
Trois quarts d’arène environ par temps changeant finissant par devenir plus clément à l’heure du paseo. Six toros d’Álvaro Núñez corrects de présentation et donnant un jeu inégal, bien que satisfaisant la plupart.
Alejandro Talavante : oreille et saluts.
Daniel Luque : deux oreilles et saluts.
Marco Pérez : oreille et oreille.
Si toutes les corridas ont leur propre histoire, il en est qui en ont une particulièrement gratinée ! Comme celle du jour qui en fait partie car toutes les prévisions météo étaient unanimes depuis pas mal de jours et effectivement, à quelques heures du paseo, il était difficile de penser qu’elle pourrait avoir lieu…
Et pourtant, à l’approche de l’heure fatidique, une lueur d’espoir a fait place au plus profond pessimisme préalable, les gens commençant à affluer et les portes à s’ouvrir pour en fin de compte, après le jet de quelques blocs de sciure, ressentir Carmen comme un signal libératoire.
Je crois que personne ne l’a regretté car cette corrida aura finalement réservé quelques moments de total intérêt. En préalable, j’ai envie de dire un grand merci à tous ceux qui l’ont rendue possible, empresa, toreros et areneros.