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Saint-Sever fête les vingt ans de l’école Adour-Aficion

Saint-Sever. Festival anniversaire, tiède soleil d’hiver, vent un peu trop frais, une demi-arène, deux heures quarante de spectacle.

Cinq toros du Camino de Santiago, les trois premiers bien présentés de une à deux piques, intéressants à la muleta. Les deux derniers un peu plus fades.

Antonion Joao Ferrera, au premier, trois-quarts de lame, un pinchazo, une entière, vuelta.

Thomas Dufau, laisse tuer son toro par le jeune Moreno Leal, un pinchazo et une entière ; oreille au torero.

Mathieu Guillon, au troisième, un pinchazo, deux entières, deux descabellos, oreille.

Dorian Canton, au quatrième, deux entières, oreille.

Yan Lamothe, au cinquième, quatre pinchazo, trois-quarts de lame, un descabello, salut.

Moreno Leal, au dernier, une entière, une oreille.

Présidence technique, Olivier Baratchar.

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BEZIERS, APERO-TORO

Le 15 novembre au CTB nous aurons le privilège de recevoir Mélanie Huertas, formidable artiste, responsable de la communication du Maestro Daniel Luque.

Nombreux rêvent de le faire, elle, c’est son quotidien.

Pour nous, ce sera une formidable occasion d’échanger sur son parcours, sa passion, ses choix, sa vie aux côtés d’un torero de renom avec tout ce que cela implique. Une vie dédiée au monde de la tauromachie.

La soirée tapas (20€ tout compris) qui suivra sera animée par Dj Eric’b et ses platines.

Ce sera une nouvelle occasion de se retrouver pour parler de toros.

Un grand moment de partage et de convivialité…

Nous vous espérons nombreux, vous, vos amis, votre famille pour échanger autour de notre passion.

Pour nous aider dans la gestion de cet évènement n’oubliez pas de vous inscrire en cliquant sur le lien ci-dessous.

https://www.cercle-taurin-biterrois.org/eveneme

Monterrey, Cartagena est de retour

Monterrey, NL.- Plaza Monumental « Lorenzo Garza ». Septième corrida de la temporada. Un quart d’entrée.

Toros de La Concepción

Le rejoneador Andy Cartagena: Palmas et deux oreilles.

Juan Fernando: Ovation après avis et vuelta.

Cayetano Delgado qui remplaçait Sergio Garza: Palmas après deux avis et silence après deux avis.

GUADALAJARA ( Mexique) : DE JUSTO EN TRIOMPHE

Guadalajara, Jal.- Plaza « Nuevo Progreso ». Corrida de toros. Un quart de plaza.

Toros de Santa Fe del Campo.

 Emilio de Justo : Ovation et oreille. 

Juan Pablo Sánchez : Ovation et palmas. 

Sergio Flores: Ovation et palmas

Tlaxcala (Mexique) : Borja Jimenez et Isaac Fonseca en triomphe

Plaza de toros Jorge Ranchero Aguilar de Tlaxcala, México. Troisième corrida de feria.

Toros de José María Arturo Huerta, le cinquième arrastre lent.

• ERNESTO JAVIER ‘CALITA’, palmas et silence après avis

BORJA JIMÉNEZ, vuelta al ruedo et deux oreilles

ISAAC FONSECA, deux oreilles et ovation après pétition.

FOURQUES: BELLE REUSSITE DU FESTIVAL

La preuve par deux : 2 oreilles pour Jonathan Veyrunes, Esaú Fernández – plus le rabo – et Joachim Cadenas, ainsi que la vuelta pour deux novillos de Tardieu…

Arènes pleines, beau temps pour la saison. Novillos d’Alain et Frédérique Tardieu corrects de présentation pour un festival, au comportement divers, meilleurs les 1, 3 et 6. Vuelta posthume pour les 3 et 6.

Jonathan Veyrunes : deux oreilles.

Javier Herrero : saluts.

Esaú Fernández : deux oreilles et la queue.

El Rafi : palmitas.

Carlos Olsina : oreille.

Joachim Cadenas : deux oreilles.

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Soirée à la Macarena avec la peña Tomas Rufo

La Macarena, 12 rue Delonn Soubeyran à Nîmes

Rappel pour une bonne cause !

La météo est optimiste. Il n’y a plus de restrictions administratives. Attention l’horaire: 16 heures début du spectacle. Une bonne cause au profit d’Adour Aficion l’école menée par Richard Milian. Suerte à todos.

LE LEGS DE RAFAEL

Rafaël à Saint-Sever 28-03-99

Jerez en pleurs a accompagné Rafaël de Paula dans sa tombe. Que nous reste-t-il de ce torero singulier dont la carrière et la vie ont été semés de triomphes brillants et d’échecs calamiteux ? Pourquoi y-a-t-il des « paulistas » comme il y a des « poncistes », des « morantistes » ou des « curristes » (pour évoquer Curro Romero effondré lors de l’enterrement du torero gitan) ? Qu’est ce qui motive cette ferveur autour de cette figure le plus souvent défaite mais qui, comme un phénix, a pu renaître de ses cendres ?

Il faut le dire en premier lieu, enracinée à Jerez où pourtant leur icône fut controversée -comme l’est Ojeda à Sanlucar-, la majorité des aficionados gagnés à la cause du torero calé viennent de son quartier, le barrio de Santiago, qui s’est toujours mobilisé pour lui. Même si la féria de Jerez a connu son heure de gloire avec jusqu’à une semaine de corridas ininterrompue et une corrida concours de référence, Jerez n’est pas Séville et les troupes dédiées à Rafaël n’ont rien à voir avec les seguidores de Curro Romero qui en ont fait un Dieu. Cela dit du point de vue quantitatif bien sûr et ce n’est en rien diminuer le Faraon de Camas que de constater qu’il a bénéficié de l’idolâtrie de toute une métropole qui l’a statufié de son vivant devant la Maestranza.

 

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Les larmes de Jerez

Le cercueil de Rfaël de Paula entrant dans l’église, photo J.Dupin.

De notre correspondant Jean Dupin

Dimanche soir la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre dans les rues de Jerez de la Frontera : »Rafael de Paula n’est plus ! » Depuis la ville pleure son héro, celui qu’elle considère comme le plus grand torero de l’histoire, l’unique et irremplaçable torero artiste. La mairie décrétait aussitôt trois jours de deuil et tous les drapeaux furent mis en berne.

Jesus Soto Paula tenant la main de Curro Romero durant les obsèques.

Ce matin à midi toutes les églises sonnèrent le glas au commencement du service religieux pour le repos de l’âme grand torero. Depuis le matin une foule nombreuse avait défilé devant le cercueil recouvert du capote de paseo et de la montera du maître pour lui rendre un dernier hommage. L’église de Santiago, le quartier gitan des Soto Moreno, était bien trop petite pour pour contenir tous ceux venus lui dire un dernier adieu . On reconnaissait dans la foule de nombreux toreros et parmi eux son compagnon de tant de carteles Curo Romero qui avait fait le déplacement de Séville. Nombre de ganaderos étaient aussi présent ainsi qu’une foule d’anonymes venus de toute la planète des toros. L’homélie prit la hauteur des plus belles faenas de Rafael de Paula pour chanter tout le divin de l’art taurin.

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