Plaza de toros de Almería. Corrida de toros. Deuxième de la Feria de la Virgen del Mar 2025. 2/3 d’entrée.
Toros de Álvaro Núñez (2º, 3º, 4º et 5º bis) et Vellosino (1º y 6º),
• FORTES, ovation après avis et deux oreilles
• JUAN ORTEGA, ovation et silence
• DAVID DE MIRANDA, qui remplaçait Morante, deux oreilles et une oreille avec pétition de la seconde.
David de Miranda a fait grosse impression hier encore à Almeria et il a triomphé d’une corrida difficile d’Alvaro Nuñez en coupant trois oreilles. S’imposant par son aguante et son toreo de vérité. C’est l’incontestable révélation de cette temporada. Il a été oublié en France mais nous aurons la chance de le voir « de visu » ce soir à Bayonne. Tous les aficionados qui regrettent, c’est bien naturel, Roca Rey, auront apprécié ce choix de l’empresa car ce sera pour beaucoup une découverte et sans doute une révélation. Cela donne en tout cas du piment à cette soirée.
Cuenca (España). Mercredi quatrième de la Feria de San Julián. Moins de 3/4
Toros de El Pilar.
Alejandro Talavante: Silence et silence.
Juan Ortega: Ovation et saluts et ovation et saluts.
Marco Pérez: Oreille après avis et ovation et saluts après pétition.
Les banderilleros Miguel Ángel Sánchez et Perico ont salué au second.
Après les succès des jours précédents corrida inégale de présentation et de jeu réduit devant laquelle les toreros ont eu peu d’option. Seul Marco Pérez tire son épingle du jeu.
Morante de la Puebla continue de se remettre des blessures qu’il a subies le 10 août dans les arènes de Pontevedra, avec une amélioration ces derniers jours qui l’a amené à se fixer comme objectif de réapparaître le 3 septembre prochain dans les arènes de Melilla, même si sa présence n’est pas encore assurée.
Une information avancée par le journaliste d’El Mundo, Zabala de la Serna. Par conséquent, même si la reprise est quelque peu lente, elle reste dans la période de 15 à 20 jours initialement estimée.
Après s’être testé dans l’élevage d’Álvaro Núñez, l’inconfort causé par la blessure de Marbella continuent de nuire à la condition de José Antonio. Le Sévillan a informé les sociétés respectives qu’il honorera pas les engagements pris à Almería, Linares, Alcalá de Henares, Palencia et Colmenar Viejo.
Cuenca (España). Mardi. Troisième de la Feria de San Julián. Casi lleno.
Toros de Román Sorando Herranz. Le cinquième « Batidero », herrado du n° 5, colorado ojo de perdiz de capa, né 02-2021, de 541 kg a été gracié. Vuleta du ganadero après cet indulto.
Daniel Luque qui remplaçait Andrés Roca Rey silence et deux oreilles
Fernando Adrián: Deux oreilles et deux oreilles et queue symboliques
Pablo Aguado, qui remplaçait Morante de la Puebla: Ovation et saluts et deux oreilles.
Saluèrent aux banderilles au second Marcos Prieto et Diego Valladar et au sixième Ivan Garcia.
Photos Ph. Gil Mir
Ca commence à faire beaucoup après Marbella (3 en un soir), Huesca, Pontevedra, Tarifa, Almagro, Sabiote, Cuenca hier (j’en oublie). Et surtout depuis Bilbao et la décision contestable de Matias, les vannes sont ouvertes. Pas une journée sans son ou ses indultos qui se banalisent et deviennent une option naturelle pour les présidences et une issue « normale » du combat pour le public mais aussi les professionnels (ganadero comme toreros). Sans doute l’indulto de Bilbao a-t-il fait sauter un tabou comme nous l’avions dit alors. Même si nous ne doutons pas des qualités des grâciés cette multiplication aura des conséquences profondes (et imprévisibles) sur le déroulement du combat, sur son éthique et sur sa perception par le public taurin ou non taurin.
L’enthousiasme (d’un soir) qui préside à ces décisions est certes compréhensible mais ses conséquences sont graves, dangereuses et, sans doute aussi, en contradiction fondamentale avec la finalité de la tauromachie dont le rituel est entièrement tourné vers la mort de l’animal, sacralisée dans le troisième tiers. Si l’opportunité de l’indulto était banalisée, systématisée, présentée comme une issue logique d’une bonne (ou grande) faena il y aurait alors le risque de dénaturer ce rituel taurin et d’ouvrir un boulevard aux partisans d’une corrida « incruente », sans mise à mort (puis sans banderilles ni piques). On vient de le voir à Mexico (City) où c’est justement cet argument qui a été mis en avant par les autorités pour interdire la corrida et la transformer en un jeu anodin. C’est ce que nous ne voulons pas.
PV
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