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Ce samedi dans les ruedos

Niebla (Huelva). Entrée : lleno.

Taureaux Voltalegre pour

Sebastián Fernández, oreille et oreille ;
Curro Díaz, oreille et oreille ;

David de Miranda, deux oreilles et deux oreilles et une queue.

Arènes de l’Alcázar de San Juan (Ciudad Real). Un tiers d’entrée. Festival non piqué .

Erales de différents élevages pour
José Antonio Carretero , deux oreilles.
Rafael González , oreille après avertissement
; José María Soler , deux oreilles
; Iván García , deux oreilles
; Óscar Castellanos , deux oreilles ;

et l’amateur practico Ramón García Aragón , deux oreilles.

Plaza de toros de Acho, Lima. 2ème de la Feria del Señor de los Milagros 2024. 1/3.

Novillos de Ciro Neyra.

JULIO ALGUIAR, silence et ovation.

JOAQUÍN CARO, silence et ovation

PEDRO LUIS, ovation et oreille.

El Loro et Ronald Sánchez ont salué au quatrième.

Ciudad Hidalgo, Mich.- Mexique. Plaza « El Relicario ». Corrida de Feria. Lleno.

Toros de Julio Delgado, Campo Grande, Javier Garfias. Dos Ríos, Santa Inés Dos Ríos, de buena presencia y juego en términos generales.

Le rejoneador Guillermo Hermoso de Mendoza: Dexu oreilles et deux oreilles.

Ernesto Javier « Calita »: Oreille et ovation.

Óscar Rodríguez « El Sevillano »: Vuelta et deux oreilles.

Tlaxcala, Méxique – 

Toros de La Soledad. 

Arturo Saldívar, silence et silence après avis; 

Diego Silveti, oreille et silence après avis trois avis

Angelino de Arriaga, qui remplaçait Uriel Moreno ‘El Zapata’, silence après deux avis et silence.

Ciudad Victoria, Méxique – 

Toros de Boquilla del Carmen (1º et 4º) et Jorge Hernández Andrés, le 5º, ‘Janambre’, gracié. 

Pablo Hermoso de Mendoza, ovation et deux oreilles 

José Mauricio, ovation et saluts et deux oreilles et laqueue symboliques

 Sergio Garza, ovation, ovation et deux oreilles au toro de regalo.

Monumental de San Miguel de Allende, México. Corrida de Día de Muertos. Lleno.

Toros de Marrón, le 3ème arrastre lent.

FAURO ALOI, ovation et oreille.

ERNESTO JAVIER ‘EL CALITA’, oreille et oreille.

ROMÁN, deux oreilles et silence.

Plazas Monumental de Aguascalientes, México. Corrida de Calaveras. Près de 5000 spectateurs.

Toros de Santa Fe del Campo.

DAVID GALVÁN, ovation et ovation.

FERMÍN ESPINOSA ‘ARMILLITA IV’, ovation et ovation.

DIEGO SÁNCHEZ, oreille et deux oreilles.


Au Mexique vendredi

Aguascalientes, México. Festival.

Novillos de Santa Inés, La Asunción, Santa Fe del Campo (3º , 7º de regalo), San Isidro, Arellano Hermanos. 2º arrastre lent le 7º gracié.

JORGE HERNÁNDEZ GÁRATE, oreille

ANTONIO FERRERA, deux oreilles et la queue.

ARTURO SALDÍVAR, palmas.

PAOLA SAN ROMÁN, silence et vuelta al ruedo au toro de regalo.

LEO VALADEZ, palmas.

BRUNO ALOI, deux oreilles.

Juriquilla, México. Corrida de Noche de Muertos. Lleno. 

Toros de Fernando de la Mora (3º, 4º, 6º , 7º.) et Montecristo. 

Diego Ventura, oreille et ovation; 

Juan Ortega, oreille et silence; 

Diego San Román, ovation après avis et oreille; 

Tarik Othón, qui prenait l’alternative, silence et silence arès avs.

Ciudad Madero, México – Corrida de Noche de Muertos. Un quart.

Toros de Boquilla del Carmen (1º , 4º) et Puerta Grande. 

Pablo Hermoso de Mendoza, deux oreilles et deux oreilles; 

Uriel Moreno ‘El Zapata’, deux oreilles et blessure; 

Jorge Sotelo, ovation, oreille à celui tué pour Zapata et deux oreilles

 Uriel Moreno ‘El Zapata’  pris par le cinquième a reçu un coup de corne da,s la jambe gauche.

Ciudad Lerdo, México – Corrida de toros de Noche de Muertos. Lleno de ‘no hay billetes’.

Toros de Villa Carmela. 

Andy Cartagena, oreille et ovation; 

Arturo Gilio, oreille et deux oreilles.

ROBERTO DOMINGUEZ : ADIEUX A LA TAUROMACHIE

Roberto Dominguez tire sa révérence. Il l’annonce dans une longue lettre adressée a mundotoro.com, il abandonne le milieu taurin et il quitte Andrés Roca Rey ce torero « atypique » avec il constituait un couple fusionnel. C’est sans aucun doute, pour le numéro un actuel, un coup très dur car à son impétuosité, Roberto amenait un penchant pour la modération, le souci du ménagement nécessaire à la durée. C’était pour Andrés l’homme idéal. Son départ va changer la donne, Morante jetant l’éponge, Roca Rey fragilisé, l’avenir est désormais incertain.

Roberto Dominguez avait exéprimenté les avant-postes au côté du Juli et sans doute cette expérience fut décisive pour maintenir la position du génial péruvien, injustement attaqué de toute part. C’est aussi et surtout un grand monsieur de la tauromachie qui nous quitte: un torero important, un stratège solitaire qui savait se tenir loin des cloaques du milieu, un homme de foi en son torero sans chercher la lumière pour lui-même. Son intelligence, sa force de caractère et surtout son élégance -pour laquelle il a brillé en piste- nous manquerons. D’une certaine manière ce départ soudain est exemplaire et beaucoup devraient s’en inspirer.

PV

Voici le texte intégral de cette lettre:

‘Merci et au revoir

Les toreros ont une manière très particulière d’évaluer le monde qui les entoure lorsqu’ils sont actifs. Nous ne savons pas bien gérer le temps que nous consacrons aux courtisans, aux conseillers et aux opportunistes attirés par le parfum du succès. Parfois, on se rend compte trop tard du peu de temps que l’on consacre à l’écoute de ceux qui vont vraiment nous marquer.

Je dois admettre que j’ai été privilégié en ce sens car, après ma retraite, la tauromachie m’a donné l’opportunité de disposer de ce temps pour mieux valoriser ce qui en vaut vraiment la peine. C’est pourquoi je pense que le moment est venu d’être reconnaissant de tout ce que ce monde taurin m’a apporté, même si j’avais la réputation de l’éviter et de le vivre de manière atypique.

Les années d’enfance à rêver d’être torero sont loin, les deux décennies en tant que professionnel à savourer les succès et à apprendre des échecs, les cinq années derrière les micros de Vía Digital à apprécier ce que mes collègues faisaient sur le ruedo, même les onze ans passés à côté de Julián López « El Juli » dans une époque de maturation, de doutes et de triomphes. Beaucoup plus récent est l’apprentissage avec Andrés Roca Rey, un torero atypique, qui à un moment crucial de sa carrière a voulu mon avis à ses côtés. Ce dont je le remercie.

Et moi, qui ai toujours été critique à l’égard des adieux et de la tentation de profiter de l’élan du dernier train, je ressens désormais le besoin de clore ainsi le chapitre taurin de ma vie.

Je pense que le moment est venu d’accepter toutes ces critiques et tous ces éloges qui témoignent de ma chance. Une chance qui a un nom et un prénom, celui de ceux qui m’ont accompagné à chaque étape. Mon oncle Fernando Domínguez, professeur de vie et de tauromachie ; Fernando Fernández Román, à ses côtés, j’ai appris une autre façon de raconter le spectacle taurin que nous, professionnels, ne pouvons pas voir lorsque nous sommes dans l’arène ; Julián López « El Juli », parce qu’étant si jeune et avec le commandement du torero, il m’a fait une confiance aveugle, valorisant chacune de mes réussites et acceptant mes erreurs ; Andrés Roca Rey qui m’a appris une nouvelle façon de vivre et de gouverner la tauromachie, avec la roulette russe quotidienne de sa livraison nue et déchirée, sans se soucier des circonstances ni de l’état du toro, imposant sa loi. La loi qui prévaut désormais chez les nouvelles générations de fans qui croient à nouveau au mépris absolu du risque, de l’idole, du héros.

Je tiens également à remercier tous les hommes d’affaires taurins avec qui j’ai eu affaire et qui m’ont toujours respecté, sachant que mes exigences et souvent mon intransigeance étaient motivées uniquement et exclusivement pour défendre ceux qui m’avaient fait confiance. À tous les éleveurs, qui ont compris qu’au-dessus de l’amitié et de mes goûts personnels, le taureau qui pouvait le mieux contribuer à la réussite du torero qu’il représentait de tout temps a toujours prévalu. A toutes les cuadrillas et à tous mes collègues dont l’admiration s’est accrue au fil du temps. Et surtout aux aficionados, qui sous toutes les facettes et depuis tant d’années, ont été au quotidien le meilleur souvenir.

Le 25 juillet 2023, Andrés a eu un accident dramatique à Santander dont il est miraculeusement sorti indemne, étant, avec la blessure de Julián à la foire d’avril 2013, les pires moments taurins de ma vie. Lorsque je me suis approché de la barrière pour lui demander comment il allait, il m’a répondu d’un air perdu : « Je n’arrive pas à expliquer pourquoi il ne m’est rien arrivé ». Aujourd’hui, je récupère les mots que je lui ai dit alors. « Tu auras toujours de la chance parce que tu le mérites. » Un document inédit qui est rapporté dans le film « Après-midi de solitude » d’Albert Serra. Un documentaire qui, grâce à Andrés, a réveillé l’intérêt des intellectuels pour la tauromachie, passant du débat folklorique à une réflexion beaucoup plus profonde.

Pour des détails comme celui-ci, j’espère que les aficionados et les critiques comprendront l’importance et la responsabilité d’Andrés et sauront le reconnaître comme un bastion absolu de la tauromachie mondiale et un lien fondamental avec les nouvelles générations de fans.

Roberto Domínguez

SOLIDAIRES DE NOS AMIS

Espagne: solidiarité avec les victimes des inondations

Les pluies torentielles de la dépression Dana ont touché notamment les villes de Letur et de Chiva. Le sud et l’est de l’Espagne ont été touchés par des inondations soudaines ce mardi 29 octobre en raison de ces pluies. Les images partagées par les médias et les internautes sont terrifiantes. Les eaux en furie ont notamment envahi la ville de Letur, dans la province orientale d’Albacete, poussant les voitures dans les rues, comme l’ont montré des images diffusées par la télévision espagnole. De nombreuses vidéos impressionnantes circulent également sur les réseaux sociaux. Dans la région de Valence, la ville de Chiva a été particulièrement touchée. L’agence météorologique nationale Aemet a déclaré une alerte rouge dans la région et le deuxième niveau d’alerte le plus élevé dans certaines parties de l’Andalousie. Le bilan s »élève à plus de 60 morts et le 1er ministre appelle la population à rester vigilante. Toute notre solidarité va à nos amis et voisins espagnoles dans ces régions taurines où se trouvent de nombreuses ganaderias. De nombreux memebres de la communauté taurine ont fait part de leur émotion: Perera, Galan, Gomez del Pilar, El Fandi, Victorino Martin, etc.

Désolation à Chiva la ville d’ Enrique Ponce

Les autorités parlent d’un bilan provisoire de 72 morts et une nouvelle alerte a été lancée en Andalousie.

Vue du centre de Jerez cette après-midi.

Baléares: l’interdiction aux mineurs levée

Rien n’est irréversible et les abolitionistes qui, en France, veulent se servir des mineurs (cf.la PPL) pour nuire à la corrida devrait songer à cette décision du Parlement des Baléares -avec les voix du PP et de Vox- qui a levé l’interdiction imposée il y a sept ans par le précédent gouvernement socialiste de Francina Armengol en 2017, qui empêchait « les mineurs d’assister aux arènes lors des spectacles taurins ».

Désormais, les moins de 16 ans pourront assister aux corridas, à condition d’être accompagnés d’un adulte. Avec ce vote, est modifié partiellement l’article 12, qui lève complètement l’interdiction pour les mineurs, mais maintient l’obligation d’installer à l’intérieur et à l’extérieur des arènes, et dans un endroit visible, un panneau avertissant que le spectacle peut heurter la sensibilité des spectateurs.

Rappelons qu’il existe une longue tradtion taurine aux Baléares avec au moins deux arènes importantes: Inca (5000 places) et le Colisée de Palma de Majorque qui pedut reçevoir 10 000 spectateurs, plusieurs ganaderias de bravo et plusiuers toreros sont originaires de l’île.

Les maires des villes taurines au sénat contre la PPL

Patrick De Carolis maire d’Arles.

DÉPLACEMENT AU SÉNAT CE MATIN POUR DÉFENDRE LA TAUROMACHIE !

« J’ai eu l’honneur ce matin d’être auditionné au Sénat pour m’exprimer sur une proposition de loi visant à interdire l’accès aux arènes aux mineurs de moins de 16 ans.

❌ J’ai rappelé ma ferme opposition à cette initiative.

J’ai tenu à faire personnellement le déplacement car l’enjeu est très important : nous faisons face à une attaque directe contre la tauromachie, qui est une composante essentielle de notre culture et de nos traditions.

Ce projet remet également en cause la liberté des parents d’éduquer leurs enfants. Chaque famille doit avoir le droit de transmettre notre culture sans se voir imposer des réglementations.

Je crains par ailleurs que cette mesure n’annonce un objectif bien plus large, celui de l’interdiction pure et simple de la corrida. En tant que maire d’une ville taurine, je m’y oppose fermement.

💪 Je réaffirme avec conviction mon engagement à défendre la tauromachie, à préserver nos traditions et à conserver la liberté pour les parents d’éduquer leurs enfants. »

Julien Dubois maire de Dax:

« J’étais, ce matin, auditionné par la Commission des Lois du Sénat.

Cet entretien m’a permis de m’opposer, à nouveau, à la Proposition de Loi visant à interdire l’accès aux corridas pour les mineurs de moins de 16 ans en redonnant clairement nos arguments ».

Cités par l’UVTF https://www.facebook.com/uvtfrance

Grande novillada à Sanlucar de Barameda pour la finale de la ligue espagnole

Plaza de toros de Sanlúcar de Barrameda, Cádiz. Finale de la Liga Nacional de Novilladas. Plus de 1/2 arène. Corrida télévisée par Canal Sur et par Aragontv

Novillos de Fuente Ymbro; 2º et 5º, vuelta al ruedo.

La présence de deux chaînes espagnoles (Canal Sur Andalucia et la T.V. Aragonaise) diffusant en direct le spectacle explique certainement le déficit de spectateur (une grosse demi arène) au coso del Pino cette après midi. Pourtant le spectacle valait le déplacement. Fuente Ymbro avait bien fait les choses en envoyant cinq novillos (470 kg. De moyenne) tous intéressants de comportement les second et cinquièmes primés de la vuelta al ruedo. Quelques petits défaut d’encornure expliquent certainement pourquoi Gaillardo n’a pas gardé ces quasis toros pour sortir l’an prochain en corrida.

Les cinq novilleros issus des éliminatoires des cinq régions autonomes participantes étaient censés représenter la crème de la crème novillèrile et ils n’ont pas démérité prouvant s’il en était besoin tout l’intérêt de ce concours initié par par par la Fondation de Victorino Martin et soutenu activement par les gouvernements autonomes.

BORJA ESCUDERO, (Valence) oreille.

SERGIO SÁNCHEZ, (Estremadure) oreille.

CID DE MARÍA, (Madrid) oreille.

IKER FERNÁNDEZ ‘EL MENE’, (Castilla Leon) ovation et vuelta après avis.

MARISCAL RUIZ,  (Andalousie) deux oreilles.

Sergio Sanchez a été déclaré vainqueur par le jury.

Boja Escudero fut à mon goût les moins bon du lot. Désarmé au capote et approximatif, Il a construit une faena beaucoup trop longue transmettant peu abusant du pico de la muleta et toréant de très loin sans jamais peser sur son novillo le meilleur fut certainement son estocade entière qui quoique en arrière fut rapide d’effet.

Sergio Sanchez a fait preuve de beaucoup de volonté en exposant beaucoup. Son quite par tafalleras est impressionnant même si il se fait bousculer. Après avoir brindé à Victorino Martin, il entame sa faena à genoux de manière très volontaire et poursuit par la suite au centre de la piste. Ses deux premières séries à droite sont très templées et bien liées concluant de deux superbes pecho.Sur le bord gauche le novillo se livre aussi et permet de bonnes naturelles toujours au centre. Le final est par bernardinas conclu d’un trincherazo atteignant la perfection. La mise à mort sera laborieuse et lui coûtera l’oreille présidentielle.

Cid de Maria qui n’a peut être pas touché le meilleur du lot nous offre un quite des plus baroque qui porte sur le public une sorte de farol à deux mains d’un bel effet. Son début de faena est hésitant par statuaires certes mais bousculé sans mal à la seconde. Se reprenant il poursuit par deux bonne séries naturelles en baissant la main. Le novillo accuse rapidement une certaine faiblesse qui ne permet rapidement qu’ toreo de une en une puis le jeune homme se lance dans un toreo de proximité dans le berceau qui porte sur le public avant d’enchaîner une série de luquesinas à un toro presque arrêté. L’estocade est entière certes mais en avant et tombée.

Le novillo d’El Mene est distrait au capote il fonce sur le cheval dés sa sortie du patio de caballo et prend une vilaine pique. El Mene a bien compris qu’il fallait soumettre l’animal qui proteste dans ses premiers doblones. Il y parvient dans la première série à droite puis dans un excellent travail de la main gauche. Reprenant la main droite il enchaîne les séries avec bonheur dans un toreo très classique mais qui manque peut être un peu de cette douceur et profondeur du toreo andalou, je suis peut être devenu un peu chauvin. Le final par naturelles de la main droite est intéressant. Malheureusement les aciers mal utilisés le priveront de trophée et, appelé à saluer, il donnera la vuelta al ruedo.

Le novillo de Mariscal Ruiz est très violent en sortie derrotant à chaque passe. La pique est légère certainement pour épargner les forces de l’animal pour un tercio de banderilles effectué par le novillero, c’est assez rare pour lui en être gré, même si le résultat n’est pas toujours à la hauteur.

Muleta en main Marical Ruiz nous fait retrouver le charme du toreo sévillan (cf ; supra pour le chauvinisme). Les statuaires pied joints au centre sans bouger d’un millimétre sont superbes. Mariscal tout au long de la faena va baisser la main donnant à ses passes toute la profondeur requise et que dire de son temple les passes naturelles et dérechazos sont d’une lenteur à couper le souffle. Nul besoin d’adornos sophistiqués quand les passes fondamentales sont exécutées avec ce bonheur. La dernière série de naturelles mains basses sont un résumé de la faena qui aura été la plus courte mais certainement la plus intense de la soirée. Le pinchazo profond en place est suffisant et les deux oreilles du triomphe tombent d’elles mêmes ainsi que la vuelta al ruedo du novillo.

Jean Dupin

Acho, Galvan coupe deux oreilles et triomphe à Lima

Plaza de toros de Acho, Lima . Première de la Feria del Señor de los Milagros. Plus de 1/2 entrée.

Toros de San Pedro et Salamanca,

JUAN CARLOS CUBAS, palmas et silence. 

DAVID GALVÁN, qui confirmait l’alternative, division après avis et deux oreilles. 

JESÚS ENRIQUE COLOMBO, oreille et palmas

ALES, salle d’ « à côté »: présentation de « DE LUMIERE »

Originaire de Béziers, le metteur en scène Jean-Baptiste Tur a grandi à distance de la tradition taurine que la ville porte lors des férias, avec un sentiment ambivalent. Un jour sa curiosité l’a poussé à entrer dans les arènes pour découvrir cette pratique. Au-delà du folklore et de la tradition, qu’est-ce que ce rendez-vous singulier dit de la construction humaine et sociétale, de son rapport au spectacle cathartique, aux tabous, à la mort ou à la domination ?
Pour étudier cet univers extrêmement codifié de la tauromachie, à la fois fascinant et répulsif, Jean-Baptiste Tur a fait une plongée documentaire en Occitanie. Là, il rencontre des matadors professionnels, leurs proches, les élèves des écoles taurines d’Arles, de Nîmes et de Béziers…
Et puis il y a eu la rencontre décisive avec l’acteur David Ayala, chez qui cette thématique résonne et fait écho à son enfance arlésienne, à l’histoire de son père, figure du monde taurin, à son parcours d’artiste. La mise en scène de Jean-Baptiste et l’écriture du texte par Azylis Tanneau dépassent ainsi le sujet initial et touchent à l’intime et à l’universel via la fiction : la mort, le deuil, les origines territoriales qui nous fondent et nous poursuivent, le poids de l’échec, les rêves de gloire… et de lumière !

Texte Azilys Tanneau et Jean-Baptiste Tur, mise en scène Jean-Baptiste Tur, collaboration artistique Gabriel Tur, assistant à la mise en scène Joris Rodriguez, avec David Ayala, musiciens Thomas Delpérié, Pierre Borel, et la participation d’une fanfare amateure, scénographie Emmanuelle Debeusscher, création lumière Jimmy Boury, création son Jules Tremoy, création vidéo Marine Cerles, images Clément Delpérié, , direction de production et développement Nathalie Carcenac.

Production Le Grand Cerf Bleu. Coproduction Le Cratère scène nationale d’Alès, Le Printemps des comédiens Domaine d’O, Théâtre de Châtillon. Aide à la résidence Théâtre des franciscains à Béziers. Avec le soutien et la collaboration des Écoles taurines d’Arles, de Nîmes et de Béziers

Le Grand Cerf Bleu est compagnie associée au Cratère scène nationale d’Alès. Jean-Baptiste et Gabriel Tur sont artistes résidents au 104 à Paris. La création DE LUMIÈRE a obtenu l’aide à la production de la DRAC Occitanie. La compagnie Le Grand Cerf Bleu est soutenue par Le Ministère de La Culture-DGCA pour le programme d’aide à la création mutualisée en musiques actuelles pour la création MONADE, La Drac Occitanie, La Région Occitanie sur les aides à la création, les crédits Politique de la Ville pour l’ensemble des actions en direction des publics à Béziers.

mar 5 Nov 2024 20h30

  •  Salle d’à côté

mer 6 Nov 2024 20h30

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