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LE LEGS DE RAFAEL

Rafaël à Saint-Sever 28-03-99

Jerez en pleurs a accompagné Rafaël de Paula dans sa tombe. Que nous reste-t-il de ce torero singulier dont la carrière et la vie ont été semés de triomphes brillants et d’échecs calamiteux ? Pourquoi y-a-t-il des « paulistas » comme il y a des « poncistes », des « morantistes » ou des « curristes » (pour évoquer Curro Romero effondré lors de l’enterrement du torero gitan) ? Qu’est ce qui motive cette ferveur autour de cette figure le plus souvent défaite mais qui, comme un phénix, a pu renaître de ses cendres ?

Il faut le dire en premier lieu, enracinée à Jerez où pourtant leur icône fut controversée -comme l’est Ojeda à Sanlucar-, la majorité des aficionados gagnés à la cause du torero calé viennent de son quartier, le barrio de Santiago, qui s’est toujours mobilisé pour lui. Même si la féria de Jerez a connu son heure de gloire avec jusqu’à une semaine de corridas ininterrompue et une corrida concours de référence, Jerez n’est pas Séville et les troupes dédiées à Rafaël n’ont rien à voir avec les seguidores de Curro Romero qui en ont fait un Dieu. Cela dit du point de vue quantitatif bien sûr et ce n’est en rien diminuer le Faraon de Camas que de constater qu’il a bénéficié de l’idolâtrie de toute une métropole qui l’a statufié de son vivant devant la Maestranza.

 

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Les larmes de Jerez

Le cercueil de Rfaël de Paula entrant dans l’église, photo J.Dupin.

De notre correspondant Jean Dupin

Dimanche soir la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre dans les rues de Jerez de la Frontera : »Rafael de Paula n’est plus ! » Depuis la ville pleure son héro, celui qu’elle considère comme le plus grand torero de l’histoire, l’unique et irremplaçable torero artiste. La mairie décrétait aussitôt trois jours de deuil et tous les drapeaux furent mis en berne.

Jesus Soto Paula tenant la main de Curro Romero durant les obsèques.

Ce matin à midi toutes les églises sonnèrent le glas au commencement du service religieux pour le repos de l’âme grand torero. Depuis le matin une foule nombreuse avait défilé devant le cercueil recouvert du capote de paseo et de la montera du maître pour lui rendre un dernier hommage. L’église de Santiago, le quartier gitan des Soto Moreno, était bien trop petite pour pour contenir tous ceux venus lui dire un dernier adieu . On reconnaissait dans la foule de nombreux toreros et parmi eux son compagnon de tant de carteles Curo Romero qui avait fait le déplacement de Séville. Nombre de ganaderos étaient aussi présent ainsi qu’une foule d’anonymes venus de toute la planète des toros. L’homélie prit la hauteur des plus belles faenas de Rafael de Paula pour chanter tout le divin de l’art taurin.

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LIMA: ROCA REY TRIOMPHE SUR SES TERRES

Plaza de toros de Acho, Pérou. Dernière corrida de la Feria del Señor de los Milagros 2025. Lleno de ‘No hay billetes’.

Toros de Núñez del Cuvillo (2º, 4º et 5º), Domingo Hernández (1º et 6º bis) et Paiján (3º), inégaux de présentation et de jeu. Variés de comporement, les meilleurs ceux Núñez del Cuvillo. De más a menos celui de Paiján, ceux de Domingo Hernández n’offrant aucune option. Le sixième toro fut changé sous la presson du public le sobrero de la même ganaderia (Domingo Hernandez) fut lui aussi protesté.

• ROCA REY, en solitaire, silence, oreille, silence, oreille, oreille et silence.

Le public a gardé une minute de silence à la mémoire de Rafaël de Paula.

Roca Rey à l’issue du paseo a été obligé de saluer.

Il s’agissait du second no hay billetes de l’histoire des arènes d’Acho le précédent ayant eu lieu la veille à l’occasion du grand triomphe de Castella. Roca Rey fêtait ses dix ans d’alternative. Il est sorti en triomphe et on peut dire que cette encerrona a constitué un événement dans l’ensemble de ce grand pays andin où la place de la corrida est de plus en plus importante. Selon les premières indications il semble que le bétail, pourtant choisi avec attention et venant pour l’essentiel de deux grands élevages edpagnols, n’ait pas été à la hauteur des espérances du torero. Néanmoins le péruvien, au final, a triomphé sur ses terres et a pu montrer l’ampleur de son répertoire, à la cape par exemple face au quatrième notamment. Il a rempli les arènes d’Acho tout seul et sort par la grande porte: l’objectif est donc atteint.

Rafael de Paula est décédé

Rafael de Paula est mort à l’âge de 85 ans à son domicile à Jerez de la Frontera. Merci au maestro pour son art grandiose.

TLAXCALA (MEXIQUE) DEUX OREILLES POUR DE JUSTO

Tlaxcala, Tlax.- Plaza Jorge « El Ranchero » Aguilar. Première corrida de feria. Casi lleno.

Toros de Hernández Cosío, le cinquième arrastre lent. 

José Luis Angelino: Silence après deux avis et vuelta.

Emilio de Justo: Pitos après avis et deux oreilles.

Sergio Flores: Oreille et ovation.

LIMA, TRIOMPHE DE CASTELLA ET « LLENO DE NO HAYS BILLETES » HISTORIQUE

Plaza de toros de Acho, Pérou –Cinquième de la Feria del Señor de los Milagros 2025. Lleno de ‘No hay billetes’.

Toros de Núñez del Cuvillo (1º, 2º, 3º), Domingo Hernández (5º et 6º) et Paiján (4º bis), le quatrième bis ‘Saleroso’, vuelta al ruedo. 

• SEBASTIEN CASTELLA, ovation après avis et deux oreilles

• ALEJANDRO TALAVANTE, palmas et silence

• DAVID DE MIRANDA, qui confirmait l’alternative, silence après avis et silence

Il s’agissait du premier no hay billetes de toute l’histoire de ces arènes qui sont les plus anciennes d’Amérique Latine (12 000 places). Un second no hay billetes est attendu pour le un contre six de Roca Rey. La tauromachie se porte bien au Pérou… Grand triomphe de Sébastien face au quatrième bis, fanea qui trouva vite une forte connexion avec le public à base de technique et de temple. Demie estocade. Il avait eu un premier toro accusé de défut de vision tué en trois fois. Un pinchazo limita le succès de Talavante dont la première faena eut un écho sur les tendidos.

https://feria.tv/video/4613/puerta-grande-de-sebastien-castella-a-acho/

Communiqué de l’UVTF

L’Union des villes taurines de France prépare, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, un protocole sanitaire pour le transport des bovins sauvages pour la saison 2026. Bien que la dermatite nodulaire contagieuse soit considérée comme éradiquée, l’association et l’institution politique française travaillent déjà ensemble pour offrir le maximum de garanties aux animaux graciés ou aux toreros qui doivent rentrer en Espagne la saison suivante.

Voici le communiqué officiel de l’UVTF :

« Après avoir éradiqué les troupeaux concernés par la DNC et interdit la circulation des animaux jusqu’au 4 novembre, le ministère français de l’Agriculture les a de nouveau autorisés, tant sur le territoire national qu’à l’exportation dès le premier jour.

Même si l’on considère que la DNC est éradiquée, l’Union des villes taurines française est en discussion avec le ministère pour établir un protocole sanitaire pour la saison 2026, afin de garantir que les taureaux et taureaux graciés pourront rentrer en Espagne avec la garantie maximale.

El Fandi part chez « Tauroemocion »

David Fandila « El Fandi » a annoncé que sa carrière serait reprise par l’homme d’affaires Alberto García, PDG de Tauroemoción, au cours de la saison 2026. L’accord a été officiellement communiqué par le torero lui-même, qui le définit comme une nouvelle étape professionnelle marquée par « l’enthousiasme et l’engagement ».
Cela représente un tournant significatif dans la trajectoire du natif de Grenade, qui rompt avec plus de deux décennies d’association avec la Casa Matilla, l’une des structures les plus consolidées de la tauromachie moderne. Ce changement intervient après une saison au cours de laquelle El Fandi a connu du succès dans des villes comme Burgos, Valladolid et Jaén, en maintenant sa présence dans des ferias importantes.
Le choix d’Alberto García comme nouveau représentant place le torero sous l’égide d’une entreprise fortement présente dans l’organisation de spectacles, bien qu’avec un modèle de gestion qui a généré des opinions diverses au sein du secteur.

Manzanares et Paco Ojeda marquent le final de la biennale internationale de tauromachie

Jose Maria Manzanarez s’est livré à cœur ouvert à Domingo Delgado de la Camara samedi aprés midi devant un public conquis. Le maestro s’est laissé allé à des confidences intimes sur sa vie, son enfance et son apprentissage du toreo avec son père bien sûr mais surtout son grand père.

Pour beaucoup nous avons appris ses fâcheries père-fils au moment de l’alternative concédée par Ponce et refusée par Manzanares padre, puis de nouveau la bonne entente et même la collaboration dans l’entraînement où le fils reconnaît avoir tant appris sur le comportement du toro et la technique paternelle. Il nous a aussi expliqué le changement de comportement d’un toro lorsque un autre le touche après lui et sa hantise du tercio de banderille et son exigence envers ses subalternes à cette occasion.

L’estocade à récibir dont il est devenu le grand spécialiste, lui est venue par hasard, il ne s’était jamais entraîne, il connaissait la suerte certes mais sans plus et un jour il l’exécuta, « et j’ai pinché » avoue-t-il. S’en suivirent des mois d’entraînement pour enfin la maîtriser.

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Retour en images sur les derniers « Festejos Populares » de Saragosse vue par Philippe Gil Mir

Lors de la Feria del Pilar de Saragosse, beaucoup de « Festejos Populares » sont proposés aux aficionados qualifiant Saragosse comme la « Catedral du « Festejo Popular ». Un total de six spectacles sont offerts, Tous différents.

Dimanche 5 octobre 11h.30 : XLII Championnat de « recortadores » avec anneaux, Cliquez sur la photo ci-dessous pour voir la galerie 👇

© Philippe Gil Mir - Zaragoza 05-10-2025 matinal XLII Campeonato de recortadores con anillas con vacas de Hermanos Oliva, José Luis Cuartero, Eulogio Mateo, Hermanos Navarré y Fernando Machancoses

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