif de Caceres âgé de 43ans ? 

19 heures, Beau temps tendidos quasi llenos, paseillo : 

Uceda Leal vêtu de Noir et Or, Silence et Oreille 

Daniel Luque, de Bleu de Prusse et Or, Ovation et Ovation 

Emilio de Justo de Rioja et Or. Salut et Silence apres deux avis 

Caricol de la cuadrilla de Daniel Luque est appelé à saluer. 

Six toros de La Quinta dont un xobrero(6èmè bis) ont offert le jeu caractéristique de cette ganaderia, sérieux  tous sauf le premier, braves et compliqués les 2  4  5 et 6 bis. 

Tous sont allés au cheval et le 4ème a permis à J I Ucefa Leal de monter son élégance et sa toreria, durant une faena admirablement construite   conclue par une épée dont il a le secret, faisant oublier l’excès de prudence qu’il avait marquée lors de son premier animal.Pas de gestes vulgaires , pas de cris inutiles, un vrai grand maestro. 

Uceda Leal n ‘a pas besoin de 60 passes pour extraire tout ce qu’un toro peut offrir.Il fut éblouissant de classe et de sobriété avec RABIOSO Cardeno de 573kg, corniveleto . Un vrai bonheur, tanto des statuaires impeccables tantôt des naturelles faisant humilier le toro museau sur le sable, tournant autour de l’homme et finir la tanda par un pecho de la tête au bout de la queue. Pour finir l’ouvrage ,droit devant,  une épée comme la foudre.  

Daniel Luque a curieusement été sifflé abondemment lors de son premier toro et a brindé le second au respectable qui  porte quelquefois très mal son nom. 

Emilio de Justo était décidé, autoritaire comme presque toujours tirant la muleta comme une charrue mais efficacement puisque ses deux toros l’ont suivie, Après le brindis de son premier à Curro Romero qui se remet péniblement de ses ennuis de santé il brinda la sobrero au public et manqua le voir ressortir vivant ;les deux premiers avis ayant déjà largement sonné, et ce toro qui résistait et refusait de mourir par l’épée ou le verduguillo.  

Le président Victor Oliver a fait changer le 6ème apris la première pique, por boiterie anyérieure à la pique, devait il attendre pour effectuer ce changement? 

Poids moyen des  toros 560kg,    

Age: 3 quatrenos, 3 cinquenos. 

Tous Cardenos du clair au foncé, bien armés. 

Jean François NEVIERE 

Jerez, la novillada d’ouverture déçoit

JJ Padilla le cyclone de Jerez, photo Manuel Aranda

Jerez de la Frontera (Cádiz) España – 1ère de la féria del caballo. Plus d’un quart d’arène.

Novillos de La Palmosilla 

Javier López Peregrino, ovation et oreille; 

Javier Zulueta, palmas et palmas; 

Martín Morilla, palmas et oreille;

 Ignacio Candelas, oreille et palmas après deux avis

Le côté positif est certainement l’existence même de cette novillada suggérée et fortement soutenue par la mairie de Jerez et la diputacion de la Province de Cadiz dont les deux élues étaient présente ce soir. Vingt ans sans une novillada avec picadors cela est impensable pour une ville taurine comme Jerez de la Frontera, L’oubli est réparé, espérons seulement qu’il ne s’agira pas seulement d’une passade. A part cela la novillada fut des plus décevante par la faute avant tout du bétail décasté en général et manso pour beaucoup de la Palmosilla. Six toros ennuyeux cela fait long alors imaginez vous huit pour plus de trois heures trente d’abrutissement, Le Président avachi dans le palco et marquant son ennui donnait le ton . Décevant aussi pour le manque de public un gros quart d’arène seulement il y a tout une aficion à refaire ici.

Je tacherai donc de faire court. Zulueta fut absent ce soir et son lot ne l’a pas aidé. Martin Morilla invisible à son premier tenta beaucoup à son second par quelques bonnes séries des deux bord mais le bajonazo final n’aurait jamais du lui permettre l’oreille que le président sorti de sa torpeur lui octroya.

Les deux seuls à avoir tiré leur épingle du jeu furent les deux novilleros jerezanos. Pérégrino ne put rien tirer de son premier, brindé à Maria Jose Pelayo maire de Jerez en remerciement de ses efforts pour la tauromachie dans sa ville, passait mal en décochant de terribles coups de cornes. Son second un peu meilleur lui permit de développer son toréo de cape une longue série de véroniques d’une douceur infinie amena les deux protagoniste au centre du ruedo pour terminer par une demie et une revolvera qui nous aurait presque ramené au temps de Rafael. Et que dire du quite par chiculinas brodées au petit point en fin de premier tiers. Peregrino posa les banderilles la dernière paire largement meilleure que les deux premières. La faena de muleta fut de très bon niveau particulièrement à gauche très liée et templée malgré les estranos du novillo. Un toreo de face, tout en douceur, très classique et d’une grande pureté. Cerise sur le gâteau l’estoconazo porté en marquant les temps parfaitement placé valait à lui seul l’oreille accordée par le palco qui c’était réveillé.

Ignacio Candelas toréait sa première novillada avec picador et comme le faisait dire à son Cid  le grand Corneille: « et pour leurs coups d’essai veulent des coups de maître » Candelas à parfaitement appliqué l’adage. Il attend son premier à puerta gayola et poursuit par un bon toreo de capote. Erreur de jeunesse certainement, si son premier est certainement le meilleur ou du moins le mois mauvais du lot, il possède bien des vices de ses frères. Candelas entame la faena à genoux et se fait prendre d’entrée de façon impressionnante. IL repart au combat, un peu sonné certes, mais plus lucide et il donnera la meilleure faena de la soirée. Son ouvrage est templé et lié des deux mains le novillo met bien la tête dans la muleta et les séries s’enchaînent avec bonheur le public revit et se prend à rêver. Ignacio terminera par une série de manoletinas conclue malheureusement par une épée efficace certes mais bien mal placée qui ne ne lui vaudra qu’une oreille malgré une forte pétition pour la seconde, on s’était tant ennuyé jusque là. Son second toro le huitième, une partie du public était partie pour l’alumbrado, ne lui permet pas de rééditer. La faena est moins intense et la mise à mort désastreuse.

Voila pour le début j’espère ne pas vous avoir aussi trop ennuyé demain est un autre jour avec la corrida de rejon espérant que Ventura sera en pleine possession de ses moyens

Jean Dupin

Blessures en série à Alalpardo

Deux graves blessures à Alalpardo, pour l comte de la Copa Chenel : Guillermo García Pulido, cornada de 25 centimètres de deux trajectoires cuisse droite. Pronostic réservé (Parte médico).

Álvaro Burdiel: ‘ blessure par corne face interne de la cuisse droite’ (Parte médico)

La corrida a été arrêtée au cinquième toro.

Osuna: Perera gracie « Cartuchero » de Julia de la Puerta

Plaza de toros de Osuna, Séville. Corrida de toros de la Feria de Mai.

 Toros de Julio de la Puerta, le quatrième « Cartuchero » gracié

• MIGUEL ÁNGEL PERERA, ovation et deux oreilles et la queue symboliques

• ALEJANDRO TALAVANTE, oreille et oreille

 CAYETANO, silence après avis et deux oreilles

Valladolid, De Justo triomphe

Plaza de toros de Valladolid, Castilla y León. Corrida de toros de la festividad de San Pedro Regalado 2025. Lleno. 

Toros de Núñez del Cuvillo.

• MORANTE DE LA PUEBLA, ovation et pitos.

• EMILIO DE JUSTO, deux oreilles et oreille.

• JUAN ORTEGA, silence et silence.

Tentadero éducatif de la Ganaderia La Espera dans les arènes de Dax: un moment d’aficion

Après une matinée consacrée à la transmission des savoirs et des valeurs taurines, l’après-midi a laissé place à un tentadero riche en apprentissage avec les explications de l’éleveur et des toréros et d’émotion.

Après une matinée dédiée à la transmission des savoirs et des valeurs taurines, l’après-midi a offert un tentadero enrichissant, où les explications de l’éleveur et des toreros ont guidé l’apprentissage et nourri l’émotion. Un public familial, composé d’aficionados passionnés et de néophytes curieux, a suivi avec attention chaque passage de vache. Après chaque lidia, l’éleveur et le torero ont partagé leur regard expert, offrant un éclairage précieux sur les subtilités de l’art taurin.

Trois vaches de la Ganadería La Espera et un taurillon de la Ganadería Grenet ont été lidiés par deux élèves Gael et Marine de l’école Adour Afición, dans un moment où tradition et avenir se sont entremêlés

Picador : Gabin Rehabi

public : Familial et Entre 150 et 300 personnes

Meteo : estivale

El Rafi

Dès son entrée dans le ruedo, la vache affiche un comportement de « mansa con casta », mêlant retenue et caractère. Le matador, avec précision, réussit à exécuter quelques belles véroniques, captant l’attention du public.

Face au cheval, elle enchaîne les charges, oscillant entre bravoure et hésitation. Par sa maîtrise et sa technique, le matador parvient à la fixer dans la muleta, révélant son potentiel et affirmant son autorité dans l’arène.

Son éventail de passes transmet une émotion palpable, chaque mouvement offrant aux spectateurs une lecture précise de la lidia. L’émotion monte crescendo, et le public, séduit par la qualité du travail du matador.

Finalement, il conclut l’exécution dans la querencia du toril, achevant la lidia sous une dernière salve d’applaudissements bien méritée.

Juan Molas

Les véroniques du novillero gagnent en intensité à chaque passe, alliant fluidité et expressivité pour captiver les spectateurs.

La vache, affichant un trapío similaire à la précédente, se distingue par une meilleure fixité, bien qu’elle montre une légère tendance à se diriger vers le toril. Face au cheval, ses charges se révèlent plus franches et déterminées que celles de la vache précédente, traduisant une intensité accrue dans son comportement. Les derechazos, empreints de domination, reflètent pleinement la personnalité et le style affirmé de Juan Molas. Alliant technique et élégance, il laisse une empreinte marquante sur cette faena, portée par une émotion palpable et une connexion avec le public.

Les premiers derechazos gagnent en intensité, le novillero impose progressivement son style et parvient à transmettre une véritable émotion au public. Les naturelles, amples et profondes, mettent en lumière toute la finesse de son toreo. Les séries suivantes confirment sa domination, illustrant parfaitement l’assurance et la maturité qui le caractérisent. Technique et élégance se conjuguent harmonieusement, laissant une impression marquante dans l’arène. Comme pour El Rafi, le novillero de Dax est chaleureusement applaudi par le public. Gael, élève de l’école Adour Afición, fait preuve d’assurance et n’hésite pas à enchaîner les séries face à la vache du novillero.

Hugo Tarbelli

Le jeune novillero de Capbreton se confronte à la vache la plus exigeante de l’après-midi. À la cape, il parvient à exécuter des faenas propres, sous les encouragements du public qui reconnaît son engagement et son détermination. Face au cheval, elle charge à plusieurs reprises avec franchise, mettant à l’épreuve la technique du novillero.

Il confirme ainsi les progrès réalisés au cours de l’hiver et confirme son triomphe à Magescq. À la muleta, malgré quelques moments tendus, il impose sa domination sur la charge de la vache. Relâché et fluide dans ses passes, il parvient à transmettre une réelle émotion aux spectateurs, qui suivent sa faena. Comme ses prédécesseurs, il reçoit des applaudissements et nous espérons le voir fouler en habit de lumière les ruedos des Landes.

Gael et Marine Adour aficion

Pour compléter cet après-midi riche en apprentissage, un taurillon de la Ganadería Grenet est lidié par les deux élèves de l’école Adour Afición. Sous l’œil attentif du matador El Rafi, Gael et Marine offrent une prestation prometteuse, ravissant le public ainsi que leurs proches

. Dans ce ruedo, où les grandes figuras se confrontent habituellement, ils ont pu démontrer leur progression et leur potentiel, affirmant leur place dans l’univers taurin. Chiqui Toros, par cette journée réussie, mêlant convivialité et passion taurine, affirme l’importance de pérenniser cet événement, véritable moment de partage et de transmission.

Texte et photos Nicolas Couffignal

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